[ProA - J7] SLUC Nancy bat STB Le Havre, 62-84 (31-42)

Saidou 11 d'évaluation en 13 mn bravo

bacou a écrit:

Rasheed Wallace a écrit:

N'Joya bien meilleur que Tchicamboud. ^^ Moins croqueur en tout cas.

Saydou fait son meilleur match pour le moment, c'est tout

Euh... Tu voulais dire quoi, au juste?

Bon, sinon pas grand chose à tirer de ce match face à une équipe très faible, en tout cas défensivement. Victoire sans se forcer, avec de bonnes choses.

Par contre Dickens est décidément très crispant à faire du "1 match sur 3" (est-ce que ça va durer toute la saison?)

Et puis JLM a encore fait preuve d'une très grande classe en remettant R. Greer (ça aurait été "marrant" qu'il se blesse, tiens) sur le terrain à deux minutes de la fin pendant que les jeunes du club se morfondaient sur le banc, alors qu'ils auraient pu rentrer bien plus tôt.
Cyril Julian l'a d'ailleurs fait remarquer à l'antenne.

Espérons qu'on ait un vrai match face à l'ASVEL vendredi!

Ba qu'il était meilleur sur le moment ( et sur le fond ) et alors

Sinon Dickens qui reste en mode alternatif, je suis d'accord avec Rasheed, cela devient préoccupant

bacou a écrit:

On ne peut pas le perdre ce match gerard mentor a écrasé le chat noir

et oui a chacun ses loisirs


bon au vu des stats bon match de seydou

6 passes décisives pour le tchi pour 3 balles perdues c'est plutôt bien (et oui il a numéro 13 je le défend maintenant )

et Dickens faut qu'ils trouve sont rythme car là c'est tout ou rien

Ricardo lui semble avoir trouvé le bon style de jeu a produire et sa aide beaucoup

jeff du rebonds des interceptions des passes des points il faut qu'il retrouve son shoot et son jeu d'attaque et vite sa devient inquiétant

bacou a écrit:

Ba qu'il était meilleur sur le moment ( et sur le fond ) et alors

Alors nous sommes d'accord. N'Joya a tout de suite été productif et mérite de jouer plus!

bonsoir quelqu'un aurait -il un lien pour revoir le match svp ??

La leçon du patron


Après un début de match accroché, le SLUC a sorti le rouleau-compresseur et fait voler en éclat une frêle équipe havraise. Tout bon dans la course aux As...





LE HAVRE._ A force d'enfiler les défaites au Havre, le SLUC en avait presque oublié à quoi cela ressemblait, une victoire aux Docks Océanes... Mais après huit années de disette, huit années à voir ses espoirs s'abîmer dans le port du Havre, le club lorrain a enfin réussi à vaincre ce qui commençait à ressembler à une malédiction. Et il ne s'est pas contenté de s'imposer pour accrocher un succès important dans la course à la Semaine des As. Non, non, il y a aussi mis la forme, donnant la leçon à une équipe qui était pourtant une des bonnes surprises de ce début de saison.
Mais hier, le SLUC était tout simplement trop fort, trop costaud pour que le frêle navire normand ne coule pas corps et biens... « Le score indique qu'on a réussi à se mettre à l'abri sans avoir à jouer le match sur les dernières possessions, comme au Mans », remarquera Jean-Luc Monschau en salle de presse. « On a globalement atteint un certain nombre de nos objectifs, notamment en défense, où on a tenu une des bonnes attaques du championnat à 62 pts sur son parquet. Et pourtant, Le Havre a eu une bonne adresse, avec Oguchi au relais des tireurs habituels que sont Miller et Taylor. »
Mais si Oguchi a sorti un gros match (24 pts, 6/9 à 3 pts), le SLUC a parfaitement réussi son opération « muselage » des scoreurs que sont Miller et Taylor. Alors que le duo tourne depuis le début de la saison à plus de 32 pts de moyenne, il a été réduit à 9 pts, hier.
Et pourtant, le SLUC aura tout de même mis une quinzaine de minutes à imposer ses idées. Bien lancé par le tandem Ricardo Greer - Steed Tchicamboud (18 pts au premier quart-temps), il avait certes pris rapidement le contrôle des opérations (18-9, 6'), mais Le Havre était revenu (30-30, 15') grâce à quelques flèches assassines de Jomby, Oguchi et Taylor, profitant aussi du petit péché d'individualisme d'un Steed Tchicamboud qui commença à user et abuser des tickets shoots. Le meneur nancéien sera vite rappelé sur le banc, remplacé par Seidou N'Joya.
Décevant la semaine dernière face à Rouen, le jeune meneur allait prendre ses responsabilités et amorcer joliment le coup d'accélérateur lorrain. Terrible, le coup d'accélérateur.

Plié en six minutes


Quand Le Havre se réveilla, le match était déjà plié. Porté par un 24-3 en six minutes (32-31, 18' puis 56-34, 24'), le club lorrain venait de tuer la rencontre et l'opposition. Comment ?
Eh bien, en trouvant les bonnes mains d'Akin Akingbala (sauf aux lancers-francs où le Nigérian finira avec un vilain 0/4 !), en s'appuyant sur « Cap'tain » Ricardo Greer, une nouvelle fois exemplaire, avec notamment ce panier au buzzer juste avant la mi-temps ou ce shoot bonifié au troisième quart-temps pour éteindre le début de révolte havraise.
Côté normand, Oguchi aura beau dégainer à tout-va, le SLUC ne relâchera pas la pression, pas même quand Ricardo Greer regagnera le banc pendant dix minutes (entre la 27e et la 37').
Car si Jean-Luc Monschau faisait tourner son effectif, les rentrants se mettaient au diapason et apportaient leur pierre, à l'image de Seidou N'Joya très saignant ou d'un Marcus Slaughter rentré timidement dans le match mais qui fera son miel après la pause (11 pts).
Et malgré une adresse en berne pour Dickens, Jeff Greer et Stephen Brun - finalement présent - (3/19 à eux trois), la domination outrageante des Nancéiens au rebond (50 à 36) leur donnera des secondes chances à la pelle. Oui, vraiment, ce SLUC-là était beaucoup trop fort pour Le Havre...

A. G. (Anthony GUILLE)


14/11/09


Est republicain

Avec Stephen Brun








LE HAVRE._ On le croyait « out » en raison d'une grippe, mais Stephen Brun était bien aux Docks Océanes, hier. « Le coach m'a appelé la veille et il m'a dit que si je me sentais apte, je pouvais prendre le train avec les Espoirs, le vendredi matin. C'est ce que j'ai fait... » L'ailier fort n'était pas au mieux de sa forme, mais au moins, il a pu figurer dans la rotation.
•ANCIENS. Pas mal de Nancéiens étaient en terrain de connaissance aux Docks Océanes. Et pour cause : cinq d'entre eux ont défendu les couleurs du Havre par le passé. Avant Marcus Slaughter, arrivé à l'intersaison, Ricardo Greer y avait connu sa première expérience en France (2002/2003), avant que son frère ne pose à son tour ses valises du côté des Docks la saison suivante. Puis John Cox avait porté les couleurs du STB entre 2006 et 2008. Enfin, Jean-Luc Monschau avait coaché l'équipe en 1999/2000, faisant même monter le club en Pro A.
•GÉANT. Actuellement blessé, le Havrais Romain Duport a la particularité d'être le joueur le plus grand du championnat. Il culmine à 2,17 m.
•ESPOIRS. Mauvaise passe pour les Espoirs nancéiens... Battus après prolongation au Havre (63-64), ils ont concédé leur 3e revers consécutif. D'autant plus rageant qu'ils ont fait la course en tête durant la quasi-totalité du match, comptant jusqu'à 16 pts d'avance (48-32, 28') et menant encore de 9 pts à 5 minutes du gong. En prolongation, le SLUC prenait de nouveau trois points d'avance, mais les Havrais revenaient au score et passaient devant à une poignée de secondes du gong. Clerc avait alors la balle de match mais se faisait contrer par Pitard quasiment sur le buzzer. Rageant.
Les marqueurs : Sylla (14), Talbot (14), Clerc (12), Pinda (10), Emanuely (7), Wachowiak (6).
•NUIT. Les Nancéiens ont pris le temps de manger à l'hôtel après le match, ne reprenant le bus pour la Lorraine qu'aux environs de minuit. Le retour à Gentilly était prévu à l'aube.
Est republicain

« On a joué intelligemment »








•Marcus Slaughter :
« C'était excitant de revenir ici, dans une salle où j'ai joué la saison dernière. J'ai pris beaucoup de plaisir, même s'il m'a fallu un peu de temps pour rentrer dans le match, car je n'avais pas joué depuis deux semaines. C'est une bonne victoire, qui nous place où on voulait être au classement. »
•Akin Akingbala :
« On a joué intelligemment, en équipe et c'est ce que je retiens. Tout le monde a apporté sa pierre. C'est vraiment le plus important. Mes stats ? Elles passent après. C'est une bonne victoire dans la course aux As. »
•Steed Tchicamboud : « L'objectif était de limiter l'apport des scoreurs Miller et Taylor et c'est ce qu'on a fait. Cela nous a facilité la tâche et on a pu dérouler le rouleau-compresseur. En deuxième mi- temps, on s'est dit qu'on repartait à 0-0 et on a continué dans le même registre. C'est bien, d'autant que tout le monde a pu jouer. »
•Jean-Manuel Sousa (entraîneur du Havre) : « On a fait l'effort de revenir, mais les deux dernières minutes de la première mi-temps nous font très mal et en deuxième période, on n'est pas dans le match. »
•Chamberlain Oguchi (Le Havre) : « On a bien joué en première mi-temps, mais en début de deuxième période, on commet trop d'erreurs qui les ont favorisés. C'était dur pour nous de revenir après ça. Je pense qu'on n'a pas bien fait le boulot sous le cercle. Ma prestation ? Quand les autres ne peuvent pas mettre les shoots, c'est à quelqu'un d'autre de prendre ses responsabilités. C'est ce que j'ai essayé de faire. »
Est republicain

Nancy surclasse les Thomistes


A l’exception d’un sursaut d’orgueil au début du deuxième quart-temps, Saint-Thomas n’a jamais en mesure de mettre en difficulté des Nancéiens au jeu trop bien huilé




Jean-Manuel Sousa avait prévenu : « On ne joue pas dans la même division ! ». La démonstration fut terrifiante. Du moins pendant les premières minutes. Surtout quand, ayant ouvert les portes, les Havrais subissaient de plein fouet le jeu lorrain en mouvement. Pendant que les Maritimes ruinaient leurs tentatives sur le cercle (0 sur 3 et 7 sur 17 à la fin du premier quart-temps), l’ancien thomiste Ricardo Greer, le faux-frère, profitait des errements défensifs des locaux pour inscrire sept des neuf premiers points visiteurs. Blankson et Oguchi s’en allaient provoquer leurs rivaux à leur tour, mais Nancy prenait les devants au tableau d’affichage : 0-7 (2 ^e), puis 5-11 (4 ^e) et 9-18 (5 ^e). Il n’en fallait pas plus pour déjà jeter des frissons dans le dos des supporters locaux. Marcus Slaughter et Akin Akingbala continuaient à faire fructifier le capital lorrain, mais Joseph Jones sortait alors de sa coquille (2 fautes provoquées, 6 rebonds et 2 interceptions) pour essayer d’imposer sa puissance dans la raquette. Avec un certain succès puisque les locaux, pourtant dominés au rebond (8 contre 13), faisaient jeu égal avec leurs rivaux, mais à distance : 16-20 (8e) et 19-25 (10e).
Dès le début du second quart-temps, avec Rudy Jomby derrière l’arc, les joueurs de la Porte Océane, mettant enfin un peu de pression sur les visiteurs, infligeaient un 9-3 à Nancy pour revenir à égalité : 28-28 (14 ^e). Jones et Pape Sy soutenaient la comparaison, hélas sans pouvoir prendre les commandes au tableau d’affichage : 31-32 (17 ^e). Les Thomistes s’étaient pourtant créés de nombreuses occasions à l’approche du cercle, mais un manque cruel d’application (lay-up ratés…) dans le dernier geste ne leur permettait pas de faire pencher la balance en leur faveur. Ce dont profitaient Njoya et Akingbala dans un premier temps (respectivement 5 et 6 points) avant que Ricardo Greer, encore lui, ne foudroie les Maritimes avec un missile primé au buzzer : 31-42 (20 ^e).
Le SLUC déroule
Au retour des vestiaires, les Havrais, payant un lourd tribu aux balles perdues (7) et au rebond (19 contre 28 aux visiteurs), cafouillaient encore trop leurs ballons. Notamment par Taylor, bien loin du niveau qui lui avait permis de crucifier Strasbourg. Ainsi, le 10-0 encaissé en fin de première mi-temps, était finalement sanctionné par un 24-3 qui lançait définitivement les Lorrains sur le rail du succès : 34-56 (25 ^e). Joseph Jones sortait encore de ses gonds, imité par Oguchi, mais Ricardo Greer et Marcus Slaughter repoussaient leurs meilleures intentions locales : 40-63 (28 ^e) quand Jean-Manuel Sousa tentait de recadrer ses troupes lors d’un mort. Mais rien n’y faisait. Nancy déroulait avec une étonnante sérénité : 45-70 (30 ^e).
Oguchi s’offrait encore quelques spectaculaires tirs primés pour le plaisir du public, mais rien ne pouvait plus empêcher Nancy de s’envoler vers un succès incontestable. Jean-Luc Monschau tenait enfin son succès aux Docks Océane avec Nancy.
Patrick GOBBÉ.
Republicain lorrain

L'équipe:

Conférence d'après match:

http://www.stblehavre.com/spip.php?article35

Merci BACOU pour ces lectures et auditions

bacou a écrit:

Ba qu'il était meilleur sur le moment ( et sur le fond ) et alors

Sinon Dickens qui reste en mode alternatif, je suis d'accord avec Rasheed, cela devient préoccupant

Kaniel Dickens a apporté en défense, aux rebonds et dans le collectif en général. Après, c'est un joueur qui fonctionne beaucoup à l'euphorie (sa concentration joue beaucoup aussi, en effet). Autant dire que ce n'est le genre de match où il va pilonner à tout va, surtout en regardant de plus près ses tentatives hier soir. Il n'a pratiquement jamais joué dedans, comme on lui demande, dans le but d'écarter les défense par rapport aux pivots. Et comme en général, on tourne rarement à 60% à trois points sur toute une saison... Et bien il se fond dans la collectif, prend un tir par-ci par-là, et puis c'est tout.
L'équipe gagne de vingt deux points, donc aucun intérêt de voir tout le monde planter non plus. C'est comme pour Jeff Greer, qui lui aussi apporte en défense dans bien d'autre compartiments. Toutes ces choses qui ne se voient pas das les stats.

On verra contre l'ASVEL.

Le top : N'Joya
Le flop : Dickens

Cyril qui dit tout haut ce que tout le monde pense tout bas, rotation des jeunes et Ricardo qui revient sur le terrain alors que le match est plié.

JC a écrit:

Toutes ces choses qui ne se voient pas das les stats.

+1 avec toi, peu importe qui plante 20 points sur le match, du moment que les taches collectives sont accomplies, c'est l'essentiel.
On ne pourra jamais avoir tous nos joueurs à +10 points et à +15 d'éval à tous les matchs, c'est comme ca, après si Kaniel s'enflamme de temps en temps et bien tant mieux pour nous, surtout si c'est durant un match ou d'autre ne plante pas.
Il faut arreter de croire que les lignes de stats d'un joueur révèle le travaille réel qu'il accompli sur le terrain

Ricardo serait revenu sur le terrain pour avoir un 10ème rebonds synonyme de double-double!

Sinon personne n'en parle mais l'apport de Lesly apparait super intéressant. Ce n'était peut-être qu' "un contrat français" à sa signature pour certains mais au fil des matchs il montre qu'il est une rotation plus que correct qui joue pour le collectif.
En plus il doit être bien moins cher qu'un Morandais et apporte plus

moi aussi très content de Bengaber qui mord à pleine dent à chaque match quelque soit son temps de jeu
des fois c'est 5 minutes là c'est 20 quand il manque des arrières ou que c'est dans la poche

très bonne recrue avec un état d'esprit impeccable

Nancy un ton au-dessus




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Blankson pris dans la tenaille de la défense nancéienne, l'image d'une équipe thomiste dominée hier soir (photo Jean-Marie Thuillier)

BASKET-BALL. Pro A A l'exception d'un sursaut d'orgueil au début du deuxième quart-temps, St-Thomas n'a jamais été en mesure de mettre en difficulté des Nancéiens au jeu trop bien huilé.


Jean-Manuel Sousa avait prévenu : « On ne joue pas dans la même division ! ». La démonstration fut terrifiante. Du moins pendant les premières minutes. Surtout quand, ayant ouvert les portes, les Havrais subissaient de plein fouet le jeu lorrain en mouvement.
Pendant que les Maritimes ruinaient leurs tentatives sur le cercle (0 sur 3 et 7 sur 17 à la fin du premier quart-temps), l'ancien thomiste Ricardo Greer, le faux-frère, profitait des errements défensifs des locaux pour inscrire sept des neuf premiers points visiteurs. Blankson et Oguchi s'en allaient provoquer leurs rivaux à leur tour, mais Nancy prenait les devants au tableau d'affichage (0-7, 2e), puis (5-11, 4e) et (9-18, 5e). Il n'en fallait pas plus pour déjà jeter des frissons dans le dos des supporters locaux. Marcus Slaughter et Akin Akingbala continuaient à faire fructifier le capital lorrain, mais Joseph Jones sortait alors de sa coquille (2 fautes provoquées, 6 rebonds et 2 interceptions) pour essayer d'imposer sa puissance dans la raquette. Avec un certain succès puisque les locaux, pourtant dominés au rebond (8 contre 13), faisaient jeu égal avec leurs rivaux, mais à distance (16-20, 8e) et (19-25, 10e).
Dès le début du second quart-temps, avec Rudy Jomby derrière l'arc, les joueurs de la Porte Océane, mettant enfin un peu de pression sur les visiteurs, infligeaient un 9-3 à Nancy pour revenir à égalité (28-28, 14e). Jones et Pape Sy soutenaient la comparaison, hélas sans pouvoir prendre les commandes au tableau d'affichage (31-32, 17e). Les Thomistes s'étaient pourtant créés de nombreuses occasions à l'approche du cercle, mais un manque cruel d'application (lay-up ratés…) dans le dernier geste ne leur permettait pas de faire pencher la balance en leur faveur. Ce dont profitaient Njoya et Akingbala dans un premier temps (respectivement 5 et 6 points) avant que Ricardo Greer, encore lui, ne foudroye les Maritimes avec un missile primé au buzzer (31-42, 20e).

Le calice jusqu'à la lie
Au retour des vestiaires, les Havrais, payant un lourd tribut aux balles perdues (7) et au rebond (19 contre 28 aux visiteurs), cafoullaient encore trop leurs ballons. Notamment par Taylor, bien loin du niveau qui lui avait permis de crucifier Strasbourg. Ainsi, le 10-0 encaissé en fin de première mi-temps, était finalement sanctionné par un 24-3 qui lancait définitivement les Lorrains sur le rail du succès (34-56, 25e). Joseph Jones sortait encore de ses gonds, imité par Oguchi, mais Ricardo Greer et Marcus Slaughter repoussaient leurs meilleures intentions locales (40-63, 28e) quand Jean-Manuel Sousa tentait de recadrer ses troupes lors d'un mort. Mais rien n'y faisait. Nancy déroulait avec une étonnante sérénité (45-70, 30e).
Oguchi s'offrait encore quelques spectaculaires tirs primés pour le plaisir du public, mais rien ne pouvait plus empêcher Nancy de s'envoler vers un succès incontestable. Jean-Luc Monschau tenait enfin son succès aux Docks Océane avec Nancy.
Patrick GobbE

Paris Normandie

moi j'ai adorer notre equipe qui gagne enfin labas
mais pendant se match a la tv sa ma saoule la pauvre supportrice du havre qui etait bien seule a essayer de mettre l'ambiance se n'est gentilly lol

Petite anecdote : la dernière victoire aux Docks du SLUC Nancy, c'était la saison de la Korac (décembre 2001). On avait également gagné de vingt deux points (80-102), sans Stevin Smith (7 minutes seulement).

JC a écrit:

Petite anecdote : la dernière victoire aux Docks du SLUC Nancy, c'était la saison de la Korac (décembre 2001). On avait également gagné de vingt deux points (80-102), sans Stevin Smith (7 minutes seulement).

a nous l'eurocup

Edit Bacou, le premier post a été déplacé dans le topic prono

Les clignotants au vert


Un pas de plus vers les As, trois retours, des rotations qui pèsent... Le SLUC Nancy a fait le plein de super. Et préparé idéalement le choc face à l'ASVEL vendredi prochain.





LE HAVRE (De notre envoyé spécial). - Il n'y a pas de mal à se faire du bien. Partant de là, les Nancéiens ont peut-être pris le temps de s'attarder sur le classement provisoire de la Pro A hier matin. Avec douze points, le SLUC était seul en tête. Alors bien sûr, cet instantané n'était déjà plus de mise hier soir quand les six derniers matches de la journée s'étaient disputés...
Reste qu'en regardant sa position, le SLUC a pu apprécier le chemin parcouru depuis le faux pas initial face à Poitiers. Un peu plus d'un mois plus tard, Nancy a fait mieux que rattraper ce couac. Il a gagné trois fois à l'extérieur (Strasbourg, Paris-Levallois, Le Havre) et a avancé d'un pas supplémentaire vers la Semaine des As 2010. Et en s'imposant de 22 pts au Havre, le SLUC a soigné son panier-average (+58) et augmenté un peu plus ses chances d'être présent à la grand-messe de mi-saison programmée à Villeurbanne.

Quand Ricardo peut souffler...


Loin d'être le seul bénéfice du déplacement havrais. Car ce match a aussi permis au SLUC de récupérer trois des quatre éléments absents la semaine dernière face à Rouen. Si John Cox (mollet) est toujours «out» (il devrait reprendre la semaine prochaine...), Jeff Greer et Marcus Slaughter ont rejoué tout comme Stephen Brun. Toujours grippé, l'ailier fort n'était pas au top, mais il a pu apporter dix-sept minutes de jeu...
«C'est forcément plus facile de garder un niveau d'intensité pour assurer des relais quand on a davantage de monde» observait Jean-Luc Monschau. Surtout que les relais en question se sont avérés globalement efficaces à l'image d'un Marcus Slaughter qui a fini fort face à son ancienne équipe ou un Saidou N'joya qui contrairement à la semaine dernière face à Rouen, a su saisir sa chance pour signer le meilleur match pro de sa jeune carrière.
Alors, même si Jean-Luc Monschau s'agaçait après coup quand on lui suggérait que ce match avait aussi permis de répartir le temps de jeu et de faire tourner («ce n'est pas un but en soi» éludera le coach nancéien), il est tout de même plus intéressant de ne pas s'appuyer sur cinq ou six joueurs mais de voir certains joueurs sortir du banc et avoir de l'impact. «Ceux qui jouent un peu moins ont pu prendre de la confiance» remarquait Steed Tchicamboud, «or, avec la coupe d'Europe qui va débuter, on aura besoin de tout le monde...».
Vendredi, le SLUC avait de multiples atouts dans sa manche. Assez pour pouvoir se passer de Ricardo Greer pendant près de douze minutes. Un petit événement. Le capitaine nancéien n'était sorti que quatre minutes depuis le début de la saison. «On a continué à creuser l'écart alors que Ricardo était dehors. C'est quelque chose de nouveau, quelque chose qu'on ne pouvait pas imaginer » admettra le coach nancéien, «comme je ne lui avais pas laissé beaucoup de temps sans jouer, on n'avait pas eu ce cas de figure. Mais même s'il nous a bien aidés, on a continué à jouer et à creuser l'écart en son absence».
Le signe que si le capitaine nancéien est un rouage essentiel et s'il a une nouvelle fois été épatant vendredi (14 pts, 100% à 3 pts, 11 rebonds dont 7 offensifs et 29 d'évaluation), le SLUC a prouvé qu'il n'était pas ''Ricardo-dépendant'' au point de ne pouvoir se permettre de faire souffler quelques minutes le Dominicain.
Même si forcément, le contexte du moment et l'impuissance havraise en deuxième période ont certainement favorisé un tel scénario.
Probable que vendredi prochain face à l'ASVEL, le capitaine nancéien passe nettement moins de temps sur le banc. Les Nancéiens ont une semaine pour préparer ce choc si attendu. Mais c'est avec les clignotants au vert qu'il pourra l'aborder...

Anthony GUILLE


15/11/09


Est republicain