On a aimé
Le soutien indéfectible des 3.867 spectateurs quand le SLUC s’est retrouvé mené dans le money-time après avoir compté jusqu’à 19 points d’avance. Le public nancéien aurait alors pu siffler. Au lieu de quoi il n’a pas cessé de pousser son équipe.
Le panier à trois points inscrit par Brynton Lemar à moins de deux minutes du gong. Un panier qui a permis aux Nancéiens de reprendre deux longueurs d’avance. Importantissime.
La présence d’Alain Béral dans les tribunes. Venu pour remettre l’oriflamme du titre de champion de France acquis par les Espoirs au printemps dernier, le président de la LNB a également rencontré Philippe Durst, le nouveau président du SLUC.
On n’a pas aimé
Que le SLUC abandonne huit lancers sur la ligne (8/16). Une mauvaise habitude. En 3 matches de championnat, le club nancéien tourne à 66 % de réussite dans cet exercice et occupe le 12e rang en termes d’adresse.
Apprendre que le SLUC ne pouvait pas faire venir un pigiste médical pour suppléer le jeune Enzo Goudou-Sinha, blessé et indisponible six semaines environ. Le club nancéien était pourtant d’accord avec un club de Pro A, dont un de ses jeunes joueurs était prêt à venir aux conditions proposées, mais l’affaire ne s’est pas faite car le SNB (Syndicat National des Basketteurs) impose un salaire minimum dans le cas d’un contrat d’une certaine durée. Le SLUC ayant une masse salariale à montant budgété, il n’a pas pu finaliser la transaction. Pas la meilleure façon de favoriser l’exposition des jeunes en Pro B. Mais ce règlement devrait changer la saison prochaine…
Le nouveau passage à vide connu par le SLUC dans le troisième quart-temps. Alors que Nancy avait laissé Saint-Chamond à 31 pts à la pause, le club de la Loire lui a passé 27 points en 10 minutes au retour des vestiaires. Ou comment se mettre en difficulté…
Anthony GUILLE
ER du 30.10.2017