[ProA J26] Roanne bat SLUC Nancy 81 (40) à 74 (35)

De toute façon pour une équipe comme Nancy il vaut mieux avoir 2 meneurs d'egal niveau .

Comme en ce moment, quand les matchs s'enchainent on tire moins sur la corde du

meneur supposé plus fort, ce qui pèse surtout en fin de championnat.

Ce n'est pas un hasard si les grosses teams comme l'ASVEL , Roanne et le SLUC partagent le temps de jeu au poste 1 plutot que d'aligner les billets verts sur une star ( en plus les billets verts on en a pas en France ).

lolo a écrit:

Ce n'est pas un hasard si les grosses teams comme l'ASVEL , Roanne et le SLUC partagent le temps de jeu au poste 1 plutot que d'aligner les billets verts sur une star ( en plus les billets verts on en a pas en France ).

Pour l'instant c'est Amagou dans le 5 et quand le score est favorable, Dodwell le remplace pour le faire soufler ou lorsque le match est plié.

gerard mentor a écrit:

lolo a écrit:

Ce n'est pas un hasard si les grosses teams comme l'ASVEL , Roanne et le SLUC partagent le temps de jeu au poste 1 plutot que d'aligner les billets verts sur une star ( en plus les billets verts on en a pas en France ).

Quoiqu'on en dise quoiqu'on en pense, l'ami Branko ne semblait pas avoir des prétentions financières démesurées en fin de saison passée...

Supporter Couguars a écrit:

gerard mentor a écrit:

lolo a écrit:

Ce n'est pas un hasard si les grosses teams comme l'ASVEL , Roanne et le SLUC partagent le temps de jeu au poste 1 plutot que d'aligner les billets verts sur une star ( en plus les billets verts on en a pas en France ).

Quoiqu'on en dise quoiqu'on en pense, l'ami Branko ne semblait pas avoir des prétentions financières démesurées en fin de saison passée...

Qu'on se le dise, ce n'est ni avec Tapiro, ni avec Green, ni même avec Branko que le SLUC a pu remporter le titre ! Tout ça pour dire que même avec un meneur number 1 de haut rang, rien n'est jamais acquis. Alors là, on a cette année, 2 meneurs qui ont moins d'expérience que les précédents mais comme il est dit plus haut, ce sont 2 joueurs qui se valent et qui se partagent bien le temps de jeu. Qui sait si ça ne sera pas déterminant cette année.

...mais comme il est dit plus haut, ce sont 2 joueurs qui se valent et qui se partagent bien le temps de jeu. Qui sait si ça ne sera pas déterminant cette année.

J'espère de tout coeur que cela le soit le 14 juin...!

Benoit ADAM a écrit:

Qu'on se le dise, ce n'est ni avec Tapiro, ni avec Green, ni même avec Branko que le SLUC a pu remporter le titre ! Tout ça pour dire que même avec un meneur number 1 de haut rang, rien n'est jamais acquis. Alors là, on a cette année, 2 meneurs qui ont moins d'expérience que les précédents mais comme il est dit plus haut, ce sont 2 joueurs qui se valent et qui se partagent bien le temps de jeu. Qui sait si ça ne sera pas déterminant cette année.

Ce n'est pas à cause de nos meneurs si nous ne sommes pas parvenus à remporter le titre. Ni à cause d'un poste particulièrement faible dans les effectifs de ces trois dernières années. En 2006 et 2007, le SLUC possédait les meilleures équipes de ProA (plus ou moins à égalité avec Roanne l'année dernière, la meilleure il y deux ans, selon moi). Simplement, avec cette finale sèche, il est impossible de tout planifier, tout prévoir. La saison se joue sur 5 minutes manquées, à chaque fois.

Et quand bien même on parviendrait à décrocher le titre cette saison avec cette paire de jeunes meneurs, ça ne remettrait pas en cause l'excellence de nos "gros" postes 1 des saisons précédentes. On pourrait même ajouter que la paire Amagou - Dowdell n'arrive pas à la cheville de Tapiro ou Green.
Et puis pour l'histoire du temps jeu, il suffit de regarder notre poste 1 lors de la finale 2007 : Milisavljevic (28 minutes) + Green (20 minutes). Même avec deux gros meneurs, on a pas réussi à vaincre le "syndrôme Bercy". Tu mets Dowdell et Amagou à la place de nos meneurs en 2005, 2006 ou 2007 et je suis pas sûr qu'on aille à Bercy. Alors quant à la gagner ...

Ce qui pourrait changer cette année, c'est qu'on pourrait gagner le titre grâce à notre défense. Bien entendu, l'embellie de ces dernières semaines demande confirmation. Mais lors des années précédentes, c'est grâce à notre potentiel offensif qu'on faisait la différence. Cette saison, c'est peut-être en serrant les boulons défensifs à bloc qu'on pourra enfin tenir dans le money-time. Et à la limite, sur ce point, c'est vrai qu'on a avec Amagou un bon défenseur sur le poste 1, chose qu'on a jamais vraiment eu lors de nos dernières finales (Bailey peut-être).
Mais comment dire si cela pourra faire la différence quand on connaît le très long chemin qui mène à Bercy et les 40 longues minutes de la finale. Cet été, Monschau n'a pas basé son équipe et notamment son poste 1 en vue de tenir lors du money-time de la finale à Bercy. Avant, il faut y aller et force est de constater que c'est pas encore gagné.

en tout cas en ce moment ben... dowdell et amagou sont deja meilleur qu'il y a encore quelque mois je commence a bien les aimer

"Et quand bien même on parviendrait à décrocher le titre cette saison avec cette paire de jeunes meneurs, ça ne remettrait pas en cause l'excellence de nos "gros" postes 1 des saisons précédentes. On pourrait même ajouter que la paire Amagou - Dowdell n'arrive pas à la cheville de Tapiro ou Green.
Et puis pour l'histoire du temps jeu, il suffit de regarder notre poste 1 lors de la finale 2007 : Milisavljevic (28 minutes) + Green (20 minutes). Même avec deux gros meneurs, on a pas réussi à vaincre le "syndrôme Bercy". Tu mets Dowdell et Amagou à la place de nos meneurs en 2005, 2006 ou 2007 et je suis pas sûr qu'on aille à Bercy. Alors quant à la gagner ..."

Tout est dit

de toute façon les dés sont jetés on ira le plus loin possible avec cet effectif ( sauf gros pépins physique ) mais c'est jouable...

Pro A - Roanne - SLUC, demain (20 h)

« Un match qui compte double »


Capitaine de route roannais, Pape Badiane est un homme posé et réfléchi. Mais le pivot de la Chorale mesure l'importance du choc de demain.






ROANNE. _ Dans son appartement moderne de l'agglomération roannaise, il faut vraiment avoir l'oeil aiguisé pour trouver la trace d'objets basket. Pape Badiane est comme ça, pas du genre à exhiber en long, en large les trophées et maillots au regard des autres. Sa médaille de champion glanée l'année dernière à Bercy face au SLUC est simplement posée sur un meuble, quelques ballons de la Semaine des As, des play-offs et de l'Euroligue sont alignés en haut d'une armoire, et seuls quelques cadres le mettant en scène avec ses potes de la Chorale de Roanne ou de «Quai 54», l'équipe de basket de rue avec laquelle il joue l'été aux côtés notamment de son frère Moussa, rappellent son quotidien de joueur de basket professionnel. Etonnant ? Pas tant que ça... «Du basket, j'en fais déjà toute la journée, alors, je ne vais pas mettre des objets partout...» s'amuse le capitaine roannais. Ce qui ne l'empêche pas d'avoir envie de décrocher une nouvelle médaille dans quelques semaines...
- Pape Badiane, est-ce qu'un match contre le SLUC Nancy, on l'attend un peu plus qu'un autre ?
- C'est vrai que c'est un match « chaud » maintenant. On a un peu une histoire avec Nancy. Les années d'avant, c'était plus un combat difficile pour nous car on était la petite équipe. Maintenant, on a l'impression d'être monté d'un cran même si on n'est pas au même niveau...
- Vous vous situez encore derrière Nancy ?
- Oui, car le SLUC, cela fait plusieurs années qu'il est au top. Il aurait d'ailleurs mérité de gagner un titre ces dernières années.

« Je participe plus »


- Certains prédisaient des lendemains difficiles à Roanne avec le championnat et l'Euroligue à mener de front. Mais à quelques journées de la fin de la saison régulière, la Chorale est quatrième. Cela vous surprend d'être dans le coup ?
- Non, car on voulait être à peu près dans le Top 6. On nous disait qu'avec l'Euroligue, on allait se planter entre guillemets, mais globalement, cela n'a pas été le cas. Je pense même qu'on aurait pu faire mieux (NDLR : Roanne a gagné 4 matches sur 14 mais en a perdu plusieurs de justesse). En championnat, on est dans le Top 4, ce serait bête de terminer plus bas. Ces derniers matches, c'est un peu une préparation pour les play-offs. Après, ce sera du sérieux. C'est pour ça que ce match contre le SLUC compte double car il va nous préparer pour la suite.
- Sur le plan personnel, on a le sentiment que vous avez pris une nouvelle dimension depuis la saison dernière...
- Il m'est arrivé beaucoup de choses l'année dernière. Il y a eu le titre, la Semaine des As, l'équipe de France en été. Cela fait de l'expérience. Comme deux de nos meilleurs marqueurs sont partis (NDLR : Dewarick Spencer et Aaron Harper), c'est normal que je participe un peu plus. Je pourrais faire encore un peu plus. Mais bon, on va se laisser une petite marge de progression (rires).

Partant pour les Bleus


- Jean-Denys Choulet vous a confié le capitanat à Roanne depuis la saison dernière. C'est quelque chose d'important à vos yeux ?
- Important, non... Ce dont je suis fier, c'est que l'équipe fonctionne bien mais le capitanat, ce n'est pas quelque chose que je recherche. C'est le coach qui m'a désigné. Pourquoi ? Je ne sais pas. On n'en a pas parlé, cela s'est fait naturellement. Mais même si j'essaie d'encourager les gars, de faire des petits trucs extra-sportifs, j'ai toujours le même rôle, la même attitude.
- Même si sur le plan statistique, votre apport est en hausse par rapport à la saison dernière puisque vous êtes le troisième roannais à l'évaluation derrière Salyers et Rush. Et pourtant, on a le sentiment que vous restez un travailleur de l'ombre...
- Mais je préfère avoir un rôle comme ça et essayer de finir plus fort en play-offs. Ce rôle me convient totalement.
- Vous avez fait vos débuts en Bleu l'été dernier à l'Euro. Alors que l'équipe de France va faire les qualifs pour le championnat d'Europe 2009 en septembre, êtes-vous candidat ?
- Je ne sais pas comment cela va se passer avec le nouveau coach (NDLR : Michel Gomez). Il ne m'a pas encore appelé et je pense qu'il a beaucoup de joueurs en tête. Mais s'il me demande, j'irai. L'équipe de France, ce n'est pas quelque chose qui doit se refuser à mon sens même si c'est beaucoup de travail, même si ça bouffe un été...

Recueilli par A. G.


Est republicain

Le SLUC calé sur l'ASVEL









VICHY._ En s'imposant mercredi à Vichy en 8e de finale de la Coupe de France, le SLUC s'est donné le droit de poursuivre l'aventure, mais il a aussi rempli une nouvelle case dans ce calendrier d'avril dont tous les clubs s'accordent à dire qu'il est mal fichu.
Assuré de jouer au moins cinq matches en l'espace de treize jours (du 16 au 29 avril) et même six s'il passe l'écueil des quarts de finale mardi à Denain ou Limoges (le tirage au sort des deux plateaux en Coupe de France sera effectué ce soir à la mi-temps de Pau-Orthez - Cholet...), le SLUC Nancy va donc connaître un rythme inédit. Même avec la coupe d'Europe, les clubs ne disputent pas autant de matches en aussi peu de temps hormis peut-être en préparation.
Alors, même si les joueurs répètent tous qu'ils préfèrent disputer des matches que s'entraîner, on peut se demander s'il ne sera pas difficile de tenir la distance... « Mais tant qu'on joue autant de matches que l'ASVEL, on ne se plaindra pas » confiait Jean-Luc Monschau mercredi soir en salle de presse, « ce qui compte, c'est qu'on soit logés à même enseigne ».
Si comme Roanne, l'ASVEL s'était fait sortir en 16e de finale de la Coupe de France, on peut penser que la différence de matches joués entre les deux équipes pouvait peser lourd dans la balance, mais comme Villeurbanne est lui aussi qualifié pour les quarts de la Coupe, le SLUC et l'ASVEL sont pour l'heure sur un pied d'égalité. C'est visiblement le principal pour le club nancéien.
Reste maintenant à savoir ce que l'un et l'autre feront en Coupe de France la semaine prochaine. Si les hasards du tirage ne les opposent pas., quelque chose nous dit que les deux clubs suivront avec la plus grande attention les pas de l'autre...

A.G.


Est republicain

merci bacou pour cette lecture quotidienne

alors suspense, si l'ASVEL perd en 1/4 on se saborde pour être troujours a égalité avec eux

aircraft a écrit:

merci bacou pour cette lecture quotidienne

alors suspense, si l'ASVEL perd en 1/4 on se saborde pour être troujours a égalité avec eux

Merci bacou pour ces infos.

Mieux, si l'asvel perd sa demi en jouant en premier, si l'on joue en deuxième on met l'équipe espoir comme cela on aura gagné un match par rapport à l'asvel.

moi je dis attention au réveil roannais dans 1 chaudron bleu explosif !!

De toute façon, le SLUC n'arrive pas en favori à Roanne, loin de là même. Gagner là-bas relève toujours de l'exploit, et même si perdre ne nous arrangerait pas dans la course aux deux premières places, ce ne serait pas catastrophique de ne pas s'imposer à Vacheresse.

A-Sir a écrit:

De toute façon, le SLUC n'arrive pas en favori à Roanne, loin de là même. Gagner là-bas relève toujours de l'exploit, et même si perdre ne nous arrangerait pas dans la course aux deux premières places, ce ne serait pas catastrophique de ne pas s'imposer à Vacheresse.

contrairement au match aller les 2 équipes seront au complet

leroannais42 a écrit:

http://www.leprogres.fr/sports/basket/1013843.html

merci

Je ne sais pas pour vous, mais moi je le sens bien pour nous ce match à Roanne demain...

Supporter Couguars a écrit:

Je ne sais pas pour vous, mais moi je le sens bien pour nous ce match à Roanne demain...

Ouais, fifty - fifty de mon côté.

Pro A (26e journée) : Roanne - SLUC, ce soir (20 h)

Un défi majuscule


D'une efficacité redoutable dans sa salle depuis deux ans, la Chorale de Roanne attend de pied ferme les Nancéiens. Pas de doute, il faudra un grand SLUC pour réussir l'exploit.






NANCY._ Première info, la Halle André-Vacheresse de Roanne sera pleine à craquer ce soir pour la réception du SLUC. Les 3.100 places de la salle roannaise se sont arrachées à vitesse grand V. Etonnant ? Pas tant que ça...
Car on peut le prendre par tous les bouts, ce match a mille et une raisons de faire saliver l'amateur de basket. Un remake de la dernière finale, ça a de l'allure. Un choc entre deux équipes du Top 4 aussi...
Et puis, deux formations aussi spectaculaires emmenées par deux MVP en puissance charismatiques (Marc Salyers à Roanne, Ricardo Greer à Nancy...) peuvent difficilement accoucher d'un duel tristounet. « Il pourrait y avoir un score élevé, un peu comme notre match au Havre », se hasarde d'ailleurs à dire Jean-Luc Monschau.
Si le duel est aussi somptueux que l'année dernière à la même époque, ça promet en tout cas. Le SLUC avait bien géré son match, menait encore de huit points à moins de quatre minutes du gong, et puis, un ouragan terrible s'abattit sur ses épaules. Un 18-1 plus tard, le mal était fait. Roanne s'imposa (90-81) au terme de ce qui restera peut-être comme le plus beau match de la saison régulière 2006-2007.
Et au passage, le SLUC Nancy eut la confirmation que dans sa salle, Roanne se sentait pousser des ailes. Les chiffres sont d'ailleurs éloquents. Depuis le début de la saison 2006-2007, l'équipe coachée par Jean-Denys Choulet a disputé 29 matches de saison régulière, et elle en a remporté... 27. Ne cherchez pas, personne n'a fait mieux en Pro A sur la même période.
Les deux défaites de la Chorale ? Cette saison devant Le Mans, l'actuel leader, et l'année dernière face à une équipe de Dijon qui avait arraché le succès sur un shoot miraculeux au buzzer de N'Doye !

La référence de l'aller


Autant dire que pour espérer s'imposer dans cette enceinte bouillonnante où le public ne demande qu'à s'embraser, il est hautement conseillé de relever le curseur en terme de qualité de jeu.
Mais le SLUC se sent prêt à relever le défi. Vainqueur autoritaire de Vichy mercredi en coupe de France (72-64), le groupe a rallié directement Roanne pour optimiser la récupération, et Jean-Luc Monschau ne veut pas imaginer que son équipe aura un peu moins de fraîcheur physique que son adversaire du soir qui n'a pas joué cette semaine en coupe puisqu'il s'est fait sortir en 16es. « On aurait dépensé plus d'énergie aux entraînements », note le coach nancéien, « On est directement allés à Roanne, on a tout le monde... On a réuni de bonnes conditions ».
Sera-ce suffisant pour percer le coffre-fort roannais ? On le saura ce soir. Mais après deux rencontres parfaitement maîtrisées sur le plan défensif (62 pts concédés face au Mans, 64 face à Vichy), le SLUC Nancy paraît avoir les armes pour empêcher les pistoleros roannais (Salyers qui « pèse » près de 20 pts, Brion Rush qui tourne à près de 17) de faire un carton sur le stand de tir roannais. « C'est vrai que Roanne est très fort sur le plan offensif », confie TJ Parker, « Maintenant, défensivement, c'est un peu moins bon que Vichy... Il faudra être très concentré en défense pour les arrêter. Mais on l'avait très bien fait au match aller. Si on arrive à jouer comme il faut, il y a quelque chose à faire... »
Après tout, le SLUC Nancy avait bien fait taire la Chorale de Roanne à l'aller (85-58 !) Quelques mois plus tard, on se rend d'ailleurs compte que le panier-average pourrait être crucial à l'heure des comptes et que ce +27 servira peut-être de juge de paix puisque Roanne n'est qu'à un point derrière. Mais alors que l'ASVEL s'est imposée hier devant Vichy, alors que Le Mans, qui a déjà joué et gagné le mois dernier son match de la 26e journée, compte toujours un point d'avance, un exploit à Roanne ferait un bien fou pour rester au contact du sommet avant d'affronter l'ASVEL vendredi prochain. Alors, c'est peut-être un défi majuscule qui attend les Nancéiens ce soir. Mais Nancy fera tout pour le relever.

Anthony GUILLE


Est republicain

L'adversaire

Un petit recadrage









NANCY._ Jean-Denys Choulet n'a que modérément goûté la défaite de ses joueurs samedi dans le derby face aux Vichyssois (65-72). Alors, le coach roannais a procédé à un petit recadrage de ses ouailles cette semaine.
L'occasion peut-être de mettre le doigt sur le faible pourcentage de réussite de la Chorale aux lancers-francs (11/24). Un secteur qui pourrait avoir son importance ce soir dans ce choc au sommet que le champion de France en titre abordera au grand complet.
Est republicain

Les équipes









Roanne : 4. Byars ; 5. Poupet ; 6. Hess ; 8. Soliman ; 9. Cazalon ; 10. Rush ; 11. Pellin ; 12. Wilson ; 13. Koné ; 14. P. Badiane ; 15. Salyers.
SLUC Nancy : 4. Dowdell ; 5. Amagou ; 7. Julian ; 8. J. Greer ; 9. TJ Parker ; 10. Harrison ; 11. Zaki ; 12. Michel ; 13. Samnick ; 14. R. Greer ; 15. Bauer.
- Match ce soir (20h) à la Halle André-Vacheresse de Roanne.
Arbitres : MM. Gasperin, Jeanneau et Mortz ; Espoirs à 17h15.
Est republicain

Le SLUC en chasse

La parenthèse de la Coupe de France refermée, le SLUC renoue avec le championnat à Roanne. Pour revenir à un point du leader manceau.

OAS_AD('Position2'); En déplacement à Roanne, le SLUC a une belle occasion de refaire son retard sur Le Mans, spectateur attentif de cette 26e journée. Après avoir disputé ­ et gagné ­ leur match dès le mois de mars contre Clermont (82-73), les Sarthois suivront de près le duel entre les deux derniers finalistes du championnat de France. Et peuvent craindre un retour de la bande à Cyril Julian après en avoir subi les foudres à Gentilly, une semaine plus tôt. Entretemps, les Lorrains ont confirmé leur embellie en s'imposant à Vichy en huitième de finale de la Coupe de France (72-64). Les joueurs de Jean-Luc Monschau ont arraché la qualification pour le tour suivant en passant la surmultipliée durant l'ultime quart-temps. « C'est bien de gagner à Vichy, une équipe toujours difficile à manœuvrer, estime l'entraîneur nancéien. On a fait un match sérieux, on a été concentré et solide. » Une recette qui permet au SLUC d'être encore présent sur deux fronts, promettant une cadence encore élevée au cours des prochaines semaines. « Ce sont deux compétitions différentes. On verra... » observe Jean-Luc Monschau, plus soucieux du parcours des siens en Pro A. Un parcours qui mène les siens à Roanne, aujourd'hui. La meilleure équipe du championnat à domicile. Seul Le Mans a réussi à faire le plein à la Halle André-Vacheresse : c'était en novembre, les coéquipiers de Yannick Bokolo s'étaient imposés 76 à 70 contre La Chorale. Un bel exemple à suivre pour le SLUC. « Beaucoup croyaient qu'ils laisseraient des forces en Euroligue et ils ont tenu le choc. Et maintenant, ils sont au complet. » En effet, Jean-Luc Moschau s'inquiète du retour aux affaires de Marc Salyers, auteur de 26 points, 9 rebonds et 4 passes décisives, le week-end dernier, à Vichy. Si les Lorrains lorgnent la première place, la Chorale de Roanne, elle, vise un succès pour rattraper son visiteur du soir. Après Le Mans et avant la réception de Villeurbanne, voilà un nouveau sommet à gravir pour Nancy. « Pour préserver notre place parmi les premiers du classement, ce serait très utile de gagner là-bas », sait Jean-Luc Monschau, qui voit sa formation lancer le sprint à cinq journées de la fin de la phase régulière. « Il faut espérer ne pas avoir de blessés durant cette période car le rythme va s'intensifier. Surtout face à des concurrents directs, ce sont des matches qui comptent double. »

Maxime RODHAIN.

Republicain lorrain