[ProA - J14] SLUC Nancy 92 (49) - (36) 72 ELAN Chalon/Saône

lucas a écrit:

pas de critiques ce soir???

Patience .........Merlu a plus d'une heure de route pour rentrer à la maison

Jacques SANTINI a écrit:

Oui ce soir c'est un match important.

L'équipe va devoir montrer ce qu'elle a dans le ventre. Il faut en effet réagir et remporter ce match si possible avec la manière.
Ce match face à Chalon sera aussi l'occasion d'un nouveau départ. Ce soir, j'espère simplement que Gentilly soit bien garni et que l'ambiance soit chaleureuse pour nos Cougars, car il ne sert à rien de vouloir détruire ce groupe. Au contraire montrons leur notre attachement et notre confiance...

Je me cite, car notre victoire face à Chalon me semble être la meilleure des réponse de l'équipe, en tout cas c'est exactement ce que j'espérais...
Bon d'accord, en face c'est pas des foudres de guerre... on est d'accord mais par rapport à ce que j'espérais c'est tout à fait correct :
1- Bonne affluence et le public a bien supporté son équipe (même si c'était pas une ambiance délire quand même)
2- L'équipe s'est montrée tout de suite très sérieuse et est bien rentrée dans le match (+9 au bout de 10 min, +13 à la mi-temps)
3- Un jeu collectif en amélioration, notamment de la part de Ricardo (cf les caviars à Cyril)
4- un effectif au complet et qui a bien tourné (9 joueurs à plus de 16 min, 1 seul à plus de 30').
5- Bonne adresse à 3pts (9/23) et encore certains shoots (Celui de Morandais à 9 mètres) auraient dû rentrer aussi.
6- Un très bon Cyril (19pts et 7rbs en 19') et un bon Akingbala (5pts, 5rbs et 3 contres en 18') mais il peut mieux faire.
7- Bonne rentrée de Victor Samnick très précieux en défense (7 rebonds, 3 contres) et assez sobre en attaque 14pts dont 7/9 aux lancers.
8- une paire de meneurs assez efficace (17pts à 6/14 c'est pas très adroit, 2 interceptions de Cox, 3 passes dec de Tchi et 5 pertes de balles au total). Peut mieux faire c'est sûr, mais c'est pas nul non plus ! Les meneurs en face (Wright et Harris) n'ont pas brillé non plus.
9- Morandais très bien, de l'adresse (14pts à 5/8 dont 4/7 à 3pts) et du physique (alley-oop superbe sur passe de Jeff) et des rebonds
10- Jeff très complet (7pts, 7 rebonds et 6 passes), Ricardo très très complet (10pts, 10 rebonds et 11 passes)

Seul bémol à cette soirée "de relance" : Lamayn Wilson peu en réussite mais je pense sincèrement qu'il va revenir bientôt à son niveau car j'ai perçu des signes encourageant.

La semaine prochaine va nous permettre de voir si le SLUC va mieux... Il faut prendre ce match comme un nouveau départ et notre effectif au complet doit nous permettre de jouer toujours à un bon niveau en économisant les joueurs... ce soir en la matière c'était parfait.

Il faut maintenant continuer à Orléans.

lucas a écrit:

pas de critiques ce soir???

On peut quand même réagir négativement quand on voit des simulacres de matches, non ?!? Et puis comme on aime bien notre SLUC, et bien on retourne à Gentilly et on les encourage. Et ce soir on est tous contents d'avoir retrouvé une équipe qui se bagarre, qui court, qui prend des rebonds, qui joue plus collectif... Contents de retrouver des sourires sur les visages des joueurs.

N'oublions pas que Wilson a manqué une bonne partie de la première mi-temps suite à un choc au niveau de la bouche. il est reparti un moment aux vestiaires.

toujours derriere le sluc dans les bons moment et surtout dans les mauvais!!!

Surtout qu'il n'y pas eu vraiment de mauvais moments ni de crises
ce sont les équipes en face qui ont fait déjouer le Sluc

Quel plaisir de revoir Ricardo à son "VRAI" niveau ! Sans forcer, sans tenter des choses improbables ! c'est un Ricardo lucide (28 min ... ca fait plaisir egalement que JLM le fasse souffler...) que l'on a besoin !

rems a écrit:

Surtout qu'il n'y pas eu vraiment de mauvais moments ni de crises
ce sont les équipes en face qui ont fait déjouer le Sluc

Ouais...

JC a écrit:

rems a écrit:

Surtout qu'il n'y pas eu vraiment de mauvais moments ni de crises
ce sont les équipes en face qui ont fait déjouer le Sluc

Ouais...

je suis peut être un peu trop positif

Un assez bon match ce soir avec une équipe du SLUC qui a bien joué. Globalement l'effectif a bien tourné et ça c'est bien.
Et un gros gros point positif : Ricardo Greer a été très bon ce soir. Il a bien provoqué dans la raquette pour ensuite FAIRE la passe soit à Cyril soit ressortir pour un tir à 3 points, ce qu'il ne faisait pas avant ou il allait à tout prix au cercle pour marquer.
Cyril Julian : fidèle à lui-même.
Samnick a été très bon ce soir aussi.
Cox : je l'ai trouvé pas trop mal ce soir mais c'est clairement pas un meneur, je pense que c'est un très bon 2 mais pas un meneur.
Pour les autres, c'était plutôt bien.

Pour les points négatifs (et oui il y en a quand même) :
-Zaki a pas beaucoup joué et le peu qu'il a joué, il a pas montré grand chose mais il a trop peu jouer pour pouvoir juger réellement.
-Wilson : bon la il a pris un coup en première mi-temps sur la lèvre donc il a loupé une bonne partie de la 1ère Mi-Temps. Il est vraiment pas en confiance et il a vraiment besoin d'un bon match pour se remettre en confiance. Aux tirs, il a pas été très adroit, il a fait quelques mauvais choix et j'avais l'impression qu'il avait un peu de mal à se situer sur le terrain. Enfin tout n'est pas négatif, il avait l'air quand même assez énervé par sa prestation et s'est quand même battu. Mais il faut absolument qu'il retrouve confiance

N'empêche, à partir du moment où le SLUC est au complet (entraînement + match), et bien l'équilibre est là. Maintenant, on attend la confirmation. Mais cela commence à venir tout doucement. Jeff Greer et Michel Morandais sont productifs en même temps, Cox m'a l'air plus libéré, et l'apport de Samnick en défense est superbe. Depuis Gravelines-Dunkerque il y a quelques semaines, c'est le match où Nancy semble être dominant sur les deux secteurs (intérieur et extérieur), notamment en défense (37% et 9 passes concédés).

Et encore, les cinq dernières minutes de "garbage time" faussent un peu le boulot de l'équipe qui aurait pu laisser Chalon à 60 points, voire moins, et 5/6 passes.

Bon de retour de Gentilly l'essentiel est fait LE MATCH pour savoir si nous sommes "mieux" c'est vendredi a Orléans Chalons malgré Boddicker trop faible pour etre un révélateur

Effectivement, Chalon n'est pas un foudre de guerre loin de la maison
mais ce match redonne confiance, et l'euroligue semble être un mauvais souvenirs
on a vu ce soir une équipe qui à pris du plaisir à jouer

Faut dire qu'à Chalon, ils n'ont pas une raquette terrible. Schmitt, Badiane, Ruppert c'est tout de même assez faible. Il n'y a que Bodicker qui tire son épingle du jeu (tout du moins, aux shoots extérieurs...)

hubert-felix thie a écrit:

Bon de retour de Gentilly l'essentiel est fait LE MATCH pour savoir si nous sommes "mieux" c'est vendredi a Orléans Chalons malgré Boddicker trop faible pour etre un révélateur

Certes, mais vu les précédentes prestations (Besançon, Dijon, Rouen, Vichy et j'en passe), je considère ce match comme un réel progrès.

Tu m'étonnes ! A croire que cette victoire était considérée comme acquise avant le match ! Il ne faut pas d'oublier que face à Vichy, on a carrément touché le fond. Cette victoire avec la manière est effectivement un réel progrès. En espérant que ce ne soit pas qu'un feu de paille. Mais au complet, avec une semaine pour préparer le déplacement à Orléans, je pense qu'on va repartir de l'avant.

Je n'ai pas vu le match mais apparemment Ricardo continu a foncer dedans tête baisser !!! Y a t'il eu une amélioration dans le jeu collectif !! Je crains que non ! ( je me trompe peut être ) ! Faire la différence individuellement et pouvoir lacher la balle derrière ok c'est cool, ca suffit peut être en proA ! Mais avec le collectif qu'on a, moi perso, j'attends mieux !

Mais bon, je me satisfais de la victoire ! Elle fait du bien au morale ! On a maitrisé notre sujet !Et comme, je l'ai dit sur mon précédent post, avec l'effectif qu'on a, même en jouant à moitié, on doit pouvoir accrocher le top3 de la proA !

A glove : Riccardo a tres bien joué :il a quand même fait un triple double !! avec 10 ou 11 passes !!!

Le SLUC retrouve le sourire


Grâce à son application défensive, une adresse en partie retrouvée, le SLUC a rassuré en surclassant Chalon. Triple double pour Ricardo Greer et 9/11 aux tirs pour Julian.





NANCY. - Evidemment la Pro A, ce n'est pas l'Euroligue. Evidemment Chalon, ce n'est pas Sienne. Surtout défensivement. Sans parler des faiblesses récurrentes de l'Elan à l'intérieur. Car si Brian Boddicker a bien d'excellentes mains (il finira avec 26 points dont 13 à la pause), il a la fâcheuse tendance à s'écarter encore et encore pour shooter à trois points (4/8).
Quant aux « Frenchies » Rupert et Schmitt, anciens internationaux bien ternes depuis le début de la saison ou encore l'ex Nancéien Moussa Badiane scotché sur le banc en première mi-temps, ils devraient s'inspirer de Monsieur Julian, auteur d'un premier quart temps dans le rythme, dans le tempo de ses dernières prestations (10 pts dont 5/5 aux tirs) : « Julian est difficilement jouable actuellement. C'est un tueur. Contre Sienne, il a été le seul à surnager. Chapeau ! Par contre, on n'a pas le droit de subir aussi facilement à l'extérieur, de ne pas contester davantage la supériorité de Nancy » dira Greg Beugnot.
Cyril s'est donc régalé (19 pts, 24 d'évaluation en 19'45) tout comme d'ailleurs Victor Samnick qui aura donc vite récupéré de sa cheville : « il a subi un traitement. On a pu se rendre compte que Victor est important dans notre jeu. On ne peut pas refaire l'histoire mais je pense que s'il avait pu jouer contre Vichy, l'affaire aurait tourné autrement ». Son investissement défensif qui manque tant au SLUC lorsqu'il ne joue pas, fut si précieux que le SLUC qui avait pris encore trop de points avec Lamayn Wilson sur le parquet (15 pts en 5'30), retrouva une certaine étanchéité lorsque le pauvre Lamayn blessé à la lèvre, partit se faire soigner avant de revenir juste avant la mi-temps.
Jusqu'à la pause, le SLUC allait retrouver de l'agressivité et de l'impact vers le cercle à l'image de ses intérieurs français mais aussi de Jeff Greer.

Triple double pour Ricardo


Quant à Michel Morandais, dans un concours à trois points avec Harris, il allait aligner trois paniers primés dans une fluidité remarquable (45-31, 17è), ravivant inévitablement les regrets d'une élimination en Euroligue qui ne passe pas, qui reste en travers de la gorge et que seule une double victoire à Orléans la semaine prochaine en coupe de France et en championnat pourrait faire oublier.
Enfin et c'était la bonne nouvelle du jour, Ricardo, le flibustier dominicain, capt'ain cœur de miel, avait retrouvé dans les eaux sombres de la Moselle, son couteau suisse de pirate. A la pause, il était déjà à 10 points, 8 passes, 5 rebonds. Ça sentait déjà bon le triple double. Un quart temps plus tard, Ricardo rendait une copie à montrer dans toutes les écoles de basket (10 pts, 10 rbds, 11 passes) tout en restant sagement au repos dans le dernier quart temps.
Orléans attend le SLUC mardi et vendredi prochain.
En tout cas, le SLUC allait jusqu'au bout faire le job devant une équipe de Chalon décevante lorsqu'elle évolue loin de son Colisée.
Des visiteurs trop vite résignés et qui limitèrent après le repos, leurs ambitions à ne pas prendre un gros éclat. Julian, le taulier, à bientôt 35 ans, qui avait gardé dans sa poche, les clés du panier, boucla tranquillement un 9/11 aux tirs et 7 rebonds en moins de vingt minutes de temps de jeu. Comme on dit, c'est un métier...
Et le SLUC régénéré, appuya où ça fait mal pour prendre jusqu'à 32 points d'avance à huit minutes de la fin (88-56) sur un dunk d'Akingbala, bien meilleur basketteur que Benson mais physiquement pas encore au top après seulement dix jours à Nancy.
Le contraire serait étonnant. On était rassuré. Et si le SLUC ne pavoisait pas en remerciant ses supporters toujours aussi fidèles (5188 spectateurs), il avait retrouvé le sourire. On ne demandait pas plus.

Gilles GAIHIER


Est republicain

« Ma femme va être contente...»








NANCY._ 10 points, 10 rebonds et 11 passes... cela s'appelle un triple-double. Et pour tout dire, il est assez rare d'en croiser un au détour d'une journée de championnat de France. C'est vrai, Ricardo Greer a le profil type du joueur capable de noircir toutes les colonnes d'une feuille de stats. Pourtant... « La dernière fois que cela m'était arrivé, c'était... au collège. Si si, je suis formel (il rit). Je suis souvent passé tout près, avec Pau notamment. C'est ma femme qui va être contente. Depuis le temps qu'elle me dit : si tu avais pris un rebond de plus, tu aurais fait un triple-double...»
Comme il lui restait un peu de jus, Ricardo a même défié son fils en un contre un devant le vestiaire, hier soir, après la rencontre. Avant de revenir sur la victoire du SLUC.
- Ricardo, on imagine que cette victoire obtenue avec la manière va faire du bien au moral...
- C'est une victoire importante, effectivement. L'équipe a fait un bon match. Tout le monde a contribué à la victoire. Les intérieurs et les extérieurs ont été bons. Akin (Akingbala) poursuit son intégration dans le groupe. Et nous sommes qualifiés pour la Semaine des As. C'est une bonne soirée pour tout le monde. On a retrouvé un bon feeling.
- La page de l'Euroligue est-elle définitivement tournée ?
- Oui, mais il n'y avait pas que l'élimination en Euroligue à oublier. Nous étions dans une situation difficile, les résultats n'étaient pas très bons. Nous avions la pression avant ce match. En tout cas, nous nous l'étions mise nous-même. Il ne fallait vraiment pas le perdre. Nous devions réagir et nous l'avons fait. Il y a eu beaucoup de dialogue entre nous avant cette rencontre. Nous étions bien conscients de ne pas jouer notre meilleur basket.

« Le ballon a mieux circulé »


- On imagine aussi qu'il est plus facile de se refaire une santé face à Chalon que contre Sienne...
- Même si aucun match n'est jamais facile, il est évident que le niveau entre l'Euroligue et la Pro A n'est pas le même. En Euroligue, les équipes ressemblent à des... TGV.
- On a senti un regain d'agressivité du côté du SLUC par rapport aux matches contre Vichy et Sienne. C'est également votre sentiment ?
- Oui. Nous avons été plus concentrés en défense. Et puis pour nous comme pour toutes les équipes, le basket devient plus facile lorsque vous êtes adroits à l'extérieur. Je trouve également que le ballon a mieux circulé ce soir.
- Le SLUC est sur la bonne voie ?
- On dirait, oui. Il le faut, de toute façon. Car nous avons maintenant deux matches importants qui nous attendent. Deux matches contre la meilleure équipe française du moment (à Orléans).

Propos recueillis par Thomas SIMON


18/01/09


Est republicain

Seidou N'Joya montre la voie








• ESPOIRS. Malgré un début d'année un peu poussif, les espoirs du SLUC sont venus à bout de Chalon, hier après-midi (71-62). Emmenés par Seidou N'Joya et Jérémie Talbot, les jeunes nancéiens avaient regagné le vestiaire avec treize longueurs d'avance à la pause (43-30), avant de sentir à nouveau le souffle des Chalonais dans leur dos en fin de troisième quart-temps (52-48).
Il a alors fallu que l'équipe de Pierre Verdière élève son niveau défensif pour pousser son adversaire à la faute et prendre définitivement le large (64-50, 35e).
Les marqueurs : Clerc 5 points, Dussart 6, Talbot 21 (6 rebonds), Sylla 11, Wachowiak 3, puis N'Joya 12 (6 rebonds, 10 passes), Jacques 11, Emmanuely 2, Thalien, Tshikaya, Pinda, Dassonville.
• SPECTACLE. Les adeptes du dribble, du jonglage et autres tours de passe-passe en ont pris plein les yeux. C'est Séan, champion du monde de freestyle foot depuis le mois de novembre dernier qui a assuré le spectacle entre les quart-temps, hier.
Cet artiste du ballon rond, originaire de la région parisienne, a régalé Gentilly. Il participera également à la finale du challenge Batigère, le 29 avril prochain, à Jœuf.
• BANDEROLE. C'est devenu une tradition : pour chaque match du SLUC, les supporters y vont de leur petite banderole.
Celle de mercredi ''Ce soir, pour l'Histoire'' a vite été rangée au placard, pour céder la place à un message plus d'actualité : ''Retrouvons nos valeurs et nos couleurs''.
Bonne idée.
Est republicain

« La réaction que j'attendais »








•Victor Samnick : « Il fallait oublier ces six défaites consécutives et ne plus regarder derrière pour éviter de rester dans le trou. Nous nous sommes mis dans la tête qu'il fallait tout donner sur le terrain. Nous nous sommes reconcentrés pour essayer de gommer nos lacunes. Cette victoire va nous redonner confiance avant le double déplacement à Orléans ».
•Michel Morandais : « Cela fait beaucoup de bien de renouer avec la victoire. Ce soir, nous avons mieux défendu et nous avons su limiter les rebonds offensifs de l'adversaire. Quand nous mettons les shoots extérieurs, cela ouvre le jeu pour les intérieurs. Et inversement. C'est ce qui a bien fonctionné ce soir. Cette fois, nous avons vu le vrai potentiel offensif de l'équipe et c'est ce visage que nous devrions montrer à chaque match ».
•Gregor Beugnot (coach de Chalon) : « Je n'ai pas senti de réaction chez mes joueurs et cela ne me plaît pas. On laisse Nancy développer son jeu, sans réagir. A l'extérieur on subit. C'est inacceptable. Si on va aux As pour jouer de cette façon, il vaut mieux rester à la maison ».
• Christian Fra : « Pas question de faire du triomphalisme, mais j'ai retrouvé certaines valeurs dans mon équipe. C'est la réaction que j'attendais ce soir ».





18/01/09


Est republicain

SLUC, un nouveau départ ?
Les Lorrains ont dominé de la tête et des épaules de décevants Bourguignons. Mais parfois, le Sluc sait se montrer irrésistible. La déception européenne semble digérée. Nancy qualifié pour la Semaine des As.
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Presque le retour aux affaires ! Nancy, six défaites consécutives toutes compétitions confondues dont trois en championnat, a mis fin à cette série noire. Avec élégance et efficacité. Quand Julian et Ricardo Greer évoluent à ce niveau, dur de freiner le Sluc.
Le coach Jean-Luc Monschau procéda à quelques ajustements, dans les responsabilités, après l’échec européen. Il accordait sa confiance au meneur US Cox (pourquoi pas), à Jeff Greer (compréhensible) mais aussi à Wilson (étonnant). Ce dernier, aux bourdes répétées, contrariait l’élan lorrain. Chalon aussi y était pour quelque chose. Notamment le vétéran de luxe Risacher et ses trente-six printemps lumineux. Boddicker et l’ancien international inscrivaient les treize premiers points des Bourguignons. De quoi faire douter le Sluc pendant neuf minutes.
Ensuite, Julian prit les affaires en main. Bien pourvu en ballons propres, la figure emblématique de Nancy se payait d’un cinq sur cinq sublime. La machine était lancée. Ricardo Greer, dans de meilleures dispositions que ces derniers jours animait un collectif retrouvé tant offensivement que défensivement. Du rebond, de l’agressivité, du jeu rapide, de l’adresse, le cocktail enivrait Gentilly et minait le moral visiteur. Chalon exhibait toutes ses limites en encaissant un féroce 13-0. La percussion (10/12 dans les tentatives intérieures) nancéienne démolissait les ardeurs chalonnaises.

Mains chaudes

La première couche était mise, la deuxième arrivait vite. Même si l’équipe de Greg Beugnot, râlant avec raison contre les arbitres, revenait à sept longueurs (33-26). Les mains chaudes de Samnick et surtout Morandais (trois paniers bonifiés d’affilée) refroidissaient carrément une pâle défense de Chalon qui a si souvent explosé, cette saison, hors de ses bases… L’écart enflait à + 15 (49-34) juste avant la pause. Supérieur dans les airs, Nancy l’était également sur le plan du jeu (11 passes décisives à 3) : ce Sluc-là n’avait rien à voir avec celui qui avait osé défier, mercredi, les Italiens de Sienne en Euroligue.
La formation de la Saône paraissait la victime idéale pour payer les pots cassés. En panne évidente de solutions, et d’un banc plus étoffé, Chalon affichait pourtant ce côté extrêmement sympathique de donner une coloration française à sa composition. Avec quatre joueurs de l’Hexagone, elle s’offrait un chant du cygne méritoire (61-46). Quinze points de retard, tout paraissait encore possible pour agrémenter un scénario lisse, très lisse tant le Sluc paradait. Julian poussa alors le culot à perpétuer la perfection (7/7), Cox sortit de sa coquille, leurs coéquipiers suivirent la cadence, les arbitres mirent le pied sur Greg Beugnot (faute technique) et ses boys désemparés bien avant l’heure : 78-48 au commencement du quatrième quart-temps.
Dans ce duel, décevant car sans histoire, Nancy a martelé ce que l’on pressentait. La France, ce n’est quand même pas l’Europe. Faut-il encore confirmer l’adage la semaine prochaine chez le leader orléanais.
Alain THIÉBAUT.

Publié le 18/01/2009
Republicain lorrain

Ricardo Greer et Julian un duo en or


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Les hommes du match. Ricardo Greer, l’auteur d’un triple-double, a dominé les débats. Une très rare performance dans notre championnat : 10 points à 3/6, 10 rebonds, 11 passes décisives. Le capitaine est de retour ! Ses 27 d’évaluation s’ajoutent à la soirée superbe de Julian : 9 sur 11 aux tirs (82 % d’adresse) et 7 rebonds. En moins de 20 minutes !
Le chiffre. 49 rebonds pour Nancy. Immense. Quatre joueurs à plus de 7 rebonds.
Les statistiques. 37 % d’adresse pour Chalon, 5/8 à 3 points pour Morandais, 62 % d’adresse intérieure au Sluc et un 0/9 au jeune Braud habituellement très adroit…
A. T.
Republicain lorrain

Nancy 92 - Chalon 72 / pro a (14e journée)
Basket-ball


L'Elan n'a pas pesé lourd face à une équipe nancéienne affamée de victoire après six échecs consécutifs. Les Chalonnais sont pourtant à une victoire des As après la défaite de Strasbourg à Rouen.
Pour rester maître de son destin dans l'optique de la Semaine des As, l'Elan se devait de réaliser un « coup » hier à Nancy. C'est raté. Malgré leur cinglant revers (92-72) essuyé en Lorraine, les Chalonnais n'ont toutefois pas tout perdu. Loin s'en faut. Strasbourg ayant chuté (95-83) à Rouen, il leur suffit en effet de battre les Alsaciens dans une semaine au Colisée pour valider leur billet pour les As.
Mais chaque chose en son temps. « Pour l'instant, les As ce n'est pas ce qui me préoccupe, tempêtait le coach chalonnais à l'issue d'un match qui a vite tourné au one man show. Je dirais même que c'est secondaire car, en ce moment, et a fortiori après un tel match, on ne peut pas dire que je suis très fier du basket produit par mon équipe à l'extérieur ».
Pour s'inviter aux As, et prétendre y jouer un rôle intéressant, les hommes de Gregor Beugnot devront en effet montrer un autre visage que celui qu'ils ont affiché hier à Gentilly. Car même si Nancy, qui restait sur six défaites consécutives, avait faim de victoire, faim surtout d'évacuer sa peu glorieuse élimination (79-103) face à Sienne en Euroligue, les Chalonnais ont plus ressemblé à de gentils agneaux condescendants qu'à une meute conquérante et vociférante.

Trop vite résignés;
On n'a pas mis longtemps à comprendre que le défi qui était proposé hier aux Chalonnais étaient au-dessus de leurs forces. Boddicker et Risacher avaient beau dégainer les premiers (7-10, 4e), Julian ne tardait pas à entamer son « chantier » dans la raquette. Bien servi par un Ricardo Greer, qui distribuait le caviar à la louche - 6 passes décisives dans le premier quart temps - le leader spirituel du SLUC sonnait le réveil de sa formation en se fendant, comme à la parade, de 10 points (17-17, 8e) qui préfiguraient un vigoureux retour de balancier. Dans le sillage d'un Ricardo Greer de gala et auteur hier du premier triple double (10 poinst, 10 rebonds, 11 passes) de sa carrière, les Lorrains bouclaient en effet ce premier quart-temps en trombe par un aride 13-0 (26-17, 10e) qui renvoyait déjà les Chalonnais à leurs responsabilités.
Après avoir assis méthodiquement son entreprise de démolition dans la raquette, c'est au large que le SLUC portait l'estocade à une défense chalonnaise aux abois. En panne d'adresse (7 sur 29 à trois points) mercredi face aux Italiens de Sienne, Morandais et les Lorrains faisaient pleuvoir un véritable déluge à trois points sur la tête des Chalonnais qui en ressortaient non seulement avec plus un poil de sec, mais surtout coulés pour de bon (47-33, 17e).
Malgré les efforts de Boddicker (26 points) pour colmater les brèches et d'un Jonathan Hoyaux qui mordait goulûment dans le temps de jeu accordé par Gregor Beugnot, la suite n'était plus qu'anecdotique.
Fou de rage, le coach chalonnais s'offrait même une faute technique (29e) pour tenter de stimuler et secouer une formation chalonnaise à la dérive. Mais rien n'y faisait. Sur un nouveau panier primé de Morandais, l'écart franchissait même la barre des trente points (78-48, 30e). En profitant d'un relâchement des Lorrains, Boddicker et Wright le ramenaient à vingt (92-72) au coup de sifflet final. Ce qui peut, sait-on jamais, avoir son importance dans l'optique du goal-average.
Pierre Desbois

Le journal de Saône et Loire