[TA Euroleague] 11-12 :: Le Couguar mange du Basque !

19.10.11 à 05h00 | Mis à jour il y a environ 19 minutes
Euroligue - Cantu - SLUC Nancy, ce soir à 20 h 45 (sur Sport ) L’honneur de la France…
Mission difficile mais pas impossible, ce soir en Lombardie à quelques brasses du lac de Côme. Il faut surtout que le SLUC ne prenne pas d’éclat comme à Sopot en 2008.



Le SLUC le sait : son rêve de se qualifier pour le Top 16 de l’Euroligue passe par un exploit dans la province de Côme, ce soir.





Cantu. Ce n’est pas l’envie qui a manqué à Jean-Luc Monschau, passionné d’art et de nature, d’aller se ressourcer sur les rives du fameux lac de Côme, qui a inspiré notamment Stendhal, Virgile ou Franz Liszt et qui est, Mesdames, un des lieux de villégiature de George Clooney et de Brad Pitt. Si vous passez par là…

Mais dans le bus qui emmenait les joueurs du SLUC à l’hôtel Dei Giovi, à Cesano Maderno, à seulement quelques kilomètres du lac, le coach du SLUC, son ordinateur sur les genoux, disséquait encore et encore ses vidéos sur le Bennet Cantu, son premier adversaire dans sa conquête vertigineuse des sommets européens.

Rassuré par le genou de son capitaine John Linehan (lire ci-dessous), le coach nancéien vantait déjà les mérites du jeu imposé par Andrea Trinchieri, jeune entraîneur italien, apôtre du jeu à l’européenne.

Un basket sans flamme, très académique, avec un meneur qui fait jouer ses coéquipiers, des shooteurs (Basile et Mazzarino) et deux stars, l’ailier Micov et surtout l’Américain Maarten Leunen, ailier-fort très complet qui, depuis trois ans maintenant, fait le printemps d’un club longtemps au firmament du Vieux Continent et qui aujourd’hui renaît de ses cendres. « On ne prend pas une manche à Sienne en finale du championnat d’Italie par hasard. Et en Supercoupe, toujours face au Montepaschi, Cantu menait encore à la trente-sixième minute. C’est une équipe qui défend, qui possède un collectif très rodé. Six joueurs du groupe évoluent ensemble depuis trois ans. Et s’ils n’ont pas les qualités athlétiques des grandes équipes de l’Euroligue, ils sont grands (cinq à plus de 2,06 m) et leurs shooteurs peuvent faire très mal. Il faudra surtout les empêcher de prendre des tirs à trois points en défendant haut sur le terrain. »
Mettre de l’intensité

Cantu et ses shooteurs. Jean-Luc Monschau fait notamment allusion au… « Cardinale », surnom en Lombardie de Mazarrino, joueur de 36 ans qui, en 10 ans, a déjà réussi… 1.500 tirs à trois points et qui tourne depuis une décennie à 42 % aux shoots. « Mais attention, il n’est pas le seul. En fait, du poste 1 au poste 5, ils peuvent tous marquer à mi-distance. Il faudra mettre de l’intensité physique, donner libre cours à notre potentiel athlétique, à notre explosivité. A nous de mettre de la dureté, de la vitesse aussi. Il faut arriver à les faire courir. »

Le SLUC sait donc ce qui l’attend. Il joue à l’extérieur, dans un climat hostile, mais impossible n’est pas nancéien. Et puis, dans le regard des joueurs du SLUC, en débarquant à Malpensa, on a deviné une envie prometteuse.

Ce soir, le SLUC a rendez-vous avec son histoire. Son rêve de se qualifier pour le Top 16 passe par un exploit dans la province de Côme. Il doit, en tout cas, se préserver en vue du match retour avec le panier-average.

On se souvient de la claque polonaise à Sopot en 2008 (moins 29). Un soir que Jean-Luc Monschau, fier - et c’est légitime - que ses joueurs représentent la France, n’a jamais digéré. Il n’arrête pas de le répéter à ses joueurs, qui bien que protégés par leur casque et leur musique, ont parfaitement entendu et compris le message.

Ce soir à Cantu, le SLUC doit faire honneur à son pays, aujourd’hui deuxième nation européenne…

De notre envoyé spécial Gilles GAIHIER

fabask a écrit:

Et c'est parti,direction cantu.

les gars

On compte sur vous pour l'ambiance

basket | euroligue « On se battra ! »
L’entraîneur du Sluc Nancy Jean-Luc Monschau revendique haut et fort la place de petit poucet sur l’échiquier international. N’empêche, c’est parti pour la grande aventure.



Jean-Luc Monschau et son capitaine John Linehan,
sacrés champions de France à Paris en juin , formeront un tandem décisif
en Euroligue. Photo Antony PICORE.






Comment jugez-vous votre groupe ? « Toutes les équipes sont bonnes. La poule est homogène. Trois des clubs appartiennent aux pays cadors de l’Europe : Espagne, Italie, Turquie ».

• Par rapport à 2008, votre an I de l’Euroligue ? « Nous étions dans le groupe de la mort. Cette année, nous n’avons pas les champions mais leurs dauphins dont a vu qu’ils sont proches des meilleurs. »

• On évoque beaucoup la différence entre les potentiels financiers du Sluc et de ses concurrents ? « Disons que mes joueurs vont rencontrer des adversaires dont le salaire moyen est trente fois supérieur. »

• Parmi vos concurrents, qui imaginez-vous au sommet ? « L’Olympiakos était dans le final four l’an dernier, non ? Pourquoi n’y serait-il plus ? Fenerbahce est très, très fort. »

• Avez-vous plus de chances de passer la première phase qu’il y a trois ans ? « Pas moins… Nous avons des points de fragilité. Il faudra faire avec, espérer ne pas avoir de blessures sur les joueurs majeurs. Nous avons neuf pros. »

• Le Sluc 2011 est-il plus fort ? « Davantage équilibré sans avoir forcément trois joueurs à chaque poste. Nos rivaux ont des bancs plus fournis. »

• Vous êtes en capacité de gagner un match quand même ! « Oui, sur un malentendu, on peut conclure (il rit). »

• Cantu, ce soir, duel décisif puisque les Italiens ne sont pas les épouvantails du groupe ? « Oui, si on dévisse comme en Pologne en 2008. En cas de défaite, il faudra limiter l’écart à un minimum de points en espérant s’imposer au retour… »

• Jean-Luc Monschau dans la cour des grands coachs avec ceux d’Olympiakos ou Vitoria… « Je les connais depuis 20 ans. Nous avons des contacts amicaux. Je suis aussi en relation avec celui de Bilbao.»
«On peut y aller serein»

• En tant que champion de France et étant donné le manque de résultats des clubs français dans le top 16, ressentez-vous une pression supplémentaire ? « Non, au contraire. Pourquoi céderions-nous à de fantaisies de ce genre quand les adversaires ont nettement plus d’argent. Je ne vois pas énormément de critères qui pourraient nous permettre de croire à une qualification pour le top 16. Soyons raisonnables. En sport, l’envie et la motivation ont ses limites. Dans un contexte économique élevé, les surprises sont rares. Pourquoi des joueurs bien mieux rémunérés seraient-ils moins efficaces que les miens ? A un moment donné, cela correspond à une réalité. »

• Il reste vos valeurs morales… « Oui, on se battra, on a notre fierté et nous courons notre chance. »

• Un échec serait-il grave ? « Si on peut être champion de France avec le 8 e budget, en Euroligue, c’est impossible. Nous avons le 6 e budget du groupe et nous étions dans le 6 e chapeau au tirage, ce n’est pas un hasard… Nous n’aurons pas honte d’un échec après avoir joué notre chance à fond. Aucune inquiétude à ce sujet. On peut y aller serein et ambitieux car nous, on n’a rien à perdre. »
Alain THIÉBAUT.

publié le 19/10/2011 à 05:00
Jacques Monclar : « Vitoria pas loin d’être le favori »
Analyse du groupe de Nancy par l’enthousiasmant consultant de Sport , ancien joueur international et coach de renom.




Jacques Monclar. Photo RL






« Deux joueurs US de valeur dont Howard en n°4. Pas mal de gars sont partis mais l’équipe a gardé Spanoulis, une arme nucléaire à lui tout seul… Une formation renouvelée qui va quand même être là. Avec Ivkovic aux commandes qui n’a pas son pareil pour lancer les jeunes. Il ne faut pas se fier à la crise et au soi-disant manque d’argent. Antic arrive, il grandit le collectif et apporte une note offensive non négligeable. »
Caja Laboral Vitoria

« Pas loin d’être la meilleure équipe de ce groupe avec un coach que l’on connaît bien : Ivanovic. Il pourra compter sur Teletovic, un fou furieux capable de tout faire, s’appuyer sur des meneurs avisés, sur les Français Heurtel et Séraphin, sur des intérieurs solides. Sans oublier San Emeterio, efficace et un sens du basket énorme. Il peut remplir toutes les colonnes des statistiques. Enfin, il y a Reggie Williams des Warriors (Nba) que l’on connaît pour être passé à Dijon (2008-2009) ! »
Fenerbahce Istanbul

« Un gros budget qui annonce du lourd. Turkcan est le recordman de rebonds en Euroligue. Dans ce pays, il y a un adage qui dit : quand un enfant turc né, il devient supporter du Fenerbahce… Je vois cette équipe à la lutte avec Olympiakos derrière Vitoria. Mais attention, Fenerbahce n’est pas inacessible, Cholet avait failli réussir l’an dernier. Et leur nouvelle salle n’est pas toujours pleine, c’est moins chaud qu’avant. Un basket parfois lourd, complet cependant. »
Bilbao

« Danger. Tout le monde pense ceci, pense cela à cause de certains départs et parce que les joueurs arrivent d’un peu partout. N’empêche, le club est sur une dynamique terrible. Lopez est à la mène, c’est fort, Fischer vient du Maccabi et du Real, Grimau de Barcelone… Le public est l’un des plus chauds d’Europe. Bilbao, c’est intense. »
Cantu

« On se replonge dans les grandes années du basket italien. Cantu possède en Markoishvili un gros shooteur, quoique parfois gourmand. Le club en a fini avec sa crise financière. Nancy doit savoir gérer ce premier match important. »
Sluc Nancy

« Un groupe plus homogène qu’en 2008 mais qui laisse peu de droit à l’erreur. La première participation en Euroligue reste une douleur pour le Sluc qui n’était pas loin de la qualification. Le top 16 doit être un objectif et Nancy doit assumer. »
A. T.

Que vaut Cantu ?
Le basket italien renaît de ses illustres cendres. Avec Sienne et Cantu

Si l’Espagne est le pays phare du basket moderne, l’Italie l’a été dans les années 70-80 quand Milan, Varèse, Bologne, Trévise paradaient au sommet de l’Europe. La sélection transalpine donnant souvent la leçon à l’équipe de France… Aujourd’hui, les clubs italiens semblent être sortis de la crise financière. Sienne est devenue une valeur sûre sur le Vieux continent. Cantu, qui était à une seule possession de balle de son rival lors de la finale, lui emboîte le pas. Marchant sur les traces de son passé glorieux.

« Cantu produit un très beau basket », affirme le coach lorrain Jean-Luc Monschau. Sa force, c’est le collectif avec des joueurs ensemble depuis trois saisons. » Le 2 e du Calcio s’appuie aussi sur les internationaux Cinciarini (Ita), Markoishvili, (Géorgie), l’Américain Leunen, les Serbes Micov et Skekic. Quant au sublime vétéran Basile, 381 paniers à 3 points en Euroligue, il est seulement remplaçant…
A. T.

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Après l’Euro, les Européens

Le Sluc Nancy, aussi, a son international… Mais Nicolas Batum sera le seul membre de l’équipe de France à défendre les couleurs lorraines. Si l’équipe de Monschau évite les grands nom du basket (Jasikevicius, Diamantidis, Teodosic, Kirilenko, Lavrinovic, Navarro…), il devra tout de même se coltiner quelques sélectionnés lors du dernier Euro en Lituanie, notamment Antic (Olympiakos), le leader de la surprenante équipe de la Macédoine. On n’oubliera pas le Belge de Bilbao Hervelle (forfait car blessé) ni Spanoulis (refus de sélection, Olympiakos) ou les anciens capés (l’Espagnol Grimau) et encore moins les coachs historiques que sont Ivkovic (Olympiakos) et Ivanovic (Vitoria).

Olympiakos Le Pirée : Keselj (Serbie), Papaniloakou (Grèce), Antic (Macédoine).

Caja Vitoria : San Emeterio (Espagne), Bjelica (Serbie), Tetelovic (Bosnie), Séraphin (France).

Fenerbahce Istanbul : Onan et Savas (Turquie), Tomas (Croatie), Bogdanobic (Croatie).

Bilbao : Blums (Lettonie), Vasileiadas et Mavroeidis (Grèce).

Cantu : Cinciarini (Italie), Markoishvili, Shermadini (Géorgie).

Batum : « Déjà décisif »
Le Nancéien estime qu’une victoire à Cantu serait déjà un grand pas vers la qualification.




Nicolas Batum. Photo C. VERDENAL






N icolas Batum, vous vous êtes engagé avec Nancy pour l’Euroligue. Vous y êtes aujourd’hui. Dans quel état d’esprit ? « C’est vrai, c’était le premier facteur de ma venue ici. L’excitation est là. On sait surtout que le match à Cantu va être capital, décisif d’entrée pour nous car c’est l’équipe avec laquelle on risque de se battre pour la qualification au top 16. C’est peut-être le premier mais c’est déjà un gros match. Si on pouvait ramener la victoire d’entrée, à l’extérieur, on effectuerait un grand pas. »

Que vous inspire cet adversaire ? « C’est une équipe qui a fait une belle saison l’année dernière, qui est allée en finale et qui a fait douter Sienne quelques fois. J’en ai parlé avec Ali Traoré qui les a joués l’année dernière avec Rome. Il m’a dit que c’était l’équipe qui proposait sans doute le meilleur basket du championnat italien, avec un gros kop de supporters et une grosse ambiance dans la salle. En plus, ils ont une légende du basket italien, Gianluca Basile, qui vient de revenir. Ca ne va pas être évident. »

Le Sluc sera-t-il à la hauteur de la compétition cette saison ? « On a un groupe très fort mais abordable. Ce n’est pas impossible pour nous. On peut faire quelque chose. Sur le dernier match de championnat, il nous a manqué un peu de fluidité, de défense aussi et du travail au rebond parce qu’on a galéré dans ce domaine mais on l’a mis dans les systèmes pour le travailler. On est quasiment prêt. »

Vous souvenez-vous de votre dernier match d’Euroligue ? « Oui, c’était ma dernière année au Mans. On avait gagné à Milan. Note-le : j’ai fini par une victoire en Italie ! »
Ch. J.

Y a des phrases cultes de JLM :

On évoque beaucoup la différence entre les potentiels financiers du Sluc et de ses concurrents ? « Disons que mes joueurs vont rencontrer des adversaires dont le salaire moyen est trente fois supérieur. »

Vous êtes en capacité de gagner un match quand même ! « Oui, sur un malentendu, on peut conclure (il rit). »


Et J. Monclar

« Un groupe plus homogène qu’en 2008 mais qui laisse peu de droit à l’erreur. La première participation en Euroligue reste une douleur pour le Sluc qui n’était pas loin de la qualification. Le top 16 doit être un objectif et Nancy doit assumer. »


Et l'info du jour ds l'ER: Victor n'a plus de barbe

L'info du jour : Zéro pépette en cas de qualification au Top 16!

C est tout blanc,cà neige du côté de selestat!!!!tout và bien.

It's EL DAY Today :cheers:

(et non hell day svp)

headache54 a écrit:

L'info du jour : Zéro pépette en cas de qualification au Top 16!

C'est même l'info de la veille

JC a écrit:

headache54 a écrit:

L'info du jour : Zéro pépette en cas de qualification au Top 16!

C'est même l'info de la veille

Au temps pour moi !

http://www.republicain-lorrain.fr/fr/images/083E0FDE-9BAF-418C-B0A1-4283F8540004/LRL_03/nicolas-batum-photo-c-verdenal.jpg

Usher joue a Nancy?...

Blague a part, j'ai pris un abonnement sport+ juste pour suivre le sluc en euroligue. A défaut de forcément gagner j'espère voir de l'engagemet, de l'envie et du beau jeu. Je veux pas revivre la tristesse des matchs de 2009! Allez Nancy.

Superfaktor a écrit:

http://www.republicain-lorrain.fr/fr/images/083E0FDE-9BAF-418C-B0A1-4283F8540004/LRL_03/nicolas-batum-photo-c-verdenal.jpg

Usher joue a Nancy?...

Ton lien montre une photo de Batman (ci dessous), pourquoi parles tu de Usher STP ?

La pression monte .....

La ressemblance avec Usher est discutable mais pourquoi pas
La meilleure danseuse du championnat restera quand même Dylan Page

Sinon avec une cote entre 3 et 4 j'ai mis 20e sur le sluc quitte à perdre ou à gagner le premier match autant faire ça dans les grandes largeurs!

Et bien on y est ...

Va t-on assister au syndrôme français de l'Euroleague? A savoir dans la roue de l'équipe adverse tout le long et le craquage final par manque de banc et de déficit de taille ?

Dans ce cas les dirigeants ne pourront s'en prendre qu'à eux même, à trop vouloir signer un autre joueur NBA ou "le sauveur" Gelabale, on se retrouve capot dans un match déjà décisif. J'ai du mal à comprendre que signer un Boungou Colo était inaccessible .

Et encore heureusement on est la seule équipe française qualifiée et on a touché le pactole .

Enfin j'espère me tromper, mais pour l'heure actuelle je suis hyper déçu de la tournure des évènements , j'espère assister à un autre scénario ce soir.

Pas mieux, si Batum est vite handicapé par les fautes, certains vont regretter Boungou Colo...

1 lien streaming pour le match de ce soir ???

http://www.sportlemon.tv/v-2/10/180/v-318054.html

Cantù - Asvel . L'effet Parker

Akingbala est monstrueux

Le lien fonctionne toujours chez vous?

Quel début de match (et de saison au passage) de Moerman!

Arff, il foire deux LF d'affilée, j'aurais mieux fais de la boucler

En tout cas 10 fautes commises par les cantonnais dans le premier quart, c'est nickel pour nous.


GO GO GO SLUC ! ! !