[ProA - J24] Cholet Basket bat SLUC Nancy, 69-57 (42-35)

« Je me régale ! »

« Tel que je connais Erman Kunter, il va prendre un malin plaisir à me mettre Linehan dans les pattes le plus souvent possible », prédit Steed Tchicamboud pour le match à Cholet.





Steed Tchicamboud, avec un peu de recul, comment analysez-vous la défaite contre Hyères-Toulon, samedi dernier ?
Je ne crois pas que nous ayons été particulièrement en difficulté sur la défense de zone de Toulon. La preuve, nous mettons quand même 90 points. Ce qui nous coûte cher, ce sont nos erreurs défensives. Nous avons dû donner près de trente points sur des paniers faciles. C'est dommage. Si nous avions gagné, nous serions allés à Cholet pour jouer la deuxième place.
Le déplacement chez votre ancien club est un tournant ?
C'est un match qui compte double, oui. Si on gagne, on joue clairement le top 2. Si on perd... (il rit), ce ne sera pas fini pour autant. Il restera six journées et il peut encore se passer des choses.
Quels sont les principaux atouts de cette équipe choletaise ?
Elle défend très fort et est très efficace au rebond offensif. C'est là dessus que Cholet nous a battus à l'aller. On sait à quoi s'en tenir, à nous de contrôler notre rebond défensif. Cela va être un gros match. Apparemment, il va se jouer à guichets fermés.
Vous répétez souvent avoir été très proche de votre coach à Cholet, Erman Kunter...
- (il coupe) J'ai toujours été proche de mes coachs. Si un meneur n'a pas une relation forte avec son entraîneur, il est difficile de faire passer le message sur le terrain.

« Ne pas tomber dans le un contre un »



C'est donc également le cas avec Jean-Luc Monschau ?
Cette saison, oui. L'année dernière, nous étions un peu... comme chien et chat. Quand il me disait quelque chose, j'avais tendance à répondre : oui, mais... Les coaches n'aiment pas ça. Aujourd'hui, ma relation avec Jean-Luc se rapproche de celle que j'entretenais avec Erman Kunter. C'est pour cela que j'ai beaucoup progressé dans la lecture du jeu du coach.
Vous sentez-vous épanoui dans le « système Monschau » ?
Franchement, je crois que je ne me suis jamais régalé autant que cette saison. Le jeu en pick n'roll prôné par le coach me plaît énormément. J'ai appris à m'adapter aux changements de défenses adverses, à mieux lire le jeu, à trouver des nouvelles trajectoires de passes. Je me régale !
Vendredi, vous allez trouver John Linehan et sa pression défensive sur votre route...
Et tel que je connais Erman Kunter, il va prendre un malin plaisir à me mettre Linehan dans les pattes le plus souvent possible. Nous avions joué contre Cholet en pré-saison. A chaque fois que je sortais, il sortait Linehan. Et quand je revenais sur le terrain, il le remettait. Et quand je passais près de lui, Erman me disait : c'est dur, hein... Mais bon, ce n'est pas la première fois que je joue face à un meneur plus petit que moi et qui met une grosse pression défensive. Je pense à Marco Pellin, par exemple. Le fait d'être un meneur de grande taille a aussi des avantages. L'important, c'est de ne pas tomber dans le piège du un contre un avec son vis-à-vis, ce que j'avais un peu tendance à faire lorsque j'étais plus jeune...

Propos recueillis par Thomas SIMON




Est republicain

Orléans - SLUC télévisé



TÉLÉVISION. Les supporters nancéiens sont gâtés. En effet, trois des quatre derniers déplacements du SLUC en saison régulière seront retransmis en direct sur Sport+. Ce sera le cas demain soir à Cholet (20h30), puis à Roanne, le vendredi 9 avril et enfin lors du déplacement à Orléans, le vendredi 23 avril.
GENOU. En principe, Akin Akingbala montera bien dans l'avion qui s'envolera pour Cholet demain matin. Mais le pivot nigérian se présentera avec une très courte semaine d'entraînement dans les jambes. Le joueur, qui souffre d'une douleur récurrente au genou, a subi une infiltration lundi et a été arrêté jusqu'à aujourd'hui.
RENCONTRE. A l'initiative de l'USEP et du comité de Moselle, Seidou N'Joya et le directeur administratif du SLUC Jean-Charles Bregeon se sont rendus hier dans une école de Rombas, afin de répondre aux questions posées par les enfants.
EUROCUP. Panellinios a pris une petite option sur les demi-finales de l'Eurocup. Dans le quart de finale aller qui opposait les deux anciens adversaires du SLUC, Panellinios et Gran Canaria, les Grecs se sont imposés à domicile, hier soir (81-70). Match retour mercredi prochain en Espagne, le panieraverage faisant office de juge de paix.
COUPE DE FRANCE. Hier, en 8e de finale de Coupe de France, Gravelines est allé s'imposer à Villeurbanne (71-73). Les Nordistes ont ainsi gagné le droit d'affronter Chalon en quart de finale le 6 avril. Rappelons que le SLUC, lui, se rendra à Rouen.



Est republicain

bacou a écrit:

Orléans - SLUC télévisé



TÉLÉVISION. Les supporters nancéiens sont gâtés. En effet, trois des quatre derniers déplacements du SLUC en saison régulière seront retransmis en direct sur Sport+. Ce sera le cas demain soir à Cholet (20h30), puis à Roanne, le vendredi 9 avril et enfin lors du déplacement à Orléans, le vendredi 23 avril.
GENOU. En principe, Akin Akingbala montera bien dans l'avion qui s'envolera pour Cholet demain matin. Mais le pivot nigérian se présentera avec une très courte semaine d'entraînement dans les jambes. Le joueur, qui souffre d'une douleur récurrente au genou, a subi une infiltration lundi et a été arrêté jusqu'à aujourd'hui.
RENCONTRE. A l'initiative de l'USEP et du comité de Moselle, Seidou N'Joya et le directeur administratif du SLUC Jean-Charles Bregeon se sont rendus hier dans une école de Rombas, afin de répondre aux questions posées par les enfants.
EUROCUP. Panellinios a pris une petite option sur les demi-finales de l'Eurocup. Dans le quart de finale aller qui opposait les deux anciens adversaires du SLUC, Panellinios et Gran Canaria, les Grecs se sont imposés à domicile, hier soir (81-70). Match retour mercredi prochain en Espagne, le panieraverage faisant office de juge de paix.
COUPE DE FRANCE. Hier, en 8e de finale de Coupe de France, Gravelines est allé s'imposer à Villeurbanne (71-73). Les Nordistes ont ainsi gagné le droit d'affronter Chalon en quart de finale le 6 avril. Rappelons que le SLUC, lui, se rendra à Rouen.



Est republicain

Logique que le SLUC soit autant diffusé, Sport+ rentabilise vachement mieux les matchs avec les amendes qu'ils nous foutent pour les perches........

CB diminué demain soir

http://www.ouest-france.fr/ofdernmin_-Cholet-Basket.-Eitutavicius-forfait-Robinson-diminue_44096-1310306-fils-92_filDMA.Htm

Philosophe comme Gelabale


Après des débuts difficiles, Mickaël Gelabale retrouve son niveau à Cholet. Il tourne à 13,4 points et 3,8 rebonds de moyenne depuis cinq matches.
Passé par Madrid, Seattle et la Ligue de développement américaine avant… le chômage, le Guadeloupéen se refait une santé avec Cholet Basket, adversaire de Nancy demain. Sans fatalisme et avec ambition.



Mickaël Gelabale se frottera à Nancy, demain, pour le choc de la 24 ^e journée de Pro A et c’est à la fois un « mauvais souvenir » et un virage pour lui. « Le match aller était seulement le deuxième pour mon retour en France et j’étais mal à l’aise sur le terrain. Je manquais de sensations et j’ai fait un 4/14 aux tirs, se remémore le Guadeloupéen. Mais Nancy, c’est un match qui compte double pour nous et même plus que ça. Après deux défaites d’affilée, il faut retrouver le chemin de la victoire. »

Ce poste 3 à la moustache adolescente et à la tignasse abondante a connu les joutes d’Euroligue avec Madrid, défendu sur Kobe Bryant avec les Seattle Supersonics et même failli signer chez les Lakers dans un passé récent et il s’inquiète aujourd’hui de la venue du SLUC dans les Mauges. C’est étonnant mais bien réel. Pour Gelabale, Cholet est l’opportunité d’une relance dans le club qui l’avait révélé.
Ce garçon de vingt-sept ans est le premier Français revenu en Pro A après un passage en NBA. Il ne s’en flatte pas, il n’a pas eu le choix. Une blessure a en effet compromis son avenir outre-Atlantique alors qu’il arrivait au terme de son contrat à Seattle. Faute d’employeur, il s’était engagé avec Alicante avant d’attirer cet été l’attention des Lakers, qui ne le retiendront finalement pas. Chômage donc, incertitudes, forcément, et retour à la case Cholet, à la surprise générale. « Franchement, dit-il , si personne ne m’avait pris, je l’aurais tout à fait compris après avoir passé pratiquement deux ans sans jouer. Mais pour moi, le plus important était de retrouver les terrains. »
De la Cité des Anges aux Mauges, le saut n’était pourtant pas évident. Gelabale se savait en terrain conquis mais ce retour vers une réalité moins cossue consacre aussi l’enterrement de son rêve américain. « Je ne sais pas si je retournerai en NBA et si l’occasion se représentera mais, dans l’attitude, je suis à Cholet comme j’étais aux USA. Je n’ai pas changé, explique l’intéressé. Parfois, c’est vrai, je me demande ce que je fais à Cholet. Aux Etats-Unis, quand ma famille venait, on pouvait aller en ville et c’était agréable alors qu’ici… Mais bon, je connaissais la situation et si je dois faire deux ou trois ans avec le CB, pas de problème. »

« Candidat naturel »
De retour d’exil, Gelabale a aussi appris à redécouvrir la Pro A. « Elle a évolué, reconnaît-il. Déjà, mes adversaires ne me font pas de cadeaux. Ils veulent taper le mec qui a joué en NBA. Aujourd’hui, tout le monde se met aussi à shooter à trois points. Même les intérieurs tirent à trois mètres derrière la ligne ! Et puis j’ai remarqué qu’il n’y avait plus beaucoup de joueurs français dans ce championnat… »
Parlons Bleus justement. Gelabale les avait quittés en 2007 lorsque Claude Bergeaud lui avait préféré Jo Gomis pour l’Euro. « Je suis redevenu un candidat naturel, confie le Guadeloupéen. J’aimerais y retourner et j’ai digéré cet épisode. Comme on ne m’avait pas pris, j’avais pu partir en vacances à l’époque. Dans les deux sens, la décision m’arrangeait. » Philosophe Gelabale.Christian JOUGLEUX.



Publié le 25/03/2010



Republicain lorrain

Franck56 a écrit:

CB diminué demain soir

[url=http://www.ouest-france.fr/ofdernmin_-Cholet-Basket.-Eitutavicius-forfait-Robinson-diminue_44096-1310306-fils-92_filDMA.Htm

http://www.ouest-france.fr/ofdernmin_-Cholet-Basket.-Eitutavicius-forfait-Robinson-diminue_44096-1310306-fils-92_filDMA.Htm[/quote[/url]]


Le dernier diminué qui a joué contre nous était à L'ASVEL... Traoré 34 points

Faudra fatiguer Linehan demain soir, ou lui faire faire bcp de fautes... Et arriver à contrôler la doublette Falker - Gelabale !

Benoit ADAM a écrit:

Faudra fatiguer Linehan demain soir, ou lui faire faire bcp de fautes... Et arriver à contrôler la doublette Falker - Gelabale !

Si on pouvait surveiller ce que fait Meija aussi de temps en temps ça serait pas mal

- Mpk - a écrit:

Benoit ADAM a écrit:

Faudra fatiguer Linehan demain soir, ou lui faire faire bcp de fautes... Et arriver à contrôler la doublette Falker - Gelabale !

Si on pouvait surveiller ce que fait Mejia aussi de temps ça serait pas mal

Surveiller Meija, faire attention à Falkner et Robinson (qui nous avait fait mal à l'aller), ne pas se faire "enfoncer" par Séraphin (un beau gabarit), contrôler Gelabale, fatiguer Linehan... garder un oeil sur Causeur et Sommerville !!!
Bref du boulot pour le SLUC qui n'aura pas l'avantage non plus au niveau entraîneur

Bref va falloir sortir un sacré match pour espérer quelque chose là bas...

Ouais, ça en fait des paramètres... Bref, on va bien voir si le SLUC est capable de viser le top 2... ou pas !

Meija est le meilleur joueur de un-contre-un du championnat, donc effectivement, le contenir serait pas mal.

Défendre, encore défendre, contrôler le rebond défensif (ce qui nous a tué lors du match "aller"), et alterner jeu rapide, attaques intérieurs/extérieurs. Je ne sais pas si s'occuper d'un cas particulier changera quoi que ce soit. Bon, j'exagère peut-être un peu... Mais c'est le collectif (surtout défensif) qui doit être performant.

Après, Cholet n'a pratiquement aucune marge de manoeuvre cette saison. Les matches qui se jouent à très peu de choses (défaites + victoires, peu importe) sont très, mais alors très nombreux côté CB. Il faut rester dans le match, y croire même lorsque c'est difficile.

Tous les duels vont être superbes de toutes façons. Beau spectacle en perspective.

Cholet terre d'espoirs



En cas de victoire, le SLUC resterait dans la course au top 2. Sinon...





Nancy. C'est bien connu, il faut se méfier des sondages. Mais celui-ci est fiable à 100%. A la question « le déplacement à Cholet constitue-t-il un tournant ? », tous les Nancéiens répondent par l'affirmative. « En perdant demain (ce soir), on ne pourrait plus rattraper Cholet, qui disposerait alors de deux victoires d'avance, plus le panieraverage (Ndlr : Cholet s'étant imposé à Gentilly au match aller) », explique Jean-Luc Monschau, « quand au Mans, il faudrait alors gagner deux matches de plus qu'eux sur les six dernières journées... »
Pas gagné, effectivement ! A moins, bien sûr, que le leader manceau ne parvienne pas à redresser sa descente en piqué (une victoire sur les cinq dernières journées). Les équipes à l'affût, et elles sont nombreuses, pourraient alors espérer s'asseoir sur l'un des deux premiers sièges. Mais soyons réalistes : des six équipes de tête, c'est bien le SLUC qui affiche le calendrier le plus compliqué sur le papier jusqu'à la fin de la saison régulière. « Si nous ne voulons pas terminer sixième, il faudra gagner une fois ou deux à l'extérieur lors des dernières journées », estime le coach. Ce qui permettrait d'ailleurs de compenser en partie les quatre défaites concédées à la maison cette saison. Un record sous l'ère Monschau.
Un entraîneur qui a fouillé dans les archives cette semaine pour expliquer à ses joueurs que la défaite de samedi contre Hyères-Toulon à Gentilly n'avait rien de rédhibitoire. « Nous sommes dans le même temps de passage qu'en 2007-08, lorsque le SLUC a été champion », répète Steed Tchicamboud. Le SLUC serait effectivement logé à la même enseigne qu'en 2008 après vingt-quatre journées (16 victoires - 8 défaites), s'il parvenait à s'imposer à Cholet, ce soir.
Il y a deux ans, l'équipe de Jean-Luc Monschau avait terminé en trombe (cinq victoires lors des six derniers matches) pour se frayer une place dans le top 2. En sera-t-il capable cette saison, eu égard à son calendrier ? Quoi qu'il en soit, cette fin de saison régulière s'annonce palpitante, alors que deux victoires seulement séparent le premier et le sixième.

Contrôle du rebond
On a bien compris « pourquoi » une victoire à Cholet est impérative. Reste désormais à savoir « comment ». Le salut du SLUC passera d'abord par le contrôle du rebond. A l'aller Falker et ses copains en avaient ramassé vingt sous le panier nancéien. Pour Nancy, la marge de progrès est énorme... Le SLUC devra aussi s'adapter à la pression défensive que va imposer un certain John Linehan (absent à l'aller) sur la montée de balle. Cette même pression parfois « à la limite » qui avait fait tousser Vincent Collet lors de la victoire de Cholet à Villeurbanne. A la veille de croiser le « virus » (le surnom de Linehan), Jean-Luc Monschau semontre plutôt tolérant avec le débat ouvert par son collègue villeurbannais, vis a vis d'un joueur qu'il a eu sous ses ordres et dont il a en son temps profité des qualités défensives : « le questionnement de Vincent Collet n'est pas foncièrement absurde. La défense de Linehan pose problème... Mais lorsque le coach de l'ASVEL fait ce genre de déclarations, personne n'envoie un courrier à la ligue pour demander à ce qu'il soit sanctionné... (référence à la demande du club villeurbannais suite aux récents propos de Christian Monschau qui avait déclaré : « on veut désinfecter le basket français en l'asvelisant ») ». Un autre débat. Ce soir, c'est le virus Linehan que Nancy va devoir traiter...
Espoirs : Cholet (1er, 43 points) - SLUC (8e, 37 points), aujourd'hui (17h15).

Thomas SIMON




Est republicain

L'adversaire



Le budget. 4 millions d'euros.
La salle. La Meilleraie (5.200 places).
L'entraîneur. Erman Kunter (53 ans).
Le chiffre. 13,7 : c'est la moyenne de rebonds offensifs affichée par Cholet cette saison. Une spécialité maison, mais ce n'est finalement qu'un de plus que le SLUC (12,7). En clair, une clé que les deux équipes possèdent...
Le joueur clé. John Linehan. Les leaders offensifs de Cholet sont ailleurs (Robinson, Mejia), mais la pression de l'ancien nancéien est la rampe de lancement de la défense locale. Un bien si précieux...
L'infirmerie. Victime d'une petite déchirure au mollet, Arvydas Eitutavicius avait néanmoins joué cinq minutes lors du déplacement à Poitiers la semaine dernière (pour 8 points inscrits). Essai apparemment non concluant puisque l'arrière lituanien est arrêté jusqu'à mardi prochain et donc forfait ce soir. Antywane Robinson sera quant à lui diminué par une gastro qui a perturbé sa semaine.
Les cinq derniers matches. D-V-V-D-D.



Est republicain

Au carrefour des ambitions


Nancy se déplace ce soir à Cholet pour une opposition capitale. La deuxième place est en jeu entre deux formations qui restent sur deux contre-performances.

Il y aura un avant et un après-Cholet dans la saison du SLUC Nancy. Si prudent, en général, dans son discours, Jean-Luc Monschau a admis hier que cette affiche du vendredi était bien « un tournant ». « Ce match compte double. Si on perd là-bas, c’est fini, on ne rattrape plus Cholet, prévient l’entraîneur. Aujourd’hui, on vise les places de un à six. Pour être premier, il faut imaginer tout gagner et que nos concurrents directs perdent deux fois. Par contre, si on ne veut pas terminer sixième, il faut arriver à gagner au moins deux matches à l’extérieur. »
L’heure serait donc déjà aux calculs d’apothicaire dans ce championnat d’une densité rare où les six équipes de tête se tiennent en deux points. Pour être honnête, le SLUC lorgne moins la première place que la seconde. A choisir, il préférerait même ne pas être champion de la saison régulière car Jean-Luc Monschau est convaincu de la qualification de Villeurbanne en play-off et il n’a aucune envie de se frotter à l’ASVEL au premier tour si cette dernière accroche effectivement la huitième place du classement. Ce qui n’entame en rien l’impératif de battre Cholet, de plus d’un point, pour glaner une option solide dans la quête du deuxième fauteuil.
Naturellement, ce ne sera pas une sinécure et le match aller l’a rappelé. Le champion de France 2008 s’était incliné d’un point dans sa salle (70-71). Il avait subi les assauts redoublés de Falker, le nettoyeur de rebonds, et de Mejia, une des révélations de la saison, et de la valeur sûre Robinson. La force de Cholet réside dans son impact défensif, sa gourmandise au rebond et, surtout, à la santé de son meneur, un certain John Linehan…
Le facteur Linehan
Steed Tchicamboud peut s’attendre à une vilaine soirée. Comme tous les postes 1 de Pro A, il sait qu’il va devoir se frotter à la sangsue des Mauges. « C’est vrai, Linehan pose problème, reconnaît Monschau. Si Cholet a changé de catégorie, c’est à lui qu’il faut donner du crédit car il faut voir ce qu’il engendre comme pression défensive. Quand John jouait pour nous, c’était facile de piquer des ballons mais Steed a le bagage technique et il va le jouer de façon agressive. Reste à voir si les fautes seront sifflées… »
Fraîchement battu par Toulon (90-95), Nancy devra encore composer ce soir avec un atout en moins dans sa raquette puisqu’Akingbala souffre encore du genou et devra se contenter de jouer les utilités. A Cholet, il manque Eitutavicius, un maillon fort également. Pour autant, la préoccupation est ailleurs. Ce CB qui vient de perdre deux matches qu’il menait souhaite aussi réagir pour valide l’impressionnant travail qu’il a fourni cette saison. Pour lui aussi, il y aura un avant et un après-Nancy.
Christian JOUGLEUX.
Republicain lorrain

Source :
http://www.lequipe.fr/Basket/breves2010/20100325_170044_gros-enjeu-a-cholet.html


Basket - Pro A - 24e j.


Gros enjeu à Cholet


Erman Kunter souhaite que son équipe soit agressive pendant 40 minutes contre Nancy. (EQ)



Cholet et Nancy, respectivement deuxième ex aequo et quatrième du classement, s'affrontent vendredi soir en match avancé de la 24e journée. A sept journées de la fin de la saison régulière, le Top 2, qui assure de recevoir en play-offs jusqu'à la finale, sera dans la tête des deux équipes.

Pour Cholet, vainqueur à l'aller en Lorraine (71-70), ce match sera aussi l'occasion de repartir de l'avant après deux défaites consécutives, contre Gravelines et Poitiers. «Nous devrons parvenir à conserver la même agressivité pendant 40 minutes», insiste l'entraîneur Erman Kunter, qui devra faire sans son meneur lituanien Arvydas Eitutavicius (déchirure à un mollet). L'effectif nancéien sera lui au complet, avec le retour du pivot nigérian Akin Akingbala, absent en début de semaine en raison d'une douleur au genou qui a nécessité une infiltration.


«C'est un match qui compte double»


Les Lorrains restent cependant sur une défaite, à domicile contre Hyères-Toulon (90-95), qui a mis fin à une série de quatre succès consécutifs. Le Sluc a donc envie de revenir à hauteur du club des Mauges avant d'aborder la dernière ligne droite. «C'est un match qui compte double. Cette formation de Cholet défend très fort et est efficace au rebond offensif. C'est sur ce point qu'elle nous a battus à l'aller (70-71). On sait à quoi s'en tenir, à nous de contrôler notre rebond défensif», glisse le meneur nancéien Steed Tchicamboud qui retrouvera pour l'occasion son ancienne équipe.
La journée se poursuivra samedi et dimanche avec notamment le déplacement du leader, Le Mans, au Havre, et celui de son dauphin, Gravelines, à Roanne.

ça me fait un peu peur ce face face Steed-Linehan
Steed a excatement le genre de gabarit que Linehan peut contrôler, en cas de défense tout terrain il aura pas trop de soucis à le passer et je sens les fautes pleuvoir sur Steed...

Le SLUC peut faire la différence sur le physique par contre en allant pilonner à l'intérieur, Falker ou Mejia face à Marcus et Ricardo auront bien du mal à les arrêter et là encore les fautes peuvent pleuvoir sur ces deux joueurs

Les montées de balles pourraient bien se faire via Ricardo Greer. En général, face à Linehan, les équipes adverses amènent le cuir dans leur camp via un autre que leur meneur de jeu.

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Basket-ball : Deux ambitieux, un fauteuil et aucun droit à l'erreur


Pro A. Cholet - Nancy, ce soir (20 h 30). Pour ces deux candidats à la deuxième place au minimum, la victoire semble incontournable. Ils sont en quête de rachat.


Cholet à la relance...

Gravelines et Poitiers encore dans les esprits, Cholet doit pourtant remettre l'ouvrage sur le métier dès ce soir. Sans trembler. Cette 24^e journée constitue en effet celle de tous les dangers pour l'équipe des Mauges. En cas de revers ce soir, et de succès d'Orléans à Rouen mais aussi de Roanne sur Gravelines, CB glisserait directement vers la 6^e place, abandonnant le quarté de tête et ses tickets préférentiels pour les quarts-de-finale de playoffs. Face à un concurrent direct, Cholet n'a donc pas le droit à l'erreur. Récurrente sur les deux dernières défaites, toute apathie à l'abord du money-time s'avère ainsi interdite. « Il faut que l'on arrive à conserver la même intensité sur 40 minutes, et non pas 37 ou 38 minutes, remarque Erman Kunter. Ça passera notamment par plus de rotations, afin de préserver un maximum de fraîcheur, physique et mentale. » Le technicien choletais devra toutefois composer sans Arvydas Eitutavicus. Le meneur lituanien souffre d'une déchirure au mollet et ne reprendra l'entraînement que mardi. Erman Kunter ne pourra pas compter non plus sur un Robinson en pleine possession de ses moyens : diminué par une gastro-entérite, l'Américain ne s'entraînait pas hier. « C'est vrai que le scénario de nos deux défaites ne peut que marquer les esprits, concède l'entraîneur. Le risque, c'est que l'on réfléchisse un peu trop en arrivant au money-time. On risque de jouer moins à l'instinct qu'avant. C'est une équipe qui marche assez à l'émotion. Mais j'ai confiance, car le groupe est vraiment sain. Tout se passe bien entre les joueurs. »

... Nancy aussi
Surpris chez lui par Hyères-Toulon, Nancy se trouve lui aussi contraint à un résultat. La meilleure attaque de Pro A (83 points) met d'ailleurs tous les atouts de son côté pour préparer ce match. Les Lorrains ne débarqueront à Cholet que ce matin, en vol privé. Il est vrai que l'échéance est d'importance pour eux aussi. « C'est un tournant, souligne Jean-Luc Monschau. Si on perd à Cholet, on ne les reverra plus. Si en plus Le Mans gagne aussi, autant dire que le top 2 s'éloignerait pour nous. De toute façon, si l'on ne veut pas finir 6^e, il faut que l'on fasse un ou deux résultats à l'extérieur. » Tel est le chemin de croix des Lorrains, qui passe donc par Cholet et les conduira aussi à Roanne, Orléans et Poitiers lors des prochaines journées... On comprend mieux l'empressement de Jean-Luc Monschau à vouloir capitaliser au plus vite. Certes, Akingbala, géné par une douleur récurrente au genou, n'a repris l'entraînement qu'hier mais le Sluc, qui ne s'est pas incliné à la Meilleraie depuis 4 ans, arrive avec toutes ses forces vives. « L'une des clés de ce match sera de contrôler le rebond défensif, prévient l'entraîneur nancéien. Il faudra aussi limiter le rendement de Linehan. Je pense que Steed Tchicamboud a le bagage nécessaire pour ça. »
« On peut être champions ! »
La mauvaise passe actuelle, si elle embête Erman Kunter, ne l'empêche pas de cultiver un certain optimisme. Avec pas mal de recul, et fort de son expérience, le technicien turc connaît la particularité de son sport, qui veut que les forces en présence évoluent rapidement. Sans fanfaronner aucunement, il n'hésite donc pas à glisser : « Je ne l'ai jamais dit jusque-là, mais pourtant c'est clair dans mon esprit : je pense que l'on peut être champions ! J'ai entièrement confiance en ce groupe. Il a beaucoup de qualités, et tout le monde peut apporter sa pierre à l'édifice, y compris Maxime (Chupin) et Christophe (Léonard). Encore une fois, il n'y a aucun problème dans le groupe, même après nos deux grosses désillusions. Il y a au contraire une très, très grosse solidarité. C'est un facteur importantissime à ce moment de la saison. » Une victoire ce soir ne le serait pas moins : en basket comme ailleurs, ne vaut-il mieux pas tenir que courir ?
Christophe MAZOYER.




Ouest-France

Gelabale" Aux Etats-Unis, quand ma famille venait, on pouvait aller en ville et c’était agréable alors qu’ici…". Les "mouchoirs" apprecieront .

Si quelqu'un a un lien iternet pour le match je suis preneur
Merci d'avance.

On va voir ce que notre équipe peut proposer contre Cholet qui doute un peu mais qui doit être gonflé à bloc pour écarter définitivement un adversaire direct !

L'article de l'Equipe montre en outre que Monschau s'est privé d'Akin face à Hyères pas par plaisir... mais par obligation vu sa gêne persistante au genou et à sa dernière semaine sans entraînement ! Je ne sais pas s'il pourra jouer ce soir, sa présence de toute façon est nécessaire en relai de Slaughter.
Quand à la pertie sur Ricardo, on voit bien l'importance que ce joueur représente... même vu du quotidien sportif national !

Le match dans 45 minutes sur Sport+ va nous apporter quelques réponses, espérons qu'elles seront favorables...

lolo a écrit:

Gelabale" Aux Etats-Unis, quand ma famille venait, on pouvait aller en ville et c’était agréable alors qu’ici…". Les "mouchoirs" apprecieront .

ça me choque pas

il compare juste une chose incomparable seatle ou LA face à Cholet (même Nancy)

La preuve que c'était pas méchant ça le derangerait pas de rester 2-3 ans dans les mauges ...