[ProA J16] SLUC Nancy bat Paris-Levallois 79 (43) à 64 (25)

« On va de mieux en mieux »


Arrivé récemment au chevet d'un Paris-Levallois décevant, Ron Stewart doit redresser la barre. Selon le coach américain, c'est une équipe parisienne en progrès qui défiera les Nancéiens.




NANCY. _ Bye bye la Bretagne, bonjour Paris. Et retour aux sources pour Ron Stewart : entraîneur de l'Etendard de Brest (Pro B) où la concurrence entre coaches commençait à devenir « pesante », le New-Yorkais a finalement plié bagages fin décembre, pour mettre le cap sur la capitale et prendre en mains le Paris-Levallois.
En connaissant les lieux : à la tête de Levallois (1995-1999) puis du Paris Basket Racing (2000-2001), l'Américain a découvert la formule « 2 en 1 », après la fusion des deux entités parisiennes.
Successeur du Grec Zouros sur le banc du PL, Ron Stewart a donc pour mission de redresser la barre : le deuxième budget du Pro A attend assurément mieux que son actuelle onzième place.
- Ron Stewart, quand vous êtes arrivé à la tête de cette équipe parisienne en mauvaise posture, quel fut votre diagnostic ?
- En fait, je pense qu'il ne manque pas grand-chose pour que la mayonnaise prenne. On a de bons joueurs, mais ils étaient un peu bridés jusqu'à présent. Il leur faut jouer un peu plus relâchés, et en prenant plus d'initiative. Ils doivent oser provoquer, aussi bien offensivement que défensivement.


Objectif : play-offs


- Et comment les choses évoluent-elles ?
- On va de mieux en mieux. Les joueurs sont réceptifs et appliqués, même si ce n'est pas évident de changer ses habitudes en cours de saison. Mais je constate des progrès, comme lors de notre dernière sortie (NDLR : défaite 86-76 sur le terrain de l'ASVEL). Si on perd de 10 points, on a tenu le choc tout le match avant de craquer à trois minutes de la fin. Mais les joueurs ont prouvé qu'ils valent mieux que leur classement actuel.
- Vous visez donc les play-offs ?
- C'est en effet l'objectif de la saison. On est privé de semaine des As, mais les play-offs, c'est dans nos cordes.
- D'autant que vous venez d'accueillir le meneur que vous attendiez, Anthony Roberson (1)...
- Et il peut être, à mon avis, le leader qu'il nous manquait. Il est polyvalent, capable de bien faire jouer ses coéquipiers et capable de prendre un match en main. Même si c'est sa première expérience en Europe, normalement il devrait nous faire beaucoup de bien.
- Venons-en au SLUC. Quelle impression vous font ces Nancéiens ?
- Ils ne sont pas leaders pour rien, et ont de nombreux arguments... Si leur collectif fait leur force, Ricardo Greer m'impressionne, c'est un sacré chef de file. Le SLUC peut s'appuyer sur des meneurs très vifs, et sur la puissance de Cyril Julian à l'intérieur. Pour contrer cette équipe, on devra donc jouer à 100 % durant 40 minutes, faire les bons choix tactiques et surtout limiter au maximum les pertes de balles.
- Le SLUC vient de se faire sortir de la coupe d'Europe. S'ils en ont pris un coup au moral, ça peut jouer en votre faveur ?
- Je ne compte pas sur ça, leur priorité c'est le championnat. Alors au contraire, après cette petite déception européenne, ils seront encore plus motivés...


Propos recueillis par Stéphanie CHEFFER • (1). Américain de 24 ans, Roberson (1,88 m) a disputé 36 matches en NBA avec Memphis et Golden State. Non retenu lors du camp d'avant-saison des Denvers Nuggets, il avait finalement opté pour le club israélien de l'Hapoël Jérusalem, avant d'accepter l'offre parisienne.

est republicain

Location pour SLUC-Chalon









On peut se procurer des places pour la rencontre SLUC Nancy- Chalon du 2 février (20 h) de la façon suivante :
• Au siège du club situé au Palais des Sports Jean-Weille, aujourd'hui et de lundi à vendredi prochain de 9 h à 12 h et de 14 h à 18 h, ainsi que samedi 2 février de 10 h à 12 h (vente aux guichets dès 17 h) ;
• Aux magasins Auchan et Cora jusqu'au samedi 2 février (14 h), et sur internet (www. ticketnet. fr).
est republicain

merci bacou

Merci Bacou, Ricardo jouera demain , par contre Mike , pas certain .......;

Si Mike joue demain, je me met à faire des dunks à la Zianveni...

bacou a écrit:

- D'autant que vous venez d'accueillir le meneur que vous attendiez, Anthony Roberson (1)...
- Et il peut être, à mon avis, le leader qu'il nous manquait. Il est polyvalent, capable de bien faire jouer ses coéquipiers et capable de prendre un match en main. Même si c'est sa première expérience en Europe, normalement il devrait nous faire beaucoup de bien.

Ouep comme tu dis Theseus, apparement Roberson serait (arrivé) reparti pour problèmes financiers non réglés. De toute façon il ne devrait pas être qualifié donc dans tous les cas, il y a très peu de chance qu'il joue contre nous demain

Vu site off' :

Depuis le départ de Branko Milisavljevic, le Paris-Levallois n’a pas encre trouvé son meneur de jeu. Enfin, disons que le club aurait trouvé en Anthony Roberson (ex Hapoel Migdal Jerusalem’08) ce meneur, mais que la venue abracadabrantesque du jeune américain relance le débat quant au professionnalisme des agents de joueurs. Croyant le joueur libre, le club s’est empressé de lui signifier son intérêt, mais voilà que l’on apprend que le club israélien serait prêt à le reprendre, le joueur ayant claqué la porte pour montré son amertume face au temps de jeu famélique qu’on lui octroyait.

Le PBR fait parti des équipes qui shoot le plus à 3pts et se trouve être la 3ème équipe la plus adroite à cet exercice. Va falloir défendre fort et être attentif aux rebonds !

Sinon, Paris vient d'enchaîner les grosses équipes que sont l'ASVEL, Roanne, et le Mans... comme le SLUC. Résultats plutôt positifs :

10/27 à 3pts contre l'ASVEL (défaite 86-76)
7/23 à 3pts contre Roanne (défaite 79-86)
11/27 à 3pts contre le MSB (victoire 71-75)

A noter que le PBR retrouve le Palais des Sports Marcel Cerdan après avoir joué à Bercy et 3 fois à Coubertin.

Monschau: "Dans l'inconnu"



Posté le 25 janvier 2008 Dominateur sur la scène hexagonale, Nancy a perdu gros cette semaine en Coupe Uleb, battu par Wloclawek et éliminé dès les poules. Jean-Luc Monschau, l'entraîneur du Sluc, estime que ses joueurs ont tout de même réalisé un bon parcours et que cette contre-performance sera digérée face au Paris-Levallois, samedi, lors de la 16e journée de Pro A. Les récents changements dans l'effectif dirigé par Ron Stewart le préoccupent davantage. "C'est toujours délicat de jouer contre un adversaire qu'on ne connaît pas bien" , explique-t-il.

Jean-Luc, votre déplacement à Paris, samedi, sera le troisième de Nancy en une semaine, après Vichy et Wloclawek. Est-ce un handicap ?
Non, ce n'est pas non plus le bout du monde. C'est vrai que pour revenir de Pologne (où Nancy disputait son dernier match de Coupe Uleb mercredi, ndlr) , on a mis dix heures mais c'est le sort des équipes qui jouent la Coupe d'Europe. On voulait la jouer, on ne va pas s'en plaindre maintenant, cela fait partie du job. Il faut assumer. Qu'il y ait eu de la fatigue en Pologne, c'est certain. Mais il y en a depuis le début de la saison, et cela n'a pas trop affecté nos matches de Pro A jusqu'à présent.

Comment voyez-vous cette rencontre face au PL ?
Déjà, on se souvient que gagner à domicile n'a pas été facile lors du match aller. On était mal rentrés dans le match et heureusement, on avait pu corriger le tir. Mais on sait que Paris possède une bonne équipe. Ils ont fait aussi quelques ajustements techniques avec des renforts comme Anthony Roberson (qui attend sa lettre de sortie mais devrait jouer samedi, ndlr) .

Ces arrivées modifient-elles vos plans ?
On va un peu dans l'inconnue. C'est toujours délicat de jouer contre un adversaire qu'on ne connaît pas bien. On sait ce que ces joueurs sont capables de réaliser, mais pas ce que cela va donner une fois fondu dans le style parisien. En plus, il y a eu un changement à la tête de l'équipe, avec Ron Stewart. Cela fait beaucoup de bouleversements. Certes, ce n'est pas toujours facile pour l'équipe qui change de trouver rapidement l'homogénéité et d'intégrer les nouveaux joueurs. Mais ceux qui sont en place ont déjà montré leurs qualités puisqu'ils ont battu Le Mans et sont restés dans le match face à Villeurbanne.

Deux équipes synonymes de défaites pour le Sluc...
Justement, on n'a pas réussi à faire aussi bien que le Paris-Levallois. On a des regrets dans ces deux matches-là parce qu'on avait globalement bien joué pendant 30 minutes au Mans et qu'on menait à la 35e à Villeurbanne. Mais, on n'a pas réussi l'exploit. Ces deux équipes sont les adversaires les plus difficiles à battre.

"Pas préparés à deux absences de poids"

De votre côté, le recrutement a été intelligent cette saison. Comment s'est passée l'intégration des frères Greer et de Mike Bauer notamment ?
En réalité, c'est une nouvelle équipe qui s'est construite puisqu'il n'y a que deux joueurs qui ont vraiment joué l'année dernière, Cyril Julian et Victor Samnick. On ne peut pas dire qu'il y ait une ossature sur laquelle les nouveaux se sont greffés. C'est un nouveau départ comme on en avait connu un il y a trois ans. Tout le monde a dû faire l'effort d'aller voir son coéquipier. Parfois, cela facilite les choses dans le jeu. Au niveau relationnel, le risque était plus grand mais les joueurs en question sont charismatiques et ont le contact facile. Le groupe vit bien.

Mike Bauer et Ricardo Greer étaient absents mercredi, en Coupe Uleb. Seront-ils présents à Paris ?
Ricardo est très probable pour ce match, mais pour Mike, on vit un peu au jour le jour. Ce qu'il a n'est pas grave, il souffre d'une entorse, mais il faut attendre que l'hématome se résorbe.

Quel a été l'impact de leur absence sur votre défaite à l'Amwil Wloclawek, qui a entraîné l'élimination du Sluc en Coupe Uleb ?
Ils sont quand même des éléments leaders de notre équipe, ils l'ont prouvé à Vichy ou contre Francfort, la semaine passée. Jusqu'à présent, on n'avait pas encore été confrontés à deux absences de poids au même moment. Et le mois qu'on puisse dire, c'est qu'ils nous ont manqué en Pologne.

Quel regard portez-vous sur votre campagne européenne ?
C'est toujours frustrant de se faire éliminer sans avoir pu jouer toutes nos chances sur le dernier match décisif. Surtout qu'Amwil, qui est quand même le champion de Pologne, est une équipe construite avec un gros budget. On a deux types de regrets. D'abord, on est tombés dans la meilleure poule, il n'y a qu'à regarder les budgets. On s'est battus pour bousculer cette hiérarchie et je pense qu'on a fait une superbe Coupe Uleb. Même contre Valence et Khimki, on a perdu sur les dernières possessions. Selon moi, on a réussi huit super matches sur dix, mais objectivement, on est à notre place au quatrième rang de cette poule.

"On a fait une bonne Coupe Uleb"

Et l'autre regret ?
Pour se qualifier, on pouvait faire partie des meilleurs quatrièmes. Et pour cela, on se compare à des poules où il y a des adversaires moins forts et où c'est plus facile d'engranger des victoires. Le paradoxe, c'est que des équipes sont passées avec cinq victoires et un point-average nettement négatif alors que nous, on est éliminés avec quatre victoires mais un ratio positif. Donc, je le répète, je trouve qu'on a fait une bonne Coupe Uleb.

Comment les joueurs ont-ils vécu cette élimination ?
On en a reparlé ensemble. Eux aussi trouvent qu'on a réalisé une bonne campagne mais qu'on n'est pas récompensés. C'est dommage.

Cette désillusion cumulée à la farouche concurrence de Villeurbanne ne risque-t-elle pas de plomber le moral des troupes ?
C'est vrai qu'ils sont sur la même ligne que nous. Ils réussissent un parcours de qualité puisqu'ils sont qualifiés en Uleb. Mais ils ont gagné à Orléans, on a perdu. On a gagné à Vichy et ils ont perdu... Il y a forcément des similitudes, ils ont un potentiel offensif énorme et une équipe bien construite. Mais je ne prends pas cela comme de la concurrence.

Vous êtes au club depuis 2004. Comparé aux années précédentes, quel est le niveau du Sluc cette saison ?
Il est comparable. Même si on a renouvelé à 80% notre effectif, les joueurs ont su trouver un équilibre assez rapidement qui fait qu'aujourd'hui on est premiers, ce qui n'était pas le cas il y a trois ans. Ce groupe-là s'est trouvé une efficacité plus vite que le groupe précédent.

"On se fout de notre gueule dans l'Europe entière"

Le titre de champion est donc plus que jamais envisageable ?
On est obligés d'y penser, après une telle constance en saison régulière et dans les play-offs. Depuis trois ans que la Ligue organise la saison régulière, les play-offs et la Semaine des As, on est huit fois dans les quatre premiers et six fois dans les deux premiers. Et pour moi, le titre de champion en saison régulière, qui n'est pas validé, est le plus difficile à remporter. C'est par exemple incroyable que l'année où les Strasbourgeois ont été champions, ils n'ont remporté que trois matches pour y arriver. Qu'est-ce qui est le plus difficile, je vous pose la question...

Selon vous, il faudrait repenser la formule des play-offs ?
C'est ridicule de donner un titre à une équipe qui, à un moment donné, gagne trois matches sur cinq... Maintenant, il faut en gagner cinq avec une finale en une manche sèche. A ce sujet, j'ai discuté avec Ales Pipan, l'actuel sélectionneur de la Slovénie. Le temps de me dire bonjour, il m'a tout de suite demandé: 'Vous jouez toujours la finale en un match sec en France ?' Je lui ai dit que oui, et il a éclaté de rire. Alors, il faut quand même faire remonter l'information aux dirigeants du basket français qu'on se fout de notre gueule dans l'Europe entière. Et je le dis même si je ne suis pas le mieux placé, vu que j'ai perdu trois fois de suite en finale.

Que préconisez-vous alors ?
(Il poursuit) L'argument qu'on nous avait annoncé quand on est passé à un match sec, c'est que France 3 devait le retransmettre. Mais ils sont où France 3 ? (Il chante) . L'argument est tombé, mais on n'a pas pensé à changer la formule...



Newsweb

Cool, JLM qui charge comme il se doit les biroutes de la ligue et dire que la France est la risée de toute l'Europe, ça je veux bien le croire tellement la formule est ridicule

Citation :

il m'a tout de suite demandé: 'Vous jouez toujours la finale en un match sec en France ?' Je lui ai dit que oui, et il a éclaté de rire.

c'est vrai que quant on y pense on passe bien pour des rigolos (une année d'effort pour au final tous jouer sur un match sec )
et oui Ales Pipan on joue TOUJOURS... (on change pas une équipe qui gagne ni l'esprit étriqué et un temps soit peu conservateur des nos chères "biroutes" de la ligue (comme dirait guillom))

Pro A (16è journée) : Paris-Levallois - SLUC ce soir 20 h

Le soir du grand pardon


Le SLUC a gravement failli à Wloclawek précipitant son élimination de la Coupe ULEB. Seule une victoire à Paris pourra effacer la déception. Même si Bauer est toujours blessé.






NANCY. _ Même si Jean-Luc Monschau a souligné après la cuisante défaite à Wloclawek que le SLUC avait fait une « superbe coupe d'Europe » en ne gagnant que... quatre matchs sur dix dans un groupe, il est vrai difficile, le résultat est là. Le SLUC a gravement failli en Pologne. Il est aujourd'hui éliminé de la Coupe ULEB et reste encore loin du haut niveau européen. Il a même rétrogradé par rapport à la saison dernière.
Avant de s'écrouler en huitièmes de finale face à Strasbourg l'année dernière, il s'était qualifié, rappelez-vous, dans un groupe qui comprenait des équipes comme Gran Canaria (premier de son groupe ULEB cette année devant l'ASVEL), AEK Athènes, Bamberg (Euroligue), Hemofarm et surtout le Rytas Vilnius (finaliste qui vise ni plus ni moins cette année que le final four de l'Euroligue).
Le reste, c'est de la littérature. Que le SLUC possède un panier-average positif dans son groupe ou qu'il n'ait pu hélas aligner à plusieurs reprises sa meilleure équipe, notamment en Pologne, ne sont que des circonstances atténuantes. Le verdict est tombé. Tranchant comme un couperet. La campagne européenne 2007-2008 du SLUC est un échec. Il faut savoir appeler un chat, un chat. Lorsqu'on est premier du championnat de France après quinze journées, que l'on reste sur trois titres honorifiques de vice-champion de France, on se doit de sortir vivant des poules qualificatives de la seconde coupe d'Europe qui réunissait tout de même 54 équipes.
Le SLUC qui a échoué à trois reprises déjà pour entrer dans l'Euroligue (24 clubs) alors qu'il était sur le pas de la porte, a laissé mardi soir trente-deux équipes d'ULEB continuer leur aventure. Les amoureux du SLUC auraient bien mérité un ou deux matchs sur élimination directe par rencontre aller-retour en seizièmes puis peut-être en huitièmes de finale. Sans oublier la perte financière pour le club. C'était maintenant que l'affaire devenait juteuse...
Voilà aussi pourquoi ce rendez-vous parisien en capitale prend des allures de grand pardon ce soir. Un rendez-vous délicat à honorer même si le retour de Ricardo Greer, leader incontesté de l'équipe, qui a tant manqué en Pologne, est heureusement annoncé : « Ricardo m'impressionne. C'est un sacré chef de file » disait hier encore Ron Stewart, le nouveau coach de Paris-Levallois bien décidé à réussir sa mission commando : se qualifier pour les play-offs.
Il est vrai que lorsqu'on possède le deuxième budget de la ligue (5,066 millions d'euros), que l'on peut appeler au chevet de l'équipe Milisavljevic puis l'ancien joueur NBA Roberson, c'est plus facile.


Le retour de Ricardo, le leader


A titre de comparaison, et c'est tout à l'honneur du SLUC, qui réalise en championnat cette année un parcours historique, le budget nancéien n'est que de 3,845 millions d'euros. On connaît la valeur individuelle des joueurs parisiens, notamment celle du shooteur Foster, du Slovène Golemac, de l'ancien intérieur de Cholet Taj Gray ou encore du rebondeur Akpomedah qu'Antoine Rigaudeau a ramené au pays : « il faut arriver à se libérer, à jouer ensemble. Après, les résultats viendront... » ajoute le nouveau coach du Paris-Levallois qui connaît bien la maison puisqu'il a déjà entraîné Levallois puis Paris.
Son équipe n'a perdu que deux fois à domicile cette saison. Contre Le Havre de Christian, le petit frère de Jean-Luc Monschau qui avec son club est en train de réussir une saison exceptionnelle et contre Roanne à Bercy juste après les fêtes. Paris n'avait pas encore retrouvé de meneur américain...
C'est dire si le SLUC qui sera toujours privé des rebonds, des points et du dynamisme de Michael Bauer, s'attend à souffrir ce soir à Levallois. On attend que le SLUC retrouve ses vertus, son unité, son self-contrôle. Qu'avec Ricardo Greer, il retrouve aussi son jeu rapide. Un garçon comme TJ Parker, qui revient dans son ancien club, serait bien inspiré s'il alignait à mi-distance. A l'extérieur, l'adresse à trois points et la défense font souvent la différence. Rappelez-vous de Vichy la semaine dernière.
Reste que l'opération pourrait s'avérer rentable en cas de victoire, d'autant que Roanne est en danger à Strasbourg et que l'ASVEL ne sera pas au bout de ses peines à Dijon qui joue déjà pour ne pas mourir. Si le SLUC veut continuer à faire la course en tête dans ce championnat d'une densité nouvelle, il doit savoir arracher de précieuses victoires à l'extérieur. Il a gagné à Vichy, a sombré à Wloclawek, il doit s'imposer à Paris pour qu'on tire un trait sur la coupe ULEB avant de retrouver son nid douillet de Gentilly pour espérer dans huit jours une dix-huitième victoire consécutive en championnat et égaler ainsi son record.


Gilles GAIHIER


est republicain

L'adversaire

Paris avec Roberson









NANCY. _ Américain de 24 ans (1,88) Roberson mènera pour la première fois ce soir le jeu de Paris-Levallois. L'homme a disputé 36 matchs en NBA, a participé au camp d'avant-saison des Denvers Nuggets avant de choisir l'Hapoël Jérusalem et de venir pour la première fois en France. C'est évidemment un plus pour cette équipe parisienne dans laquelle un certain Branko Milisavljevic aujourd'hui à Maroussi Athènes, n'a pu trouver sa place malgré un premier match à Nancy particulièrement prometteur.
Paris, qui vise les play-offs, doit évidemment s'imposer à domicile avant de se déplacer à Clermont et de recevoir Vichy. Un virage important à négocier pour remonter au classement et viser le top huit.

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Les équipes









SLUC NANCY : 4. Dowdell ; 5. Amagou ; 6. Lefevre ; 7. Julian ; 8. Jeff Greer ; 9. Parker ; 10. Harrison ; 11. Zaki ; 12. Michel ; 13. Samnick ; 14. Ricardo Greer
PARIS-LEVALLOIS : 4. Roberson ; 5. Mouillard ; 6. Albicy ; 7. Golemac ; 8. Torbert ; 9. Mizrahi ; 10. Foster ; 11. Aka ; 12. Akpomedah ; 13. Gray ; 14. Jean Baptiste. 15. Ndoye.
Arbitres : M. M Maestre ; Koog et Machabert. Espoirs 17 h 15. Salle Marcel Cerdan à Levallois (périphérique, sortie Porte de Champerret).

est republicain

SLUC, éviter la peine capitale

Eliminé de la coupe d'Europe, le SLUC reprend ses travaux d'Hercule dans l'Hexagone, à Paris. Mais l'entraîneur Jean-Luc Monschau n'a pas encore digéré ce départ de la scène internationale.

OAS_AD('Position2'); Votre question n'a pas de sens ». Voilà la réponse à l'interrogation : espérez-vous un repêchage, en Coupe ULEB, suite aux ennuis financiers de Cologne ? Jean-Luc Monschau n'est pourtant pas en colère. Il est seulement réaliste. Sa marque de fabrique : « Je ne tire pas de plans sur la comète. On est éliminé, c'est tout. Il n'y a pas lieu de donner des faux espoirs. Je m'en tiens là. »On devine une pointe d'amertume compréhensible chez cet entraîneur qui aurait aimé être l'homme du défi européen : « Nous sommes tombés dans un groupe fort. Quatrième, le SLUC est à sa place. Paradoxalement, on accomplit notre meilleure saison dans ce genre de compétition. On aurait pu éviter de tomber, en Pologne, contre une équipe leader de son championnat ! Les deux autres clubs de ce pays, cinquièmes chez eux, se sont qualifiés... Nous avons aussi affronté des adversaires qui affichent des moyens trois fois supérieurs aux nôtres ! On n'a pas su contrecarrer la hiérarchie des budgets. Les poules étaient inégales. Chalon, treizième en Pro A, poursuit son chemin en ayant un panier-average inférieur avec un succès supplémentaire... » La poisse s'est même mêlée au destin de Nancy sur les routes du Vieux continent : « Il a fallu que nous ayons deux blessés majeurs lors du dixième match qu'il fallait gagner alors que nous sortions d'une très belle série face à Cholet, Francfort, Vichy. Cela ne sert rien de le dire mais si nous avions été au complet... » Il a sans doute raison, Jean-Luc Monschau, parfois contesté dans la gestion de son banc ou du temps de jeu. Cette fois, on a reçu la preuve que Ricardo Greer et Bauer étaient des éléments indispensables : « Je ne m'amuserais pas à savoir si je peux gagner sans eux. On a tellement plus de chances de vaincre s'ils sont sur le terrain. Ceux qui pensaient le contraire en sont pour leurs frais. » Retour aux choses courantes d'un Hexagone qui a encore de bons côtés. La saison ne s'est pas enlisée à Wloclawek. Pointent à l'horizon la Semaine des As, la Coupe de France, le championnat avec sa phase régulière et ses playoffs. De quoi se gaver ! « Et nous n'avons jamais prétendu gagner la Coupe d'Europe. Au contraire, on a toujours précisé que ce serait un petit exploit de se qualifier... » Direction, Paris, et Levallois, puisque le club de la Capitale alterne les lieux d'accueil. « Pas facile, n'oublions pas que ce club possède la deuxième masse salariale de France. C'est juste une erreur de les retrouver là où ils sont », dans le dernier tiers du classement. Surtout, le SLUC ne reconnaîtra pas exactement son rival de l'aller avec un nouveau mentor (Ron Stewart) et une recrue (Roberston), voire deux si la lettre de sortie arrive à temps... « Bon, pour eux, le premier match ne sera pas le plus facile. Mais depuis début janvier, Paris s'est imposé au Mans (+4) et ne s'est incliné à Villeurbanne que dans l'ultime minute. » Roanne aussi a souffert. « Je demande donc à voir », avoue Jean-Luc Monschau, plutôt méfiant vis-à-vis du véritable niveau de ces Parisiens dont on prétend qu'ils sont sous-cotés. Mais récemment, à Vichy, les Lorrains ont montré une solidité à toute épreuve. Et Ricardo Greer sera de retour...

Alain THIÉBAUT.

Paru le : 26-01-2008

republicain lorrain

bacou a écrit:

L'adversaire

Paris avec Roberson







NANCY. _ Américain de 24 ans (1,88) Roberson mènera pour la première fois ce soir le jeu de Paris-Levallois. L'homme a disputé 36 matchs en NBA, a participé au camp d'avant-saison des Denvers Nuggets avant de choisir l'Hapoël Jérusalem et de venir pour la première fois en France. C'est évidemment un plus pour cette équipe parisienne dans laquelle un certain Branko Milisavljevic aujourd'hui à Maroussi Athènes, n'a pu trouver sa place malgré un premier match à Nancy particulièrement prometteur.
Paris, qui vise les play-offs, doit évidemment s'imposer à domicile avant de se déplacer à Clermont et de recevoir Vichy. Un virage important à négocier pour remonter au classement et viser le top huit.


est republicain

Fallait qu'il soit aligné aujourd'hui le bougre , j'espère qu'il va pas prendre feu pour son premier match, en tout cas c'est un sacré plus pour le PL.....

Et pis c'est confirmé , même si on s'en doutait un peu, Mike ne jouera pas ce soir !! que ce match va etre compliqué .........

Je pense que les joueurs du Sluc sont comme nous: ils doivent avoir le match de coupe Uleb en travers de la gorge et surtout cette élimination prématurée. Je les vois bien réaliser un gros match ce soir (ou du moins, je l'espère), malgré la présence de Roberson dans les rangs Parisien.
Le coach du PLB a du préparer un plan "anti-Ricardo" (comme la plupart des équipes qui jouent contre le Sluc), mais j'ai confiance en cette équipe, surtout si nos meneurs retrouvent leurs qualités et il en faudra de leur part si ce Roberson commence à prendre feu...

L'EQUIPE de ce matin annonce Roberson comme déjà parti.... et parle d'un nouveau joueur déja arrivé... mais pas qualifié.....

Leur nouveau meneur serait Maurice Baker (1.84m - 1979 - Usa). Ils attendent la lettre de sortie...

Y a du règlement de compte dans l'air entre JLM et l'Est .
J'aime bien leur discours, JLM "on a fait une superbe coupe d'Europe" et GG " c'est un échec" .

Perso je pense que 4 ième du groupe c'est notre place, dire que c'est un super resultat c'est quand même osé , comme parler d'échec d'ailleurs, allez va pour un semi échec ...

Alors, vous le sentez comment ce match?

Supporter Couguars a écrit:

Alors, vous le sentez comment ce match?

Je le sens bien... Gros match du Sluc ce soir!

+1

Ouais, faudrait déjà retrouver P. Renaud... Pas de liaison Nancy-Levallois à la radio pour le moment...