[ProA - J5] Le Mans SB bat SLUC Nancy, 66-64 (32-31)

« Il n'y a pas de respect »







- Jean-Luc Monschau, pourquoi refusez-vous les micros lors des temps morts de matches télévisés ?
- Il y a trois arguments. Un, comme le basket est un jeu de stratégie, je ne vois pas pourquoi on accepterait les télés aux temps morts. Une télé ne va pas filmer les secrets professionnels d'une entreprise pour les communiquer à un concurrent. Le deuxième point, c'est que je n'ai pas envie de dire devant les caméras des choses négatives sur un joueur. Est-ce que lorsqu'un supérieur vous convoque dans son bureau pour vous enguirlander, vous avez envie que la télé soit présente ? Non. Quand la caméra est présente, ou le joueur s'expose à des critiques portant à sa dignité, ou le coach ne dispose plus de toute la panoplie lui permettant de coacher efficacement. Ecoutez les discours de motivation des entraîneurs avant les matches. Ce sont des sketches pour la télé. Je ne me reconnais absolument pas dans ces interventions. Après, chacun fait ce qu'il veut. Ceux qui veulent bien des caméras, qu'ils les acceptent. Mais qu'on ne fasse pas ch... les autres.
- Et le troisième argument ?
- Le temps mort est un moment de respiration. Le joueur peut avoir besoin de se « lâcher », d'exprimer son humeur ou sa frustration. Mais s'il y a une caméra et que le joueur jure contre un arbitre ou un adversaire, on risque de lui coller une suspension.

« On enlève de la dramaturgie »


- On pourrait vous répondre que ces dispositions sont là pour favoriser le spectacle...
- Au contraire ! Ce qui est intéressant, c'est l'effet de surprise pas se faire raconter ce qui va se produire. On enlève de la dramaturgie. Quand on gagne la demi-finale aller des play-offs à l'ASVEL, tous les médias ont demandé s'il était prévu de faire tirer Morandais. J'ai répondu que c'était pour ça que je ne voulais pas faire filmer mon temps mort pour qu'on ne sache pas ce qui était prévu.
- Vous êtes remonté ?
- Oui, parce que c'est un manque de respect du métier de coach. Dans cette histoire, ils (la Ligue, la FFBB et Sport +, NDLR) ont voulu passer en force. Ce n'est pas acceptable. Je ne suis pas réfractaire à tout. Je trouve juste dommage qu'on ne soit pas respectueux. C'est ça le plus grave.

Recueilli par A. G.


Est républicain

J'étais justement en train d'ouvrir le topic lorsque j'ai vu que c'était fait.
Je mets tout de même l'intro.

Vendredi soir à 20h30, c'est le remake de la dernière finale de la Coupe de France (aussi de la finales du championnat 2006) entre Manceaux et Nancéiens, à Antarés. Là où les hommes de J.D Jackson sont pour le moment invaincus cette saison : victoires contre Strasbourg 83 à 76 après une dernière minute assez étrange (4 fautes techniques de sifflées il me semble) et Gravelines-Dunkerque de vingt longueurs (75-55).

Samedi dernier, pendant que Nancy prenait le dessus sur Chalon, Roanne en faisait de même aux dépends des Sarthois (92-82), qui comptent toujours un match en moins et à jouer contre Orléans.

Une rencontre importante pour les hommes de Jean-Luc Monschau, qui doivent engranger des points précieux pour faire (déjà) la différence sur des concurrents directs (en forme ou pas) comme Lyon-Villeurbanne (qui, sans Borchardt, reçoit Poitiers, invaincu à l'extérieur), Orléans (qui se déplace à Vichy), Roanne (2-2), qui va à Cholet (4-0), et bien sûr, Le Mans.

Les MSB vs. SLUC sous l'ère "JLM/Fra" en saison régulière :

2008-09 : défaite 92-82,
2007-08 : défaite 90-81,
2006-07 : défaite 73-61,
2005-06 : victoire 80-86,
2004-05 : défaite 97-82.

Les arbitres de la rencontre seront : Eddie VIATOR (229.0 kms) Arian GREVA (349.0 kms) Jean-Charles COLLIN (1028.0 kms).

Il est temps de renouer avec la victoire à Antarés ! Et comme la bande à Dee-Spencer n'a pas l'air d'être au top collectivement, ça pourrait arriver vendredi soir. Je pense que la clé demeure en défense, via les postes 2 et 4 principalement. Jeff Greer et John Cox devront contenir Dee Spencer, l'homme en forme du MSB. Quant à Marc Salyers (9 points de moyenne à 13/43 aux tirs...), il ne devra pas se réveiller, et ça, ce sera le boulot de Kaniel Dickens et Stephen Brun. Les deux compères pourraient d'ailleurs profiter des largesses défensives de l'ex ailier fort de la Chorale pour marquer des points.

Match à suivre sur Sport+, en direct et en exclusivité, à partir de 20h30 donc (comme chaque déplacement télévisé du SLUC, les gens qui n'ont pas Sport+ peuvent se réunir ici).

Très intéressante interview de JLM. Je ne vois pas pourquoi ses arguments - qui font plus que tenir la route - ne seraient pas recevables.

Par contre, le coup du

Citation :

les clubs pourront désormais choisir entre une caméra fixe et une caméra mobile et ils auront un droit de regard sur les images avant qu'elles soient diffusées.

Je ne comprend pas comment cela peut-être possible. La chaîne diffuse en direct. Et si on parle des "speech" d'avant match (là, oui, diffusés en différé), je vois mal les coaches aller faire du montage en cabine...

Faut qu'ils arrêtent et qu'ils trouvent autre chose à faire. On s'amuse assez avec les micros pour les arbitres je trouve.

Ils peuvent faire un petit reportage sur les villes que les clubs représentent. Des courts "hight lights" de la semaine d'avant. Faire des tableaux statistiques plus poussés et les analyser. Passer des interviews réalisées avant le match...

« J'attends une opportunité »


Champion d'Europe juniors en 2000 aux côtés de Parker, Diaw et Turiaf, Guillaume Yango découvre la Pro A au Mans. Un apprentissage pas si évident.




NANCY._ Drôle de parcours que celui de Guillaume Yango. Après avoir décroché le titre de champion d'Europe juniors aux côtés de la génération dorée emmenée par un certain Tony Parker (voir ci-dessous), l'intérieur n'a pas attendu d'éclore à Dijon mais a mis le cap sur les « States » dès l'âge de 19 ans. Il attendra huit ans pour retrouver la Pro A. Entretemps, il a connu la NCAA (le championnat universitaire nord-américain), l'Italie en D2 (Sassari) puis D1 (Teramo, Rieti), et la Grèce la saison dernière chez le promu Trikalla. Recruté par Le Mans cet été, l'intérieur découvre la Pro A à 27 ans. Pas simple si on en croit son rendement depuis le début de saison. En quatre matches, Yango tourne à 2 pts et moins de 3 rebonds de moyenne pour 14 minutes de jeu. Pas vraiment ce à quoi il s'attendait...
- Guillaume Yango, si on vous dit que c'est assez rare d'être Français et de découvrir le championnat de Pro A à 27 ans...
- (Amusé) C'est clair. Mais j'avais envie de revenir en France où j'ai ma famille. Il y avait beaucoup d'avantages en fait.
- Vous avez joué quatre ans en Italie puis en Grèce. Qu'avez-vous retiré de ces expériences ?
- Déjà, le niveau est très relevé. Les équipes de haut de tableau sont très fortes car elles ont de gros budget. Mais après, certaines équipes ont aussi des problèmes financiers, il y a des clubs qui ne paient pas. C'est aussi pour ça que je suis revenu en France.
- Vous jouiez la saison dernière dans un petit club grec, Trikalla. Folklorique ?
- Un peu, oui... C'était une petite équipe, avec une petite salle qui ressemble à un hangar mais le public était au top. J'avais décidé de signer là-bas pour les quatre derniers mois de la saison car je n'étais plus payé en Italie. A Trikalla non plus, je n'ai pas été payé en intégralité. Il me manque un peu d'argent. Mais je ne me fais pas trop d'illusions.

« Il faut absolument gagner face à Nancy »


- Vos premiers pas en Pro A ne sont pas faciles. Etes vous déçu par votre rendement ?
- Mon rendement, pas vraiment... C'est juste que j'aimerais jouer plus. Je suis en forme, je n'ai plus de pépins physiques (NDLR : sa dernière saison a été perturbée par une blessure au dos). J'attends juste une opportunité pour avoir plus de minutes et montrer ce que je peux faire. C'est difficile de rentrer deux minutes, de sortir, de rentrer de nouveau... Ce n'est pas évident de prendre le rythme de la partie.
- Vous ne vous attendiez pas à avoir un peu plus de temps de jeu et de responsabilités à votre arrivée ?
- Si, car c'est un peu ce qu'on m'avait laissé entendre. Je suis un peu déçu mais bon, la saison est longue. On verra. Il faut être patient.
- Vendredi, Le Mans et le SLUC passent un vrai test...
- C'est un match très important car Nancy est une équipe que l'on peut retrouver en play-offs. Le SLUC fait partie des favoris avec nous, l'ASVEL, Orléans... On joue à la maison et il faut absolument gagner. On en a besoin car si on perd, on se retrouve à 2-2. Il faut jouer comme face à Gravelines il y a deux semaines. A Roanne, la semaine dernière, on a eu quelques bons moments mais on s'est relâché en défense. Mais si on répète le match de Gravelines, je pense que ça ira face à Nancy...

Propos recueillis par Anthony GUILLE


Est republicain

Le Havre - SLUC télévisé






• AVANCE. Prévu initialement le samedi 14 novembre, le match Le Havre - SLUC a été avancé à la veille pour cause de retransmission sur Sport +. Le coup d'envoi de la rencontre sera donné à 20h30. Les Espoirs joueront pour leur part à 17h30.
• INFIRMERIE. En délicatesse avec son dos depuis quelques jours, Akin Akingbala a été ménagé en début de semaine. Mais le pivot nigérian doit reprendre l'entraînement aujourd'hui.
• EUROCUP. Quatre équipes se sont qualifiées pour l'Eurocup mardi soir à l'issue des matches retour du tour préliminaire de l'épreuve. Les Turcs de Besiktas Istanbul, les Russes du Dynamo Moscou, les Grecs de Pannelinios et les Espagnols de Valence ont rejoint les vingt-quatre formations d'ores et déjà qualifiées dont le SLUC Nancy. Mais c'est passé par un trou de souris pour Valence qui a dû avoir recours à une prolongation pour éliminer les Belges de Mons-Hainaut. Battus de quinze points à l'aller, les Espagnols ont renversé la vapeur à domicile grâce notamment à Flo Piétrus (10 pts à 100%) et Nando De Colo (15 pts) pour s'imposer de 18 pts (79-61). Trois nouvelles équipes tentaient de se qualifier elles aussi hier soir dont Roanne en déplacement à l'Hapoel Jérusalem. Le dernier qualifié sera connu mardi prochain (Les Ukrainiens de Donetsk ou les Espagnols de Bilbao) mais le tirage au sort aura lieu dès demain (13h) à Barcelone...
• DÉPART. Le SLUC prendra la direction du Mans en début d'après-midi en bus. Mais auparavant, les Nancéiens avaleront une séance d'entraînement le matin à Gentilly.
Est republicain

Diot : « Je rêve de NBA »




Médaillé de bronze à l’Euro juniors et promu dans la foulée pour soulager Tony Parker en équipe de France cet été, le Manceau Antoine Diot se livre avant la réception de Nancy, demain.


A ntoine Diot, Le Mans accuse un retard étonnant au démarrage. Est-ce une question de réglages ? « Oui, je pense que l’adaptation prend un peu de temps. Nous avons pas mal de nouveaux joueurs et nous essayons de développer un style de jeu un peu différent. On a énormément de potentiels mais on doit encore travailler sur notre identité collective d’autant que certains, comme moi (équipe de France), N’Doye (Coupe d’Afrique) ou Batista (Copa America), ont pris du retard dans la préparation. »INTERVIEW
• Le Mans va changer sa façon de jouer ? « Notre identité va simplement évoluer. Le coach nous demande toujours de défendre très dur et nous savons qu’il faut une bonne alternance entre l’intérieur et le jeu en périphérie. Seulement, l’entraîneur nous avait dit l’année dernière que les responsabilités de certains, dont moi, seraient plus importantes cette saison. Ce qui ne m’empêchera pas de rester le même joueur. »
• Comment avez-vous vécu l’élimination au tour préliminaire de l’Euroligue ? « Avec beaucoup, beaucoup de déception. C’est normal. L’objectif, c’était de jouer cette compétition et nous aurions eu notre chance mais c’est le basket. Il faut perdre parfois même si c’est difficile à accepter. Bon, il nous reste l’Eurocup, une très bonne compétition avec des équipes comme Badalone ou Valence. On aura peut-être plus de chances d’exister dans cette épreuve. »
• La réception du SLUC est-elle considérée comme un premier virage par Le Mans ? « On a déjà eu un gros test contre Roanne. On l’a perdu malgré un match correct de notre part. Nancy, il faut gagner, surtout à domicile. On les connaît de toute façon. Ils ont beaucoup de monde, une très grosse présence intérieure et Ricardo Greer qui est toujours là. »
• Vous avez vécu un été agité entre l’Euro juniors et votre sélection surprise en équipe de France… « J’avais mes billets pour Djerba quand Vincent Collet m’a appelé pour me demander de rejoindre les Bleus. La valise était prête. Je pensais quand même être plus fatigué que ça en ce début de saison mais ce n’est vraiment pas un problème d’avoir enchaîné deux campagnes internationales. D’autant que je n’ai pas joué trente-cinq minutes non plus avec les seniors. Je savais que j’arrivais derrière un meneur américain (Tony Parker). »« Une expérience inoubliable »
• Cette expérience vous a-t-elle fait grandir ? « J’ai évolué. J’ai pris confiance en mon shoot et en mon jeu mais je n’ai pas changé énormément. J’en ai parlé avec les dirigeants du club qui m’ont conseillé de ne pas me mettre trop de pression. »
• Pensiez-vous intégrer si vite l’équipe de France ? « C’était prévu mais pas si tôt. J’ai eu ma chance parce que j’étais là au bon moment. C’est une expérience inoubliable. »
• Quel plan de carrière souhaitez-vous en club ? « Je rêve de la NBA mais si je n’y arrive pas, ce ne sera pas la fin du monde. Le jeu de l’Euroligue me convient très bien. Je préfère d’ailleurs faire carrière en Euroligue qu’être douzième homme en NBA. J’en ai parlé un peu avec Tony ( Parker). Il m’a prévenu : c’est un autre monde. »Christian JOUGLEUX.
Republicain lorrain

Infirmerie bis : John Cox s'est donné un coup au mollet hier à l'entrainement . A suivre .

Le Sluc nous doit une revanche contre le Mans

Ils ont tellement été pathétiques en finale de CdF contre eux que j'espère qu'ils ont encore ce match au travers de la gorge et qu'ils ont envie de montrer qu'ils peuvent faire mieux

On a conservé 70% de l'effectif qui s'est pris une méga-branlée j'espére que ces 70% là ont assez d'orgueuil sportif pour saisir cette revanche

En délicatesse avec son dos depuis quelques jours, Akin Akingbala a été ménagé en début de semaine. Mais le pivot nigérian doit reprendre l'entraînement aujourd'hui.

Voilà qui pourrait expliquer son très faible temps de jeu samedi dernier...

Faut qu'ils arrêtent et qu'ils trouvent autre chose à faire. On s'amuse assez avec les micros pour les arbitres je trouve.

Ils peuvent faire un petit reportage sur les villes que les clubs représentent. Des courts "hight lights" de la semaine d'avant. Faire des tableaux statistiques plus poussés et les analyser. Passer des interviews réalisées avant le match...

JC avec de tels arguments tu ne devrais pas tarder à te voir proposer un poste à Sport + ...

Sinon, tout à fait d'accord avec JLM à propos de ses 3 raisons majeures de refuser les micros mobiles...

Salut tout le monde, sympa votre est republicain, on en apprend plus sur notre équipe que dans notre journal local

Je me suis permis de les mettre sur notre fofo, allez bon match pour demain !

:cheers:

Et où viennent les journalistes de l'Est Rep pour avoir des scoops?
Sur notre forum...

NANCY._ Mais quel vent de folie souffle donc sur la Pro A ? Depuis le début de saison, les surprises se succèdent, les prétendus petits braquets prennent un malin plaisir à se payer le scalp des gros et le classement vous donnerait presque envie de vous frotter plusieurs fois les yeux pour vérifier qu'il n'y a pas erreur. Qui aurait pu croire que Cholet serait seul leader ? Qui aurait pu imaginer que derrière, Le Havre, Hyères-Toulon, Dijon et Paris-Levallois compteraient déjà trois succès en quatre matches alors qu'on leur prédisait une saison au mieux sans relief, au pire pleine d'angoisses ? Qui aurait pu envisager que l'ASVEL aurait déjà perdu trois fois en quatre journées alors que ses moyens colossaux faisaient croire à certains qu'elle survolerait littéralement le championnat ?
Dans ce championnat iconoclaste au possible, le mot logique ne veut pas dire grand-chose pour le moment. Alors, vu le contexte, le SLUC Nancy ne doit pas être si mécontent en jetant un petit coup d'œil dans le rétro. OK, il a perdu d'entrée et à la maison s'il vous plaît face au promu poitevin pour illustrer à ses dépens le grain de folie de ce début de saison. Mais derrière, il a enchaîné par trois succès à Strasbourg, Paris-Levallois et Chalon.

Un MVP dans le vent, un MVP qui se cherche



Mais si le rebond a été solide et si les copies rendues jusqu'à maintenant marquent une certaine progression dans le jeu, le choc de ce soir devrait éclairer d'une manière beaucoup plus précise le niveau des Nancéiens et permettre de tester la solidité de la cuirasse lorraine 2009/2010.Car en face, c'est un gros calibre du championnat qui attend le SLUC, un des rivaux déclarés pour le titre de champion. Le Mans a sur le papier des arguments en veux-tu en voilà avec deux des trois derniers MVP (Dewarick Spencer en 2007, Marc Salyers en 2008), un des meilleurs meneurs de la saison dernière (Zach Wright), un Batista qui a fait le plein de super cet été en décrochant la médaille d'or au championnat des Amériques avec le Brésil, un Antoine Diot qui s'est révélé en bleu lors du dernier Euro... « Cette équipe est bourrée de talents » constate Jean-Luc Monschau. « Il faudra être capable de limiter le rendement offensif de cette équipe et d'arrêter ses individualités comme Spencer, qui est sur un nuage. »
Haut, le nuage. La semaine dernière, l'Américain a planté 32 points à son ancienne équipe de Roanne même si cela n'a pas suffi pour enlever la mise (82-92). Notamment parce que certaines individualités ne sont pas encore au diapason. On pense à Marc Salyers loin d'être à son niveau d'il y a deux ans (il tourne à 10 pts de moyenne en championnat). Voilà qui explique en partie pourquoi Le Mans n'a pas encore trouvé la bonne carburation.
Eliminée dès le premier tour préliminaire de l'Euroligue par Berlin, dominée à Roanne la semaine dernière en encaissant 92 unités, l'équipe coachée par JD Jackson se cherche encore et attend beaucoup plus de ses rotations.
C'est peut-être d'ailleurs sur le banc sarthois qu'il faut chercher des failles éventuelles dans cette escouade mancelle (voir ''le chiffre'' dans la rubrique l'adversaire). Sur ce point, l'avantage penche plutôt côté nancéien d'autant que le SLUC sera sauf pépin de dernière minute au grand complet. Une bonne chose. Car pour essayer de gagner à Antarès, et frapper un grand coup en ce début de saison, il faudra avoir un maximum d'atouts dans sa manche...
Le Mans (10e, 5 pts) - SLUC Nancy (3e, 8 pts), aujourd'hui à 17h45.
Est republicain

L'adversaire






• Le budget : 4,9 millions d'euros.
• La salle : Antarès (6.023 places).
• L'entraîneur : JD Jackson (40 ans).
• Le joueur clé : Marc Salyers. Alors que Dewarick Spencer, son ex-compère de Roanne, pointe au deuxième rang des meilleurs marqueurs de Pro A avec près de 22 pts de moyenne et reste sur un carton à Roanne (32 pts), le MVP de la saison 2007/2008 émarge au... 46e rang avec 10 pts de moyenne. Loin, très loin de ce qu'il est capable de faire. Mais le jour où il changera de braquet... Reste à espérer que ce ne sera pas ce soir...
• Le chiffre : 22%. C'est le pourcentage de points qu'a marqué le banc sarthois depuis le début de saison. Un apport assez faible et qui explique en partie pourquoi JD Jackson n'a pas changé son cinq de départ depuis la première journée (Wright, Spencer, Ndoye, Salyers et Batista). Car hormis Antoine Diot, aucun joueur du banc ne tourne à plus de 4,5 pts de moyenne...
• L'infirmerie : vide.
• Les derniers matches : VVD.
Est republicain

Un premier grand test




Nancy s’améliore au fil des journées, mais il n’a pas encore défié de grosse écurie. Le déplacement au Mans, aujourd’hui, sera instructif à ce titre.


Etre un jour, un jour seulement, beau et bon à la fois. Le SLUC connaît son challenge, désormais. Capable de séquences spectaculaires et flanqué d’un bilan très positif de trois victoires pour une défaite, Nancy n’a pas encore convaincu sur quarante minutes. Parfois, il rate ses entrées. D’autres fois, il se laisse rejoindre par un adversaire qu’il n’a pas suffisamment anesthésié. Pour espérer un nouveau titre, il faut séduire sur la durée. Et les Couguars ne savent pas faire. Pas encore du moins.
Ce soir, pour la deuxième fois de la saison, les projecteurs d’une chaîne sportive seront braqués sur les Lorrains, qui s’avancent vers leur premier rendez-vous avec un autre candidat au trophée final. L’affiche sera l’occasion de vérifier les progrès relevés au cours d’une série de trois succès consécutifs contre Strasbourg (65-75), Paris (76-77) et Chalon (87-74). « Oui, on progresse, abonde Jean-Luc Monschau qui s’empresse de relativiser : Nous allons dans la bonne direction mais rien n’est assuré encore. Ce n’est pas parce que nous sommes performants un jour que nous le serons forcément le lendemain. » « On joue en équipe, en attaque comme en défense, apprécie à son tour Lesly Bengaber. Par rapport à la Pro B, j’ai retrouvé un championnat plus intense où il faut se focaliser sur tout le monde, car n’importe quel joueur est dangereux, mais avec les autres recrues, je m’acclimate à la façon de jouer de l’équipe. Il y a du mieux. »Leader ce soir ?
Un jeu qui s’installe, des renforts qui s’intègrent : tout irait pour le mieux dans le meilleur des mondes si Nancy ne commençait à déplorer de menus pépins physiques. Ménagé samedi dernier, Akingbala est en effet en délicatesse avec son dos, tandis que Marcus Slaughter a obtenu la permission de sauter un entraînement, hier, en raison d’une entorse au pouce. Les deux intérieurs sont toutefois déclarés aptes pour le voyage au Mans et ce n’est pas du luxe. Car le MSB a opéré un recrutement impressionnant en attirant Salyers, Wright et Rupert aux côtés de valeurs sûres comme Spencer, Diot et Batista. De surcroît, l’effectif de JD Jackson doit impérativement se reprendre après un début de saison mitigé (une victoire, deux défaites) ainsi qu’une éviction prématurée à l’issue des éliminatoires de l’Euroligue.
Le SLUC ne sera donc pas à l’abri d’un sursaut sarthois ce soir. Prudence faite homme, Monschau refuse d’ailleurs d’évoquer un premier grand test. « Compte tenu de notre mauvais départ et de la défaite contre Poitiers, chaque match est un test pour nous, dit-il. Paris en était un gros. Ils sont deuxièmes comme nous et gagner là-bas a été très difficile. Après, bien sûr, Le Mans reste un challenge parce que c’est une vraie bonne équipe. » En cas de victoire, Nancy s’emparerait de la place de leader et pourrait aussi s’y installer plus durablement demain, en cas de défaite choletaise contre Roanne. Si ce n’est un premier grand test, ce déplacement dans la Sarthe y ressemble tout de même drôlement.Christian JOUGLEUX.



Publié le 30/10/2009

republicain lorrain

bacou a écrit:

Un premier grand test



Ce soir, pour la deuxième fois de la saison, les projecteurs d’une chaîne sportive seront braqués sur les Lorrains,
republicain lorrain

Troisième fois, Strasbourg, Paris et Le Mans ..........

Merci Bacou...

En même temps, avec deux matchs par journée, ça fait une chance sur 4 d'être diffusé chaque week-end, sachant que le SLUC fait partie des équipes de tête qui sont "supposées faire des matchs plus intéressants sur le plan médiatique", c'est normal qu'on retrouve souvent le sluc sur sport+ !
(et c'est tant mieux pour les expatriés )

Bon ce soir il nous faut un grand Jeff défensif sur Dee Spencer et un Ricardo qui provoque bien Salyers de plus je vois Slaughter un ton au dessus de Batista

Bref je fais ma dose d'optimisme pour que ça passe ce soir

Slaughter au dessus de Batista, je suis vraiment pas sûr...

Premier vrai test de la saison ce soir pour le SLUC en tout cas.

Rasheed Wallace a écrit:

Slaughter au dessus de Batista, je suis vraiment pas sûr...

Premier vrai test de la saison ce soir pour le SLUC en tout cas.

Oui, pas sûr. Mais dans la vivacité, la tonicité, je pense que Slaughter est au dessus de Batista, qui me fais penser à David Simon (toute proportion gardée) : talentueux, mais un peu nonchalant.

La clé, c'est Marc Salyers. Parce que les joueurs qui prennent feu pile le match contre le SLUC, c'est arrivé souvent ces dernières années...

Sinon, vous avez vu le sondage proposé sur le site off' du MSB ? C'est ici : http://msb.fr/

Il y a 4 points positifs pour Marcus par rapport à Batista.
1- Sa vivacité, moins lourd que batista pour se déplacer
2- Sa verticalité.
3- Sa dernière prestation par rapport à Batista relativement discret.
4- Le fait que Batista soit rester (comme Salyers) pour jouer l'euroleague alors que Slaughter a signer au SLUC en sachant qu'on ne l'avait pas.

Donc à mon avis grosse confiance à ce poste sachant que derrière Marcus, on aura Akin et à un moindre degré le Buffle de Punta Cana

ce qui m'inquiéte , c'est effectivement Salyers

les autres années , on avait de quoi le tenir en défense: Zianveni puis Totor

mais là avec nos deux 4, c'est pas gagné si il prend feu...


enfin moi j'y crois, ce soir je serai à Antarés en espérant voir le SLUC gagner (pour une fois) là-bas :cheers:

Ben Salyers je veux plus un Ricardo qu'un Brun sur lui...