Démission de Christian Fra, Marc Barbé aux commandes

Un grand merci à M. Fra
De la générosité et de la passion qui ont permis au club d'écrire ses plus belles années

Ce n'est pas d'un smicard (cf Julian, avec tout le respect que j'ai pour lui) qu'il faut à la tête du club mais un millionnaire passionné
Car le SLUC ça coûte et ça rapporte que de l'honneur rien de pécunier

Neodurden a écrit:

Un grand merci à M. Fra
De la générosité et de la passion qui ont permis au club d'écrire ses plus belles années

Ce n'est pas d'un smicard (cf Julian, avec tout le respect que j'ai pour lui) qu'il faut à la tête du club mais un millionnaire passionné
Car le SLUC ça coûte et ça rapporte que de l'honneur rien de pécunier

Merci à Mr FRA pour tout ce qu'il a fait pour le sluc et il aurait fait plus si le conseil de surveillance ne lui avait pas mis des atons dans les roues.
Maintenant à voir si le prochain aura la meme volontée que ce Mr et non prendre la direction pour dire qu'il est le president et ne pas s'investir autant que Mr "FRA".
j'espere qu'il y aura un remerciment de tout le public samedi et une victoire rien que pour lui.

Christian Fra démissionne de la présidence du SLUC
Par Pierre TARIBO • Journaliste de La Semaine •

La décision n’a pas été facile à prendre. Pour un amoureux du SLUC qui a mis son cœur, son temps et son argent dans cette aventure, le choix était déchirant. Un peu comme s’il fallait couper brutalement une part de son existence.

Mais Christian Fra qui a des convictions et des valeurs, ne voulait plus se perdre dans d’absurdes querelles. Il aurait pu faire semblant, s’accommoder de mauvais compromis, oublier les offenses personnelles et au fond se nier lui-même. Pas le genre du bonhomme qui n’accepte ni les faux-nez qui vont si bien à certains, ni les vérités à géométrie variable et encore moins la médiocrité dans les rapports humains.
Car cette histoire ne date pas d’aujourd’hui. Christian Fra, on le sait marche à la passion, à l’affectif, à la confiance. Ce n’est pas un secret, il a, ces derniers mois, épuisé sa réserve d’énergie dans des rapports exécrables avec son entraîneur alors qu’au sein du directoire, certains n’avaient qu’un but : ouvrir un nouveau cycle en le poussant dehors.
Après tout pourquoi pas. Au nom de la recherche d’une étincelle, d’un projet il est toujours possible de réfléchir sur les structures et d’envisager une nouvelle gouvernance. A condition d’y mettre les formes. De respecter l’homme et le travail accompli. Là, nul ne s’est soucié des bonnes manières, des fidélités passées, de l’époque où il fixait les règles et où le SLUC fonctionnait et dominait la Pro A. Durant l’été, Christian Fra, le président du directoire, a été informé du recrutement par SMS… Pour la courtoisie et le fonctionnement normal d’une entreprise, changez d’adresse. Et que dire de ceux qui sans la moindre élégance lui conseillaient de se démettre sinon c’était eux qui partaient ? On a beau avoir le cuir tanné, être sans illusion sur le comportement humain il y a des choses qui blessent, font mal et deviennent insupportables.
Ah oui, on oubliait. Les raisons de santé vont arriver sur le tapis. Elles existent mais elles n’ont pas été déterminantes dans le choix de Christian Fra qui en a vu d’autres. S’il quitte le match déçu et pour tout dire écœuré, c’est parce que les grands moments de partage, d’amitié et de sincérité n’existaient plus.
Il laisse à son successeur un club qui, sous sa gouverne, a été deux fois champions de France, cinq fois finaliste, présent deux fois en Euroligue et en finale de la Coupe de France. A ceux qui prennent le gouvernail d’essayer de faire aussi bien. On les entend d’ici nous dire qu’avec un budget réduit, ils ne disposent plus des mêmes armes. Sans doute mais il n’appartient qu’à eux de mettre leurs idées en pratique pour augmenter les ressources, dénicher de gros partenaires. Montrer en somme qu’ils sont à la hauteur.
Certains oublient parfois qui ils furent. Christian Fra lui peut se regarder dans la glace. Pas sur que tout le monde puisse faire de même.

Magnifique.... Un très bel hommage... J'espère que samedi le public saura rendre honneur au PRÉSIDENT.

On va récupérer un mec qui voulait juste être calife à la place du calife... Iznogoud ?

Il y a des spécialistes pour mettre des bâtons dans les roues mais quand il faut gouverner on ne voit plus rien.

Eh bien ,je n'aurais pas crû a une telle influence de notre coach. ..Dommage qu'ils ne respectent pas ni le public, ni la confiance de son président, tenir informé par sms le recrutement. ..😠En tout cas ,merci Mr Fra ,j'ai pris du plaisir à Bercy et pas qu'une fois !☺

Je ne vais pas revenir sur ces 12 années de votre Présidence car tout a été dit. Mais je n'oublierais jamais ce titre de 2008, debout devant mon siège à Bercy, des larmes plein les yeux mais un bonheur immense au fond de ceux ci en vous regardant ainsi que JLM et les joueurs brandissant le trophée. Rien que pour cela je vous remercie mille fois.

Encore merci et bravo Mr FRA pour tout ce que vous avez pu apporter au Sluc Nancy Basket.

Jean-Jacques Eisenbach avait parfaitement préparé la transition. Christian Fra quitte le navire trop tôt (ou trop tard) avec les cales bien remplies (titres de champion de France, Semaine des As...). Et ça, on ne pourra pas lui enlever. Le tandem Fra - C.Monschau aura fait des merveilles.
Dommage d'en arriver là aujourd'hui. Maintenant, quel projet avec quels moyens ? A quand un grand club omnisports à Nancy (foot, hand, volley... basket) ?

BASKET-BALL - DU CÔTÉ DU SLUC - APRÈS LA DÉMISSION DE CHRISTIAN FRA

DÉMISSION DU PRÉSIDENT DU SLUC CHRISTIAN FRA : LE JOUR D’APRÈS…

Journée calme à Gentilly. Mais le directoire du club, qui a pris acte de la démission de Christian Fra, se met au travail. Le plus dur commence.


Nancy. Dans les bureaux autour de Jean-Charles Bregeon ou sur le parquet, à l’entraînement, autour d’Alain Weisz et Miguel Calero, la vie a repris normalement son cours à Gentilly.

Jean-Charles Bregeon et Alain Weisz ont prévenu hier, dans leur cadre respectif, le personnel et les joueurs de la décision de Christian Fra (ER du 29 septembre), dont la dernière apparition à l’occasion d’un match ou d’une présentation officielle remontait au tournoi de Vittel, le 26 août dernier.

La préparation de l’équipe, avec quatre nouveaux joueurs (McFadden, Trasolini, Urtasun et Hunt), venait à peine de commencer. Deux autres (Vargas et Ere) n’étaient pas encore arrivés. On ne peut donc pas dire que le départ de Christian Fra risque de déstabiliser les joueurs nancéiens, samedi contre Limoges…

En tout cas, très normalement, l’équipe nancéienne s’est entraînée ce jeudi sur deux séances.

Pensalfini : une page s’est tournée
N’étant pas joignable ce mercredi, Eric Pensalfini, vice-président de Nancy Métropole chargé des équipes professionnelles, a tenu à commenter la démission de Christian Fra.

Rappelons que Nancy Métropole est le partenaire numéro un du SLUC (1.217.000 € cette année), que la collectivité publique nancéienne installera deux écrans géants à Gentilly pour le prochain match contre Cholet (8 octobre) et qu’un projet de rénovation de la sonorisation de l’Espace Jean-Jacques Eisenbach est sur les rails. : « Christian Fra a beaucoup apporté au SLUC, à sa renommée. Nous lui disons tous un grand merci. Son départ est précipité. Tout ça pouvait se passer autrement, même si la roue devait inexorablement tourner. Après Jacques Rousselot, qui devrait laisser sa place aux Chinois à l’ASNL, c’est Christian Fra qui quitte le SLUC. C’est un cycle du sport nancéien qui se termine. Maintenant, il faut regarder l’avenir. Je connais Marc Barbé qui va assurer l’intérim et les membres du directoire. Il n’y a pas lieu d’être inquiet. On a besoin à Nancy d’un SLUC à sa vraie place en Pro A. »

Une AG en fin d’année civile
Une assemblée générale de la SASP sera tenue en fin d’année. Elle élira un nouveau conseil de surveillance (actuellement présidé par André Weber), lequel nommera à son tour un membre du directoire au poste laissé vacant par Christian Fra, pour siéger au côté de Marc Barbé, Jean-Paul Cruciani, Daniel Cerutti et Gérard Sainpy, déjà réélu. Il incombera au conseil de surveillance de conférer à l’un des cinq membres du directoire la qualité de président.

Sponsoring et partenaires
Avec la démission de Christian Fra, qui n’était pas actionnaire majoritaire, le club va-t-il perdre des partenaires ? Il est encore trop tôt pour le dire. Des amis de l’ancien président ? Le sponsoring de la société « Fra Transport » du groupe Vigneron (70.000 €) ?

En tout cas, ce jeudi, on le répète, la journée a été calme dans les bureaux de Gentilly : « Une nouvelle ère s’est ouverte. Un projet est prêt pour reconstruire un club sur de nouvelles bases. Le temps est venu, aussi, de se rapprocher de l’association et donc de trouver des partenaires. Le plus dur commence : travailler ensemble sur un projet et croiser les doigts pour qu’Alain (Weisz) gagne des matches, à commencer par celui de samedi », soulignait hier un membre du directoire.

L’intérim
Il sera assuré par Marc Barbé (58 ans), vice-président du SLUC, qui a travaillé avec Jean-Jacques Eisenbach et Christian Fra. Il dirige plusieurs entreprises, ses mandats principaux étant la présidence de l’entreprise Bigaut Déménagements et de la société « Management, Prestations Services ».

Marc Barbé travaille aussi dans le nettoyage (Éléphant Bleu) et fait des affaires à la Réunion comme à l’île Maurice. Il a été un bon pilote de rallye (vainqueur du rallye de Lorraine) et continue parfois de se faire plaisir au volant d’un bolide : « Attention, que les choses soient bien claires. Si on trouve un président qui arrive avec de l’argent, je m’efface tout de suite. L’important, l’essentiel, c’est le SLUC. »

Gilles GAIHIER

au moins la dernière phrase est claire: il n'y a pas de pépètes à l'horizon. La bonne nouvelle est que Barbé acceptera de s'effacer si un milliardaire décide de s'offrir notre équipe comme danseuse. C'est rassurant...

ONDAFACE a écrit:

au moins la dernière phrase est claire: il n'y a pas de pépètes à l'horizon. La bonne nouvelle est que Barbé acceptera de s'effacer si un milliardaire décide de s'offrir notre équipe comme danseuse. C'est rassurant...

Moi je ne trouve pas ça trop rassurant.
Ca donne l'impression qu'il attend que l'argent arrive au SLUC...

beibeul a écrit:

ONDAFACE a écrit:

au moins la dernière phrase est claire: il n'y a pas de pépètes à l'horizon. La bonne nouvelle est que Barbé acceptera de s'effacer si un milliardaire décide de s'offrir notre équipe comme danseuse. C'est rassurant...

Moi je ne trouve pas ça trop rassurant.
Ca donne l'impression qu'il attend que l'argent arrive au SLUC...

c'était deuxième degré pour "atténuer" la vraie nouvelle : pas de pépètes. Manquait le Smiley.

On se doute bien que si les Qataris, Abramovitch ou Mccourt arrivent, il cédera la place. En étant mauvais esprit, on pourrait même trouver suspect qu'il ait besoin de le dire.

Ça donne l'impression que si il n'y a personne qui peut reprendre la présidence en injectant pas mal d'oseille, ça va être très chaud en fin de saison. Avec la DNCCG, on risque de ne pas repartir en ProA... Bonjour l'angoisse!

J'en profite pour remercier encore Monsieur Fra pour tout ce qu'il a donné au club, à la ville et auterritoire. Un passionné comme lui, injectant qui plus est son argent personnel est désormais une denrée rare.
Quant à la suite en effet demain s'annonce très complexe pour les raisons suivantes:
- Ce départ est la résultante des conflits latents et ouverts avec le directoire
- Aucune relève ne semble avoir été prévue
- du directoire aucun homme ne semble vouloir relever clairement le défi
- déjà dans le viseur de la DNCG, c'est un facteur négatif supplémentaire envoyé
- aucun projet de club à moyen terme n'a été élaboré, donc l'avenir est flou
- l'argent injecté par Fra-Vigneron le sera t'il encore? Si non et sans remplacement par un autre sponsor, le club sera très mal.
- le club est sportivement en phase déscendante, donc n'a pas de réelle perspective de résultat sportif susceptible (titre) de constituer une bonne base.

Bon...Le pessimisme ne sert pas à réagir pertinemment donc attendons... Mais en effet, sans sponsor clairement bienvenu, avec un budget déjà en baisse considérable, çà va pas être coton de relancer le SLUC. Je suis assez inquiet.

Triste que ça se finisse comme ça ...
Merci à Fra pour toutes ces belles années.
Décidément, lui et JLM auront donné au club ses plus années, mais ils auront tous les deux raté leur sortie.


Je suis effectivement assez inquiet pour le futur. Au moins, on sait que les rallonges budgétaires en cours de championnat pour recruter un joueur qui va sauver la saison (ou pas) c'est terminé.

Sous JJE on aura connu la joie de la montée et la professionnalisation du club, mais c'est bien sous Fra que les plus belles pages du club auront été écrites.

Il a mis Nancy sur la carte du basket en France avec plusieurs titres, l'euroleague, des grands joueurs comme Batum, Darden, Kirksay, Slaughter, Piétrus...
Certes il part au plus mauvais moment alors que l'on sort de la pire saison du club en proa, on pourrait lui reprocher de ne pas avoir pérennisé le club mais le contexte n'a pas toujours été favorable : affaire du vol du ranking, dossier Cory Carr, finale sur une manche sèche, baisse des subventions publiques, marasme économique national et local.
Il a souvent mis de sa poche via son entreprise pour faire venir de grands joueurs.
Donc merci Monsieur Fra pour les émotions données aux spectateurs et fans du club.
Je souhaite évidemment un futur président avec une puissance financière, et un vrai plan de développement à moyen long terme pour le club.
Quid d'un club omnisport à Nancy avec l'ASNL et l'argent des chinois? Un agrandissement de Gentilly ?

Malheureusement, sans vouloir être pessimiste, cela ressemble comme 2 gouttes d'eau a la descente aux enfers de la Chorale Roanne. ..Démission du président après des tensions au club ,saison pourri....va falloir serrer les miches sévères ..😠

tony parker a écrit:

Christian Fra démissionne de la présidence du SLUC
Par Pierre TARIBO • Journaliste de La Semaine •

La décision n’a pas été facile à prendre. Pour un amoureux du SLUC qui a mis son cœur, son temps et son argent dans cette aventure, le choix était déchirant. Un peu comme s’il fallait couper brutalement une part de son existence.

Mais Christian Fra qui a des convictions et des valeurs, ne voulait plus se perdre dans d’absurdes querelles. Il aurait pu faire semblant, s’accommoder de mauvais compromis, oublier les offenses personnelles et au fond se nier lui-même. Pas le genre du bonhomme qui n’accepte ni les faux-nez qui vont si bien à certains, ni les vérités à géométrie variable et encore moins la médiocrité dans les rapports humains.
Car cette histoire ne date pas d’aujourd’hui. Christian Fra, on le sait marche à la passion, à l’affectif, à la confiance. Ce n’est pas un secret, il a, ces derniers mois, épuisé sa réserve d’énergie dans des rapports exécrables  avec son entraîneur alors qu’au sein du directoire, certains n’avaient qu’un but : ouvrir un nouveau cycle en le poussant dehors.
Après tout pourquoi pas. Au nom de la recherche d’une étincelle, d’un projet il est toujours possible de réfléchir sur les structures et d’envisager une nouvelle gouvernance. A condition d’y mettre les formes. De respecter l’homme et le travail accompli.  Là, nul ne s’est soucié des bonnes manières, des fidélités passées, de l’époque où il fixait les règles et où le SLUC fonctionnait et dominait la Pro A. Durant l’été, Christian Fra, le président du directoire, a été informé du recrutement par SMS… Pour la courtoisie et le fonctionnement normal d’une entreprise, changez d’adresse. Et que dire de ceux qui sans la moindre élégance lui conseillaient de se démettre sinon c’était eux qui partaient ?  On a beau avoir le cuir tanné, être sans illusion sur le comportement humain il y a des choses qui blessent, font mal et  deviennent insupportables.
Ah oui, on oubliait. Les raisons de santé vont arriver sur le tapis. Elles existent mais elles n’ont pas été déterminantes dans le choix de Christian Fra qui en a vu d’autres. S’il quitte le match déçu et pour tout dire écœuré, c’est parce que les grands moments de partage, d’amitié et de sincérité n’existaient plus.
Il laisse à son successeur un club qui, sous sa gouverne, a été  deux fois champions de France, cinq fois finaliste, présent deux fois en Euroligue et en finale de la Coupe de France. A ceux qui prennent le gouvernail d’essayer de faire aussi bien. On les entend d’ici nous dire qu’avec un budget réduit, ils ne disposent plus des mêmes armes. Sans doute mais il n’appartient qu’à eux de mettre leurs idées en pratique pour augmenter les ressources, dénicher de gros partenaires. Montrer en somme qu’ils sont à la hauteur.
Certains oublient parfois qui ils furent. Christian Fra lui peut se regarder dans la glace. Pas sur que tout le monde puisse faire de même.

Bel hommage en effet. J'adhère complètement au propos. Après l'avoir poussé vers la sortie, il va falloir assumer... Et si ce n'est pas le cas, l'incompétence de ces gens s'ajoutera au manque d'élégance certain...
J'espère me tromper mais je doute fortement de l'arrivée soudaine et miraculeuse d'un joyeux mécène qui déversera beaucoup d'argent dans le SLUC... Ici c'est Nancy, pas Paris, la Côte d'azur ou Lyon avec TP... Espérons a minima que la situation financière n'empirera pas.
En tous les cas j'ose espérer que le club saluera officiellement, d'une manière ou d'une autre, le parcours de Fra avec ce club.

C'est clair que Mr FRA mérite tout notre respect, et une cérémonie pour le remercier de tout ce qu'il a fait.
Il n'empêche ... qu' on est vraiment mal là !!! Ç’a fait un paquet de mois que je pose la question de la succession du Presi, sa reconduction était déjà un signe plutôt moyen, genre il restait le temps de trouver un successeur.Sauf que là, il claque la porte, et on n'est pas plus avancé.
On présentera quoi comme budget l'an prochain, dans la colonne recette on met quoi ?On retourne au stade amateur ?
Les prochains mois vont être cruciaux, et là je ne parle pas pour constituer un budget décent, mais carrément de savoir si on va repartir en ProA.
C'est dingue d'en arriver là quand on voit l'histoire du club ...

On sent que Barbé est prêt à rentrer dans la lumière, mais pas à mettre son fric. Et à vite retourner au chaud dès qu'un mec viendra reprendre la présidence.
Les avantages sans les inconvénients

Note pour plus tard: penser à faire le ménage au niveau du directoire si d’aventure on trouve un nouveau repreneur.

Au final, j'en suis presque à penser que le départ de Fra à ce moment de la saison n'est pas forcément la pire des nouvelles.
Le recrutement et le budget sont calés, le cut de la DNCG est passé, les sponsors sont repartis pour une saison et il y a le temps de prospecter pour un futur Président.
En gros, il laisse le club sur les rails avec un an pour se retourner. Charge peut-être à ceux en place de montrer ce qu'ils savent faire.
Par contre, il y a des chances que certains sponsors qui étaient présents grâce aux liens avec Fra ne poursuivent plus l'aventure. On verra bien...

Il avait ses défauts et sa gestion paternaliste était un tantinet surannée, mais pour moi il laisse un sacré vide.

Le nerf de la guerre c'est le fric et tant qu'on ne trouvera pas un gros sponsor ou un gros investisseur le Sluc restera en queue de peloton.
Fra à mis beaucoup de ses billes à l'époque JLM et ça restera un président qui a fait grandir le Sluc,on doit énormément au tandem Fra/Monschau.
Maintenant il faudrait trouver un mec avec du fric prêt à prendre la relève.

C'est dommage de pas avoir sur profiter de l'investissement Chinois dans l'Asnl . Un projet de club omnisports aurait très bien pu naître si les acteurs dû sports lorrain avait un peu réfléchit .
Quand tu vois que l'Asnl c'est fait racheter pour 20M d'euros . Pour 25 ils récupéraient le foot le basket le volley le Hand et tout le monde y gagnait

Pour l'instant les chinois investissent dans des clubs qui ont un centre de formation reconnu (sochaux, aj auxerre, peut être l'asnl c'est pas encore confirmé), pas forcément pour faire grandir le club mais pour comprendre et copier le savoir faire de la formation à la française.

ANDRÉ WEBER - L’INVITÉ : PRÉSIDENT DU CONSEIL DE SURVEILLANCE DU SLUC NANCY

BASKET-BALL - ANDRÉ WEBER, PRÉSIDENT DU CONSEIL DE SURVEILLANCE DU SLUC NANCY : « SI JE SUIS LÀ, C’EST PAR AMOUR… »

Nancy. Il travaille depuis… 49 ans. Et le regard bleu océan est toujours aussi vif, aussi brillant.

Quarante-neuf ans que cet ancien élève des jésuites, à Metz, a obtenu son concours d’entrée pour HEC, pour finalement passer directement aux travaux pratiques : « J’ai décidé de créer ma boîte de BTP, Somaroute. J’ai bossé pour en faire une belle entreprise, que j’ai vendue à une société de Lyon. Je me suis alors lancé définitivement dans l’immobilier. » Vous n’en saurez pas plus, ou si peu, même si l’homme a une passion dévorante depuis sa tendre enfance : l’aviation. Pilote, il n’hésite pas à rejoindre ses collaborateurs sur des chantiers par les airs, aux manettes de son jet : « On est plus en sécurité à 30.000 pieds que sur la route. »

André Weber, dont on apprécie la compagnie pour l’éclectisme de ses centres d‘intérêts, n’est pas du genre à parader, à se mettre en avant, à faire briller son exceptionnelle réussite professionnelle : « Ce qui m’a toujours animé, c’est l’humain. Si je suis venu au SLUC, c’est tout simplement parce que mon copain Jean-Jacques (Eisenbach) m’a demandé de lui donner un coup de main. C’était il y a 35 ans. Et si je suis encore aujourd’hui président du conseil de surveillance de la SASP, poste que j’ai repris après le décès de Jean-Jacques, si je suis toujours là, c’est par amour. Le SLUC doit rester une grande famille. »

Vous avez été surpris par la démission de Christian Fra ?

Je ne pensais pas qu’il enverrait sa lettre de démission, mais je respecte bien sûr sa décision, que je n’ai pas à commenter. J’aurais préféré que ça se passe autrement, mais je vais m’attacher à ce que le SLUC lui rendre un juste hommage.

Le poste de président d’honneur, comme le suggère le président de la LNB Alain Béral ?

Il le mérite incontestablement. Il a mené haut les couleurs du SLUC pendant douze années. Maintenant, Christian doit aussi penser à sa santé, penser à lui, retrouver le moral et se faire plaisir.

Vous êtes inquiet pour l’avenir du SLUC ?

Non ! Le directoire a les compétences requises pour diriger le club. Et puis, je serai toujours là pour donner un coup de main. Nous avons un des meilleurs publics de France et un entraîneur qui est un homme de qualité et qui possède beaucoup d’expérience.

Président, c’est quoi un conseil de surveillance ?

Dans une SASP (Société anonyme sportive professionnelle), il y a un directoire qui dirige et un conseil de surveillance qui surveille. C’est aussi simple que ça. En clair, notre rôle est de veiller à ce qu’il n’y ait pas de dérapage, notamment financièrement, d’autant que nous avons été contraints à réduire notre masse salariale par la DNCCG de la Ligue. Par contre, nous n’avons pas vocation à nous immiscer dans la vie sportive du club, ses projets, ses choix, son recrutement. Notre rôle est d’avoir une réflexion plus élargie, de penser à toujours consolider les fondations du SLUC.

C’est bien le conseil de surveillance qui nomme le directoire ?

Effectivement : le conseil de surveillance, qui est élu par les actionnaires de la SASP et composé de chefs d’entreprise, de juristes, de cadres, élit les membres du directoire et nomme un président. Christian Fra démissionnaire, il y aura un poste à pourvoir au directoire lors de l’AG en fin d’année. Il y a des candidats.

Envisagez-vous de remplacer Christian Fra ?

Pas du tout. Je suis à ma place en étant très attentif à la vie de mon club. Si je fais ça, je vous le répète, c’est uniquement par amour…

Recueilli par G.G.

Citation :

"L'Est Républicain - 18/10/2016 à 18:03, actualisé à 19:50 ]

Nancy. Ils sont ou ils ont été des patrons ou des cadres d’envergure. La ponctualité, ils connaissent. Et si certains des quatre mousquetaires du Directoire du SLUC Nancy Basket ont désormais quitté la cravate ou le costume pour savourer une deuxième vie, ils sont encore de bonne heure et de bonne humeur au rendez-vous à Houdemont dans le salon d’accueil de L’Est Républicain.

C’est là, où tous les jours, on parle du SLUC Nancy, que Marc Barbé, Directeur général du club, et ses trois collègues Jean-Paul Cruciani, Daniel Cerutti et Gérard Sainpy, ont décidé sans protocole, sans mondanité, autour d’un café et d’un mini-croissant de communiquer et de présenter leur action en la conjuguant au présent et au futur.

PRÉSIDENCE. « En attendant la réunion du Conseil de Surveillance début novembre puis l’AG des actionnaires de la SASP, c’est Marc Barbé, officiellement Directeur général du club, qui est le président exécutif. « C’est lui qui synthétise nos décisions », souligne Daniel Cerutti

URGENCE. « Il faut boucler le budget, challenge difficile à relever puisque depuis des années, nous sommes en déficit. On se doit de présenter à Cyrille Muller (Ndlr : le président Lorrain de la DNCCG) un budget équilibré », insiste Jean-Paul Cruciani. « Ensuite, après avoir consolidé nos partenaires, on pourra progressivement travailler sur le numérique, le merchandising, développer et diversifier nos ressources.

MAINTIEN EN PRO A. « C’est évidemment la priorité absolue. On a reçu Alain Weisz qui a toute notre confiance, qui a carte blanche dans la mesure de nos moyens pour changer de stratégie mais qui sait qu’on ne peut pas refaire la même saison qu’en 2015-16 », déclare Marc Barbé. « La situation est très claire avec Alain (Weisz). On est solidaire. On a renoué un dialogue régulier et constructif avec le coach », ajoute Daniel Cerutti

ALAIN WEISZ. « Notre équipe découvre le championnat. Elle est encore jeune et tendre », remarque Marc Barbé. « Mais elle montre un état d’esprit irréprochable, elle mouille le maillot », reconnaît Daniel Cerutti. « Alain (Weisz) veut bien terminer sa carrière sur une saison aboutie. Il a trop de respect pour le SLUC Nancy. Après, dès le mois de janvier, on commencera à chercher un nouveau coach », prévient Marc Barbé. « Il faudra trouver un profil qui correspond à nos moyens économiques, à notre nouvelle politique d’ouverture », ajoute Jean-Paul Cruciani

SHAWN KING. Marc Barbé répond sur l’éventuel retour du pivot à la place de Dario Hunt : « il a subitement monté ses prix. Il aurait pu jouer à Nancy contre… Gravelines. Mais depuis, Dario Hunt a prouvé à Chalon qu’il avait envie de rester à Nancy, qu’il pouvait justifier la confiance du club et notamment celle du coach. À lui de confirmer justement samedi contre Gravelines ».

ASSOCIATION. « L’Association, c’est les fondations du club. Elle mérite beaucoup plus de considération. Le centre de formation, c’est essentiel pour nous », note Jean-Paul Cruciani. « On a commencé et on va continuer notre démarche vers Maxime Bey, Pierre Verdière et tous les membres du club », confirme Marc Barbé.

PARTENAIRES. « Avec la démission de Christian Fra, on a perdu des partenaires remplacés par des nouveaux », note Daniel Cerutti. « On vient juste de re-signer un partenariat de trois ans avec Cora », ajoute Marc Barbé.

LNB. « Le SLUC n’allait plus à la Ligue Nationale de Basket depuis longtemps. C’est moi qui présentais les comptes à la DNCCG », rappelle Gérard Sainpy qui va chapeauter organisation, gestion et informatique. « Il y aura désormais à chaque réunion de la LNB, un représentant du Directoire », lui a assuré Marc Barbé qui a eu le président Alain Béral après la démission de Christian Fra. Un président Béral qui lui a ssuré tout son soutien et toute sa confiance (ER du 30 septembre). »

Gilles GAIHIER