Finale : SLUC Nancy - Roanne : 74-81

Bercy, voilà encore le SLUC !
Les Lorrains ont réalisé le match parfait pour anéantir Villeurbanne. Une qualification en deux manches somptueuses qui en dit long sur les forces vives de Nancy qui connaîtra son adversaire samedi, Roanne ayant cédé devant Chalon.


La liesse, bien sûr, dans les tribunes. L'euphorie, aussi, sur le parquet. Un Gentilly de feu comme si ses favoris avaient le titre en poche. Le plus dur reste peut être à accomplir... En attendant, cet immense bonheur est légitime. Le SLUC a écarté un rival de haute tenue.
Vraiment pas froid aux yeux, les Rhodaniens, capables de se battre, parfois, comme des chiens. A hautes doses d'adrénaline et d'agressivité, ils titillaient l'orgueil nancéien. Le Sluc évitait pourtant de tomber dans la provocation même si Max Zianveni et Greene se payait un tête à tête très intime et brûlant. Duel acharné avec des mains qui traînent partout, batailles rangées au rebond, ambiance hostile dictée par un public qui vociférait, on était dans le ton d'un match capital !
A ce jeu musclé, l'équipe lorraine n'était pas gagnante : trois paniers en six minutes décousues, stériles, arides. Mais soudain la furie à Gentilly... De 7-8, on filait à 14-8. Le Sluc plantait autant de points en soixante secondes qu'auparavant ! Le 17-2 avait évidemment des airs de KO magistral. La série exceptionnelle de contres de l'Asvel était jetée aux oubliettes. C'était autour des Nancéiens de défendre bec et ongles, mettant les shooteurs adverses sur un inconfortable grill : 23 % de réussite, orné d'un tir extérieur sur onze.
21-11 pour sceller ce quart-temps de chauffe, dans tous les sens du terme et même punition pour Villeurbanne dans le deuxième acte (25-13). Les Lorrains, magnifiques, régalaient. Quasiment en transe, ils soignaient même le spectacle comme lors d'un vulgaire match de championnat gagné à l'avance. Zianveni, Kirksay, Banks et surtout Julian (11 unités, 8 rebonds) enflammaient Gentilly alors que Milisavljevic tirait les ficelles. Mieux, le banc s'amusait aussitôt appelé à l'image de Samnick, Green ou Hayes. L'écart maximal était signé à la pause (+ 22 à 46-24), les palabres lyonnaises à propos de l'arbitrage (sévère pour eux c'est vrai : 3 lancers accordés à 11) n'expliquaient pas tout bien que l'antisportive sifflée à l'encontre des visiteurs à la reprise fût grossière. Surtout en pleine remontée... Car Masingue, Troutman, Sangaré, Larragana avaient décidé de faire de la résistance, se souvenant de leur exploit à Strasbourg en quart de finale (succès après 17 pts de retard). Hélas pour eux, Nancy regorge de tireurs talentueux. Banks, Milisavljevic à chaque rapprochement, dégainaient. Au plus grand plaisir d'un public bouillant. 58-43 (27e) mais 21 longueurs quand même au troisième passage, malgré le gain de ce quart-temps (22-23).
Emmené par un Julian label bleu intense, le SLUC, dopé par la perspective d'une troisième final d'affilée, persistait dans son rythme de folie, son engament exemplaire, son alternance intérieur et tentatives à mi-distance. Le meilleur Rhodanien, Troutman, en pétait les plombs : trois fautes en une minute. Tout un symbole. Retenant la leçon administrée par Gravelines au tour précédent, Nancy, cette fois, continuerait de jouer jusqu'au bout. Avec facilité, justesse, avec un sens collectif aiguisé. Un cocktail à rendre malade une Asvel pourtant pas si mauvaise.
Le SLUC s'offrait sans coup férir une troisième finale consécutive avec l'aplomb d'un futur champion de France. Réponse dans dix jours, à Paris-Bercy. Contre Chalon ou Roanne ?


Alain THIÉBAUT.

Repu Lorrain 25/05

La fièvre des grands soirs
Saisissant contraste entre un public aux anges et des joueurs ravis mais prudents sur la suite.


Tympan, tu vas souffrir. A Gentilly, le plaisir des gens fait souvent le calvaire des esgourdes. C'est ainsi, la salle a sa petite réputation. Et l'honore à la moindre occasion : un trois-points local, une contre-attaque spectaculaire, un contre bien senti ou une faute non sifflée. C'est selon. Mais c'est bruyant.
Curieusement, malgré le contexte et surtout l'enjeu, le palais des sports n'a pas fait salle comble hier, en témoignent les 400 sièges vides désertés dans les étages. Question de date sans doute, peut-être de tarif aussi. Au regard de l'ampleur du score, les absents n'ont pas nécessairement eu tort mais force est de reconnaître aux présents cette propension à alimenter des ambiances fiévreuses. D'autant que le public nancéien a eu le bon goût de ne pas vendre la peau de l'ourson villeurbannais avant de le voir achever. L'assistance a ainsi porté son équipe avec la passion des grands soirs, la mauvaise foi du soutien partisan et des humeurs tributaires du scénario. D'où cette métamorphose d'un public furibard et notamment remonté par l'arbitrage, vers une atmosphère bon enfant, assourdissante toujours, mais confortée par le résultat. Un quart-temps a suffi. Le reste n'a été que montée en température, attente d'une délivrance annoncée et l'explosion finale. Preuve que la force de l'habitude n'a pas entamé l'enthousiasme ici. Ni ce refrain devenu annuel : « On est en finale ! ».
Côté joueurs, on s'est mis au diapason. Branko s'est notamment improvisé chauffeur de salle dès la première période en enjoignant la foule à s'activer. Puis vint le coup de sifflet salué par les deux bras levés au ciel de Zianveni, les accolades de Banks et Green et une joie toute mesurée de Jean-Monschau, éternel stoïque. Les joueurs ont ensuite défilé sous les spots, rejoints par le public et Samnick comme Soliver se sont fendus de quelques pas chaloupés sous les rythmes des tam-tams. Mais sitôt en salle de presse, l'euphorie avait disparu. Et Kirksay de synthétiser la pensée unique d'un vestiaire : « On est contents de ce qu'on a fait oui, c'est bien, mais il faut qu'on reste concentrés. On a gagné mais on veut pas célébrer. Il faut confimer à Bercy. » Parquet hostile où Nancy est redescendu sur terre à deux reprises. Cette fois, il est question de décrocher la lune. Ils fêteront après.


Christian JOUGLEUX.


Repu Lorrain 25/05

Nancy retente sa chance

Vainqueur sans contestation de l’ASVEL, le SLUC disputera sa troisième finale d’affilée à Bercy.

NANCY – de notre envoyé spécial

NANCY DISPUTERA le samedi 2 juin à Bercy sa troisième finale du Championnat de France d’affilée. Leaders de la saison régulière, les Nancéiens ont confirmé hier soir leur victoire du match aller (87-78) face à
l’ASVEL grâce à une première période de rêve. Avec 22 points d’avance à la pause, les Cougars ont su gérer leur pécule en deuxième période, à la différence de la belle remportée de justesse contre Gravelines en quarts (+ 18 à la pause, + 2 au final), une frayeur qui semble avoir redonné un coup de fouet au groupe. Cette troisième finale est tout sauf usurpée pour une équipe qui a montré une nouvelle fois hier soir l’étendue de ses possibilités. Quand Milisavljevic joue aussi juste à la mène avec le parfait relais de Marques Green, quand Banks est aussi efficace à l’arrière (4/9 à trois points), quand les trois intérieurs français Julian, Zianveni et Samnick sont au diapason et quand Kirksay fait du… Kirksay (10 pts, 4 rbds, 5 int. et 4 passes), les joueurs de Jean-Luc Monschau sont vraiment difficiles à arrêter. Ils avaient en tout cas trop de solutions pour des Villeurbannais privés de leur shooteur canadien, Rowan Barrett, victime d’une blessure au dos, et qui ont fait illusion cinq grosses minutes seulement (7-8, 6e) derrière les gros bras de Vincent Masingue. « J’ai de l’amertume sur notre première période parce qu’on leur a donné trop de possibilités de relancer le jeu, regrettait Yves Baratet, l’entraîneur de l’ASVEL. On a pris quatre contre-attaques et derrière on a voulu revenir trop vite, on a lâché la balle trop tôt et pris des tirs trop rapides. Mais c’est la quatrième fois que l’on perd contre Nancy cette saison, ce n’est pas pour rien. Cette équipe est meilleure que nous. » L’ASVEL a effectivement perdu ses illusions dès les vingt premières minutes. Plus précisément quand Masingue est sorti remplacé par Blanchard. Libéré de cette tutelle pesante, Zianveni (7 pts en 5 minutes) et Julian (11 pts dans le deuxième quart) ont fait sauter la digue. En force à l’intérieur mais aussi en contre-attaque ou derrière l’arc, Nancy transperçait les lignes vertes de toutes parts malgré le courage du soldat Troutman.

Déjà six en 2006

Abandonnée par ses shooteurs extérieurs produisant un terrible 3/2 (dont 2/13 à trois points) à la pause, l’ASVEL était à la dérive trop loin du rivage pour pouvoir espérer. « Tout est dans notre tête, expliqua le Nancéien Victor Samnick. Ce soir (hier soir) on avait peur de l’adversaire. On a su garder de l’intensité pendant tout le match» Même s’il était trop tard, la deuxième mi-temps a prouvé que les Villeurbannais n’étaient pas là par hasard et que ce groupe, perturbé toute la saison par les pépins physiques avait encore de l’avenir. Sans coupe d’Europe la saison prochaine, sauf wild-card, l’ASVEL va d’ailleurs
s’appliquer à garder son ossature pour trouver cette cohérence qui a fait la différence. Les Nancéiens, eux, ont du vécu collectif. Quatre d’entre eux étaient déjà à Bercy en 2005 et six des joueurs majeurs ont perdu la finale de l’an dernier face au Mans (88-93). La problématique sera pour Jean-Luc Monschau et ses hommes de ne pas trop gamberger sur leurs précédents échecs pendant les neuf jours de préparation qui s’offrent à eux. « On dit jamais deux sans trois, j’espère que cela ne veut pas dire une troisième défaite en finale pour nous, relativisait l’entraîneur du SLUC hier soir. C’est vraiment dommage que l’on atteigne trois fois la finale juste au moment où elle a lieu à Paris et pas chez nous. Mais on est contents d’y retourner. On a su éviter les pièges des playoffs. » Une nouvelle fois, les Lorrains joueront à quitte ou double face à Roanne ou Chalon, à la fois le titre de champion et le ticket d’Euroligue qui peut tout changer. Et pour avoir trop souffert, ils savent ce qu’il en coûte de revenir de Bercy bredouilles :« On l’a déjà dit la saison dernière, mais on sait ce qu’on a besoin de faire, souriait Tariq Kirksay. Les nouveaux vont nous apporter ce qui nous manquait et nous on va apporter notre expérience. » Une expérience de la défaite dont ils se passeraient bien une nouvelle fois.

MATTHIEU BARBEROUSSE
L'Equipe papier du 25/05/07

Ce qui va être interessant, c'est de voir comment JLM va procéder pour garder mobilisé les joueurs, 9 jours c'est long!.

Nancy n'avait pas besoin de cela


Privée de Barrett, l'Asvel a conclu sa saison à NancY (85-75), qui n'aura pas eu à se plaindre de l'arbitrage. Elle ne devrait pas disputer de coupe d'Europe la saison prochaine sauf si elle reçoit une invitation


D'un de nos envoyés spéciaux à Nancy
C'était injouable. Bien sûr, Nancy possède aujourd'hui le plus bel effectif de France. Mais le Sluc n'avait certainement pas besoin du coup de pouce que lui donna hier le corps arbitral pour valider son billet pour Bercy (27 fautes pour l'Asvel, 16 pour Nancy, 25 lancers-francs à 7 ), où il disputera le samedi 2 juin sa troisième finale consécutive.
Rapidement jetée dans les cordes, l'Asvel a donc quitté la Lorraine la tête basse, concluant sa cinquième saison blanche par un revers qui la privera de coupe d'Europe en 2007-2008 sauf si une wild-card lui ouvre de nouveau les portes du Vieux Continent. Reste à savoir avec quel effectif elle abordera ce nouvel exercice, seuls Aymeric Jeanneau, Yohann Sangaré et Laurent Foirest étant aujourd'hui sous contrat
Au pied du mur. Battus quarante-huit heures plus tôt par le Sluc pour avoir oublié certains principes élémentaires dans les dernières minutes de ce match 1, les Villeurbannais se retrouvaient donc dans une position pour le moins inconfortable au moment de se présenter à l'espace Jean-Jacques Eisenbach. Où, après s'être fait terriblement peur samedi dernier face à Gravelines, le numéro 1 de la phase régulière entendait bien boucler son affaire en deux manches.
« Il va falloir donner du rythme, et surtout ne pas reculer. Sinon ce sera très difficile », prévint Hugues Occansey avant une rencontre que l'Asvel (dos bloqué pour Barrett) aborda avec Sangaré et Troutman dans le cinq de départ. Et avec un coeur « gros comme ça » qui lui permit d'afficher très vite ses ambitions (7-8).
Malheureusement, son désir de durcir le ton par rapport au premier round fut très vite mis à mal par la sévérité d'un trio arbitral qui ne laissa rien passer aux hommes de Baratet.
Sanctionnés à huit reprises (trois fautes pour le Sluc, deux pour Sy et Blanchard) en autant de minutes ils durent ainsi forcément relever leur garde, ce dont profita bien évidemment le Sluc pour inscrire un 14-0 seulement interrompu par un panier primé de Larranaga à cinq secondes de la fin du premier quart-temps (21-11).
Le mal était fait. Ayant brisé la rébellion villeurbannaise (merci M. Bissang, qui s'autorisa même une « anti-sportive » grotesque sur Jay Larranaga !) Nancy, jamais aussi redoutable que lorsqu'il est ainsi propulsé en tête, pouvait appuyer sur la tête d'une Asvel en perdition et ne sachant plus comment écoper.
L'eau entrait de toute part dans son embarcation, Cyril Julian, plus gladiateur que jamais, n'étant pas le dernier à jeter de l'huile sur le feu de « Gentilly ».
Omniprésent (11 points, 8 rebonds, 20-10 au final), le grand frustré du dernier Mondial montrait la voie à suivre à une formation nancéienne qui défendait elle aussi très dur (aucune faute en treize minutes pour le « MVP » français de cette saison !), poussant son adversaire à la faute (28 % de réussite, 2/13 à trois points, 0/3 aux lancers-francs ) lors d'une première mi-temps que les Rhodaniens bouclaient avec vingt-deux points de retard (46-24) et Sy et Blanchard à trois fautes chacun. Bercy était très loin. Et comme Nancy, contrairement à sa « belle » contre Gravelines, ne s'égara pas dans des méandres douteux, cette demi-finale était bouclée. Une semaine après son exploit strasbourgeois, nul doute que l'Asvel (0/2 pour un Greene fantomatique, -1 d'évaluation pour Jeanneau ) rêvait d'une tout autre fin.
Luc Paganon



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Julian : 20 points, 10 rebonds
A Nancy : Nancy bat Asvel 87 à 75 (21-11, 25-13, 22-23, 19-28). Arbitres : MM. Bichon, Gasperin et Bissang. 5637 spectateurs.
Nancy : 31 paniers sur 66 tirs (47 %) dont 6 sur 18 à trois points, 19 lancers-francs réussis sur 25 tentés. 16 fautes personnelles. 37 rebonds (Julian 10) dont 9 offensifs (Julian 4), 8 balles perdues (McClintock et Kirksay 2), 11 interceptions (Kirksay 5), 21 passes décisives (Milisavljevic 6), 6 contres (Kirksay 5).
Cinq de départ : Banks 18, Milisavljevic 14, Zianveni 13, Kirksay 10, McClintock puis Julian 20, Samnick 10, Green 2, Salmon, Hayes.
Asvel : 32 paniers sur 75 tirs (43 %) dont 7 sur 24 à trois points, 4 lancers-francs réussis sur 7 tentés, 27 fautes personnelles dont une anti-sportive à Larranaga (35). Un joueur éliminé : Blanchard (39).
45 rebonds (Masingue 10) dont 16 offensifs (Troutman 5), 16 balles perdues (Jeanneau 5), 2 interceptions, 17 passes décisives (Sangaré 4), 6 contres (Troutman 3).
Cinq de départ : Troutman 19, Sangaré 13, Sy 10, Masingue 10, Jeanneau 6 puis Larranaga 8, Blanchard 7, Diakité 2, Greene. Non entrés en jeu : Eïto, Cakarevic, Barrett.
Évolution du score : 7-8 pour l'Asvel (5), 33-20 pour Nancy (15), 58-38 (25), 77-58 (35). Plus gros écarts : pour Nancy (70-47) ; pour l'Asvel (0-2, 2-4, 4-6).




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Les artificiers étaient à la mauvaise adresse
À Strasbourg, lors du second match des quarts de finale, l'adresse de Jay Larranaga avait contribué à l'incroyable retour villeurbannais. Le scénario aura été différent hier soir à Gentilly où l'Asvel, privée de son artilleur numéro un Rowan Barrett (dos bloqué), avec un Brian Greene une fois encore transparent (0 point en 12'), manqua encore d'adresse aux moments importants.
On espéra pourtant que la tendance allait s'inverser quand Jay Larranaga stoppa le 14-0 à la fin du premier quart-temps sur un tir primé. Ce ne fut qu'un feu de paille car l'ancien meilleur shooteur à 3 points de la saison 99-2000, sa première expérience au club terminée par une finale, ne prit jamais feu (8 pts à 2/6 à 3 pts).
« C'est surtout lors du premier match que l'on perd la série », indique celui qui aura « apprécié ces deux mois dans une équipe où je me suis très bien senti.
Dommage que l'expérience tourne court. On peut regretter notre maladresse à l'Astroballe avec des paniers faciles que l'on ne rate jamais normalement. »
Une tendance que les Villeurbannais ne purent inverser dans une forteresse réputée imprenable. « On a craqué trop vite, estime l'ailier américain. Mais les regrets sont moins importants car le Sluc a surtout très bien défendu, avec un sentiment d'impuissance de notre côté. »

N.B.




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REACTIONS
« Avec les honneurs »
> YVES BARATET (COACH DE L'ASVEL)
« Il y a toujours un sentiment de frustration quand on perd une demi-finale. Le match à domicile nous a joué un très mauvais tour. On ne peut que respecter la valeur de notre adversaire, qui nous a battus en phase régulière et en play offs. Nous sortons dignement et avec les honneurs face à une équipe qui a un gros vécu et l'expérience que nous n'avions certainement pas. Nous avons besoin de nous construire sur la durée et Nancy, qui va jouer sa troisième finale consécutive avec un effectif qui a très peu changé ces trois dernières années, est à prendre comme référence L'arbitrage ? J'aurais aimé ne pas en parler et que ce match soit retransmis pour que certains collègues puissent m'expliquer certaines choses. Je n'ai pas tout compris »
« Je reste confiant
pour l'avenir »
> YOHANN SANGARÉ (MENEUR DE L'ASVEL)
« Nous sommes très déçus parce que nous aurions sans doute pu accrocher un troisième match. Mais nous n'avons pas assuré mardi Gagner deux fois à Nancy, c'était un peu mission impossible. Cette saison ? Nous revenons de loin et nous avons beaucoup de regrets parce que nous nous disons que nous aurions pu faire beaucoup mieux sans toutes ces blessures. Mais je reste confiant pour l'avenir. »

« Ce match est le reflet de la saison »
> GILLES MORETTON (PRÉSIDENT DE L'ASVEL)
« Ce match est le reflet de la saison. Encore une fois, nous n'avons pas eu toutes nos armes (NDLR : blessure de Barrett). Nous avions un bel effectif, que nous n'avons jamais pu optimiser. Il y a donc beaucoup de frustration. Ce soir, pour battre une équipe comme Nancy il aurait fallu être à 100, voire à 120 %. Nous avons sans doute laissé passer notre chance au match aller et nous restons donc sur notre faim parce que nous ne sommes pas loin d'avoir touché quelque chose d'intéressant. »
L.P.

progres de Lyon

http://www.chorale-roanne.com/?id=14

Voici le lien de la chorale TV
Je vous conseille d'aller voir le resumé du match roanne /nancy tres tres sympa..

J'adore l'article de Luc Paganon sur le Progrès de Lyon… On sent l'amertume du bonhomme. Ahhhh ces arbitres. L'a oublié qd même de dire que le bilan fautes/lancers-francs était le même à l'Astroballe contre le SLUC. Et pour l'antisportive soit disant "grotesque" de Larranaga, il suffit de revoir l'action et le commentaire devient la faute grotesque de Larranaga… Bref, on n'en attendait pas moins !

A noter c'est quand même rare que l'equipe 1er de la saison aille en finale des po et reen va peut être retrouver son ancien club .

Comme beaucoup, j'ai passé, hier soir, une soirée "sympa comme tout" malgré la "moiteur" de Gentilly mais ça valait bien un peu de sueur que d'être présent pour un tel match...
Bravo à toute l'équipe pour cette grosse performance et "chapeau" particulièrement à Mr Julian...
J'avais dit et écrit que le SLUC passerait Gravelines et l'ASVEL...C'est gagné...Maintenant, place à la finale et au titre que nous remporterons car après la saison régulière, le SLUC le mérite...
J'en ai assez d'aller à Paris pour rien...Cette fois, ça ne sera plus "pour du beurre"...

http://www.radiofrance.fr/chaines/france-bleu/?nr=47ae4c312f28f81d912e1fc63a1f71cd&d5f1a0411a19a8a7363089e2118a1ef9_article_id=64123#


faites vous plaisir !!!! du philippe renaud comme on l'aime , mais que prends t'il avant les matches ? c'est autre chose que les commentaires de tps

c'est vrai que ce 14-0 du SLUC pour passer de 7-8 à 21-8 restera dans les mémoires
peut-être la meilleure série et le meilleur niveau de jeu atteint de toute la saison par le SLUC pendant une courte période
c'était énrome et on était tous en transe

Corpus Christi a écrit:

UN GEntilly de gala pour amener un SLUC impérial à sa TROISIEME finale consécutive.... Le SLUC marque d'une pierre blanche le basket français. Ne manque plus que ce foutu titre.

Sur une série, je pense qu'on est injouable. Sur un match sec... Malheureusement la mage de manoeuvre est plus faible. Mais à joeur comme ça.... Non seulement c'est solide partout... Mais ça joue. Ca fait du spectacle.

Et quelle ambiance...mes enfants, quelle ambiance.... Tifo à gogo, supporteurs présents du début à la fin, ça chante, ça se lève... Ca se régale...

Pour le BErcy mode lorraine, on aura pas plus de palces que les autres clubs. Maintenant c'est clair qu'avec l'énoooorme boulot du club des
supporteurs, indiscutablement le plus dynamique du championnat, NAncy sera dans les tribunes, l'équipe la mieux représentée.

Je n'irai pas à BErcy. Histoire de conjurer le sort. Alors vous avez inbtérêt, ceux qui y vont, à rien lâcher et à ramener ce foutu trophée.

Histoire que la Place Stan se pare de rouge et de blanc.

merci pour tes flateriesenvers le club des supporters ça fait plaisir de temps en temps d'entendre ça mais gentilly et nos couguars valent le coup de se défoncer

Bravo pour ton interwiew sur m6 Patrick, tu as bien resumé la joie des supporters presents à Gentilly

au niveau du ranking,à l'heure actuel,comment sont les comptes.quelqu'un pourrais faire le calcul au jour d'aujourd'hui!

Le SLUC, capitaine de soirée
Fêtés en héros par le public de Gentilly, les Nancéiens ont très rapidement oublié la lumière et les paillettes pour savourer sobrement. Le travail n'est pas terminé.
NANCY. _ Dans la colonne des profits de la soirée, le SLUC aura tout de même réussi à faire quelques économies de pressing. Le 9 mai, soir de dernière journée de la saison régulière, le SLUC avait dignement fêté sa première place. Et les costards de Christian Fra, de l'intendant Daniel Parisse et d'autres encore avaient connu les joies du lavage en jacuzzi. Jeudi soir, pas de bains de minuit. Pas l'ombre d'une goutte d'eau dans le couloir qui mène au vestiaire. Passage à pieds secs.
Derrière la porte, pas de cris barbares. Presque un après-match comme les autres. Dix minutes plus tôt, les héros de Gentilly papillonnaient encore autour des lampions version show-laser au centre du parquet, en communion avec le public, avec John Linehan, valeureux guerrier au destin tragique. Moment unique dans une saison dont on se dit aujourd'hui qu'elle ne pouvait pas s'achever autrement. Comme si c'était évident.
Mais justement, cette saison n'est pas terminée. Econduis deux fois de suite au moment de conclure, les Nancéiens veulent désormais plus que le simple plaisir d'arroser une qualification à la maison. Même pour une troisième finale d'affilée, performance magnifique au demeurant.


Encore en exil

« Maintenant, il faut finir le travail ». C'est à la virgule près, la phrase qui était sur toutes les lèvres jeudi soir. Tariq Kirksay le répétera, le poing sur le coeur. Quelques mètres plus loin, le président Fra, alias Monsieur 100 % (trois finales en trois ans, svp ! ), commençait à lancer des appels afin de dégotter des bus pour Bercy.
Jeudi soir, sur les coups de 23h30, les portes de Gentilly se sont refermées. Définitivement. Parmi les héros du jour, certains y ont peut-être disputé leur dernier match sous le maillot nancéien. Forcément émouvant. Un exemple au hasard : reverra-t-on Maxime Zianveni dans l'espace Jean-Jacques Eisenbach ? Le sujet n'est pas encore d'actualité, mais la question a sans doute traversé quelques esprits nostalgiques.
Pour partir à la conquête du titre, il va encore falloir s'exiler. Pousser les portes de Bercy et de ses dix-huit mille places. Magnifique si l'on gagne. Sinon, tellement cruel. Comme est cruelle cette formule qui veut que le champion soit désigné sur une finale sèche. En 2004, le titre était encore attribué en match aller-retour. Ce n'est certainement pas le moment de faire la fine bouche, mais depuis trois ans, le SLUC est un peu dans la peau des derniers appelés avant la fin du service militaire obligatoire. ça mériterait vraiment une compensation, non ?
Thomas SIMON
est republicain

fabask a écrit:

http://www.radiofrance.fr/chaines/france-bleu/?nr=47ae4c312f28f81d912e1fc63a1f71cd&d5f1a0411a19a8a7363089e2118a1ef9_article_id=64123#


faites vous plaisir !!!! du philippe renaud comme on l'aime , mais que prends t'il avant les matches ? c'est autre chose que les commentaires de tps

Excellent !!

Nancy mesure son enthousiasme
Partagé entre le sentiment du devoir accompli et le traumatisme des deux dernières finales,le SLUC a une semaine pour préparer une rencontre qui sera l'aboutissement de trois ans d'efforts. Il connaîtra aujourd'hui le nom de son adversaire : soit Roanne, soit Chalon.


C'est à la fin du bal qu'on paie les musiciens. Dans un passé tout proche, Nancy en a fait la douloureuse expérience à deux reprises, passant du concert de louanges qui l'escortait jusqu'à Bercy à la froide réalité d'une symphonie inachevée. Malgré l'incandescence d'un palais des sports chauffé à bloc, les joueurs nancéiens ont donc pris soin, jeudi soir, de visser leurs semelles sur le terrain du pragmatisme et de relativiser le bonheur d'atteindre une troisième finale de rang. « Il faut qu'on reste concentrés, martelait le capitaine Kirksay. On a fait tout ça pendant dix mois, et même trois ans en ce qui me concerne, pour ramener le titre. Cette fois, ce n'est pas possible de ne pas gagner. »De tout l'effectif, Victor Samnick s'est finalement avéré le plus lyrique. L'ex-Parisien touche enfin à sa première finale, rêve de toujours, et refuse de bouder son plaisir. « Je vais continuer à rêver cette semaine, confie-t-il, songeur. Ce que je vois ? Plein de lumières, plein de sourires et plein de vibrations. Il faut qu'on oublie le fait qu'on a perdu deux finales. »
Pour l'avoir vécu, le traumatisme continue pourtant de tenailler ses coéquipiers. « C'est vrai, poursuit Kirksay. A chaque fois, on a mené et on s'est fait rattraper. Cette fois, il faut qu'on joue quarante minutes et ne pas craquer si c'est serré. Les premières fois, on était un peu nerveux. Ça va se jouer dans les têtes. » Qui bénéficieront d'une semaine pour se focaliser sur l'objectif d'une saison : un titre historique et un billet d'un an pour l'Euroligue. Chalon ou Roanne ? Si Jean-Luc Monschau s'est dit indifférent à l'identité de son futur adversaire, il peut aujourd'hui compter de sérieux motifs de satisfaction. A commencer par la mentalité du contingent lorrain. « J'ai à peine parlé dans le vestiaire à la mi-temps, explique-t-il. Les joueurs ont gardé deux faits en mémoire : le retour de Gravelines lors de la belle et la remontée de 17 points de Villeurbanne contre Strabourg. Moi, j'ai simplement ajouté : "Vous avez dit l'essentiel". »
L'entraîneur pouvait également se glorifier de la partition sans bémol de son effectif. Nancy a en effet répondu au défi physique de l'ASVEL par une maîtrise confondante et un esprit de corps riche en promesses. Difficile d'ailleurs d'extraire un nom d'une feuille de match toute dédiée à la gloire du collectif. Contrôle défensif, interceptions en pagaille, adresse solide, six joueurs au-delà de dix unités et une évaluation de 113, loin devant les 83 points des Villeurbannais. « Chacun a fait le job », résume Monschau.
Du côté de l'ASVEL, le rapport est aussi élogieux. « Nancy a un vrai vécu, reconnaît Yves Baratet. L'adresse nous permet de nous qualifier en demi mais elle nous fait défaut pendant cette demi-finale.. L'équipe est sensiblement la même que les autres années, le vestiaire se connaît parfaitement. Ce vécu leur a été précieux. » Puisse-t-il le rester une semaine supplémentaire.


Christian JOUGLEUX.
republicain lorrain

Mercu une nouvelle fois bacou

guillom54 a écrit:

Mercu une nouvelle fois bacou

pas de quoi!

bacou a écrit:

guillom54 a écrit:

Mercu une nouvelle fois bacou

pas de quoi!

Si si, j'insiste

fabask a écrit:

http://www.radiofrance.fr/chaines/france-bleu/?nr=47ae4c312f28f81d912e1fc63a1f71cd&d5f1a0411a19a8a7363089e2118a1ef9_article_id=64123#


faites vous plaisir !!!! du philippe renaud comme on l'aime , mais que prends t'il avant les matches ? c'est autre chose que les commentaires de tps

Ah ouaih !!! Quand même...du George Eddy avec l'accent Lorrain

pour la finale manque plus que Roanne est là nous auront le plus beau spectacle

Oui... Attention aux rebonds offensifs ! Le point faible du SLUC ! 21 rebonds off. pris par Roanne, c'est plus qu'il n'en faut... C'est trop.

Vu comme ils balancent de loin, c'est plus facile de prendre les rebonds longs.

Ca faudra le prévoir.... ABSOLUMENT.