[Match des Champions] :: Nancy, Champion des Champions !

Clair les pom-poms

Je viens de mater la première mi-temps, terrible ce passage ou elle commencent en combi intégrales jaunes et hop, d'un coup,pfiiuut, oléandé caliente!

Je croyais que c'était le mach qui t’intéressait

Ils ont enfin décidé de les recruter au dessus de 15 ans?

Disons que ca ne gâche rien

C'est pas la première fois que des pro' sont engagées pour des évènements exceptionnels : SDA en 2007, France-Belgique en 2008 etc.

Bref, les minettes de 14 ans seront vraisemblablement de retour le 15/10.

T'as oublié celles du Spirou pour la dernière finale ; d'ailleurs, hop, changement d'avatar^^




Au passage notre mascotte a autrement plus de gueule que l'espèce de bizarerie chalonaise. Brrr un coup à faire des cauchemards.

Theseus a écrit:

C'est pas la première fois que des pro' sont engagées pour des évènements exceptionnels : SDA en 2007, France-Belgique en 2008 etc.

Bref, les minettes de 14 ans seront vraisemblablement de retour le 15/10.

pourquoi c'est déjà les vacances scolaires?

5NancyBoy4 a écrit:

T'as oublié celles du Spirou pour la dernière finale




Au passage notre mascotte a autrement plus de gueule que l'espèce de bizarerie chalonaise. Brrr un coup à faire des cauchemards.

Ah ben c'est simple à Chalon, quand les gosses sont pas sages les parents les emmènent voir l'Elan Chalon et sa mascotte

Quel match du SLUC.. On a véritablement marché sur Chalon sur le premier quart, et les 3 autres on était en roue libre, capable d’accélérer et de recreuser l'écart quand on voulait avec des séquences de toute beauté. Des séquences un peu brouillonnes (nottament une avec Amagou qui garde la balle 15 sec pour la perdre) et je me dis qu'une fois cet effectif huilé, ça va être un carnage en Pro A. Mais attention à ne pas tomber dans la suffisance et se faire cueillir dans les fins de match.

Akingbala est tout juste instopable, motivé, affuté et puissant à la fois. Un régal.
Batum est merveilleux et j'imagine même pas ce que ça sera quand il sera intégré..
Shuler est percutant, efficace.. Je m'attendais à un pétard ambulant, mais au final il ne croque pas et apporte de l'impact et de la création.
Et si c'est pas lui qui mettra le feu, ça sera Amagou dans ce rôle, effacé aujourd'hui mais efficace avec ses passes décisives.
Moerman m'a plu aussi, je savais pas qu'il déclenché son shoot aussi rapidement, costaud en défense, qui se jette sur tous les ballons. Un parfait complément de Samnick qui me semble plus aérien que l'année dernière..

Sinon après le match, j'ai aperçu notre ami Nobel Boungou Colo dans les tribunes.

Brrrrr.... il aurait eu sa place dans Téléchat celui là. Juste flippant, on est pas loin du malsain

brandnew a écrit:

Quel match du SLUC.. On a véritablement marché sur Chalon sur le premier quart, et les 3 autres on était en roue libre, capable d’accélérer et de recreuser l'écart quand on voulait avec des séquences de toute beauté. Des séquences un peu brouillonnes (nottament une avec Amagou qui garde la balle 15 sec pour la perdre) et je me dis qu'une fois cet effectif huilé, ça va être un carnage en Pro A. Mais attention à ne pas tomber dans la suffisance et se faire cueillir dans les fins de match.

Akingbala est tout juste instopable, motivé, affuté et puissant à la fois. Un régal.
Batum est merveilleux et j'imagine même pas ce que ça sera quand il sera intégré..
Shuler est percutant, efficace.. Je m'attendais à un pétard ambulant, mais au final il ne croque pas et apporte de l'impact et de la création.
Et si c'est pas lui qui mettra le feu, ça sera Amagou dans ce rôle, effacé aujourd'hui mais efficace avec ses passes décisives.
Moerman m'a plu aussi, je savais pas qu'il déclenché son shoot aussi rapidement, costaud en défense, qui se jette sur tous les ballons. Un parfait complément de Samnick qui me semble plus aérien que l'année dernière..

Sinon après le match, j'ai aperçu notre ami Nobel Boungou Colo dans les tribunes.

Haha. Probablement pas anodin ca.

Ce SLUC là a de la tronche. Sans Batum, l'équipe a fait une préparation excellente. Avec Batum, on l'a vu, l'équipe prend une autre dimension.

Quelques bémols toutefois :

* notre secteur intérieur a eu bien du mal à contenir la peinture chalonaise quand Akin soufflait sur le banc. Et là ça montre qu'on va avoir un vrai souci sur la rotation d'Akin quand en face, ça jouera grand et puissant.

* Urgence d'avoir un back up à notre ailier titulaire. Quand Nico se reposait, c'est Shuler qui défendait sur Shilb. Et ça nous a bien fait mal.


Prions pour que Batum reste longtemps... avec lui cette équipe prend une telle dimension. QUel bonheur de voir un joueur de ce niveau... Jouer avec humilité. Et surtout, j'espère que ça va resurgir sur ses partenaires.

Aux postes arrières, on a quand même de la bombe. Qu'est-ce que ça va être complémentaire. J'ai bien aimé Shuler, par son activité. Il shoote mais pas que.


Côté Chalon, Schilb, quelle classe. Si Batum ne reste pas la saison, il sera certainement un MVP en puissance. Un put... de classe quand même. Il a une intelligence de jeu vraiment au dessus de tous.

Aminu a fait un beau barouf dans la peinture, le jeune Delaney, et bien moi j'ai bien aimé. Du pur style jeune US-shooter, mais qui va au charbon au rebond, qui court, qui est sans cesse à proposer des positions. Chalon sera une équipe très compétitive et devrait faire mal en début de saison. ils jouent les yeux fermés.

L'hyper-réactivité du site Off.
http://sluc-basket.org/actualites/

LE SLUC RAFLE LE MATCH DES CHAMPIONS (89-83) !

28.09.2011 // Actualités du club


Devant 5412 spectateurs, Les hommes de Jean Luc Monschau ont remporté, dimanche, le Match des Champions. Pour la seconde fois de son histoire, le Sluc a écrit son nom au palmarès de ce trophée.

Par une après midi estivale (!), sous les caméras de France 3 Lorraine et de Bourgogne qui retransmettaient le match en direct, Linehan et les siens ont, cependant, du livrer bataille durant 40 minutes.

A la mi temps, le score indiquait 47-38 pour Nancy et gommait un peu ses 20 points d’avance au compteur enregistrés au milieu du premier acte.

Durant le second acte , les données restèrent inchangées en faveur des lorrains (89-83).

Chalon sur Saône aura son mot à dire dans le haut du tableau lors de la saison 2011/2012.

Pour son premier match, Nicolas Batum a conquis le public local ( 22 points et 30 d’évaluation). Sans le dissocier de ses équipiers, il a logiquement été élu MVP de la rencontre !

Toff : on voit que tu as récupéré ton PC tu es de nouveau sur le fofo.

Content de t'avoir vu hier

NB : bien ton avatar

Salut Bubu,
Ouais content également

Mais pour le PC il faut que je le remmène car ya qqchose qu'ils ont mal installer
mais la je vais faire attention de me déconnecter des topics

@+

une petite vidéo de Batman

http://www.catch-and-shoot.com/video-les-highlights-de-batum-lors-du-trophee-des-champions-7843.html

LE SLUC S'OFFRE LA CERISE SUR LE GÂTAEU
Devant un public conquis, le SLUC a remporté un trophée de plus. Et Nicolas Batum a réussi son entrée en scène.

Finalement, la saison 2011-2012 aura débuté comme s’était achevée la précédente : par une jolie fantasia lorraine. Le trophée mis en jeu par la ligue est parti rejoindre la vitrine du SLUC. Comme en 2008, quelques mois après que Ricardo Greer et sa bande de l’époque aient offert au club nancéien son premier titre de champion de France.

La cerise sur le gâteau de ce nouveau doublé, c’était évidemment la première apparition de Nicolas Batum avec le maillot rouge et blanc. L’intéressé, comme le public de Gentilly d’ailleurs, ne pouvaient espérer une entrée plus réussie. En trente petites minutes, le médaillé de l’Euro a illuminé la scène de son talent porté par une facilité, une aisance dans le geste sans égal dans le basket français (voir par ailleurs).

Et forcément, ce que l’on présentait, ce que l’on supposait à l’énumération de l’effectif nancéien depuis que sa composition est définitive s’est déjà vérifié sur le terrain, hier. Au moins par périodes. A savoir qu’avec l’ailier de Portland, un secteur intérieur dominant au sein duquel Akingbala poursuit sur la lancée de sa préparation, des arrières à la fois chevaux de course et dangereux en périphérie et un état d’esprit inchangé, ce SLUC peut très vite prendre des allures de « machine de guerre » (à l’échelle du championnat de France, s’entend).

« DES PROGRÈS À FAIRE »
« C’est une équipe destructrice », imageait le coach chalonnais Gregor Beugnot, satisfait du comportement accrocheur de son équipe, mais conscient que l’éclat infligé par le SLUC en début de rencontre a pesé au final, « dans le premier quart-temps, Nancy nous a fait déjouer. En défense et en dureté, nous n’étions pas prêts. Et face à cette équipe de Nancy, la moindre erreur va se payer cash. Pour nous, le score est plutôt flatteur ».

Ce boulet traîné par Chalon pendant tout le match lui était déjà soudé au pied après onze minutes (35-14). Un écart que Linehan et ses coéquipiers avaient bâti sur la domination dans la raquette, celle d’Akingbala notamment, et le jeu rapide. Sans oublier l’adresse extérieure d’un Jamal Shuler qui n’a pas manqué, lui non plus, ce premier rendez-vous officiel (2/4 à trois points).

« Ce premier quart-temps quasi-parfait était idéal pour effacer les doutes qui accompagnent un premier match officiel », commentera plus tard Jean-Luc Monschau, « il y a néanmoins des progrès à faire. Par moments, nous avons accumulé les mauvais choix et oublié d’être agressifs ». Cela a été le cas entre la fin du deuxième quart-temps et le début du troisième, ce qui a permis à Chalon porté par « JBAM », Delaney et Schilb de rester dans la course (46-37, 19’ ; 55-44, 24’).

Avec un zest d’adresse supplémentaire et quelques rebonds offensifs dans la besace, l’équipe de Beugnot est revenue dans le rétroviseur. Mais le retour de Batum (15 points dans le troisième quart-temps) sur le parquet (après qu’il ait passé tout le deuxième quart-temps sur le banc) devait une nouvelle fois rejeter Tchicamboud et les siens dans les cordes (65-46, 27’). Dans la colonne des choses à travailler, on retiendra également les difficultés des Nancéiens à se défaire de la défense tout terrain de Chalon, notamment sur les remises en jeu. L’un des petits grains de sable qui, dans le dernier acte, ont privé le SLUC d’un succès plus net.

Lorsque Smith a ramené Chalon à six longueurs (72-66, 34’), le « happy end » n’était plus si évident. Le SLUC a alors montré qu’il pouvait conclure en gérant et en assurant sur la ligne des lancers (Shuler). Une satisfaction parmi d’autres. Alléchant, vraiment !

THOMAS SIMON

BATUM FAIT TOURNER LES TÊTES
L’ailier de l’équipe de France a éclaboussé le match de son talent et a été élu meilleur joueur de la rencontre. Et dire qu’il n’avait qu’une petite semaine d’entraînement avec le SLUC dans les jambes…

Il a été accueilli comme une vedette américaine. A la présentation des équipes, il est sorti du tunnel aux côtés de Steed Tchicamboud, lui aussi médaillé d’argent à l’Euro, est passé entre deux gros appareils crachant… de hautes flammes et s’est dirigé vers le banc nancéien sous les vivats. Pendant que la sono passait les premières mesures de « Ainsi parlait Zarathrousta » rendu célèbre par « 2001, Odyssée de l’Espace », Nicolas Batum a pu mesurer à quel point ses premiers pas sous le maillot nancéien étaient attendus. Tête de gondole annoncée du championnat, l’ailier des Portland Trailblazers savait que sa prestation serait scrutée, disséquée, décortiquée même au-delà de l’Hexagone.

Lancé dans le cinq de départ, l’ancien Manceau commença d’abord sur le mode « piano ». A la pause, il n’avait inscrit que trois points et avait passé l’intégralité du deuxième quart-temps sur le banc après avoir écopé d’une deuxième faute prématurément. « J’étais un peu stressé au début », dira-t-il après coup, « je ne voulais pas louper mon entrée. L’équipe avait bien tourné en préparation et j’avais peur de ‘’bousiller’’ sa routine. C’est pour ça que j’étais un peu en retrait. Mais Philippe (Pape-Philippe Amagou, NDLR) et le coach m’ont dit de me lâcher… ».

L’HOMMAGE DE GREGOR BEUGNOT
Et Nicolas s’est lâché… Un panier en reculant plein de classe, un autre de huit bons mètres, des dunks pour soulever les foules, des rebonds rageurs pour lancer les fusées nancéiennes sur orbite en contre-attaque, des caviars pour les copains… L’ailier tricolore finira avec 22 pts, 9 rebonds, 4 passes et une évaluation de 30 avant de recevoir le trophée de meilleur joueur du match.

Pas mal pour un joueur qui n’avait que six jours d’entraînement avec l’équipe, non ? « Mais généralement, je m’adapte assez rapidement », commenta le joueur.

L’Elan Chalon pourra témoigner. « Il nous a fait mal » reconnut Steed Tchicamboud assis à côté de lui alors qu’un peu plus tard, Gregor Beugnot a rendu un hommage appuyé à l’ailier. « Si les jeunes joueurs français et notamment les ailiers ont besoin d’un modèle, il suffit de regarder Nicolas Batum. C’est un bel ambassadeur. La grande classe ».

En quittant le Palais des Sports des étoiles dans les yeux, les 5.412 spectateurs devaient certainement être du même avis…

Anthony GUILLE

VESTIAIRES
QUELS DROITS TÉLÉS EN EUROLIGUE ?

TÉLÉVISION. L’ASVEL, Cholet et Gravelines n’ayant pas réussi à passer les qualifications pour l’Euroligue ces derniers jours, le SLUC sera le seul représentant tricolore dans la plus grande compétition européenne. Il sera donc le seul à recevoir l’enveloppe correspondant aux droits télé, laquelle enveloppe s’élevait à 700.000 euros la saison dernière. Mais au jour d’aujourd’hui, le club nancéien ne sait toujours pas de quelle somme il disposera en droits télé. Le SLUC a profité de la venue ce week-end d’Alain Béral, le président de la Ligue, pour venir aux nouvelles. Celui-ci a annoncé au club nancéien qu’il devait rencontrer Jordi Bertomeu, le big boss de l’Euroligue, demain à Paris. Nancy devrait donc être rapidement fixé…

PINDA. Il y avait un Pinda dans chaque camp hier. Alors que Kingsley Pinda fait partie du groupe pro du SLUC Nancy, son frère aîné Emmanuel est depuis cette saison un des assistants de Greg Beugnot à Chalon. La saison dernière, il avait en charge les cadets France du club bourguignon.

PARTENAIRE. Un nouveau sponsor dans le rond central de Gentilly. La compagnie aérienne « Luxair » vient en effet de signer un partenariat avec le SLUC Nancy. Le club nancéien devrait bénéficier de tarifs préférentiels avec la société pour ses déplacements en Euroligue.

VOYAGE. L’Elan Chalon n’a pas mis le cap sur la Bourgogne mais sur Francfort après le match. Le club chalonnais doit prendre l’avion ce matin pour Zagreb afin d’y disputer son match retour de qualification à l’Eurocup demain en Croatie.

BEYINA. Un ancien nancéien figure désormais dans le staff de l’Elan Chalon. Joueur au SLUC lors de la saison 2003/2004, Maurice Beyina a intégré le club bourguignon cet été après quatre ans passés à Bourg-en-Bresse au poste de directeur exécutif.

A CHAUD
« BON POUR LA CONFIANCE »

Victor Samnick : « C’était un bon petit match (sourire). On a très bien débuté mais il faut qu’on gagne en constance sur la durée car cela sera important, notamment en Euroligue ».

Akin Akingbala : « C’est bien de gagner un match de ce type face à une grosse équipe du championnat. On peut tirer pas mal de leçons de cette rencontre qui va nous servir pour préparer le match à Dijon ».

Adrien Mœrman : « On a très bien commencé en mettant une grosse pression défensive mais on a perdu pas mal de balles par la suite et cela a permis à Chalon de revenir. Mais on a bien su gérer la fin de partie. J’avais déjà joué un Match des Champions avec Orléans et je l’avais perdu, je suis content de l’avoir remporté avec Nancy ».

Moussa Badiane : « Gagner un premier trophée face à une grosse équipe, c’est bon pour la confiance. C’est vrai que le match était physique, mais ce n’est pas surprenant car il y avait un enjeu. Il fallait tout donner ».

Steed Tchicamboud (Chalon) : « On a très mal commencé. On n’a pas joué collectivement. On a été un peu bousculé physiquement. Malgré ça, on meurt à 6 points. Nancy est une bonne équipe, complète à tous les postes et très équilibrée ».

BASKET - MATCH DES CHAMPIONS
NANCY, AVEC UN GRAND BATUM, DISPOSE DE CHALON
Nancy, le champion de France, avec un Nicolas Batum désigné MVP (meilleur joueur), a largement dominé Chalon-sur-Saône (89 à 83) dans le Match des champions.

Nancy, le champion de France, avec un Nicolas Batum désigné MVP (meilleur joueur), a largement dominé Chalon-sur-Saône, vainqueur de la Coupe de France, 89 à 83 (mi-temps: 48-37) dans le Match des champions de basket-ball, dimanche à Nancy.
Déjà sacré en 2008, Nancy a montré un collectif bien place, où Batum, l’ailier de l’équipe de France médaillée d’argent à l’Euro en Lituanie qui a profité du lock-out NBA pour faire son retour sur les parquets français, a immédiatement trouvé toute sa place.
Les Nancéiens ont créé les conditions de leur succès lors d’un premier quart-temps de haut vol, avec une énorme intensité défensive et une grosse agressivité en attaque, autour de l’intérieur nigérian Akin Akingbala.
Limité par les fautes en première période, Batum a exprimé tout son talent dans le troisième quart-temps avec 15 points inscrits en dix minutes. Les Nancéiens ont ensuite maîtrisé le retour des Chalonnais, vaillants jusqu’au bout.

DÉCLARATIONS
STEED TCHICAMBOUD (MENEUR DE CHALON-SUR-SAÔNE): «On a très, très mal commencé. Et au final on meurt à 6 points. C’est à l’image du match contre Cedevica (au tour préliminaire d’Eurocoupe, Ndlr). C’était passé, là non. Nancy a une bonne équipe, bien équilibrée. Nico (Batum), il est bien rentré, il nous a fait mal. Il a joué sur ses qualités.»
NICOLAS BATUM (AILIER DE NANCY): «C’est bien de remporter une victoire pour mon premier match. L’équipe avait fait une bonne préparation sans moi. J’avais peur de briser sa routine. C’est pour ça que j’étais un peu effacé au début. Et j’ai pris deux fautes rapidement. A la mi-temps, le coach m’a dit de plus me lâcher. L’ambiance était comme d’habitude, un public qui porte, qui pousse. L’accueil était génial. Ca me rappelle qu’avec Le Mans on n’aimait pas venir ici, car la salle est assez chaude. Je me suis senti à l’aise avec les systèmes. Le groupe a été génial avec moi. Ils ont arrangé les entraînements pour moi, ils m’ont intégré rapidement. Ce que je leur ai dit, c’est que c’est à moi de m’adapter à eux, pas l’inverse, et quand il y a un groupe comme ça c’est facile de s’adapter. La semaine de repos après l’Euro m’a fait du bien. Je suis en pleine confiance, je sors d’une épopée extraordinaire avec l’équipe de France. J’avais envie de rejouer, j’étais prêt. Ca fait du bien de revenir en ProA et gagner.»
GRÉGOR BEUGNOT (ENTRAÎNEUR DE CHALON): «On se met en difficulté dans le premier quart-temps. On n’est pas prêt par rapport à notre défense, notre investissement, la dureté. On n’est pas prêt à jouer pour un trophée. Après c’est un peu un match accordéon. On ne lâche rien, on a la possibilité de revenir, mais on manque de lucidité sur certaines situations. On aura des résultats si on défend plus. Je ne sais pas si on jouera beaucoup d’équipes de la qualité de Nancy. Nico (Batum), il a pesé dans plein de compartiments. C’est un facteur plus. Il apporte de l’oxygène. Un grand joueur trouve toujours des solutions et du relationnel rapidement. Il n’a pas donné l’impression de n’avoir fait qu’une semaine d’entraînement avec eux. C’est un très, très bon joueur. C’est beau à voir. Si nos jeunes en devenir veulent voir ce qu’il faut faire pour être un grand joueur, qu’ils ne cherchent pas plus loin. En plus, ce qui est beau, c’est qu’il n’a pas du tout le côté suffisant. C’est un bel ambassadeur, il a la classe.»
JEAN-LUC MONSCHAU (ENTRAÎNEUR DE NANCY): «Dans un premier match officiel, il y a toujours de la nervosité, il y a de la cohésion à trouver. En plus là, on avait la complication d’avoir un joueur (Batum) à intégrer cette semaine. Pour effacer tous les doutes qu’on pouvait avoir, on a réussi un premier quart-temps quasi parfait dans les choix, avec de la maîtrise ballon, de la réussite, on a été globalement bon en défense. C’est la chance de ce match, qu’on fasse ce démarrage, parce que sinon ça aurait pu être beaucoup plus compliqué. C’est aussi positif qu’on ait bien joué dans le deuxième quart-temps sans Nico (Batum). Après dans le troisième quart-temps, on a accumulé les mauvais choix. On a oublié d’être agressif. Globalement je suis satisfait, mais il y a du travail en perspective.»

TROPHÉE DES CHAMPIONS EN PRO A

Ça commence bien !
Le Sluc avait fini la saison précédente par un titre. Il commence l’exercice 2011-2012 par le trophée des champions. Nicolas Batum déjà énorme.

Le Trophée des champions ? Une appellation qui va comme un gant à l’équipe lorraine. Hier, à l’heure des agapes dominicales (coup d’envoi à 13h30), le Sluc a dominé son sujet multiple : battre Chalon, présenter un super Batum, vaincre la pression d’un match officiel hyper médiatisé et remplir le palais des sports (5 500 spectateurs).
Vous l’aurez compris, tout se passe merveilleusement dans le meilleur des mondes pour le club nancéien. En outre, le malheur des uns faisant le bonheur de l’autre, Nancy est sorti plus riche du week-end puisque Villeurbanne, Cholet et Gravelines ne se sont pas qualifiés pour la phase finale de l’Euroligue. Ce qui signifie que le Sluc n’a pas à partager le gâteau financier !
Seulement six points à l’arrivée mais + seize au départ… 30-14 à l’issue du quart-temps initial, jamais le Chalon de Greg Beugnot ne s’est remis de cette claque brutale : « On s’est mis d’emblée tout seul en difficulté même si l’intensité du Sluc nous a fait déjouer. Nous n’étions pas prêts dans l’investissement défensif et la dureté. Dommage, on pouvait se donner les moyens d’inquiéter Nancy », qui a constamment mené au score, n’ayant eu qu’à contrôler quelques réactions bourguignonnes : 46-37 (19 e) ; 70-63 (33 e), 78-71 (36 e).
« Mais on n’a pas eu la sérénité et la lucidité suffisantes pour faire mieux », regrettait le coach emblématique de Chalon, 3 e du dernier championnat et vainqueur de la Semaine des As, la seconde formation aussi du classement des matches amicaux derrière… le Sluc, qui lui paraît « plus complet que la saison dernière, avec un banc plus profond, restant performant quand il évolue avec des "petits" ou des grands. L’équipe n’a plus à gérer une "Darden dépendance"»
Son Américain à tout réussir étant parti, aura-t-on droit à une Batum dépendance… La victoire des Nancéiens est due en apparence et en majeure partie à la démonstration exceptionnelle de l’international. Auteur de quinze points dans le troisième quart-temps (sur 22 possibles), l’ailier des Bleus a maintenu le cap au moment le bateau tanguait. Il a été logiquement élu MVP avec un très révélateur 30 d’évaluation.
Moerman et Schuler à l’aise
Phénoménal dans chaque domaine (efficacité, agressivité, rebond, collectif), on n’aurait jamais dit qu’il s’agissait de la première sortie de Nicolas Batum sous ses nouvelles couleurs. « Tout a été fait pour faciliter mon intégration sachant que c’est à moi de m’adapter à mes coéquipiers, pas l’inverse. » Entouré par Linehan, Shuler, Akingbala, Samnick, il offrit dix minutes de rêve, d’où ce 30-14. « Un quart-temps quasi parfait avec les bons choix, une seule balle perdue, de la réussite et une tenue défensive globalement bonne. Ce démarrage a été la chance de notre match, analysait l’entraîneur Jean-Luc Monschau, sinon nous aurions eu fort à faire avec cet adversaire du calibre de Chalon. »
Ce festival perdura même davantage avec une pointe à 41-21 grâce à des remplaçants aux allures de titulaires (Grant, Moerman, Badiane, Amagou). Les visiteurs, trahis par leur adresse à trois points, ne sombraient pas complètement grâce au duo US Delaney - Schilb. Chalon s’emparait d’ailleurs de deux quart-temps, le deuxième et le quatrième, les Lorrains étant en proie à un relâchement évident illustré par le nombre important de ballons égarés.
A 72-66, il restait assez de minutes à Chalon pour renverser la tendance au cœur d’une seconde période âpre, musclée, hachée. Mais un dunk dingue de Batum fut le coup d’assommoir parfait. Le Sluc retrouva l’agressivité nécessaire pour boucler l’affaire avec neuf joueurs entre dix et trente-trois minutes de temps de jeu. Il n’y aurait donc pas que Batum dans cette formation ?
Alain THIÉBAUT.

Batum est chez lui

Premier match, premier trophée et un titre de MVP pour Batum qui a soigné les présentations.
Il avait « un peu peur ». A tort. Nicolas Batum est entré sur la pointe des pieds dans son premier match à Nancy et il en est reparti les doigts en V et les bras levés, chargés d’un titre de meilleur joueur de la rencontre et d’un trophée. Deux récompenses, individuelle et collective, qui consacrent un baptême réussi, un match plein. « J’ai enfin gagné un match des Champions », savourait-il hier, dans ces joies contenues dont il a le secret.
L’ailier de Portland a bouclé sa première demi-heure de suées lorraines avec 22 points à 64 % de réussite, 9 rebonds, 4 passes, 2 interceptions et 7 fautes provoquées pour une évaluation de 30. La meilleure note évidemment. « Il nous a fait mal, convenait Tchicamboud, son coéquipier en Bleu. Il a joué sur ses qualités. Je connais bien le jeu de Nancy et je sais qu’il peut amener ce qu’attend le coach. »
Les débuts furent pourtant discrets et plutôt concentrés sur le travail de l’ombre (3 points, 5 rebonds) et l’adaptation (2 fautes). « Je ne voulais pas rater mon entrée, explique l’intéressé. J’avais un peu peur de briser la routine de l’équipe et j’étais un peu effacé. C’est Philippe (Amagou) qui m’a dit de me lâcher à la mi-temps. »
Le déclic. Batum a éclaboussé la reprise de sa classe, signant 15 points en dix minutes avec un joli 2/3 à distance.
Le public de Gentilly a naturellement scandé son prénom mais le vice-champion d’Europe, pour le coup, n’a pas été surpris. « L’accueil est génial mais c’est comme d’hab !, a-t-il souri. Ce public te pousse, te porte, que tu joues bien ou moins bien. Quand j’étais au Mans, on n’aimait pas venir ici. » « Encore un peu fatigué » mais « en pleine confiance » depuis l’Euro, Batum aimera sans doute revenir très vite sur ce parquet. Greg Beugnot un peu moins, sinon pour les yeux. D’où cet hommage : « Je n’ai pas eu l’impression qu’il n’avait qu’une semaine d’entraînement, notait le coach de Chalon. Il est beau à voir. Si les jeunes joueurs veulent savoir ce qu’il faut faire pour devenir des grands joueurs, il faut regarder Batum. » On peut s’appeler Nicolas et faire l’unanimité…
Christian JOUGLEUX.

Un trio infernal


L’HOMME DU MATCH. Ils sont trois, tous du côté de Nancy : Batum évidemment avec 30 d’évaluation (22 points en 29 minutes à 64 % de réussite, 7 fautes provoquées, 9 rebonds, 2 interceptions, 2 balles perdues, 4 passes) mais aussi Akingbala (18 pts, 9 rebonds) et Shuler (18 points, 4/6 aux tirs, 8/8 aux lancers, 7 fautes provoquées, 3 rebonds, 3 passes).
LE COUAC : le 1 sur 7 d’Evtimov (Chalon), meilleur marqueur à 3 points de pro A la saison dernière.
LA STATISTIQUE : les 20 balles perdues de Nancy (6 rien que pour Shuler) mais autant de passes décisives !
LE CHIFFRE : le 14-0 passé par le Sluc avant la pause.
L’ANECDOTE : c’est la première fois qu’une équipe française gagne deux fois le trophée des champions.

Avec Vincent Pourchot

A peine arrivé à Nancy, le Messin Vincent Pouchot a déjà vécu un grand moment. Le grand Sylla, blessé au poignet, il a été appelé dans le groupe par l’entraîneur Jean-Luc Monschau qui ne l’a pas, cependant, utilisé contre Chalon lors de ce trophée des champions. Mais son émotion a dû être grande puisque le Lorrain est entré le premier sur le parquet, avec le n°4, lors de la spectaculaire présentation des équipes qui s’est achevée par un hommage aux deux médaillés d’argent du dernier Euro, Steed Tchicamboud et Nicolas Batum.