[ProA - J6] EB Pau-Lacq-Orthez bat SLUC Nancy, 76-62 (32-35)

Opération intégration


Arrivé la semaine dernière, Willie Deane s’est lancé dans une course contre le temps pour assimiler le plus rapidement possible les systèmes de jeu nancéien. Pas simple quand on en a une quarantaine à digérer. Mais l’Américain apprend vite...


Si Willie Deane n’a pas crevé l’écran sur le plan statistique samedi face à Roanne, il a rendu une copie prometteuse compte tenu du peu de séances qu’il avait dans les jambes. Avec une semaine de travail en plus, le SLUC espère que son impact sera plus important vendredi. Photo Patrice SAUCOURT



Bureau des coaches de Gentilly hier. Sur le grand tableau blanc où s’affichent de multiples données techniques avant chaque match, Jean-Luc Monschau a dessiné une vingtaine de systèmes de jeu la semaine dernière. Un petit aide-mémoire à l’intention de Willie Deane.

Depuis son arrivée en Lorraine mardi dernier, l’arrière américain s’est lancé dans une course contre le temps pour assimiler tous les systèmes de jeu nancéiens le plus rapidement possible. « Ce n’est pas simple pour lui », admet le coach nancéien, « Il lui faut ingérer en peu de temps trente ou quarante ‘’plays’’ (systèmes de jeu). »

Et alors que ses coéquipiers ont eu plus d’un mois pour trouver leurs automatismes et se familiariser avec chaque système, l’Américain a dû prendre le train en marche obligeant le staff nancéien à adapter sensiblement ses séances pour incorporer le p’tit nouveau. « On a commencé par travailler des ‘’plays’’ dans lesquels il avait tout de suite un rôle à jouer pour qu’il se sente concerné », explique le coach nancéien, « Mais l’assimilation passe par la répétition à l’entraînement. Or, tout doit se faire vite. On passe beaucoup de temps en explications et pour les autres joueurs, ce sont des redites. C’est difficile de garder l’attention des autres joueurs. C’est pour cela qu’entre guillemets, il faut vacciner le nouveau par petites doses successives pour que les autres joueurs ne soient pas trop à l’arrêt. Il faut trouver le bon compromis. »

«Un joueur extrêmement intelligent»

Pas évident de faire monter le nouvel arrivé dans le train sans que celui-ci ralentisse. D’autant que le joueur doit assimiler tous les principes offensifs mais aussi défensifs de l’équipe. Mais par chance, l’Américain apprend vite. Question d’expérience sans doute. A 30 ans, il a déjà connu une demi-douzaine de clubs européens et en a rejoints plusieurs en cours de saison. Et puis, le fait d’avoir ingurgité plusieurs cassettes des matches nancéiens à son arrivée lui a permis de s’imprégner du style de jeu nancéien. « Il a déjà assimilé pas loin de trente systèmes », calcule Jean-Luc Monschau, « Je trouve assez remarquable sa capacité à retenir les situations de jeu. Et quand je dis retenir, ce n’est pas écrire sur le tableau, mais reconnaître une situation, une annonce et tout de suite aller au bon endroit avec le bon timing. C’est ça qui fait qu’on joue bien ou pas. Ce n’est pas seulement la connaissance du ‘’play’’, mais son exécution. Je trouve ce joueur extrêmement intelligent car c’est un exercice difficile. Sur le premier match qu’il a joué avec nous, il n’a pas fait d’erreur. »

Même s’il n’a pas crevé l’écran sur le plan statistique (4 points, 3 passes, 2 rebonds, 2 balles perdues et 5 d’évaluation en 13’), Willie Deane a montré de belles choses face à Roanne compte tenu du peu de séances qu’il avait eues avec Nancy. Et avec une semaine de plus de travail, le staff nancéien espère que l’impact du joueur sera plus grand encore vendredi dans le Béarn. « On a besoin de points », insiste Jean-Luc Monschau, « Il faut donc qu’on le mette en situation pour qu’il puisse prendre des initiatives dans un contexte favorable. » En espérant que cela se lise sur la feuille de stats vendredi...


Anthony GUILLE

(L'Est Républicain)

Enfin un article intéressant!

Effectivement, on voit bien la difficulté d'arriver dans une équipe déjà constituée...
Et le boulot aussi que cela représente pour les coaches (séances vidéo, tableau, entraînement...).
Si Deane semble apprendre vite, tant mieux pour nous... on verra les effets peut-être déjà contre Pau, vendredi !

Pro A - Pau-Lacq-Orthez - SLUC demain (20 h)
« Presque au niveau de Nancy »



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Mike Bauer : « C’est à Nancy que j’ai vécu ma meilleure saison en terme de basket mais pas seulement. J’ai énormément de bons souvenirs ». Photo PQR/SUD-OUEST/BONNAUD




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Basket-ball

Champion de France avec le SLUC il y a deux ans et demi, Mike Bauer retrouvera pour la première fois son ancien club. Un moment spécial pour l’intérieur. Mais surtout un match à gagner...

Nancy. A l’intersaison, il avait tâté le terrain pour un éventuel retour au SLUC Nancy, mais il est finalement resté dans le Béarn. Un petit événement. Pour la première fois depuis le début de sa carrière pro, Mike Bauer dispute donc sa deuxième saison de suite dans le même club. Un club à part puisque sa femme et sa belle-famille sont originaires du coin. Mais à l’heure des retrouvailles avec Nancy, l’intérieur américain admet que le SLUC a aussi une place à part dans son cœur. Les retrouvailles demain promettent...



Mike Bauer, Pau-Lacq-Orthez reste sur deux victoires de suite après avoir débuté la saison par trois lourdes défaites. Considérez-vous votre équipe lancée ?



C’est vrai que ça va beaucoup mieux. On a eu du mal au début car on a eu beaucoup de grosses blessures et ce, dès la préparation. Cela a affecté notre rendement. Mais maintenant, on commence à trouver le rythme. On a besoin de travailler beaucoup mais oui, ça va mieux.

« Je n’ai aucun regret »




Vous aussi semblez épouser la courbe de progression de l’équipe puisque vous tournez à plus de 15 d’évaluation en moyenne sur les deux derniers matches...



Oui. Je me suis cassé le pouce de la main droite en préparation et ça n’était pas facile d’attraper le ballon, ainsi qu’au niveau de la sensibilité. Mais ça va de mieux en mieux et ça me permet d’avoir un meilleur rendement. Même si je ne suis pas encore à 100 %.



Vous allez retrouver le SLUC pour la première fois depuis que vous avez quitté la Lorraine en 2008 après le titre de champion de France. Vous attendez-vous à un match spécial ?



Ça sera forcément spécial. C’est à Nancy que j’ai vécu ma meilleure saison en terme de basket, mais pas seulement. J’ai énormément de bons souvenirs à Nancy et je reste en contact avec les supporters, le président, l’entraîneur, même si j’avais décidé de partir au bout d’un an. Mais le SLUC a une place dans mon cœur ça ne fait aucun doute.



On se rappelle qu’après le titre, vous étiez parti à Ostende qui vous avait proposé un contrat mirifique sur trois ans. Mais l’expérience belge avait mal tourné et vous êtes partis au bout d’un an seulement ; Avec un peu de recul, vous regrettez ce choix ?



Non, non... C’est sûr qu’au niveau de l’expérience, cela aurait été beaucoup mieux de rester à Nancy. J’ai quitté Ostende pour aller jouer en Pro B à Pau alors que si j’étais resté en Lorraine, j’y aurais peut-être passé trois ou quatre ans. Mais c’est la vie. J’ai pris une autre direction mais je n’ai aucun regret.
« Les play-offs, le premier objectif »




Vous allez retrouver face à vous Victor Samnick avec qui vous avez gagné le titre de champion en 2008. Un match dans le match qui devrait être assez piquant...



J’ai discuté avec lui l’année dernière quand il a quitté l’ASVEL et je suis resté proche de lui. On parle ensemble sur les réseaux sociaux, on reste en contact. Ce sera un duel intéressant, mais cela ne sera pas le seul. En fait, ce sera un match intéressant. Le SLUC a perdu ses deux dernières rencontres mais a beaucoup de talent. John Linehan est un très bon meneur de jeu, il y a Akingbala dans la raquette... C’est vraiment une très bonne équipe. Mais je préfère la nôtre !



A quel type de match vous attendez-vous ?



Ce sera un bon match. Aujourd’hui, on est au niveau de Nancy ou presque, on sera à la maison et on reste sur deux succès... J’espère qu’on continuera sur notre lancée.



Pau-Lacq-Orthez est promu mais est un promu un peu particulier compte tenu de son palmarès. Difficile pour un tel club de ne pas viser les play-offs. C’est le challenge que vous vous êtes fixés ?



Bien sûr, on vise les play-offs même si cela crée des attentes et des espoirs qui ne sont pas toujours simples à gérer. Mais beaucoup d’équipes peuvent avoir leur chance cette saison. Je ne vois pas une formation en France qui soit beaucoup plus forte que les autres. On doit beaucoup travailler en attaque, en défense, mais qui sait ? On fera les comptes en fin de saison (rires)...



Propos recueillis par Anthony GUILLE



Est Republicain

Vestiaires



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AVION. C’est en avion que le SLUC mettra le cap sur Pau, demain matin à l’aéroport d’Essey. Le club nancéien a affrété un avion d’une trentaine de places, ce qui permettra aux Espoirs, qui disputeront un match important en lever de rideau, de voyager avec les pros.

EUROCHALLENGE. Adversaire du SLUC mardi prochain pour la première journée de l’Eurochallenge, Ostende a perdu ce week-end face aux Spirous de Charleroi (72-87). Si l’arrière américain Darrel Mitchell a livré un match solide (3 pts, 6 passes, 8 fautes provoquées, 17 d’évaluation), Charleroi s’est appuyé sur un super... Joseph Gomis pour s’imposer. L’ancien Nancéien a compilé 29 pts, 5 passes et 33 d’évaluation, ce qui lui a valu d’être élu joueur de la journée en Belgique. Avec cette défaite, Ostende recule au cinquième rang du classement avec trois succès et quatre revers. Tout baigne par contre pour Mons-Hainaut, l’autre adversaire belge du SLUC Nancy en Eurochallenge, qui a remporté son cinquième succès en six journées face à Louvain (93-83).



Est Republicain

Pour l'avion, faut faire une quête auprès des supporters ou ça ira ?

Un Elan pour rebondir



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Stephen Brun et les Nancéiens tenteront de renouer avec la victoire à Pau-Lacq-Orthez. Une défaite dans le Béarn ferait en effet certainement basculer le club lorrain dans la deuxième partie de tableau... Photo d’archives Patrice SAUCOURT




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Basket-ball

Deux défaites de rang pour le SLUC, deux succès d’affilée pour Pau-Lacq-Orthez... Les deux équipes connaissent une dynamique opposée. Mais Nancy doit se remettre

sur les rails de la victoire chez l’Elan Béarnais.

Nancy. Dans ce championnat de Pro A dont on ne répétera jamais assez qu’il est ouvert comme jamais, la vérité d’un jour est rarement celle du lendemain. Imaginez qu’il y a un peu moins de trois semaines, le SLUC Nancy montait seul sur la plus haute marche du podium à l’issue de la troisième journée pendant qu’à quelques centaines de kilomètres de là, Pau-Lacq-Orthez se prenait une troisième grosse claque en autant de journées sur le parquet de l’éternel rival limougeaud. Trois succès pour Nancy, trois défaites pour Pau-Lacq-Orthez. C’était il y a une vingtaine de jours...

Depuis, changement de décor. Nancy a perdu Ralph Mims sur blessure, a fait venir Willie Deane pour le remplacer, mais reste sur deux défaites, alors que Pau-Lacq-Orthez a repris des couleurs en retrouvant un peu plus de rotations et vient de décrocher à Hyères-Toulon son deuxième succès de suite après celui face à Strasbourg.

Du coup, c’est l’Elan Béarnais qui aura le vent dans le dos ce soir face à une équipe de Nancy qui cherchera pour sa part à enrayer cette mini-spirale. Une troisième défaite de suite ferait en effet certainement glisser le SLUC dans la deuxième partie de tableau... « On a besoin de gagner ce match » observait Stephen Brun hier midi après l’entraînement, « on sait que les deux défaites ont été concédées dans des circonstances particulières puisqu’on était diminués à l’ASVEL et que Willie n’était pas encore totalement intégré face à Roanne, mais il faut qu’on reparte sur une dynamique positive à Pau... ».

Ce qui veut dire repartir avec les deux points de la victoire. Mais pour espérer le faire, Nancy devra réussir à contenir cette équipe paloise qui n’a plus grand-chose à voir avec celle qui traînait ses doutes en début de saison quand elle devait se passer de Mike Bauer, Georgi Joseph en plus de Marko Maravic... « Il ne leur manque rien »

Aujourd’hui, les deux premiers sont revenus, et si le troisième est toujours sur le flanc (vour par ailleurs), l’Elan Béarnais a fait venir un pigiste médical (Tremaine Ford). « C’est une équipe complète » remarquait Jean-Luc Monschau hier, « aujourd’hui, il ne leur manque rien ».

Il faudra donc enfiler le bleu de chauffe pour aller chercher la victoire et corriger les points qui avaient coûté cher face à Roanne la semaine dernière. « Déjà, il faut qu’on soit plus présents, plus consistants au rebond » reprend Jean-Luc Monschau, « et puis, il faut qu’on contrôle mieux la balle. On a connu trop de balles perdues et ça a pollué notre fin de match contre Roanne. Dans un match à l’extérieur, chez une équipe de Pau-Lacq-Orthez qui a une propension à vouloir partir vite en contre-attaques, on ne peut pas laisser traîner des balles comme ça ».

Un message relayé tout au long de la semaine à l’entraînement, une semaine d’entraînement studieuse durant laquelle les Nancéiens ont pu travailler sans bobos particuliers. Willie Deane a mis à profit cette semaine pour se fondre un peu plus dans les systèmes nancéiens. Auteur de 4 pts en 13’ pour sa première sortie la semaine dernière, l’arrière américain a rendu une copie honorable compte tenu du peu de séances qu’il avait dans les jambes.

Mais le SLUC attend évidemment plus de lui en terme de scoring. Avec une semaine d’entraînement supplémentaire dans les jambes, on peut espérer qu’il pèse davantage statistiquement. Le SLUC en aura besoin ce soir...

Anthony GUILLE

En Espoirs, Pau-Lacq-Orthez (3e, 9 pts) reçoit le SLUC Nancy (1er, 10 pts) cet après-midi (17h15) en lever de rideau



Est republicain

Laurent Sciarra : « J’ai la passion »






A 37 ans, il est avec le Strasbourgeois McCord, le doyen de l’élite. Mais Laurent Sciarra, face à un nouveau défi dans le Béarn, a toujours un appétit de jeune homme. Tant mieux.

G ênant, pour, vous de parler de votre âge ?

« Non, à force, on ne se pose plus la question. »



• Alors, ces 37 ans, on les sent ?

« C’est sûr que l’on fait des choses beaucoup moins bien, on court beaucoup moins vite qu’avant par exemple. »



• Mais vous êtes devenu un pilier indéboulonnable de l’élite, l’un des rares médaillés de Sydney-2000, avec Frédéric Weis, à jouer encore…

« Je reste attaché à mon sport. J’ai la passion du jeu et je reste sur deux belles saisons avec Orléans tant sur le plan basket que sur le plan humain. Comme à Dijon, quand, avec un effectif réduit, on a réussi à se sauver après avoir été relégable toute la saison… »



• N’avez-vous jamais pensé à arrêter ?

« Si, quand j’ai eu 32 ans. Mais j’aime les challenges, les défis, les rapports humains. Je ne sais pas de quoi demain sera fait. En tout cas, tant que je prendrai du plaisir et que je pourrai en donner, je jouerai. »



• Existe-t-il une certaine fierté à être le doyen de l’élite ?

« Non, ce n’est pas le genre de chose qui me fait avancer. Sans le basket, je ne serais rien. Grâce à lui, j’ai connu plein de choses, des bonnes et des moins bonnes. Je continue parce que je peux apporter encore au collectif. Physiquement, je ne suis pas à la rue. Le jour où le plaisir cessera, je stopperai. »



• Pour l’instant, depuis votre arrivée à Pau-Orthez, vous avez un temps de jeu remarquable, 32 minutes sur 40 en moyenne !

« Il y avait des blessés. Malgré tout, on tente de responsabiliser les plus jeunes. Ils sont prévenus. On va leur demander plus. »



• N’est-ce pas trop pour un ancien ?

« Vous savez, quand on évolue avec de bons joueurs, cela demande moins d’efforts. Tu sais à quoi tu sers. Le basket me rappelle mon jeu de cubes à assembler quand j’étais gamin. Une équipe, c’est ça. A chacun sa case, chacun doit être dans ce qu’il sait faire. Parfois, lors d’un gros match, tu peux sortir de cette case pour mettre un peu de folie qui peut surprendre l’adversaire. »



• Sciarra reste Sciarra : peu de points, plein de passes décisives.

« Comme durant toute ma carrière. Cette année, je privilégierai encore plus les passes. Je ne fais qu’arriver dans un grand club, je suis au service de l’équipe. »

« On passe son temps à envier l’autre »




• Après une bonne dizaine de clubs, pourquoi Pau-Orthez ?

« L’Elan représente quelque chose dans le basket. Je n’ai pas eu non plus des tonnes de proposition. Pour raison familiale, je voulais rester en France. A Orléans, j’avais été au bout de l’aventure d’un challenge qui m’a plus. »



• Vous avez donc fait le tour de France des clubs. Quelle image de la discipline avez-vous ?

« Mon sentiment est mitigé. Dans notre basket, on parle plus du voisin que de soi-même. Il y a toujours des histoires de jalousie. On passe son temps à envier l’autre. Avec cette attitude, on a du mal à pérenniser les groupes qui s’en trouvent affaiblis au niveau européen. On se gargarise de l’éternel problème économique qui est là mais ensuite, on s’en sert comme excuse. C’est trop facile. »



• On manque de formation ?

« Oui. Nous avons de très bons basketteurs mais qui ne jouent pas toujours et qui parfois se voient beaux comme des camions après avoir brillé seulement six mois. Un article dans la presse et ça dérape. On y sera jamais si on se plaint sans agir ! »



• Donc, v ous êtes pour les fameux JFL (joueurs formés localement, en France par conséquent) ?

« Oui, nous sommes passés de six à cinq (par club) et bientôt à quatre, j’espère. Ce n’est pas contre les étrangers car moins il y en a à payer, plus forts ceux sont qui restent. Et cela permet aux Français de se prendre des bonnes tartes chaque jour à l’entraînement. Ils seront obligés de monter leur niveau pour exister. On a pris du retard avec des dirigeants frileux sans vision à long terme mais c’est compliqué, car il faut des résultats immédiats… Maintenant, les jeunes Français doivent aussi prouver des choses et ne pas s’endormir. »



• La méthode conseillée pour réussir ?

« Garder les mêmes sur deux ou trois ans comme Gravelines, leader aujourd’hui ou comme Nancy, quand il est devenu champion de France. »



• Pau - Nancy, vous ne partez pas favori…

« Non, le Sluc fait partie des équipes susceptibles de viser le podium. Linehan est un maître à jouer. On tentera de se hisser au niveau des Lorrains. Nous sommes mieux (deux succès d’affilée après trois revers) après avoir récupéré nos blessés. »
Alain THIÉBAUT.
Republicain lorrain

12 novembre 2010 06h00 | Par marc duthu

Un peu de Bryant dans la peinture


Rares sont les pivots US qui ont brillé sous le maillot de l'Elan depuis le début de la décennie. Travon Bryant a les atouts pour faire revivre une tradition perdue.



Fort dans le jeu au sol, Travon Bryant devra rivaliser avec le bondissant Akin Akingbala ce soir. photo guillaume bonnaud




C'est une séquence nostalgie dont on ne se lassera jamais : sur le net, un supporter de l'Elan a collecté et compilé tous les « high lights » du regretté Conrad McRae. Des dunks monstrueux, des contres ahurissants. De la dynamite ! C'était il y a 16 ans. Une période bénie où les pivots de l'Elan régnaient sur les raquettes françaises : Orlando Philipps, Gidza Muresan, Conrad McRae donc, mais aussi Keith Hill, Lawrence Funderburke… Et puis la source s'est tarie. Pour deux résurgences (Rod Sellers en 2002-2003 et Michaël Wright en 2006-2007), combien de flops ? Trop.

Avec Travon Bryant, la tradition est en passe de revivre. Il y a chez le natif d'Artesia un lointain cousinage avec Orlando Philipps - lui aussi ambidextre -, et Rod Sellers - dans sa définition du poste : « mon job, c'est d'abord de défendre un territoire, la peinture, d'aller au contact, de lutter pour la position préférentielle ». Ce n'est pas forcément flashy mais le combat au sol peut aussi s'apprécier et faire gagner des matchs.


« La Grèce ? Des fous »



« Attention, Travon peut aussi être très vertical, vous pourriez être surpris, objecte Didier Dobbels. Il est tonique, solide et possède une belle vitesse de réaction au niveau des jambes ». Ricardo Greer peut en témoigner. Au sol après avoir dévissé au rebond, Bryant avait carrément rebondi pour venir gifler violemment le tir du Strasbourgeois.

On suit d'ailleurs Dobbels quand il affirme qu'on n'a pas encore tout vu avec Bryant, freiné par une blessure en début de saison, mais qui progresse à chaque sortie (18 pts, 7 rebonds, 26 d'évaluation samedi dernier à Hyères).

On devine que ses cinq saisons en Grèce ont été très formatrices. « Ce que j'ai appris là-bas ? Que les fans grecs sont complètement fous, sourit-il. Ils créent une atmosphère vraiment spéciale autour des matchs ». Là-bas, il a aussi joué la crème des pivots européens : « Batiste, Sofokolis Schortsanitidis, « Baby Shaq », large deux fois comme moi, se marre Bryant, mais le meilleur c'est Nikola Pekovic ».

Basketteur en Grèce, c'est souvent une vie de dingue. « J'ai vécu plein de choses qui n'auraient jamais dû arriver, témoigne Travon. Les dirigeants exigent de vous que vous soyez pros quand il n'y a rien de pro dans leur gestion au quotidien. Ils prennent des décisions qui n'ont souvent aucun sens. En Grèce, vous ne savez jamais si le gars qui joue avec vous sera encore là demain. Il peut être coupé ou alors choisir de partir parce qu'il n'a pas été payé ».

Après cinq ans dans le shaker hellène (Iraklis, Rhodes, Maroussi, AEK, Panionios), Bryant apprécie le climat apaisé des Pyrénées. « Je remercie l'Elan d'être venu me chercher, avoue-t-il. Je n'étais pas saturé mais j'avais vraiment envie de voir autre chose. Ici, la compétition est vraiment ouverte. En Grèce, tu sais qui va être champion : le Panathinaïkos ou Olympiakos. Personne d'autre. En France, si une équipe trouve l'alchimie, elle peut avoir des ambitions. Or ce qui nous fait envie, à nous les joueurs, c'est de gagner un titre ». Avec l'Elan, cette saison, cela paraît un peu fou. Mais quand on vient de vivre cinq ans en Grèce, qu'est ce qui l'est vraiment ?





Sud Ouest

Kenny Grant, ça vous dit quelque chose ?






Kenny Grant Jr. photo dr



Il y a des jours où la tentation est trop forte. Didier Dobbels a l'habitude de dire qu'il ne regarde ni le calendrier ni le classement. Avant de recevoir Nancy, il a fait une entorse à sa ligne de conduite : « celui-là peut nous permettre d'équilibrer notre bilan. Revenir à 3-3, c'est notre objectif. Surtout que derrière, il y a Gravelines ».

Le pourcentage de chances de gagner au Sportica en ce moment est sensiblement égal à celui de remporter le gros lot du Loto. Le leader nordiste y a explosé Poitiers, Cholet et Vichy de 35 unités en moyenne. Pour l'Elan, qui retrouvera Frédéric Moncade, Nancy, qui reste sur deux défaites (73-80 à l'ASVEL, 80-93 devant Roanne), apparaît comme une proie plus facile. Quoique… « La blessure de Mims leur a porté un coup d'arrêt mais ils ont trouvé un bon joueur avec Willie Deane, note Dobbels. C'est une équipe très bien équilibrée, forte en défense et au rebond, qui n'a pas ou peu de points faibles ».

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Avec le « virus » John Linehan et le pivot-contreur Akingbala, les Cougars sont capables de sortir les griffes en défense. Mais leur inconstance leur cause souvent du tort. Contre l'ASVEL, ils ont accepté la domination des intérieurs, devant Roanne, ils se sont laissés transpercer par les arrières adverses.
Un dernier match où Kenny Grant Jr a brillé (17 pts à 5/8 à 3 pts). Le fils de l'ancien coach de l'Elan (1989-90), qui a passé une partie de son enfance à Orthez, a profité du règlement concernant les joueurs formés localement pour effectuer son retour en France. Après avoir porté le maillot de Nantes, il est parti en Roumanie, puis en Suède où il s'est imposé comme le leader de la sélection nationale et a remporté un titre avec Norkoping. « Ça fait quatre ans que je suis parti de France, et depuis, j'ai beaucoup progressé au niveau du jeu, mentalement », avoue-t-il. Il faudra que les défenseurs palois gardent un œil sur cet arrière au gros QI basket.

Sud Ouest

Elan - Nancy ce soir à 20h, vers un troisième succès consécutif

Par Jean Fauret
Publié le 12 novembre 2010 à 04h00
Mis à jour à 16h17

Transfuge choletais, John Linehan est, avec le pivot Akingbala, le joueur dont l'Elan se méfie énormément. © AFP


Face à une équipe lorraine plus huppée que lui mais sous pression après deux défaites, l'Elan ne veut pas manquer l'occasion d'équilibrer ses comptes, en visant, dans son Palais, un troisième succès consécutif.
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La Dynamique
Les courbes des deux équipes sont diamétralement opposées. Lors des trois premières journées, alors que l'Elan avait les fesses rougies par trois corrections télévisées (-38 à Cholet, -19 contre Le Mans, -27 à Limoges) à cause d'une raquette ravagée par les absences souvent cumulées de Bryant, Maravic, Joseph et Bauer, Nancy faisait sereinement le paon au sommet du classement. Seuls tombeurs de Gravelines (+8) puis victorieux à Orléans (+11) avant de se défaire de Poitiers (+7), les Lorrains justifiaient leur rang. Les deux dernières levées ont sauvagement inversé la donne. Les Palois, grâce, notamment, au brutal réveil de Bennett (23 et 26 d'évaluation) et le retour de Joseph, ont obtenu deux beaux succès (+ 5 contre Strasbourg, + 17 à Hyères). Dans le même temps, Nancy, tout à coup orphelin de son scoreur Ralph Mims (blessé, saison terminée), s'inclinait à l'ASVEL (-7) puis chez lui face à Roanne (-8).
En dépit de tracas financiers qui ne l'empêchent pas d'arriver en Béarn ce matin en avion privé, Nancy a engagé le joker Willie Deane. Encore en phase de rodage (4 points, 3 passes en 13 minutes contre Roanne), Deane a déjà charmé son entraîneur Jean-Luc Monschau : « Je trouve ce joueur très intelligent. Il a déjà assimilé 30 systèmes. »
Ce soir, la pression est clairement sur les visiteurs. Triples finalistes de 2005 à 2007 avant le premier titre en 2008, son tableau de marche passe par un succès sur les terres du promu palois.
Avant d'enchaîner dans la salle du cannibale Gravelines, qui dévore tout dans son antre (+35 en moyenne en trois sorties), Didier Dobbels « ne veut pas », quant à lui, « laisser passer l'occasion d'équilibrer le bilan. Un succès valoriserait un peu plus notre victoire à l'extérieur ».
Enrayer « le virus »
Fondamental l'an dernier dans le titre obtenu par Cholet, John Linehan a retrouvé cet été la Lorraine. Au-delà de statistiques forts correctes (14,8 points et 5,8 passes en 34 minutes), Linehan (1,78m, 32 ans) est un féroce défenseur, « le meilleur que je n'ai jamais affronté », affirmait il y a quelques années Kobe Bryant en personne !
Surnommé « Le virus » pour sa faculté à faire déjouer son vis-à-vis, Linehan est certainement les plus harassant meneur-stoppeur qui ait foulé un parquet français. Souvent à la limite du règlement, Linehan bénéficie d'un certain vide juridique tant sa vitesse d'exécution a tendance à aveugler le corps arbitral... Habitué à défendre sur des joueurs plus grands que lui, Linehan, qui partage les responsabilités offensives avec Darden (14,6 points), devrait s'occuper du cas Sciarra, à moins que Monschau ne lui confie une mission spéciale, nom de code « Bennett ».
La clé du rebond
« Pour contrôler Akingbala ? Je ne vois qu'une solution, l'enfermer dans le vestiaire », préfère plaisanter Didier Dobbels, conscient que l'athlétique pivot nigérian (2,08 m), aux segments sans fin, représente une équation épineuse (12 points et 11 rebonds en moyenne). « On peut dire qu'on va bien défendre, leur imposer des tirs difficiles, si derrière ils ont des secondes chances, ça ne sert à rien de bien défendre. Et puis, ça tue psychologiquement une équipe », signale « Double D ». Je n'ai pas oublié les 20 rebonds offensifs laissés à Hyères-Toulon, poursuit l'entraîneur palois. Strasbourg nous avait aussi martyrisés à ce niveau la semaine précédente. » Le double duel, Akingbala-Samnick d'un côté, Bryant-Joseph de l'autre, devrait accélérer les courbes sismiques. « Il y a de grandes chances que ce soit la clé du match », conclut Dobbels.
>> Les blessés : Moncade peut jouer, Maravic peut courir
Deux bonnes nouvelles ont émaillé cette semaine d'entraînement. C'est tout d'abord le capitaine Frédéric Moncade qui a effectué son retour dans le groupe. Victime d'une entorse de la cheville droite la veille de la réception de Strasbourg, le meneur revient après deux matches sur le flanc. Un retour qui devrait soulager Laurent Sciarra, utilisé 36 et 34 minutes lors des deux derniers matches.
C'est ensuite Marko Maravic qui a fait sa première apparition en tenue de sport. Près de deux mois après ses débuts de mal de dos, l'ailier slovène a été autorisé à reprendre la course. « Ne serait-ce que le revoir à nos côtés, courir autour du terrain, est déjà une bonne nouvelle, un vrai plaisir », apprécie Didier Dobbels qui se refuse à fixer une date pour le retour du joueur au sein de l'effectif. « C'est le corps de Marco qui décidera de son retour ».
Si la reprise des efforts ne réveille pas la sournoise douleur, d'abord diagnostiquée comme un lumbago, Maravic pourrait enfiler son numéro 14 au plus tôt à la fin du mois, vraisemblablement début décembre. Quant au contrat de son pigiste médical, le peu utilisé Tremaine Ford (3,8 points et 2,1 rebonds en 8 minutes), recruté à l'aube de la seconde journée, il s'achève le 20 novembre, jour de match à Gravelines.

La République des Pyrénées

Une escapade dans le Béarn afin de renouer avec la victoire

12.11.2010 // Actualités du club
Kenny Grant

Ce soir, le SLUC affrontera à 20h au Palais des Sports de Pau l’Elan Béarnais Pau-Lacq-Orthez pour le compte de la sixième journée du championnat de France.

Pau-Lacq-Orthez : 2 victoires pour 3 défaites, 9ème.

SLUC Nancy Basket : 3 victoires pour 2 défaites, 7ème


Un départ totalement différent

Si les nancéiens ont débuté la saison en boulet de canon, avec 3 victoires avant d’enregistrer deux défaites consécutives, les béarnais ont quant à eux enregistré un début de saison totalement inverse: 3 défaites pour entamer leur saison de retour parmi l’élite, puis 2 victoires.

Il faudra donc aux couguars réussir à inverser la tendance, afin de battre des palois qui aborderont ce match avec une certaine confiance retrouvée.

Retrouvailles

Après les retrouvailles avec Pape Philippe Amagou le week-end dernier face à Roanne, c’est un autre champion de France 2008 que le SLUC retrouvera ce soir : l’énergique intérieur américain Mike Bauer. Il faudra à Victor Samnick et à Stephen Brun savoir le museler dans la raquette, car on connaît ses qualités, spécialement lorsqu’il est en confiance. Un intérieur qui peut s’écarter avec un tir à 3 points fiable, ce qui va obliger les intérieurs nancéiens à sortir de la raquette en défense, afin de laisser s’expliquer dans la raquette Travon Bryant et Akin Akingbala. Bryant, qui est statistiquement le meilleur palois de cette saison, affichant 18 d’évaluation de moyenne en compilant près de 14 points et 7 rebonds par match.

L’expérience à la mène

Un autre duel à suivre, la mène entre des meneurs expérimentés. John « le virus » Linehan (32 ans) aura à s’occuper du médaillé d’argent aux Jeux Olympiques de Sydney Laurent Sciarra (37 ans), relayé aux affaires par Fréderic Moncade, qui fêtera ses 32 ans demain. Laurent Sciarra, qui n’affiche au scoring et statistiquement rien de terrifiant, mais dont on connaît ses qualités dans la gestion et l’organisation du jeu. Des choses qui ne se perdent pas, et qui au contraire se bonifient avec l’âge. Charge au Virus de l’empêcher au maximum dans l’organisation du jeu, en lui infligeant une pression défensive dont lui seul à le secret.

En arrière shooteur, Willie Deane aura fort à faire pour son deuxième match. L’américano-bulgare, qui parfait son intégration au sein de l’effectif nancéien, sera opposé à Demetric Bennett, auteur d’un gros match la semaine dernière contre Hyères-Toulon, puisqu’il était l’auteur de 20 points, 6 rebonds et 6 passes décisives. Côté nancéien, la montée en puissance de Kenny Grant et de son shoot ravageur aura à coup sûr son importance.

Enfin dans l’aile, l’homme à tout faire du SLUC Tremmell Darden sera opposé à Antoine Mendy, meilleur scoreur palois de ce début de saison avec 15 points de moyenne.


Elan Béarnais Pau-Lacq-Orthez – SLUC Nancy Basket, ce soir à 20h au palais des Sports de Pau.

Stat importante, qui sera, peut-être avec les pertes de balles, la clé du match de ce soir : le SLUC Nancy n'a gagné que les matches qu'il a dominé dans les airs.

vs. BCM Gravelines-Dunkerque : 49 rebonds (Moussa Badiane et Stephen Brun avec 9 prises chacun !) contre 42 - (réussite aux tirs de l'adversaire : 36,4%),
@ Orléans Loiret Basket : 43 rebonds contre 33 - (38,5%),
vs. Poitiers Basket 86 : 37 rebonds contre 30 - (46,6%),
@ ASVEL Lyon-Villeurbanne : 31 rebonds contre 36 - (54,2%),
vs. Chorale de Roanne : 27 rebonds contre 30 - (46,9%).

bonne Analyse JC mais contre Roanne nous avons laissé trop de tirs ouverts.

hubert-felix thie a écrit:

bonne Analyse JC mais contre Roanne nous avons laissé trop de tirs ouverts.

Mais aussi 15 rebonds défensifs malgré leur pourcentage à trois points affolant. Ce qui a coupé notre jeu rapide, et a gâché nos séquences défensives positives, puisque rebonds offensifs adverses = tirs loupés juste avant. Tu gommais - au moins cela, sans parler de BP ou autres choses - toutes ces deuxièmes chances, et le score final aurait pu être bien différent.

Et puis l'intensité en défense joue beaucoup. En première mi-temps contre Roanne, j'ai senti un SLUC assez amorphe de ce côté là. Une espèce de nonchalance. John Linehan ne faisait que quadriller son vis-à-vis... Et puis est arrivé le troisième quart temps. On avait retrouvé nos Couguars, toutes griffes dehors, provoquant les pertes de balles (9 en 10 minutes !), s'arrachant sur tous les rebonds, multipliant les contre-attaques, et provoquant les fautes pour finir le job sur la ligne de réparation (10/10 dans ce 3e quart !!!).

Puis plus rien dans les 5 dernières minutes de la partie...

Si nous perdons ce soir retour dans le ventre mou.Méme sans Ralph nous devons nous imposer la-bas .

49 rbds
43 (-6)
37 (-6)
31 (-6)
27 (-4)

C'est bon on a ralenti la chute

Et comme dirait JLM pourvu que nous aurons plus de PAU ds nos tirs que contre Roanne OK

16 paniers à trois points encaissés contre Roanne.
Pau fera difficilement mieux..
Victoire ce soir.

Victoire des espoirs 74-73

Korac a écrit:

Victoire des espoirs 74-73

Encore d'un point dit-donc !

Aki 5 secondes de jeu, 1 faute

tu suis ca ou ???

france bleu bearn pour suivre le match :

http://players.tv-radio.com/radiofrance/playerfrancebleu.php?tag=france_bleu_bearn_mp3

Match en direct sur france bleu béarn : http://direct-radio.fr/France-Bleu-Bearn