[ProA - J10] ÉLAN Chalon bat SLUC Nancy, 72-65 (41-31)

Le truc, c'est qu'on a besoin d'un ailier qui sache poster mais aussi shooter. Je ne doute pas des possibilités de Gregory dos au panier (quand il aura pleinement récupérer) mais s'il n'apporte aucune menace extérieure, ça risque d'être compliqué dans le système de Monschau.
Si encore il pouvait apporter en création mais ça n'a pas l'air d'être son fort. C'est dommage car il a la faculté d'éliminer son vis-à-vis (enfin, quand il n'est pas dans le rouge ce qui est compréhensible à ce stade).

bon ben défaite d'assez peu de points finalement car globalement on a été dominé sur ce match
de la fatigue et kenny gregory a integré il n'est quand même arrivé que depuis mardi donc laissons lui un peu de temps pour s'integrer.
on a vu l'année dernière ce que willie a donné après plusieurs matchs s'il en fait autant après trois ou quatre matchs je signe tout de suite.
pour le reste on a encore du mal en attaque par rapport au départ de nicolas mais il faut redistribuer les rôles cela va prendre un peu de temps.
pour le physique c'est l’enchaînement des matchs et L'EL qui use les joueurs ou là tout est plus "grand" physiquement et athlétiquement et surtout en profondeur de banc que nous n'avons pas pour l'instant.
enfin perdre à chalon n'est pas une honte en soi et il mérite leur victoire et on a quand même réussi à limiter l'écart (l'année dernière on avait pris 92-65 ) là on en a pris vingt de moins et le bcm perds à dijon donc on est toujours premier
c'est plus la semaine prochaine à pau qu'il faudra pas se rater

Ouais.

Sinon, miracle du basket, Dijon bat Gravelines. Un résultat inesperé pour le Sluc.

Espèrons que l'on aura mangé notre pain noir le we prochain.

Le trou d'air est généralement plus long que ça. On va s'en prendre une à Vitoria, gagner sans se rassurer à Pau. Et ce sera déjà pas si mal.

Tu remarqueras que j'ai parlé du WE prochain.

J'avais anticipé Vitoria

Gagner sans se rassurer à Pau, je signe tout de suite des 2 mains, même des 2 pieds

On a le même trou d'air que l'an passé suite à la blessure de Mims, puis celle de Linehan (deux/trois matches sans poste 2, puis arrivée de Deane et sa longue adaptation).

Cela va revenir. Le timing est juste frustrant par rapport à l'EL.

oui et on est quand même pas " largué " en proA ...c'est sûr que si nico n'était parti qu'à noël mais bon faut faire avec et on est quand même mieux que certains comme cholet ou l'asvel.
après je signe aussi pour une victoire sans se rassurer à pau, pour vitoria à part croire au miracle essayons déjà de rester dans la partie le plus possible cela évitera peut-être d'en prendre une

Je reviens du Colisée. Match indigeste entre 2 équipes visiblement émoussées (Chalon revient d'un déplacement en Sibérie, 7 heures de décalage horaire...).
J'ai bien cru qu'on allait s'en prendre 20 dans la musette.
Visiblement JLM ne voulait pas gagner mais a préféré intégrer Gregory qui n'a absolument rien apporté. Il va falloir qu'il fasse vite, il n'a qu'un mois d'essai. Est-il le joueur qu'il nous faut??? pas certain.
Je sens que Badiane va coûter cher au SLUC. J'imagine qu'il va être prêté à la Pro B mais il est certain qu'une grosse partie du salaire sera payé par le SLUC, pas de quoi s'offrir un joker à l'intérieur. Bref, bravo Fra et JLM de l'avoir resigné 2 ans. Les financeurs apprécieront.
La manière dont ça joue peut légitimement inquiéter mais je me dis que l'an dernier à quelques journées de la fin du championnat, on se prenait - 27 dans cette même salle. Le championnat est long...Bien malin celui qui est capable de prédire le tiercé de tête à l'issue de la saison régulière.
Une petite remarque sur la victoire de Dijon: ça ne m'étonne pas, cette équipe est vraiment compliquée à manœuvrer. Je pense depuis le début qu'elle sera dans les 8 premiers.
On devrait légitimement sortir de l'euroligue (malheureusement); on pourra alors se recentrer sur le championnat. espérons seulement qu'on aura le talent -que nous n’avons pas eu ce soir -pour rebondir.

pas vu le match mais ce qui semble ressortir est qu'il y eu pas mal de défaillances individuelles... l'équipe semble accuser le coup

Shuler est de mieux en mieux


j'ai bien peur que nous morflions pas mal jusqu'aux vacances de Noël

courage les couguars, on reste à la bagarre !!!

Benoit ADAM a écrit:

Gagner sans se rassurer à Pau, je signe tout de suite des 2 mains, même des 2 pieds

Oui gagner à Pau est obligatoire. On ne peut se permettre de laisser des points contre des équipes "faibles", comme l'a fait le BCM ce soir à Dijon.
Nous ,pour le moment nos 2 défaites, elles sont à l'extérieur, au Mans et à Châlons sur Saône qui sont dans les 4-5 meilleures équipes du championnat, notre feuille de route est donc plutôt "correcte +", car pas de gros plantage.
Mais c'est clair qu'à Pau, on n'a pas le droit à l'erreur, d'autant plus quand on voit qu'ils perdent au havre avec 40pts d'écart, du rarement vu...
D'ici là j'espre que certains joueurs se seront remis en question suite à des prestations indignes (Linehan, PPA, Moerman, Samnick) réalisées cette semaine. Je ne les blâme pas en disant cela. Ok il y a l'enchainement des matchs, la fatigue, le choc psychologique deu départ de Batum etc. Mais voila on n'a pas le temps de pleurer. Ce sont des compétiteurs, et la remise en question doit être permanente.
J'espère également que K.Gregory va retrouver ses automatismes, son shoot, un physique, la confiance, car vu l'importance du poste 3, car on ne peut pas se contenter de ce qu'il a produit ce soir. Sinon je ne crains pour lui qu'il dégage à la fin du mois, et que JLM cherche un remplacent (Gelabale, Thomas...)

Tout comme baltazar21, je suis plutôt sceptique sur le jeu de Gregory dans le "système" JLM. La menace extérieure est quasi nulle...

Laissons le temps au temps, comme on dit. La réorganisation de l'équipe va être difficile. Vivement la trêve pour avoir un temps de repos mérité.

Un match a vite oublier tellement c etait moche et des 2 cotes meme chalon c pas beau hein lolo on c pas regale hier soir, l equipe est vraiment fatigue,gagner un match avec 2 joueurs ou 3 pas possible hier il y avait que akin,jamal,grant et sylla qui a tres peu jouer hier qui etaient concerne par la match les autres pas au rendez vous...

Trés bon match de Kenny Grant hier,incisif sur le drive et bien meilleur que Pape et John dans la gestion de la méne.

Basket-ball - Pro A - Chalon bat SLUC : 72-65 Le SLUC en souffrance
En panne de réussite, le SLUC était mené de 15 points à l’entame du dernier quart-temps (58-43). Avant de rêver à un impensable hold-up grâce à Shuler. Fragilisé en attaque depuis le départ de Batum, le SLUC est en souffrance.



Les passages de Kenny Gregory en première mi-temps n’ont pas été très rassurants. PhotoPQR/Journal de Saône-et-Loire/G. DUFOUR






Chalon. C’est aujourd’hui une évidence. Le SLUC traverse une zone de turbulences. Son jeu d’attaque s’est considérablement fragilisé depuis le départ de Nicolas Batum, dont l’ombre a une fois encore plané sous les sunlights du Colisée.

Comme si l’ailier de Portland avait eu, avec son apport personnel, une influence bénéfique sur ses partenaires, à l’image notamment d’Adrien Moerman, aujourd’hui orphelin de l’ailier de l’équipe de France et qui n’arrive plus à mettre un panier.

Et sans un Jamal Shuler de feu (11 points dans le dernier quart-temps), qui faillit emmener sa troupe de brigands des quatre chemins vers le hold-up du jour (67-63 à 2’27 de la fin), le SLUC aurait compromis ses chances de rattraper le panier-average au match retour.

Avec moins 7 au final, on peut même dire que le SLUC s’en sort bien, que l’addition est loin d’être salée : « On manque de réussite en attaque, c’est clair. A trois points comme sous le cercle, ce qui est plus grave. Sans oublier un tout petit 14/26 aux lancers francs. Et malgré tout ça, on revient pour la gagne alors qu’on était à moins 15 à la fin du troisième quart-temps. On a été courageux, défensivement, on tient la route mais, c’est une évidence, on est loin actuellement d’avoir remplacé Nicolas Batum », dira Jean-Luc Monschau.

Face à Chalon, au collectif huilé, aux mouvements d’attaque limpides et efficaces, même si Evtimov manqua lui aussi d’adresse (1/6), la densité athlétique nancéienne, qui faisait encore la différence il y a un mois, n’a pas suffisamment pesé dans cette rencontre, qui va soulever des questions : Nancy est-il fatigué par la répétition des matches ? L’usure mentale et physique explique-t-elle l’incroyable manque de réussite des Moerman, Linehan ou Amagou ?

Délaissé par son meneur et capitaine John Linehan, visiblement émoussé et mangé tout cru par un certain Steed Tchicamboud, le SLUC a donc ramé, galéré pour revenir à chaque fois dans le match et éviter la punition (49-37, 25’ ; 63-54, 35’).

On ne pourra pas reprocher un manque de courage aux Nancéiens, on louera les bonnes séquences défensives du SLUC dans le dernier quart-temps, mais indiscutablement Nancy a montré hier certaines limites.
Une entame catastrophique

Comme devant Fenerbahçe, le SLUC a en tout cas manqué son début de match. Imprécis, fébriles, approximatifs, négligeant le rebond notamment sur un lancer franc manqué de Tchicamboud, qui a permis à Delaney de marquer à trois points (15-7), les Nancéiens avaient subi l’impact, la vivacité, la générosité chalonnaises.

Tchicamboud en a fait voir de toutes les couleurs à Lihenan puis à Amagou. Quant à Malcolm Delaney, adroit et virevoltant, il a fait voler en éclats la pauvre défense nancéienne, qui avait déjà pris 29 points en 13’30.

Une défense qu’on ne reconnaissait plus, mangée par Aminu dans la lutte aérienne et qui, sans ailier, laissait Blake Schilb venir poster en profitant de sa taille et de sa remarquable technique. Car il faut bien reconnaître que les passages de Kenny Gregory en première mi-temps n’ont pas été très rassurants.

Il fallut en fait l’adresse de Jamal Shuler et la clairvoyance de Kenny Grant, qui créa enfin du jeu en attaque, pour que le SLUC reste dans le match et sauve les apparences, lui qui totalisait dix balles perdues à la pause.

Et si, en rentrant aux vestiaires, le SLUC était toujours debout malgré son minuscule 50 % aux lancers francs (7/14), malgré la maladresse inquiétante de Moerman (1/6), lui qui avait pourtant débuté le match par un panier primé, il le devait principalement à sa vaillance, à sa générosité dans l’effort.

Le SLUC a certes lutté dans cette première période, mais son manque de réussite, qui clignotait à l’orange à la pause, allait virer au rouge. L’attaque nancéienne est plus que jamais orpheline de Nicolas Batum.

De notre envoyé spécial Gilles GAIHIER

basket. Pro A. Elan — Nancy. Le fait du match. L’empire du milieu
le JSL


Steed Tchicamboud a réussi à prendre la mesure des sangsues nancéiennes (photo G.Dufour)
En chahutant Nancy sur ses points forts, à la mène comme dans la peinture, l’Elan s’est donné les moyens de valoriser une grosse prestation défensive.
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Championne de France en titre. Même sans Batum, l’équipe lorraine reste une référence. Et conserve des atouts spécifiques. Comme par exemple sa force de dissuasion sur le poste 1 avec le duo Linehan, Amagou, réduit pourtant à la portion congrue hier soir. La faute au taulier, Steed Tchicamboud, « qui a su s’arracher » face à ces deux sangsues, comme le soulignait son coach. Mais résultat aussi de la parfaite complémentarité chalonnaise avec l’apport précieux de Malcolm Delaney en relais de son capitaine.

Une efficacité qui permettait à l’Elan de disposer de précieuses secondes supplémentaires bien utiles pour forcer le verrou de la défense visiteuse. « On a eu la volonté de monter la balle très vite, » insistait Gregor Beugnot. Bien, mais pas suffisant pour exister dans la durée. L’autre interrogation à résoudre portait sur la capacité de l’Elan à tenir une raquette nancéenne d’expérience. Au repos, la réponse tenait dans l’insignifiant 5/19 soldant les tentatives sous le cercle des intérieurs chalonnais. Plus prolixe, à l’image d’un Akingbala terminant à 6/8, la suite ne modifierait pas la donne.

« On savait qu’ils allaient venir nous chercher, » expliquait Ilian Evtimov, « notamment par rapport à notre déficit au rebond défensif sur nos dernières sorties. » Mais seule la fatigue, et non le manque d’investissement, pénaliserait les Chalonnais en ce domaine.
Un effort collectif

« On a bien su les tenir. Et surtout, on a eu une cohérence collective, » insistait Evtimov. Ce qui veut dire ? « Après chaque erreur, on réagissait sur la possession d’après. » À presque en oublier un rendement personnel plus que douteux aux tirs (1/8).

« Je veux bien garder ce pourcentage si l’équipe gagne, » commentait, sourire aux lèvres, un gaillard qui lorgnait plutôt sur la case « p asses décisives » de la feuille de stats. « J’ai su trouver mes coéquipiers, » savourait l’intérieur de l’Elan. Qui soulignait la qualité de la préparation physique consentie par le groupe pour justifier de ce bel enchaînement de résultats positifs, dans la manière et l’intensité.

« On prend 13 tirs de plus que Chalon dans la raquette pour un point de plus seulement. » Jean-Luc Monschau validait, à sa manière, la perf des grands de l’Elan. Ou plutôt le bel engagement d’une défense chalonnaise illustrant la dimension nouvelle que prend l’Elan en jouant deux fois par semaine. « C’est quelque chose qui s’apprend aussi, » précisait Gregor Beugnot. Et l’élève apprend vite.

Un vrai coup de mou
Pas le chaos mais une deuxième défaite du SLUC, compensée par le revers de l’autre leader, Gravelines, à Dijon. L’après-Batum est bien réel.

Le Chalon de Dufour a stoppé le SLUC. Photo MAXPPP

Le 2 octobre, lors du match des champions en Lorraine, Batum avait multiplié les exploits pour venir à bout de Chalon. Sûr que ses 22 points, 9 rebonds et 7 fautes provoquées ont manqué hier soir. Le SLUC, avec lui, n’aurait fait qu’une bouchée de son adversaire bourguignon, convaincant avant d’afficher des lacunes de mauvais gestionnaire après avoir copieusement mené tout au long de ce duel dont l’issue semblait certaine. Si la réaction d’orgueil, dans le sprint final, a courtisé le suspense (67-63, 37 e minute), il n’empêche que la série sombre (deux revers européens, un succès sans gloire contre Le Havre, un premier revers au Mans) se poursuit « après un bon match sans adresse, analysait Greg Beugnot, mentor de Chalon. C’est le lot des équipes qui disputent deux matches par semaine ».
De notre envoyé spécial à Chalon-sur-Saône

Dans la cité de Niepce, Nancy espérait se refaire le portrait. Il lui faudra gommer « ces lacunes offensives tant dans les tirs à trois points que dans le jeu intérieur », selon Jean-Luc Monschau, pour offrir un autre visage que celui d’une formation s’en sortant avec son abnégation destructrice. « Laisser notre adversaire à 72 points, c’est bien. » En marquer seulement 65, moins… La côte chalonnaise, si facile à descendre, n’était pourtant pas si insurmontable. Le panier lointain de Moerman était de la poudre aux yeux. En un début débordant de vitalité partagée, Chalon affichait une autorité sans faille. Du genre, au Colisée, c’est moi le patron ! Les trois minutes équitables (6-5) se transformaient vite en un 20-10 dépourvu d’équivoque. « Cela fait trois rencontres que nous démarrons mal. On en a pourtant parlé… » déplorait Philippe Amagou.

Les guerriers de Beugnot, marchant à l’agressivité nécessaire, travaillaient Nancy comme il le fallait. Du physique, de la mobilité, du rebond. Le SLUC, lâché par Gregory, transparent, et Moerman, trop gourmand, ne pouvait pas non plus se reposer sur Linehan ou Akingbala… Sept points en sept minutes désertiques, 31 % de réussite, kyrielle de ballons égarés, l’équipe lorraine ne devait qu’à la bonté involontaire de son rival de ne pas être tué avant l’heure. Heureusement, les joueurs de Saône-et-Loire gaspillaient trois possessions au moment du plus grand écart. On parvenait à ce 20-14 (10 e) convenable. Une sanction même légère étant donné la mainmise des Chalonnais sur cette rencontre.
Des regrets

Le coach nancéien appelait tout son monde, même le banni Badiane, pour changer une affaire mal embaquée. Si l’ensemble meurthe-et-mosellan s’en remettait à la main chaude du providentiel Shuler, Chalon proposait un basket d’une teneur plus consistante. Par moment, il y avait même un collectif en face d’un groupe impuissant et sans génie. Tchicamboud, l’ancien de Gentilly, flambait. Delaney pointait, Aminu faisait d’Akingbala une passoire (plusieurs fois onze longueurs de retard pour Nancy) et Chalon paradait. Avant de laisser entrevoir quelques faiblesses dans les airs. Son indiscipline replaçait le SLUC dans la course (33-36). Hélas, Grant et Amagou ne pouvaient combler les lacunes sous le cercle (5 tirs sur 19 à la pause). La volonté des uns et des autres était loin d’être en cause, mais la machine de Monschau toussotait, souffrait d’irrégularité offensive, tout en encaissant 41 points à mi-chemin. Moins dix à la mi-temps, c’est-à-dire trois fois rien en basket, on imaginait le meilleur pour le champion de France.

Il vint mais pas au minutage supposé. Car à la reprise, Linehan et Moerman précipitaient la chute des leurs. Face à un Tchicamboud des grands soirs, le SLUC adoptait un rythme de tortue (4 points en 5 minutes). Son accumulation des mauvais choix porta le retard à 17 unités ! C’est au fond du trou que Samnick, Amagou, Akingbala trouvaient le sang chaud de la révolte. Même si l’opposant tenait la baraque avec ses trois gamins de vingt ans… La réaction des Lorrains se concrétisait par un ultime quart-temps, pouvant donner pas mal de regrets (14-22). Porté par un Shuler euphorique, Nancy se prenait à rêver d’un hold-up éhonté (de 54-37 à 67-63). Un baroud d’honneur méritoire, presque miraculeux, qui n’aboutissait finalement à rien. « Le coup était jouable », soufflait l’entraîneur nancéien… Les temps sont durs pour un champion de France encore un peu plus cabossé après ce voyage chez un outsider de luxe.
Alain THIÉBAUT.

À chaud - Basket-ball. Pro A (10 e journée). L’Élan Chalon domine Nancy au Colisée (72-65). Ça plane pour l’Elan !
jsl

Malcolm Delaney (17 pts, 4 passes) et l’Elan s’envolent en cette fin d’année 2011. Photo G. Dufour.
Excellente soirée pour l’Elan qui engrange un cinquième succès de rang, toutes compétitions confondues. Et devient coleader avec Nancy et Gravelines, battu sur le fil à Dijon.

Ce n’est pas tous les jours que l’on s’offre le champion de France en titre. Et ce n’est pas tous les jours, non plus, que l’on est coleader du championnat après dix journées. Soit à l’issue du tiers de la saison régulière !

En renversant Nancy (72-65), Chalon a quasiment validé son ticket pour la Semaine des As. Mais c’est presque passé au second plan, tellement on imagine mal une absence chalonnaise au grand rendez-vous de février 2012.

Car au niveau où il est apparu hier soir, l’Elan peut viser haut. Très haut même. « C’est vraiment un bon match » savoure Gregor Beugnot. « Je suis content que l’on parvienne à se mettre au niveau des équipes comme Nancy. Par rapport à tout ce qu’on a vécu, on a trouvé aujourd’hui cette forme de stabilité. »

Une stabilité qui découle d’une défense de fer ayant bloqué l’attaque lorraine à 31 points à la pause à 37% de réussite, et à 43 points seulement à l’issue du 3 e quart-temps. Faisant déjouer par la même occasion des joueurs du calibre de Linehan (0 pt à 0/2) et Moerman (3 pts à 1/9), pourtant étincelants il y a encore quelques semaines en Euroligue.

Quant à Gregory, auteur de 5 points à 2/9, il aura bien du mal à faire oublier Batum, dont le SLUC est devenu orphelin. « L’apport de Gregory est notoirement insuffisant sur 30 minutes » a répété Jean-Luc Monschau.
Sur un nuage

Pour autant, ce succès de prestige de 7 points n’est pas cher payé eu égard à la domination des Bourguignons. La faute à un banc chalonnais encore trop timide, et qui a limité Gregor Beugnot dans son turnover alors que l’Elan avait la mainmise sur la rencontre (54-37, 28 e).

« Cette semaine, c’est comme si on était allé faire un match à Washington et qu’on était revenu pour jouer contre Nancy » rappelle le coach chalonnais. « Il est certain qu’on manque de fraîcheur sur certains titulaires à la fin. Mais c’est aussi parce que nos remplaçants n’apportent pas assez. »

C’est le moins que l’on puisse dire. À la mi-temps, le banc de l’Elan affichait des statistiques calamiteuses : 1 point à 0/3 et -4 d’évaluation ! Et il est vrai que certains cadres, à l’image de Schilb qui multipliaient les pertes de balle, éprouvaient des difficultés à porter l’estocade dans le money-time (67-63, 38 e).

Toujours est-il que si Chalon maintient le cap lors de ses 4 derniers matches de l’année 2011, il passera le nouvel An bien au chaud.

Jlm qui n'est vraiment pas patient avec Gregory,il est dans l'équipe depuis seulement 4 jours.

vince a écrit:

Jlm qui n'est vraiment pas patient avec Gregory,il est dans l'équipe depuis seulement 4 jours.

On a vu des joueurs bien plus convaincants sur une très courtes période. Je pensais que c'était une bonne pioche, mais j'avoue que je suis de plus en plus septique par rapport au profil dont à besoin l'équipe.

Perdre à Chalon n'est pas un drame, après c'est vrai que dans le contenu n'était pas génial. Mais toute les saisons c'est pareil, ce qui compte c'est de monter en puissance à l'approche des playoffs, et pour ça on a encore du temps. Reste à ne pas se tromper sur Gregory, pourra-t-il vraiment apporter ce qu'il faut à l'équipe?
Les mecs ont un mental et un esprit d'équipe, une fois l'euroleague digérée et grégory ou un nouveau joueur bien intégré ça va revenir.

JC a écrit:

vince a écrit:

Jlm qui n'est vraiment pas patient avec Gregory,il est dans l'équipe depuis seulement 4 jours.

On a vu des joueurs bien plus convaincants sur une très courtes période. Je pensais que c'était une bonne pioche, mais j'avoue que je suis de plus en plus septique par rapport au profil dont à besoin l'équipe.

Si tu signe un mec sans club depuis le début de la saison faut pas t'attendre à ce qu'il fasse un chantier immédiat,aprés si le Sluc se repositionne sur Omar Thomas je suis preneur mais Gregory c'est une bonne pioche faut juste attendre un peu,il à certainement un moins bon shoot que Batum ou Darden mais bien meilleur que celui de Tariq et Ricardo.

Je l'ai dit dès son arrivée, Gregory n'a absolument pas le même profil que Batum ni que les précédents postes 3 du SLUC (Tariq, Greer, Darden). Il ne crée pas et n'a pas de shoot, c'est davantage un spécimen athlétique. Mais s'il ne retrouve pas tout son peps, il ne servira pas à grand chose car il ne représente aucune menace dans le tir. D'autant plus inquiétant que, sur ses highlights à Ljubljana, on le voit encore pas mal driver. Mais les poids des ans est bien là et pas sûr qu'il puisse encore percuter autant chez nous.

Shuler est un bon attaquant mais joue un peu trop pour sa pomme.
Il joue trop solo sans lever la tête. Combien de points ratés en contre-attaque...

vince a écrit:

JC a écrit:

vince a écrit:

Jlm qui n'est vraiment pas patient avec Gregory,il est dans l'équipe depuis seulement 4 jours.

On a vu des joueurs bien plus convaincants sur une très courtes période. Je pensais que c'était une bonne pioche, mais j'avoue que je suis de plus en plus septique par rapport au profil dont à besoin l'équipe.

Si tu signe un mec sans club depuis le début de la saison faut pas t'attendre à ce qu'il fasse un chantier immédiat,aprés si le Sluc se repositionne sur Omar Thomas je suis preneur mais Gregory c'est une bonne pioche faut juste attendre un peu,il à certainement un moins bon shoot que Batum ou Darden mais bien meilleur que celui de Tariq et Ricardo.

Je veux dire par là qu'en plus de ne pas être du profil exact recherché (c'est un excellent joueur, mais il n'est peut-être pas LE poste 3 qu'il faut pour le dispositif JLM), il n'apporte pas la fraîcheur dont à besoin Nancy, qui est déjà fatigué sans lui. Alors certes, c'est compliqué pour un mec qui n'a pas joué depuis l'été dernier. M'enfin...

On pourrait presque tenter de mettre un autre joueur à l'essai, et d'utiliser les deux, les mettre en concurrence.