[ProA J10] SLUC Nancy bat STB Le Havre 92 (42) à 77 (37)

Un contre un avec Mike Bauer

« Certains me prennent pour un fou ! »









NANCY. _ 22h20, samedi soir, devant la pièce réservée au contrôle anti-dopage : Mike Bauer sort en chaussettes et s'engouffre dans le village VIP. Il revient trente secondes plus tard avec une bouteille de vin et trois verres à la main. « On n'y arrive pas ! Il n'y a pas de la bière ici ? ». Drôle de tableau ! On vous rassure, Mike et ses copains de galère parviendront tout de même à se plier au contrôle... beaucoup plus tard. Et Bauer aura droit à sa petite bière. Après tout, il l'a bien mérité. L'oeil écarquillé, presque la bave aux lèvres, Mike a rugi toute la soirée, serrant les poings après chaque contre, après chaque panier réussi. Un enragé qui a signé hier son record de points en Pro A (le précédant, 27 points, datait du mois d'avril 2006 lorsqu'il jouait à Roanne) et rendu une ligne de stats effarante (31 points, 11 rebonds, 4 contres et 37 d'évaluation).
- Mike, savez-vous que vous avez effacé un record personnel ce soir. Celui du nombre de points marqué dans la ligue...
- Oui, je m'en doutais. En revanche, j'avais déjà eu une évaluation supérieure, une fois, lorsque je jouais à Roanne. C'est bien. Je suis heureux pour moi et pour l'équipe, surtout.
- Qu'est-ce qui se passe dans la tête d'un joueur lorsque tout lui réussit sur le terrain ?
- Je me sentais bien, mais je n'étais pas euphorique. J'étais très concentré sur le fait qu'il fallait que je fasse des choses utiles à l'équipe. Je ne suis pas naturellement attiré par le scoring. Je marque des points lorsque j'en ai l'opportunité, mais je ne fais pas une fixation là-dessus. De temps en temps, je regardais le tableau d'affichage et je me disais : c'est pas possible, j'en ai déjà mis autant...
- Vous n'avez jamais eu la réputation d'être un grand défenseur. N'est-ce pas une fausse idée reçue ?
- Disons que je n'avais joué dans une équipe qui défend aussi dur. J'en ai parlé avec le coach en début de saison. Nous étions d'accord sur le fait que je ne suis jamais aussi bon que lorsque je défends bien. J'essaie vraiment d'être très concentré dans ce domaine. Ici, on défend tous ensemble et c'est une des forces de l'équipe.
- Sur le parquet, vous êtes très démonstratif. Avez vous conscience que cela plaît au public ?
- Ce que je sais, c'est que certains me prennent pour un fou... (il éclate de rire). Pourtant, s'ils me voyaient dans la vie de tous les jours... je suis beaucoup plus posé, plus calme. Mais dès il s'agit de compétition, je suis comme ça. J'aime gagner. Quand je joue au bowling ou aux fléchettes, je suis dans le même état. Même quand je joue au yam's avec ma femme... elle ne supporte plus.
- Un mot sur le match : Le Havre vous a contrarié jusqu'au bout...
- C'est une équipe qui a du talent. En plus, les deux entraîneurs n'ont plus de secret l'un pour l'autre. Du coup, chaque équipe connaît parfaitement les systèmes de l'autre. Mais la différence, c'est que nous avons un banc plus profond que Le Havre. Nous avons énormément de ressources.


Propos recueillis par Thomas SIMON
est republicain

Cinq de chute pour les Espoirs









• ESPOIRS. Face à de jeunes havrais qui débarquaient à Gentilly avec une seule défaite au compteur, l'équipe de Pierre Verdière connaissait l'ampleur de la tâche. Mais les Nancéiens ne s'attendaient certainement pas à passer une soirée aussi pénible. Privés d'adresse et manquant d'impact, les espoirs du SLUC, toujours privés d'El Khir, se sont inclinés lourdement (53-77), concédant ainsi leur cinquième revers de la saison.
Les marqueurs : Wachowiak 2, Clerc, Lefèvre 9, Dussart 7, Jacques 9, Michel 12, Emanuely 5, Dassonville, Amenyedzy, Rabah 9.
• ANNIVERSAIRE. « Happy birthday to you... » C'est le petit chant qu'ont entonné les joueurs du SLUC, vendredi matin à la fin de la séance d'entraînement. Un message adressé à Jeff Greer qui vient tout juste de fêter ses 28 ans.
• JOUEUR DU MOIS. Passé par Roanne et Cholet, le meneur de Vichy Jimmal Ball a été élu meilleur joueur du mois de novembre (trophée LNB, Sports +, L'Equipe). Le meneur de Vichy qui a tourné à 20,5 pts, 3,7 passes par match a devancé Ricardo Greer, l'homme a tout faire du SLUC (19,5 pts, 5,2 rbds) et Sean Colson.
• ZIANVENI. A ne plus rien y comprendre. Max Zianveni qui était en partance pour Francfort, n'a toujours pas intégré le club allemand qui l'attendait vendredi matin à l'entraînement. Zianveni a t-il un autre club en vue ? Chalon est toujours intéressé mais trouve pour l'instant l'opération trop onéreuse (clause libératoire 75.000 euros). Mais Chalon a encore perdu vendredi. Alors...
• CALENDRIER. Avec les matchs qui s'enchaînent entre la Pro A et la Coupe ULEB, il est bon de rappeler le calendrier du SLUC jusqu'à la trêve de Noël. Mardi 4 décembre : SLUC - Wloclawek (ULEB), samedi 8 décembre : Le Mans - SLUC (Pro A) ; mardi 11 décembre : SLUC - Khimki Moscou (ULEB) ; samedi 15 décembre : SLUC - Roanne ; mardi 18 décembre : Valence - SLUC (ULEB). A signaler que le All Star Game aura lieu le samedi 29 décembre à Bercy (18 h30) et que le premier match après la reprise aura lieu le vendredi 4 janvier à Villeurbanne devant les caméras de Sports +. A vos agendas.
• SUPERVISEUR. On n'a pas eu besoin d'indiquer le chemin de Gentilly au superviseur de la LNB du match SLUC - Le Havre. Daniel Schmitt, tout nouveau, tout beau dans ses nouvelles fonctions (il a débuté cette année), n'est ni plus ni moins que le Directeur du CREPS de Lorraine à Essey.


G.G. et T.S.


est republicain

A chaud

« La clé ? Notre adresse à trois points »









• Jean-Luc Monschau : « Cela fait plaisir de gagner devant une équipe du Havre qui joue remarquablement. Une équipe qui perd peu de ballons, ce qui est la marque de fabrique de mon frère. La clé de la rencontre ? Notre adresse à trois points. Le score final ne reflète pas la partie ».
• Victor Samnick : « Les deux coaches et les deux équipes se connaissent par coeur. Le Havre est une équipe très difficile à jouer. Ils nous ont mis beaucoup de points à l'intérieur, mais nous avons mis des paniers importants aux bons moments ».
• Pape-Philippe Amagou : « En première période, nous avons eu des difficultés à contenir Traoré sous le cercle. Une des clés du match a été notre défense sur les shooteurs extérieurs du Havre. Leur maladresse aux lancers-francs leur coûte cher également ».
• Roger Zaki : « Le coach m'a fait rentrer avec pour mission de défendre le mieux possible sur Traoré. J'ai tout donné. Le Havre est une équipe qui fait déjouer l'adversaire et nous avons encore souffert au rebond ».
• Christian Monschau (entraîneur du Havre) : « Avec 45 % de réussite aux lancers-francs et un manque d'adresse à trois points, il est très difficile de s'imposer à Nancy. Je regrette surtout qu'on ait baissé la tête dans le quatrième quart-temps. Avant, sans être plus adroits, nous étions revenus à chaque fois dans le match ».
est republicain

Un phénomène nommé Bauer

OAS_AD('Position2'); L'homme du match. L'ancien joueur de Roanne et Pau-Orthez a tout fait. C'était monsieur providence, hier, pour Nancy : 37 d'évaluation générale (énorme) pour le meilleur marqueur : 31 points à 62 % d'adresse. L'intérieur a surtout réussi un superbe 4/8 à 3 points, se montrant présent dans la raquette : 9 fautes provoquées avec à laclé 11 lancers sur 13 ! Allez, pour compléter ce plateau royal, ajoutons 11 rebonds et 4 contres. Phénoménal. Le chiffre. 17, c'est le nombre de points que Le Havre aurait pu marquer en plus. Les visiteurs ont en effet signé un piteux 14/31. Pas beau du tout et très dommageable ! La phrase. « D'accord, on a perdu 20 ballons et manqué 10 lancers francs (20/30) mais on a pas dû être si mauvais offensivement puisque l'on a inscrit 92 points... » A T

republicain lorrain

Nancy, roi du sprint

Une fois encore, le SLUC a longtemps attendu avant de cueillir son rival dans les ultimes minutes. Mais battre ces Havrais n'étaient pas si évidents. Nancy conforte son leadership.

OAS_AD('Position2'); Un Gentilly déserté ? Non, quand même pas. Mais le feu d'artifice de la Saint-Nicolas place Stanislas avait peut-être mobilisé la vox populi ! En tout cas, les pétards n'étaient pas mouillés dans ce qui n'avait pas l'air d'une affiche mais qui en était une entre le leader et le sixième souvent à l'aise en voyage. D'ailleurs, les gars de la Seine-Maritime menaient bien leur barque dans un premier acte enlevé, marqué par le duel somptueux entre Julian et Traoré, le drafté NBA revenu au bercail hexagonal. Sept points sur neuf, l'international français sembla prendre le dessus avant de tirer la langue, ses autres potes de la raquette le laissant esseulé au combat. 7-12, 24-27, les Normands avaient affiché une tenue collective, surtout en défense (que d'aides précieuses pour stopper Ricardo Greer !) supérieure à Nancy. L'équipe lorraine survivait grâce aux solos lointains de Jeff Greer, Bauer ou Parker. Une main chaude était là à chaque fois pour couper les jambes alertes et vives des visiteurs endiablés. Les formations, au-delà des 50 % d'adresse, refermaient un peu plus la porte dans le deuxième quart-temps : 6-4 en cinq minutes avant que le Sluc ne laisse Le Havre sur place grâce à une densité retrouvée dans les duels et des ballons gagnés dessous, d'où ce jeu rapide qui convient si bien au premier de la classe. De 30-33, on filait vite à 41-34, soit un 11-1 ponctuant une période de flottement, révélatrice du match que se livrait à distance les frères Monschau. Jean-Luc et Christian finissaient par détruire leur basket ! Il est vrai que les arbitres, aux sifflets bien pendus, n'arrangeaient pas les choses. Le palais avait beau vociférer, c'est Le Havre qui trinquait le plus. Le poids des fautes alourdissait les envolées du club de Haute-Normandie. Bauer, quatre unités et deux contres, creusait un léger écart juste avant la pause (42-37). Surtout, la défense nancéienne avait laissé son rival à dix points en dix minutes... Ce régime de vaches maigres, un comble pour les Normands, perdurait : cinq points en six minutes. Pas de quoi s'inquiéter dans le camp meurthe-et-mosellan. La menace (à 42-40) après le repos se révélait un feu de paille. Le physique de Nancy, avec un Bauer toutes voiles dehors, provoquait des dégâts dans l'effectif limité du Havre, quinzième masse salariale sur seize. Jeff Greer et Julian semaient des promesses de victoire (53-42). En réalité, ce 11-2, émaillé de balles perdues (17 en 30 minutes), était trompeur. Il ne reflétait pas le jeu hasardeux d'un Sluc à la peine et sans trop de marge vis à vis de l'outsider. Les Havrais, par Edwards et la révélation Mukubu, s'offraient la sinon la rédemption, du moins un joli bol d'air : leur 10-0 remettait les pendules de Gentilly à l'heure (54-53). Comme d'habitude, ou presque, le Sluc attendit les derniers instants pour asseoir leur supériorité hiérarchique. Il fut embêté jusqu'à la 37e minute (72-65) par d'accrocheurs adversaires flingués en plein vol par l'arbitrage et ces tirs meurtriers venus d'une autre galaxie et déclenchés par Jeff Greer ou Bauer. Sans leur adresse, hors norme, que serait devenu le leader... Le Havre eut encore sa chance quand Sommerville se vit proposer de tenter sept lancers francs. Il en réussit seulement deux. Un sans faute aurait mis les siens à quatre longueurs. C'était le chant du cygne pour les Normands. En un money time flatteur (cruel pour son vaincu), Nancy poursuivait une marche mathématiquement triomphale.

Alain THIÉBAUT.

republicain lorrain

Merci Bacou pour les articles. Belle victoire du SLUC!

Merci Bacou !

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Moi j'ai adoré la mini-crise de JLM à la fin du match. Il voulait réunir président et joueurs au centre du terrain et voyant les joueurs ne pas venir, répondre aux questions des journalistes (etc.) il est allé chercher Dowdell (?) de force, en le tirant par le maillot, et en vociférant après le pauvre journaliste de France 3 qui faisait son travail.

Déjà que le Journal du Sport de France 3 est maigre en images du SLUC, mais si JLM s'y met

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Je rejoins l'avis de Jo l'incruste quand il dit que les équipes adverses ne viennent pas à Gentilly la fleur au fusil pour se prendre des -30. Cela dit, je n'ai pas le souvenir d'avoir vu un match facile cette année à Gentilly en championnat tout du moins un match où le SLUC s'est rendu le match facile. Hormis peut-être celui de Pau-Orthez, quoique ils nous accroché plus d'une mi-temps comme le Havre.

Hier, on gagne grâce à notre adresse extérieure mais je dirais que ça fait plusieurs matchs qu'on gagne grâce à cette arme offensive. L'absence de Samnick depuis X semaines faisant, et Bauer s'écartant pas mal, notre secteur intérieur pèse beaucoup moins que ce soit au scoring (merci Julian d'exister) ou au rebonds (seulement 9 rebonds offensifs).

Après le duel que se sont livrés Traoré et Cyril Julian, j'espère que le Warrior pourra tenir sa place pour les prochains matchs car je l'ai trouvé exténué physiquement, un peu comme le match contre Valence où il avait tout donné. D'ailleurs, ça s'est vu aux LF (4/9). L'entrée de Zaki a fait du bien défensivement où Traoré n'a pu mis un shoot.

Messages perso aux espoirs havrais :

Chut !

Merci à stade 2 d'avoir passé 2sec d'images du match et merci à leur super journaliste... je cite "il y avat un super joueur du coté de nancy hier, mike brian" on se dit qu'il va se reprendre... et non! il ajoute "mike brian qui marque la bagatelle de 31pts hier soir"

un match pas terrible de nos cougars (sauf pour un )mais l essentiel est bien la ,la victoire.
Il ne faut pas être trop dure avec Ricardo, il a été trappé tout le match et il ne peut pas être au top a chaque match.Son frangin lui est un homme dangereux, il peut tuer l'equipe adverse à tout moment, j'adore
Par contre, malgré la blesure au pied de Zabian, quel difference avec Amagou (Amadou sur le panneau ) quand il s'agit de poser le jeu !D'ailleurs en E6 si on s'est resigné sur le cas Samnick , les crittiques commencent à tomber sur Pape, stp arrete de foncer tête bessée dans la raquette.
Je suis d accord avec je sais plus qui , Mike aurait mérité une ovation "pour l ensemble de son oeuvre", car ce mec même le jour ou ses shoots ne rentrent pas comme c est deja arrivé il se bat toujours sur le terrain ( hein Victor?)
A noter aussi l'ami Ben Dewar qui met 2 pts à 0-5à 3 pts.

fabuleux stade2... il ferait mieux de ne pas montrer de basket...
Mike ''brian''... Sacré Laurent Luyat...

lolo a écrit:

Par contre, malgré la blesure au pied de Zabian, quel difference avec Amagou quand il s'agit de poser le jeu !D'ailleurs en E6 si on s'est resigné sur le cas Samnick , les crittiques commencent à tomber sur Pape, stp arrete de foncer tête bessée dans la raquette.

Ne fais pas une généralité non plus. Je suis moi même en E6 (et juste en dessous de toi il me semble) et je n'ai pas entendu grand monde critiquer Amagou.

Alors oui il n' a pas fait un bon match mais il n'est pas le seul. Et l'important c'est la victoire non?

Je retiens surtout de ce match qu'on l'a gagné, victoire obtenue face à une équipe du Havre pas évidente à manoeuvrer

Une saison est longue et on aura besoin de chacun. Alors laissons le (les) nous prouver leur valeur sur d'autres matchs.

ah y'avait du monde en E6, j'étais pas le seul!!!!

ben moi je vais avoir un avis different de vous, match mediocre du SLUC mais rendu tel que par une formidable équipe havraise qui prouve match apres match que c'est (presque) une equipe de haut de tableau. D'autant plus que "cricri" monshau arrive toujours a mater son frère ( defense sur riccardo greer impressionante avec prises a 2 ). L'écart au final se joue pas mal sur les lancers francs ou le havre est absolument ridicule... seul le dernier quart temps était une belle demonstration du potentiel des couguars...

niveau meneurs : la deception totale sur ce match, incapable de gerer le tempo, ils ont semblé perdu par moment, hesitant entre accelerer ou gérer... mais bon dowdell était blessé donc faut voir. En plus ils ont perdu des ballons cons, se sont emmêler dans leur dribble et puis amagou a faillit faire basculer le match...dans le mauvais sens

les arrières : jeff, superbe, se fait oublier pour mieux les crucifier dans le dernier quart temps quand ils ont accelerer... precieux aussi en defense sur cox and co qui ont souffert. TJ nous gratifie d'un 3 point périlleux des son entrée...

les ailiers : riccardo médiocre, a trop forcé sur des penetrations irréalistes mais a su crééer un peu de jeu... a perdu trop de ballons trop bêtement mais bon, a sa decharge il a été très ciblé par les havrais

les intérieurs : mike, impressionant certains critiquaient sa defense moi je dirais qu'il defend intelligemment il va laisser l'adversaires marquer un panier facile pour éviter de faire la faute la plus stupide et d'avoir le lancer bonus mais quand il est devant l'attaquant il defend superbement bien et aussi en deuxieme rideau du pivot ou il nous gratifie de contres monstrueux... Victor je suis pas d'accord avec vous tous, il a fait un bien terrible en defense avec un contre dantesque et un rebond crucial mais les arbitres ont été trop vache avec ( marcher imaginaire, faute irréelle... )

pivots : match normal de cyril, ni transcendant, ni decevant quoique en étant exigeant avec je reprocherai sa defense en première mi temps assez absente et ses LF ratés ( ce qui est rare ) mais il a fait une bonne deuxieme mi temps. Roger ben sifflés comme un poussin mais a bien gêner les intérieurs adverses...

voila, on va dire qu'on a écarté un adversaire, on a une option sur le panier average sans la maniere mais c l'essentiel...

Tu as pu donc entendre l'hymne du Sluc à la mi temps

[quote="le virus"]

lolo a écrit:

Par contre, malgré la blesure au pied de Zabian, quel difference avec Amagou quand il s'agit de poser le jeu !D'ailleurs en E6 si on s'est resigné sur le cas Samnick , les crittiques commencent à tomber sur Pape, stp arrete de foncer tête bessée dans la raquette.

Ne fais pas une généralité non plus. Je suis moi même en E6 (et juste en dessous de toi il me semble) et je n'ai pas entendu grand monde critiquer Amagou.

Ben si c'est bien a toi que je pense, ta pas du entendre le groupe de 3 à notre droite qui passaient leur temps à demander qu ils sortent (voir plus sur le passage des 5 lancers ), et les sifflets qui fusaient en haut .

bacou a écrit:

Tu as pu donc entendre l'hymne du Sluc à la mi temps

lol merci de m'y faire penser!!! c vrai j'ai enfin entendu l'hymne a la gloire du SLUC... depuis le temps que j'attendais ce moment en tant que fan de music... no comment!!!

ricardo pas bon ... ok pas aussi fort que d'habitude mais 9 passes dec et un quand meme acceptable 11 d'eval !!!

Quelques images du match et du show de mike "brian" :
http://jt.france3.fr/regions/popup.php?id=nancy_100sports
puis aller à 4mn 18

merciiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii fab...

moi aussi!!!!

Pro A - Après SLUC - Le Havre (92-77)

Le SLUC sort toujours un as


Il y a toujours un ou deux Nancéiens pour sortir le SLUC d'un mauvais pas. Samedi, c'était Bauer et Jeff Greer. Demain, ça sera un autre. C'est aussi ça la force de Nancy.



NANCY.8 Elle n'a jamais eu la prétention de survoler le championnat cette valeureuse équipe du SLUC. Chaque semaine, on peut même dire qu'elle en bave, qu'elle « galère », qu'elle s'arrache pour faire son job comme disent trop facilement les Américains.
Pas encore une seule victoire facile au compteur, à Gentilly comme à l'extérieur, pas un seul succès qui permettrait aux supporters du SLUC fragiles du coeur, de décompresser, de savourer. Cette année, il faut batailler, il faut insister pour renvoyer à leurs études, tous ceux qui rêvent maintenant de faire chuter le leader. ça sera encore le cas samedi au... Mans puis devant les copains de la Chorale de Roanne le 15 décembre. Bonjour le calendrier !
Et pourtant, au bout du compte : neuf victoires en dix matchs pour une seule défaite à Orléans devant une très bonne équipe (elle vient de gagner à Vichy) mais une défaite servie sur un plateau par le trio d'arbitres. Pour avoir revu le match, ça ne fait aujourd'hui aucun doute. Regrettable ! Le SLUC aurait préféré perdre par exemple à Gravelines, où il ne méritait pas de gagner ou même devant Hyères-Toulon. N'en parlons plus. L'arbitrage est un des problèmes du basket français, mais comme on dit, il faut faire avec. Alors que Jean-Luc Monschau et les coachs de Pro A fassent avec...
Reste que pour mater ces Havrais qui devraient cette semaine passer du temps sur la ligne des lancer francs (14 sur 31, c'est la stat du jour), il a fallu que le SLUC trouve dans sa manche, deux cartes maîtresses, deux cartes capables de ramasser les plis en fin de match alors que ses atouts offensifs Ricardo Greer et Cyril Julian avaient été logiquement ciblés par la défense normande. N'allez pas chercher ailleurs pourquoi Ricardo Greer qui tournait à 19,5 pts de moyenne sur le mois de novembre, n'a marqué que six points samedi soir. Mais en doublant sur Ricardo venu poster à l'intérieur pour mieux ressortir intelligemment la balle (9 passes décisives) sur Bauer et son frère, le Havre s'est exposé au talent de Jeff et de Michael qui ont fait de gros dégâts dans le dernier quart temps.
Deux joueurs aujourd'hui qui ont un rôle prépondérant et qui apportent incontestablement un plus à cette équipe du SLUC par rapport à celle qui échoua en finale la saison dernière. Bauer est ce joueur intérieur capable de s'écarter pour scorer à trois points (4/8 samedi) si important aujourd'hui dans le basket moderne et qui a tant manqué la saison dernière. Quant à Jeff Greer, il est beaucoup plus constant que Cedrick Banks par exemple. Plus adroit mais aussi physiquement et athlétiquement plus fort (quel dunk !) notamment sur le jeu rapide : « Michael a été très utile des deux côtés du terrain et évidemment extrêmement précieux dans l'alternance jeu intérieur, jeu extérieur. », dira Jean-Luc Monschau qui ne l'oublions pas, pistait Bauer (encore une trouvaille de Choulet) depuis ses performances à Roanne en 2005-2006.


Le problème du rebond


Reste que ce SLUC nouvelle version qui a gagné en adresse, en diversité, en longueur de banc, a perdu en rigueur, en férocité défensive. Nancy laisse notamment trop de rebonds offensifs à ses adversaires (18 contre Le Havre) malgré le bon apport défensif de Zaki. Dans ce secteur du jeu, l'ombre d'un Maxime Zianveni plane sous les sunligths de Gentilly, d'autant que Victor Samnick qui a les qualités pour remplir cette mission (il l'a montré en début de saison), est actuellement au fond du trou : « Il faut attendre que Victor revienne. J'ai trouvé même qu'il n'avait pas mal défendu lors de son passage. Mais j'ai trop besoin des points de Cyril (Julian). », analysait à l'issue de la rencontre Jean-Luc Monschau, qui évidemment s'attend à souffrir au rebond à Antares.
Mais avant de penser au Mans (chaque jour suffit sa peine), les joueurs du SLUC, qui sont passés hier par une séance de décrassage et de vidéo, attendent les Polonais de Wloclawek demain en coupe ULEB. Encore un match important, très important même, qui peut solidifier la position des Lorrains dans cette poule D en passant d'un solde négatif après deux journées, à un solde positif après la cinquième.
Il faudra toutefois que Pape Amagou retrouve une certaine sérénité, lui qui a tendance à en rajouter, à ne pas faire le bon choix, à prendre des fautes techniques : « J'ai demandé à l'arbitre pourquoi il avait été sanctionné d'une faute technique », explique Jean-Luc Monschau : « l'arbitre m'a répondu qu'il fallait qu'il arrête son... cinéma ». Une faute technique qui a coûté cinq lancer francs et une possession. Heureusement que samedi, Le Havre avait la tremblote sur la ligne...
A Pape dont l'association avec Dowdell (qui a soigné sa cheville) est déterminante, de montrer demain aux Polonais puis surtout à un certain Vincent Collet samedi prochain, qu'il est d'abord et avant tout un meneur. Pour le reste, tout va bien, merci. Et à demain !


Gilles GAIHIER
est republicain

Zabian Dowdell n'y arrivait pas...









• CONTROLE. _ Zabian Dowdell se souviendra longtemps de sa soirée d'après-match. Soumis, comme cinq de ses coéquipiers et six Havrais, à un contrôle antidopage, le jeune meneur du SLUC qui avait pourtant bu plusieurs litres d'eau, était encore à l'infirmerie de Gentilly après minuit pour tenter de satisfaire à ses besoins et à ceux de la cellule antidopage.
• DéCRASSAGE. _ Dimanche studieux pour le SLUC qui avant le traditionnel décrassage, est passé dans la salle vidéo pour disséquer le match contre Le Havre et anticiper sur la venue de Wloclawek mardi en coupe ULEB
• RICARDO GREER. _ Dans une interview accordée à notre confrère Basket News, Ricardo Greer a laissé entendre qu'il pourrait retrouver la sélection dominicaine au prochain tournoi d'Amérique centrale cet été. Il a précisé qu'il pourrait s'y rendre avec son frère Jeff bien sûr. Rappelons que Ricardo Greer a la double nationalité américaine et dominicaine.
• CHEVILLE. _ Victime d'une légère entorse de la cheville samedi, ce qui ne l'a d'ailleurs pas empêché de terminer la rencontre, Zabian Dowdell s'est soigné hier avant de s'entraîner. Sa participation au match demain contre Wloclawek, n'est pas remise en cause.
• LOCATION. _ La location pour le cinquième match de Coupe ULEB entre le SLUC et les Polonais de Wloclawek qui se déroulera demain mardi mardi à Gentilly, se poursuit aujourd'hui de 9 à 12 h et de 14 à 18 h au siège du club à Gentilly et demain de 9 à 12 h.
Elle est également ouverte jusqu'à mardi dans les magasins Cora et Auchan et sur www. ticketnet. fr. Ouverture des guichets mardi à 18 h.
• RéCUPéRATION. _ Si le SLUC joue demain en Coupe ULEB devant Wloclawek, le Mans qui recevra Nancy samedi prochain, jouera en Euroligue jeudi face à Milan. Rappelons que les Manceaux qui méritaient mieux, n'ont toujours pas gagné un match dans la prestigieuse compétition européenne (0/6).
• HARPER. _ Aaron Harper n'ira ni à Pau, ni à Roanne. L'ancien champion de France coupé par Mariupol avant que son club vienne à Gentilly, a décidé de prendre deux mois de vacances. Il ne reviendra sur le marché que début janvier 2008.

G. G. (Gilles GAIHIER)


est republicain

La stat 14/31


Tourner à 45 % seulement aux lancers-francs pour une équipe de Pro A, c'est rarissime. Et pourtant, ce fut la dure réalité havraise samedi soir à Gentilly avec Edwards (0/2), Sommerville (4/11), TJ Thompson (4/7), Mukubu (0/1) et Traoré (6/10). Une panne d'adresse préjudiciable alors que Le Havre était dans le match. Il y a fort à parier que les Havrais vont passer du temps cette semaine sur la ligne des lancers-francs. Leur adversaire du jour, le SLUC a, lui, tourné à 67 % (20/30), ce qui n'est pas dans sa moyenne à l'image de Cyril Julian (4/9).


Points


1. Salyers (Roanne) 22,5 pts ; 2. Colson (Hyères/Toulon) 20,8 ; 3. Rush (Roanne) 20,6 ; 4. L. Wilson (ASVEL) 17,4 ; 5. Ball (Vichy) 16,8 ; 6. Skinn (Clermont) 16,6 ; 7. Williams (Hyères/Toulon) 16,4 ; 8. Johnson (Clermont) 16 ; 9. Nichols (Hyères/Toulon) 16 ; 10. Ford (Chalon) 15,7 ; 12. R. Greer (SLUC) 15,4 ; 14. Julian (SLUC) 14,78.
• Le carton du jour : Lamayn Wilson (ASVEL) 33 pts.


Rebonds


1. Masingue (Hyères/Toulon) 10,4 rbds ; 2. Issa (Vichy) 9,4 ; 3. Williams (Hyères/Toulon) 9,1 ; 4. Krupalija (Dijon) 8,33 ; 5. Clancy (Le Mans) 8,3 ; 6. Marquis (Cholet) 7,6 ; 7. Dobbins (Cholet) 7,5 ; 8. Salyers (Roanne) 7,3 ; 9. Julian (SLUC) 7,22 ; 10. Simon (Dijon) 7,2.
• La cueillette du jour : Dounia Issa (Vichy) 14 rbds.


Passes


1. Colson (Hyères/Toulon) 8,7 passes ; 2. Stanic (Pau) 8,43 ; 3. TJ Thompson (Le Havre) 6,7 ; 4. Jerry Thompson (Clermont) 5,6 ; 5. Rogers (Chalon) ; 6. Jeanneau (ASVEL) 5,44 ; 7. R. Greer (SLUC) 5,1 ; 8. Milisavljevic (Paris) 4,78 ; 9. Golemac (Paris) 4,7 ; 10. De Colo (Cholet) 4,2.
• Le total du jour : TJ Thompson (Le Havre) 10 passes.


Evaluation



1. Salyers (Roanne) 21,9 ; 2. Williams (Hyères/Toulon) 20,6 ; 3. Colson (Hyères/Toulon) 19,3 ; 4. Ford (Chalon) 18,6 ; 5. L. Wilson (ASVEL) 18,5 ; 6. R. Greer (SLUC) 17,8 ; 7. Rush (Roanne) 17,8 ; 8. Julian (SLUC) 17,22 ; 9. Dobbins (Cholet) 17,2 ; 10. Clancy (Le Mans) 16,3 ; 11. Bauer (SLUC) 16.
• La performance du jour : Michael Bauer 37.

est republicain

SLUC, cœur chaud et sang-froid

Sens du devoir accompli et banc fourni, Nancy parvient à user ses adversaires pour mieux les cueillir dans la dernière ligne droite. Sauf à Orléans, le Sluc a aussi toujours trouvé des tueurs pour parachever le travail...Le leader aime marcher le long du précipice.

OAS_AD('Position2'); La tendance. Pendant que les agneaux se mangent entre eux (Vichy croqué par Orléans, Roanne encore défait), le loup lorrain gambade allègrement : une victoire d'avance sur Villeurbanne, deux sur Manceaux et Vichyssois. Nancy assure en ayant mangé son pain blanc. Il lui reste à rencontrer le gratin dans les semaines à venir. A son tableau de chasse figurent seulement deux formations du top 8 : Hyères/Toulon et Le Havre, calés au 7e rang. on y verra plus clair après avoir croisé la route de Lyon, Roanne, Cholet, Vichy et Le Mans.La série en cours. En dominant Le Havre, samedi, Nancy a enregistré son quinzième succès d'affilée, dans le championnat de France depuis février 2007. Le record est de dix-huit (2006)... La spécialité. L'équipe de Monschau peut trembler, vaciller, musarder, mais elle finit très souvent pas vaincre. Sur ses neuf succès, on peut considérer qu'elle a été en difficulté, malmenée ou freinée par sept adversaires. Jugez-en : + 7 points seulement à la 37e minute contre Le Havre (53,52, 30e) ; 65-59 à la 30e face à Paris ; 80-84 à Chalon (81-88 au final) ; 66-63 devant Strasbourg (69-63, 40e) ; 64-58 (30e) contre Pau ; 80-76 à Gravelines (battu en prolongation 86-89), 77-78 face à Hyères/Toulon (82-79 au finish). Les tireurs fous. Facile le basket quand on possède des shooteurs de la trempe de Jeff Greer (4/9) ou Mike Bauer (4/8), voire Parker, Amagou ou Dowdell. Il y a toujours une main chaude qui traîne. « La différence s'est faite en ce domaine, reconnaît Jean-Luc Monschau, on a marché à 42 %, Le Havre à 24 % avec cinq tirs de plus. » La défense nancéienne a fait déjouer Thompson et Sommerville : 2/15... Le record. Bauer a amélioré son record de points en pro A avec 31 points. Il était de 27 avec Roanne en 2006. « Je me sentais bien mais pas euphorique. j'étais d'abord concentré pour faire des choses utiles à l'équipe. » D'où ces quatre contres et onze rebonds ! « Il a été bon surtout des deux côtés du terrain, jugeait le coach. En attaque, on l'a vu aussi bien par son agressivité intérieure que par son adresse extérieure. » Les points noirs. Faut bien être critique ! Cette fois, le temps de jeu s'est transformé en peau de chagrin pour Amagou (14 minutes), Parker (10), Harrison (5), Zaki (4), Samnick (9). Ce dernier traverse une passe délicate. A noter la prise d'initiatives sans partage de Bauer et Jeff Greer qui ont déclenché 27 tirs, le reste de leurs coéquipiers se contentant de 33 tentatives. Les hommes de l'ombre. Ricardo Greer le métronome « indispensable au Sluc » avoie son entraîneur, n'a pas connu son rayonnement habituel offensivement (6 points) mais en revanche, le capitaine a distribué neuf passes décisives et libéré Bauer qui a profité du marquage étroit dont il faisait l'objet. Quant à Julian, sans bruit, avec moins de gestes ostentatoires que le démonstratif Bauer, il a fini avec 18 pts (7/11), 8 rebonds, 6 fautes provoquées... La progression de Zaki. A peine cinq minutes sur le parquet mais sa défense a gêné les Normands. « Maintenant, à chaque fois qu'il rentre, il nous apporte quelque chose » se félicite Jean-Luc Monschau. Le dernier quart-temps a dessiné la victoire (38-24, soit 14 des 15 points de l'écart final). Une différence flatteuse. Honnête, Jean-Luc Monschau confiait : « Ces 15 points ne reflètent pas le match. » Et Traoré le Havrais digérait mal le revers : « Bauer était en feu, il nous a fait mal. On tient trois quarts temps. J'ai beaucoup de regrets car on pouvait les avoir... » Vrai !

Alain THIÉBAUT.

Paru le : 03-12-2007

republicain lorrain

Merci Bacou, tu assures. Même à Noumea !! Les nouvelles restent fraiches !!