[ProA - J21] SLUC Nancy bat STB Le Havre, 70-77 (38-40)

Pro A - Le Havre - SLUC, samedi 20h
La parole à la défense du SLUC

Malgré l’absence du « virus » John Linehan, le SLUC reste sur deux grosses prestations défensives face à Roanne et Pau-Lacq-Orthez. Éléments d’explication.



À l’image de Kenny Grant, le SLUC a perdu peu de ballons le week-end dernier face à Pau-Lacq-Orthez. Une des clés de la bonne tenue défensive nancéienne depuis deux matches... Photo Pierre MATHIS

C’est un paradoxe mais c’est un paradoxe qui ne gênera pas le moins du monde le SLUC Nancy... Privé de John Linehan depuis près d’un mois (lésion du tendon rotulien du genou), le club nancéien a peut-être perdu son atout numéro un en défense tant le « virus » pèse dans ce domaine, mais cela ne l’a pas empêché de sortir deux petits bijoux de matches défensifs ces deux dernières semaines contre deux équipes ayant pourtant de solides arguments offensifs à opposer.

Il y a deux semaines, le SLUC Nancy a ainsi limité à 74 pts une équipe de Roanne qui tournait dans sa salle à plus de 85 unités de moyenne alors que le week-end dernier, il n’a encaissé que 69 pts devant une formation paloise qui est la plus adroite de Pro A et possède la septième attaque du championnat.

«Il fallait qu’on ait une autre attitude...»

Deux grosses prestations défensives face à deux équipes disposant d’une belle force de frappe, le SLUC Nancy s’est prouvé qu’il pouvait tenir la route dans ce domaine même en l’absence du « virus ». « Dans l’implication et l’exécution, c’est vrai que ça a bien fonctionné », acquiesce Jean-Luc Monschau tout en restant prudent : « Et pourtant, on n’est pas tombés sur des équipes maladroites. Roanne a mis des paniers à trois points, Pau-Lacq-Orthez aussi...».

Avec respectivement 10/29 et 8/24 derrière la ligne, ces deux formations se sont appuyées sur une adresse tout ce qu’il y a de plus correct.

Mais le SLUC avait tout simplement les clés défensives pour éviter tout embrasement, des clés qu’il semblait pourtant avoir perdues autour de la mi-février lors de la double confrontation face à l’ASVEL à la Semaine des As (107-108 AP) puis en championnat (77-91).

Deux matches douloureux, mais qui ont sans doute servi de révélateur aux Nancéiens. « On a revu la vidéo de ces deux défaites », souligne le pivot nigérian Akin Akingbala, « et on s’est dit qu’il fallait qu’on ait une attitude différente en défense si on voulait gagner des matches, qu’on soit encore plus concentrés. La différence, elle est là ».

À la chasse aux balles perdues

Si la blessure de John Linehan a été un gros coup dur, le SLUC Nancy a réalisé que le salut passait par un investissement défensif encore plus important de chacun. « C’est vrai qu’il y a eu une prise de conscience », abonde l’arrière americano-suédois Kenny Grant, « quand on revient en défense, il faut que les cinq sur le parquet sprintent. C’est de cette manière qu’on est prêts à défendre sur son vis-à-vis. Mais le repli défensif est aussi facilité par le fait qu’on a perdu peu de ballons sur ces deux derniers matches. Ça avait été un problème face aux Villeurbannais. Ils avaient eu des situations de deux contre un ou trois contre deux. C’était important de corriger ce point ».

Et le SLUC l’a fait. Chiffres à l’appui. Alors qu’ils avaient essaimé 19 balles à Gentilly contre l’ASVEL, les Nancéiens ont réduit leur nombre de « turnovers » à 14 (à Roanne) puis 12 (Pau-Lacq-Orthez), limitant les possibilités pour l’adversaire de développer le jeu rapide. Un élément déterminant dans l’embellie défensive nancéienne. « On a rectifié quelques points », résume l’ailier US Tremmell Darden, « et de manière générale, il y a eu un bon effort d’équipe en défense sur ces deux derniers matches. Ça donne un peu plus confiance ».

Surtout quand la victoire est au bout. Reste à espérer que le SLUC Nancy n’égare pas le mode d’emploi samedi du côté des Docks Océanes...

Anthony GUILLE

Vestiaires

Nancy. Ressentant une douleur au genou suite à l’entraînement de lundi, Akin Akingbala a été ménagé hier. Rien de bien méchant pour autant. Le pivot nigérian est d’ailleurs susceptible de faire son retour à l’entraînement dès ce matin...

OPÉRATION. Après le SLUC samedi, Le Havre recevra Orléans mardi en 1/8 es de finale de coupe de France. Deux matches à la maison en l’espace de quatre jours qui ont incité le club normand à mettre sur pied une opération couplée. Les personnes qui achèteront une place pour le match du SLUC n’auront qu’à débourser un euro de plus pour avoir un billet pour la rencontre de Coupe. Un bon moyen d’éviter une faible affluence en coupe dans une épreuve qui fait rarement recette.

HORAIRE. Si le match Chalon - SLUC comptant pour la 23 e journée sera télévisé le samedi 26 mars, le coup d’envoi a été maintenu à 20h. Mais la rencontre Espoirs ne débutera pas à 17h15, mais à 15h.

« On a de la marge »



Basket-ball Blessé, Maxime Zianveni ratera comme à l’aller les retrouvailles avec son ancien club et ne devrait pas rejouer cette saison. Mais si Le Havre traverse une mauvaise passe, il ne pense pas que son équipe soit en danger... Nancy...


zoom
Blessé, Maxime Zianveni avait vécu la défaite havraise en spectateur au Palais des Sports de Gentilly. Un palais des Sports qu’il aurait bien aimé retrouver l’été dernier. « J’avais fait acte de candidature pour revenir », lâche l’intérieur... Photo Patrice SAUCOURT
Basket-ball



Blessé, Maxime Zianveni ratera comme à l’aller les retrouvailles avec son ancien club et ne devrait pas rejouer cette saison. Mais si Le Havre traverse une mauvaise passe, il ne pense pas que son équipe soit en danger...

Nancy. À croire qu’il ne devait pas retrouver le SLUC cette saison... Absent au match aller en raison d’une blessure à la voûte plantaire, Maxime Zianveni ne fêtera pas, samedi, ses retrouvailles avec ce club nancéien où il a passé dix saisons. Blessé au poignet, l’intérieur havrais a été opéré à Nancy et est toujours plâtré. Sauf surprise, il ne rejouera vraisemblablement pas de la saison. Samedi, c’est donc en spectateur qu’il vivra le match aux Docks Océanes. Avec, forcément, un petit pincement au cœur...

- Maxime Zianveni, votre saison est, sauf surprise, déjà terminée. Comment vit-on cette situation quand on est joueur ?

- C’est dur d’autant que j’ai joué longtemps blessé. Je me suis fait mal le 11 décembre contre Orléans mais le diagnostic n’était pas exact et j’ai continué à jouer. Il fallait que je sois opéré tout de suite. C’est décevant car j’étais bien en tout début de saison.

- Votre blessure et celles de Bernard King et John Cox pèsent lourd puisqu’après un début de saison réussi, Le Havre reste sur huit défaites en dix matches de championnat...

- Oui. Je ne voudrais pas être trop négatif, mais le basket qu’on produit en ce moment n’est pas beau. Après, c’est difficile d’intégrer de nouveaux joueurs (NDLR : Nate Fox et Mickaël King). Peut-être que ça va aller mieux au fur et à mesure, mais pour l’instant, ça reste du bricolage.

- Le Havre n’est qu’à une victoire des play-offs mais n’a aussi que trois points d’avance sur les relégables. Compte tenu de la dynamique actuelle, y a-t-il péril en la demeure ?

- Non, non... Sans être médisant, derrière, c’est assez faible quand même. Et puis, on recevra Vichy et Poitiers. On a de la marge. Il n’y a pas de quoi s’inquiéter.

- Le Havre ne sera donc pas dos au mur face au SLUC samedi...

- Non. Ce serait un bonus de gagner et ça nous relancerait même si je ne pense pas qu’on puisse jouer les play-offs. Même quand on avait bien débuté, on n’en parlait pas entre nous. Alors maintenant...« Pas surpris par le parcours du SLUC quand on le voit jouer »

- Vous serez en fin de contrat à la fin de saison. Vous pensez déjà à la prochaine ?

- Évidemment. Je poursuis ma rééducation mais il faut que je rejoue, peu importe où. Si je dois aller en Pro B, je ne me poserai pas de question mais j’aimerai signer assez tôt quelque part.

- Votre nom était évoqué à Nancy l’été dernier. Vous aimeri ez revenir en Lorraine ?

- C’est vrai que j’ai fait acte de candidature l’été dernier mais ça ne s’est pas fait. Maintenant, je n’ai plus forcément le désir de revenir à Nancy aujourd’hui. De toute façon, je pense que je ne vais pas regarder vers les grosses écuries.

- Que pensez-vous du parcours de votre ancien club ?

- C’est bien ce qu’ils font. J’espère juste qu’ils vont récupérer John Linehan assez vite car il est vraiment bien cette année.

- Vous êtes surpris de les voir deuxième ex aequo ?

- On peut être surpris quand on voit leur effectif, mais pas quand on les voit jouer car physiquement, c’est très fort. Maintenant, ça sera difficile de jouer le titre pour eux car il leur manque des joueurs. Pas à l’intérieur où c’est ‘’blindé’’, mais aux autres postes...« J’ai mal géré mon départ du SLUC »

- Vous avez quitté le SLUC à l’été 2007 après avoir entamé un bras de fer avec le club alors qu’il vous restait un an de contrat et avez atterri à Chypre avant de jouer à Hyères-Toulon, Chalon et donc Le Havre. Quelque part, vous n’avez pas des regrets ?

- Non. C’est vrai que j’ai mal géré mon départ du SLUC. J’étais jeune mais j’ai aussi été mal conseillé par mon agent d’alors (NDLR : Bouna N’Diaye). En décidant de démissionner, j’ai commis une erreur. J’aurais dû attendre de trouver un club avant de partir. Au lieu de quoi, je suis parti sans indemnités. Mais bon, je ne vais pas tout mettre non plus sur le dos de l’agent car j’étais censé connaître tous les éléments. Et puis, il y a eu cette blessure aux ischios (NDLR : à l’été 2008) qui m’a bien handicapé pour la suite.

- Vous avez 31 ans. Combien d’années de haut niveau vous donnez-vous encore ?

- Trois ou quatre ans. Je vais aussi passer mes diplômes d’entraîneur car il y a des soucis de formation incroyables en France. Mais j’ai encore quelques saisons de joueur. Je n’ai pas envie d’arrêter.

Recueilli par Anthony GUILLE



Est republicain

Tu reviens quand tu veux Max tu seras toujours le bienvenu

Et sur le terrain tu botte les fesses 100 fois à un Brun ou un Badiane!

Relis bien ce qu'il dit :
"C’est vrai que j’ai fait acte de candidature l’été dernier mais ça ne s’est pas fait. Maintenant, je n’ai plus forcément le désir de revenir à Nancy aujourd’hui. De toute façon, je pense que je ne vais pas regarder vers les grosses écuries"

Max croyait peut-être que le club allait l'accueillir à bras ouvert ? Lui qui est parti fâché et avec des déclarations pas très sympas...
Cela a été une des "figures" du SLUC c'est sûr... mais faut pas oublier que lors de sa dernière saison à Nancy... il a quasi refusé de jouer la moitié du temps !
Personne ne comprennait rien à ce qui se passait... et puis bien sûr il a fini la saison en boulet de canon, puis il est parti sur une défaite... en claquant la porte !

Tant pis pour lui... parce que dans la foulée, on a été champion puis on a joué l'Euroligue sans lui...

Max en forme (ce qui n'est plus du tout le cas depuis maintenant quasi 3 ans !) et en bon état mental, c'est sûr qu'il est performant. Un Max qui fait la gueule et traîne des pieds... c'est insupportable.

Comme quoi on se moquait de moi quand je rapportais que Max était sur le point de revenir à Nancy selon ses dires..

Ouais mais non en fait.

Je trouve ca un peu facile et surtout dans le cas présent hypocrite de vouloir faire genre je voulais revenir mais on m'a pas voulu alors que quand il s'est barré il clamait haut et fort qu'avec Nancy "it was enough".

Parti se perdre à Limassol. Mauvais choix de carrière. Dommage après le tabac des années "Air Max". Mais bon, sans rien oublier, tant pis.

Next.

5NancyBoy4 a écrit:

Ouais mais non en fait.

Je trouve ca un peu facile et surtout dans le cas présent hypocrite de vouloir faire genre je voulais revenir mais on m'a pas voulu alors que quand il s'est barré il clamait haut et fort qu'avec Nancy "it was enough".

Parti se perdre à Limassol. Mauvais choix de carrière. Dommage après le tabac des années "Air Max". Mais bon, sans rien oublier, tant pis.

Next.

Désolée, mais un peu facile aussi ton jugement, il reconnait implicitement le rôle de son agent dans son départ, bref Air Max s'est fait voir pousser des ailes car mal conseillé, puis des blessures à répétition... la chute est dure pour lui, j'espère juste le revoir à Gentilly en forme fin Août

Bouna N'Diaye est un grand spécialiste des gonflages de citrons apparemment.
J'ai l'impression qu'il revient régulièrement ds de mauvais choix de joueur ?

J'avoue avoir survolé l'article et avoir zappé ce passage.

Ma faute( ca m'apprendra à lire en diagonale).

Comme moi comme pour lui, faute avouée........

bacou a écrit:

5NancyBoy4 a écrit:

Ouais mais non en fait.

Je trouve ca un peu facile et surtout dans le cas présent hypocrite de vouloir faire genre je voulais revenir mais on m'a pas voulu alors que quand il s'est barré il clamait haut et fort qu'avec Nancy "it was enough".

Parti se perdre à Limassol. Mauvais choix de carrière. Dommage après le tabac des années "Air Max". Mais bon, sans rien oublier, tant pis.

Next.

Désolée, mais un peu facile aussi ton jugement, il reconnait implicitement le rôle de son agent dans son départ, bref Air Max s'est fait voir pousser des ailes car mal conseillé, puis des blessures à répétition... la chute est dure pour lui, j'espère juste le revoir à Gentilly en forme fin Août

Oui enfin pour quelqu'un qui disait devoir aller dans une pharmacie prendre des médicaments car il était malade de jouer pour ce club et qu'il n'en pouvait plus (cf. interview basketnews n° je ne sais plus combien), je lui conseil de retourner dans cette même pharmacie acheter des médicaments contre la mémoire! Et si possible d'autres pour retrouver un peu de détente

Donc mal conseillé à l'époque, car jeune avec un gros melon, comme dis plus haut ..., au passage si tu retrouves ou un forumeur dans un carton le Basketnews en question, merci de le poster

bacou a écrit:

Donc mal conseillé à l'époque, car jeune avec un gros melon, comme dis plus haut ..., au passage si tu retrouves ou un forumeur dans un carton le Basketnews en question, merci de le poster

J'ai retrouvé ca, août 2007;



Zianveni sera-t-il là ?

Jour de reprise pour le SLUC Nancy qui n'a plus qu'à gérer le problème Zianveni lequel souhaite plus que jamais quitter le club. Mais, jusqu'à nouvel ordre, il est encore sous contrat.

NANCY. En annonçant pendant l'été à notre confrère spécialisé « Basket News » : « Une année de plus à Nancy et je deviens malade », Maxime Zianveni toujours sous contrat pour une saison encore avec le SLUC Nancy (troisième salaire de l'équipe la saison dernière), a plutôt choqué dans l'entourage d'un club qui l'a formé, qui l'a lancé puis relancé il y a trois ans pour devenir deuxième joueur français de l'année en 2005-2006 et sans doute le meilleur dans les six derniers mois de la dernière saison. Des propos que Jean-Luc Monschau a qualifié d'indécent : « Il y a une infinie de joueurs qui aimeraient être malade dans ces conditions. Mais je crois que ses paroles ont dépassé sa pensée » avait répondu navré le coach nancéien lequel, rappelons-le, est à la tête de l'équipe jusqu'en 2010.

On se souvient que le président du SLUC Nancy Christian Fra avait déclaré au lendemain de la troisième finale perdue à Bercy qu'il aiderait Zianveni à partir sous certaines conditions. Il était prêt et l'est toujours à revoir notamment le montant de la clause libératoire (150.000 euros) s'il trouvait un club à l'étranger. Il a également repoussé la date limite de la dite clause de sortie laquelle était fixée au 15 juillet. Aujourd'hui, si Zianveni trouve un club, il pourra partir après avoir signé sa lettre de démission, ce qu'il n'avait d'ailleurs toujours pas fait, il y a encore quelques jours.
C'est clair comme de l'eau de roche, Max ne veut pas revenir au SLUC.


Une touche en Grèce

Son agent Bouna N'Diaye qui n'a pas encore pu lui trouver un club à sa convenance, a déclaré en juillet dernier : « c'est inenvisageable qu'il soit encore à Nancy pour la reprise de l'entraînement. Maintenant, son début de saison de m... en ayant une attitude à l'envers, peut faire réfléchir certains décideurs ».

On peut aussi penser que s'il existe des clubs intéressés, ils attendent tranquillement que les prétentions salariales du Nancéien diminuent lequel risque fort par ailleurs de devoir payer s'il trouve un club, le montant de sa clause libératoire par un retrait mensuel sur son salaire. Aux dernières nouvelles, Zianveni aurait une touche en Grèce. Des cassettes seraient parties en urgence.

En tout cas, les semaines ont passé sans que Max trouve un club même si depuis quelques jours maintenant, sentant arriver la reprise officielle de l'entraînement au SLUC, son agent tente de négocier avec le Président Fra lequel est prêt à favoriser le départ de Max mais évidemment pas à n'importe quelles conditions : « Ce qui m'importe en premier lieu, c'est bien sûr l'intérêt de mon club ». Car si évidemment Zianveni n'est pas à la reprise de l'entraînement aujourd'hui sans raison, il s'expose à la faute professionnelle.

Sera t-il cet après-midi sur le parquet de Gentilly ? C'est la question du jour alors que toutes les recrues du SLUC sont déjà à Nancy et font déjà des ''heures sup'' entre deux tests médicaux (excepté Samnck toujours aux Etats-Unis) et que le club nancéien qui a recruté au poste 4 Bauer et possède déjà Samnick, n'a pas forcément intérêt de conserver un joueur au salaire conséquent (plus de 15.000 euros mensuel) et qui surtout n'a plus envie de porter le maillot prestigieux du SLUC.

Est Républicain

Pro A - Après 20 journées de championnat
L’invité surprise

Basket-ball Dans le club des cinq qui campent au sommet de la Pro A, le SLUC avec ses coups durs, son budget encadré, son effectif très limité, ses stats trop moyennes, fait bien figure de miraculé. N ancy. Bien sûr...
Tremmel Darden et le SLUC déjouent les pronostics cette saison. Photo Patrice SAUCOURT

Dans le club des cinq qui campent au sommet de la Pro A, le SLUC avec ses coups durs, son budget encadré, son effectif très limité, ses stats trop moyennes, fait bien figure de miraculé.

Nancy. Bien sûr, Jean-Luc Monschau dira que les statistiques n’ont qu’une valeur relative, si on ne tient pas compte du nombre de possessions dans un match. Certes ! Mais, il est amusant et mine de rien instructif, après 20 matches de championnat, de comparer, de mesurer différents paramètres entre les cinq équipes qui dominent actuellement le championnat de France : Cholet, Roanne, Gravelines, le SLUC et Chalon.

Qui sera champion ? Il est évidemment beaucoup trop tôt pour en parler mais il serait étonnant que le titre échappe à une de ces cinq équipes, l’avantage du terrain étant, on le sait, primordial pour les play-offs.

Aujourd’hui, l’ASVEL, Le Mans et Orléans, trois gros calibres de la Pro A qui font et défont leur équipe, sont loin, beaucoup trop loin (il reste dix matches) pour revenir dans le top 4 à la fin de la saison régulière.

Une chose est sûre. Grâce à l’esprit de l’équipe, le talent et l’unité du groupe, grâce aussi au coaching de Jean-Luc Monschau, de son staff (technique et médical), grâce enfin au public (le plus nombreux de France), le SLUC est l’invité surprise du club des cinq, lui qui a dû faire face à de gros coups durs et qui doit composer avec un budget en baisse et un déficit financier : « On est là, toujours là », rappelait jeudi soir le Président Fra.

BUDGET : Parlons plutôt de masse salariale. Cholet est largement devant Roanne avec 1,824 M€ contre 1,639 M€. Gravelines, avant qu’il embauche… Séné, et le SLUC tourneraient à 1,4 M€ alors que Chalon a transmis à la DNCCG 1,15 M€. L’apport des jeunes formés au club Lang et Lauvergne est un plus considérable pour l’Élan. Signalons que l’ASVEL (2,35), Le Mans (1,533), Orléans (1,543) sont loin devant le SLUC qui a dû payer son procès perdu contre Carr (111.745,18 €).

EFFECTIF : Là encore, avec 9 pros dont Njoya qui tourne à 8’ de temps de jeu, le SLUC fait petit face aux armadas de Cholet (11 pros), Gravelines (10), Roanne (10). Quant à Chalon (9), il a réussi son coup avec ses jeunes Nicolas Lang (14,8’ de temps de jeu) et Jeoffrey Lauvergne (15’). Pour la petite histoire, Jeff Greer (30’ de temps de jeu la saison dernière au SLUC), n’est pas dans le cinq majeur à Gravelines (20,2’). Ceci explique aussi cela.

BLESSURES : Avec Roanne qui n’a pas été gâté (Rivers est parti, Page a rechuté, Gordon est out un mois), le SLUC est évidemment le « poissard » du club des cinq. Il a perdu pour la saison son meilleur scoreur Ralph Mims et va jouer au Havre son cinquième match sans John Linehan, son capitaine, meilleur passeur, meilleur défenseur du championnat.

Gravelines et Chalon sont épargnés (Schilb a manqué deux petits matches) alors que Cholet ne pleure que Causeur pourtant remplacé par Gradit. Si Roanne a fait appel à une ancienne star NBA Ricky Davis pour remplacer Rivers, le SLUC, sans moyen, a fait appel à Terrance Johnson au chômage depuis neuf mois et qui en trois matches, tourne à… deux points de moyenne. Inutile de vous faire un dessin.

CALENDRIER : Avantage à Roanne qui a gagné à Gravelines, à Nancy et deux fois devant Chalon mais a perdu chez lui contre le SLUC. Il reçoit Cholet et Gravelines pour sortir vainqueur des face-à-face.

Le SLUC lui va devoir s’imposer à Chalon pour confirmer sa victoire à l’aller et sera en quête d’exploits à Cholet et à Gravelines pour le dernier match de la saison. Le SLUC doit aussi aller à Toulon. Quant à Chalon qui va à Cholet, à Gravelines et qui reçoit le SLUC, il n’est guère mieux loti.

CONCLUSIONS : Des cinq clubs qui se partagent les premières places, trois se détachent nettement : Cholet, Gravelines et Roanne. Chalon a la jeunesse pour lui et joue sans doute actuellement le meilleur basket du championnat. Quant au SLUC que personne n’attendait aussi bien posté (les journaux spécialisés plaçaient le SLUC entre la 8 et 10 e place), il est l’invité surprise, presque… miraculeux. On croise les doigts pour que ça continue…

Gilles GAIHIER

Est ce que demain soir contre Le Havre on aurait le droit de dire que c'est une cata si on perd ou encore si on gagne avec du mal???

Parce que autant Pau ils ont quelques ressources et c'était pas si étonnant de galérer contre cette équipe (qui nous avait bien battu à l'aller) mais là Le Havre c'est ultra faible.

L'Est et JLM font les caliméro en disant que c'est nous les plus malheureux de ProA mais Le Havre c'est 10 fois pire leur meilleur joueur Bernard King out pour la saison puis John Cox qui revient en force et bam out aussi ajouté à cela Zianveni...

Bref demain ça devrait bien tourner pour le Sluc et même se rassurer sur notre potentiel offensif et sur la gestion d'un écart

Un bon coup de pommade et beaucoup de mauvaise fois a la fin de cet article... on est a plaindre niveau blessure mais on est pas les pires et cela a ete dur pour tout le monde a ce niveau. Et l'histoire du temps de jeu ne tient pas trop debout!

Garder le cap sans capitaine



Basket-ball Sans Linehan toujours blessé, le SLUC va pourtant devoir garder le cap malgré les avis de tempête. Il faudra limiter l’attaque havraise et retrouver de l’adresse extérieure. Nancy. On sent le staff technique du SLUC perturbé par le genou de John Linehan. Le « virus » veut jouer...


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Les intérieurs nancéiens, et au premier chef Akin Akingbala, devront se rapprocher de la performance et de la rigueur qu’ils ont affiché contre Pau le week-end dernier pour contenir les Havrais de Joseph Jones (à d.). Photo d’archives Patrice SAUCOURT
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Sans Linehan toujours blessé, le SLUC va pourtant devoir garder le cap malgré les avis de tempête. Il faudra limiter l’attaque havraise et retrouver de l’adresse extérieure.

Nancy. On sent le staff technique du SLUC perturbé par le genou de John Linehan. Le « virus » veut jouer, le médecin et les dirigeants du club, pas suffisamment rassurés, ne veulent prendre aucun risque.

Le SLUC Nancy est donc parti au Havre hier en début d’après-midi sans son capitaine qui pourrait faire enfin sa grande rentrée vendredi prochain contre Le Mans à Gentilly : « Il ne jouera pas non plus mardi en Coupe de France, ce qui évidemment nous pénalise dans une compétition qui nous tient à cœur », confirmait jeudi soir Jean-Luc Monschau qui va donc se priver pour la cinquième fois cette saison en championnat du meilleur passeur et du meilleur défenseur du championnat. Après avoir perdu son meilleur scoreur le 23 octobre dernier (Ralph Mims), avouez que ça fait beaucoup…

Et pourtant, le SLUC est toujours là grâce à l’inspiration de Jean-Luc Monschau notamment, qui eut le nez de prendre Willie Deane au profil de meneur-driver plutôt qu’un arrière scoreur-shooteur pour remplacer Mims.

Car l’ancien joueur de Kaunas, de Lukoil Sofia ou de Turow assure parfaitement l’intérim à un poste qu’il connaît bien et dont il assume les responsabilités. Willie Deane a été excellent à Roanne, il a été bon samedi dernier contre Pau.

Seulement voilà, à force de tirer sur la corde, on angoisse à l’idée qu’elle peut craquer ce soir dans un match qui a des allures de traquenard surtout si Nancy ne retrouve pas son adresse extérieure à l’image de Stephen Brun, tombé à 24 % à trois points : « Il doute, mais je le rassure », précise le coach du SLUC, « Il va bien finir par retrouver son efficacité. » Et à l’image du joker Terrance Johnson dont attend mieux : « Il tourne à deux points de moyenne en trois matches avec une évaluation… négative. On peut effectivement espérer davantage », ajoute Jean-Luc Monschau, qui a apprécié cette semaine l’état d’esprit de ses joueurs à l’entraînement : « On a bien travaillé. J’ai simplement économisé Kenny (Grant) jeudi pour le reposer. »Défendre le plomb

Il faudra, c’est sûr, limiter l’attaque havraise qui a du talent même si elle a perdu Bernard King. Joseph Jones est un des meilleurs pivots du championnat. Akingbala et Badiane, performants tous les deux face à Pau samedi dernier, devront tenir l’intérieur de la boutique face à Jones, mais aussi Nage Fox, le remplaçant de Zianveni, et Wilkinson qui a de bonnes mains en attaque. Sans oublier Ousmane Camara qui, avec 15 points et 8 rebonds, avait réussi le match de sa vie contre le SLUC à Gentilly (86-76). Il tourne à 3,9 pts et 3,6 rebonds de moyenne…

On connaît aussi le tempérament du meneur Yohan Sangaré, le talent, hélas, pas toujours exploité de John Cox qui retrouvera le parquet après une blessure au dos et l’adresse de Nicholas Pope qui cartonne depuis quatre matches (17 pts de moyenne).

Au SLUC de rééditer ses performances défensives de Roanne et contre Pau, d’utiliser l’interception, son arme fatale et de mettre en situation d’attaque ses intérieurs bien sûr (Akingbala-Badiane-Samnick) près du cercle mais aussi le remarquable Tremmell Darden qui aligne avec une incroyable constance les performances…

Les Docks Océanes n’ont que très rarement réussi aux Nancéiens sauf la saison dernière (victoire du SLUC 62-84). En Normandie, le SLUC va sans doute essuyer des orages d’autant que Le Havre qui va se déplacer prochainement à Cholet et à Orléans, joue gros dans l’optique d’une qualification pour les play-offs.

Aux Nancéiens, sans leur capitaine d’arriver à garder le cap…

Gilles GAIHIER



Est republicain

Nancy veut capitaliser


Le SLUC se déplace au Havre, aujourd’hui, pour aller cueillir une troisième victoire d’affilée et maintenir sa position aux côtés des leaders du championnat

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Le SLUC n’a de cesse de rappeler, chaque week-end, qu’il faudra bel et bien compter sur sa présence cette saison. C’est évidemment une constante pour le club de figurer parmi les meilleures écuries de Pro A, mais son classement actuel soulève aussi une petite prouesse au regard d’un budget revu à la baisse, des nombreux remaniements de l’effectif nancéien depuis l’été et des aléas de son infirmerie, toujours active elle aussi.
Premier enseignement : les hommes de Jean-Luc Monschau sont capables de surmonter l’absence prolongée de leur meneur John Linehan. Le meilleur passeur du championnat a manqué cinq rencontres sur vingt en Pro A et Nancy en a perdu seulement deux sans son aiguillon défensif. Contre sa bête noire villeurbannaise d’ailleurs. Or, les Lorrains ont aussi et surtout réussi l’exploit de s’imposer à Roanne sans l’Américain (74-78).
Si le bilan se veut significatif, le club le doit à l’esprit de corps qui anime ses troupes. Au besoin, Grant et Deane rendent de fiers services pour organiser le jeu, le pivot Akingbala accomplit une saison admirable et Darden s’affirme en patron offensif, journée après journée, fort du meilleur rendement du championnat (18 points de moyenne).Revoir l’ami Cox
Ces atouts seront encore sollicités ce soir, au Havre, où le SLUC s’en va quérir un troisième succès de rang après ses victoires à Roanne et contre Pau. Les intentions nancéiennes n’ont pas changé : il s’agit toujours de rester dans le quatuor de tête jusqu’aux phases finales pour bénéficier de l’avantage du terrain à l’heure du grand écrémage. Il est aussi question d’emmagasiner un maximum de victoires contre des concurrents plus modestes, à l’instar des Normands, car le SLUC sera ensuite soumis à un calendrier compliqué qui lui impose des adversaires comme Gravelines et Chalon.
Victor Samnick et ses coéquipiers vont retrouver une vieille connaissance au Havre. Un certain John Cox. L’ancien arrière nancéien n’est plus exactement la terreur d’autrefois, mais il reste un scoreur imprévisible et connaît surtout les systèmes de son adversaire du soir. Comme souvent, le rebond sera aussi une clé de la rencontre. Les intérieurs lorrains devront faire régner l’ordre dans une peinture fréquentée par les Américains Jones, Fox et Wilkinson, de beaux bébés en l’occurrence. A distance, le danger sera moindre : les Normands sont parmi les plus mauvais artilleurs du championnat (27 % de réussite à trois points).
Avec ses six victoires en neuf déplacements, le SLUC part donc avec un avantage aujourd’hui, mais il avance en toute prudence. Il sait qu’il a peu de marge dans cette saison, comme le prouve cet écart moyen de six points enregistré sur ses quatorze victoires. A trop jouer les gagne-petit, Nancy se complique parfois la vie, mais il reste dans ses objectifs. avec ou sans Linehan.Ch. J.

Republicain lorrain

Ben merde alors, on joue encore la CdF cette année..
Et en plus "elle nous tient à cœur"...
J'en apprends des trucs ce matin

Merci bacou


(Ps: quand même dingue de parler encore de Mims alors qu'on est en mars, m'enfin c'est G.G. quoi)

Inquiétant le genoux de John!!! C' est ..clair!

Sont marrants aussi. Ils disent que le joueur sera absent entre 3 et 6 semaines, et au bout de 3 semaines, donc le minimum, ils sont presque en train de râler. Il sera de retour contre le MSB, comme prévu.

Autant ,pour moi alors!

Faut pas se rater ce soir, surtout après la défaite de La Chorale hier. Et qui sait : Gravelines chutera peut-être à Pau (même si je n'y crois guère).
Une victoire à Docks Océane et on passerait pour la 1ère fois devant Roanne depuis bien longtemps. Et on ne serait tjs qu'à 1 seule victoire de Cholet chez qui on rendra visite (peut-être pour le "coup" de l'année).

Prendre la deuxième place puis tenter de la consolider avec le retour de Linehan par la suite, un joli challenge à tenter.

Devenir champion , c'est un beau challenge aussi moi je trouve