[ProA - J29] BCM Gravelines-Dk bat SLUC Nancy, 72-87 (36-42)

titi54 a écrit:

Rage a écrit:

C'est sur que les clubs doivent pas y connaitre grand chose en Basket ... :-p

Ok c'est vrai que parmi les chanceux invités il y a des clubs....

Bon pas grave, c'est bon j'ai mon précieux sésame...

Cool
Moi aussi je l'ai ... depuis le mois d'Octobre

Content de le savoir...

Le printemps d'Akin



Alors qu'il était en difficulté depuis plusieurs mois, le pivot nigérian reste sur deux prestations de haute volée. Un regain de forme qui tombe à pic à l'heure de l'emballage final.


Nancy. Devant les caméras de Sport +, il a littéralement crevé l'écran vendredi soir. Présent dans le cinq de départ à Orléans, Akin Akingbala a réussi un véritable show lors du premier quart-temps. Après 10 minutes de jeu, le pivot nigérian avait déjà marqué 11 points, gobé 5 rebonds, réussi 2 contres et compilé une évaluation de 15 pour signer un des débuts de matches les plus tonitruants de sa carrière. « Mais ça m'est déjà arrivé de connaître ça... » glissait le Nigérian hier après-midi, « J'avais bien débuté quand on avait accueilli Le Mans cette saison ou même quand j'étais en université américaine. Face à Orléans, j'ai été bien servi. Mais la plus grande satisfaction vient de notre défense. On commence le match par un 12-0 et cela nous a mis sur les bons rails... »
Le pivot nigérian ne changera pas. Plutôt que s'étendre sur sa prestation individuelle, il préfère mettre en avant l'effort collectif. Une attitude qu'il adopte également dès lors qu'on braque les projecteurs sur l'ensemble de sa saison. Faite de hauts et de bas, la saison... Après une entame solide (15,6 d'évaluation sur les 8 premières journées), le massif nigérian a décliné petit à petit pour tourner à moins de 9 d'évaluation entre la 17e et la 26e journée. Alors, son net regain de forme depuis deux matches (23,5 d'évaluation en moyenne) sonne comme une excellente nouvelle. Mais l'intéressé fait, là aussi, passer son cas personnel derrière le prisme du collectif. « J'ai marqué des points ces derniers matches, mais je ne suis pas le seul », glisse-t-il, « Une équipe, c'est dix joueurs. Il y a d'autres joueurs qui ont été performants ces derniers mois. Peu importe qui vous mettez sur le parquet, l'important est que l'équipe continue à avoir un bon niveau de performance. On a beaucoup de joueurs dans cette équipe capables de faire de belles choses. » Sous-entendu, si ce n'est pas lui, ce sera un autre...


Quand les deux font la paire
En attendant, l'impact d'Akin Akingbala a fait du bien au SLUC vendredi soir. Et son association avec Marcus Slaughter dans la raquette a été déterminante. Les deux hommes ont marqué 35 des 78 points de l'équipe et gobé la moitié des rebonds nancéiens (20 sur 40). Et quand Jean-Luc Monschau les a fait jouer ensemble, les deux joueurs se sont parfaitement complétés. Cela n'a pas toujours été le cas cette saison dans la mesure où les courbes de forme des deux joueurs n'ont pas suivi les mêmes trajectoires...
Mais alors que le sprint final est lancé et que chacun cherche à se placer le mieux possible sur la grille de départ des play-offs, le rendement du duo Akingbala - Slaughter pourrait bien être une des clés de la réussite nancéienne. « Quand vous avez deux joueurs de grande taille, capables de contrer des tirs adverses en même temps sur le parquet, vous avez beaucoup à offrir défensivement. Or, la défense, c'est peut-être ce qui fera la différence pour le titre de champion... »

Anthony GUILLE

Est republicain

Il reste malheureusement plus que Sport+
En faisant beaucoup de bruit, j'invite du monde s'il faut

Merci bacou

Ouais... je serai là aussi, car je suis abonné !
Et effectivement ça vaut le coup à 99€ la saison régulière !
Ensuite on a la priorité sur ses places pour les P.O voire encore une priorité pour ensuite aller à Bercy...

HFT, si tu viens à tous les matchs même en faisant 200 bornes... tu peux t'abonner à ce tarif quand même ! à moins de 7€ la place... c'est moins cher que le Ciné !

Enfin bon, Gentilly est très bien garni régulièrement... et samedi ce sera plein pour la 1ère fois de la saison : BRAVO !
Les sponsors sont là aussi pour faire ce type d'évènement... et Cora est avec le SLUC depuis de longues années déjà !

L'ambiance sera très bonne, très juvénile (avec les clubs) et très enthousiaste (avec les nouveaux)... c'est le meilleur moyen de fidéliser de nouveaux supporters.

Jacques SANTINI a écrit:

Ouais... je serai là aussi, car je suis abonné !
Et effectivement ça vaut le coup à 99€ la saison régulière !
Ensuite on a la priorité sur ses places pour les P.O voire encore une priorité pour ensuite aller à Bercy...

HFT, si tu viens à tous les matchs même en faisant 200 bornes... tu peux t'abonner à ce tarif quand même ! à moins de 7€ la place... c'est moins cher que le Ciné !

Enfin bon, Gentilly est très bien garni régulièrement... et samedi ce sera plein pour la 1ère fois de la saison : BRAVO !
Les sponsors sont là aussi pour faire ce type d'évènement... et Cora est avec le SLUC depuis de longues années déjà !

L'ambiance sera très bonne, très juvénile (avec les clubs) et très enthousiaste (avec les nouveaux)... c'est le meilleur moyen de fidéliser de nouveaux supporters.

C'est vrai que de ramener de nouvelles gens sur ce type de match, c'est plus vendeur que contre une équipe moins sexy sur le papier. Il y a de l'enjeu aussi.

Mine de rien la victoire contre Orléans peut nous permettre de nourrir de grosses ambitions pour les PO. Je me remets a penser au Titre ! chose qui ne m'était plus arriver depuis longtemps .....

Faut l'avantage du terrain en 1/4 ! apres tt est possible...

L'avantage du terrain est primordial ? Rapellons qu'Orleans, adversaire potentiel en quart a gagné chez nous et on est allé gagner chez eux ...

JC a écrit:

Jacques SANTINI a écrit:

Ouais... je serai là aussi, car je suis abonné !
Et effectivement ça vaut le coup à 99€ la saison régulière !
Ensuite on a la priorité sur ses places pour les P.O voire encore une priorité pour ensuite aller à Bercy...

HFT, si tu viens à tous les matchs même en faisant 200 bornes... tu peux t'abonner à ce tarif quand même ! à moins de 7€ la place... c'est moins cher que le Ciné !

Enfin bon, Gentilly est très bien garni régulièrement... et samedi ce sera plein pour la 1ère fois de la saison : BRAVO !
Les sponsors sont là aussi pour faire ce type d'évènement... et Cora est avec le SLUC depuis de longues années déjà !

L'ambiance sera très bonne, très juvénile (avec les clubs) et très enthousiaste (avec les nouveaux)... c'est le meilleur moyen de fidéliser de nouveaux supporters.

C'est vrai que de ramener de nouvelles gens sur ce type de match, c'est plus vendeur que contre une équipe moins sexy sur le papier. Il y a de l'enjeu aussi.

JC c est bien ....belle recompense pour les anciens supporters!!!!!

Mais je suis d'accord. Que veux-tu que je te dise ?

Pour en revenir au match ( )

A surveiller Ben Woodside il est chaud en ce moment aprés 20 pions samedi il en a mis 21 hier.
Ce qui est rassurant ce qu'au match aller on l'avait plus que bien contenu, à recommencer vendredi!!!

Pour en revenir....faut deja pouvoir y aller...au match ok

Le top 4 c'est vital e journée)Avant SLUC - Gravelines, vendredi 19 h 30



Les statistiques ne laissent pas de place au doute : seuls quatre des quarante-quatre derniers finalistes n'étaient pas issus du carré de tête.


Nancy. Sans entrer dans des considérations comptables sur lesquelles il sera toujours temps de revenir samedi aux aurores, affirmons simplement que le SLUC a de grandes chances d'accrocher le top 4 s'il bat Gravelines, vendredi. Pour que l'une des troisième ou quatrième places lui file sous le nez malgré un succès face aux nordistes, il faudrait qu'il perde à Poitiers lors de la dernière journée et qu'il se retrouve ex aequo avec Orléans, auquel cas Orléans (qui doit remporter ses deux derniers matches) passerait devant grâce à un petit point de panier-average particulier.
Cette opposition entre les frères Monschau ressemble donc joliment au match de l'année, le BCM étant lui aussi toujours en course pour une place dans le carré de tête. Un match qui compte double, car on ne répétera jamais assez à quel point il vaut mieux finir quatrième que cinquième, avant d'entamer les play-offs. À défaut de pouvoir briguer l'une des deux premières places offrant l'avantage du terrain en play-offs jusqu'en demi-finale, le SLUC se contenterait aujourd'hui volontiers de cet avantage en quart de finale seulement. Un avantage important ? Et comment... D'ailleurs, le doute ne résiste pas à l'analyse statistique.
Depuis l'instauration de la nouvelle formule de play-offs (en 2005-06), seize matches d'appui ont été disputés lors de la phase finale de la saison de Pro A. A quatorze reprises, c'est l'équipe disposant de l'avantage du terrain qui s'est imposée. Dans une division globalement de plus en plus homogène, le nombre de victoires à l'extérieur est plutôt à la hausse (36,2 % en 2007-08, 40,4 % la saison dernière et 40,6 % cette saison).





PSG Racing et Le Mans les exceptions
Reste qu'il vaut mieux être du bon côté de la barrière à l'heure du money-time. Les coups à l'extérieur ne sont pas rares en play-offs. On se souvient évidemment de cette demi-finale entre le SLUC et l'ASVEL la saison dernière : chacun l'avait emporté sur le parquet de l'autre, avant que Villeurbanne, futur champion de France, ne classe le dossier lors de la belle à l'Astroballe.
A l'échelle de l'histoire de la ligue nationale, les statistiques tendant à démontrer l'importance de l'avantage du terrain sont encore plus éloquentes.
A tout seigneur tout honneur, deux clubs seulement sont parvenus à décrocher le titre lors des vingt-deux dernières saisons (depuis 1987-88), alors qu'ils n'étaient pas issus du top 4 de la saison régulière : il s'agit du PSG Racing en '97 (5e de la saison régulière) et du Mans en 2006 (5e). Sur les quarante-quatre derniers finalistes du championnat de France, seules quatre équipes n'étaient pas parvenues à accrocher le top 4 (Gravelines en 2004 et Nancy en 2005 étant les deux autres).
Et il n'y a pas besoin de dépoussiérer les archives pour compléter le propos. Huit des dix derniers finalistes étaient issus du top 4 et lors des deux dernières saisons, ce sont à chaque fois les clubs du carré de tête qui ont disputé les demi-finales...
Même si Gentilly ne semble plus tout à fait aussi imprenable que ces dernières années (4 défaites cette saison), le SLUC connaît trop la valeur d'une belle à la maison.

Dickens garde le lit Nancy. John Cox s'était échauffé vendredi dernier à Orléans et figurait sur la feuille de match, mais l'arrière américain n'était pas entré en jeu. En fait, Cox souffre depuis quelques jours d'une douleur au coude suite à un choc à l'entraînement avec Ricardo Greer. Le joueur devrait reprendre du service demain et être opérationnel face à Gravelines. Le SLUC espère que ce sera aussi le cas pour Kaniel Dickens qui lui est au repos depuis le début de semaine en raison d'une gastro-entérite.

GUICHETS FERMÉS. Comme la vente a très bien marché depuis la victoire à Orléans, comme Cora a acheté et vendu 800 places lors de sa grande braderie, comme plusieurs partenaires ont aussi décidé d'inviter leurs clients et comme le SLUC a finalisé une opération séduction avec 40 clubs de Lorraine, il n'y aura pas de billets à vendre pour le match chic et choc SLUC - Gravelines, la rencontre se déroulant à guichets fermés.


Thomas SIMON



Est republicain

hubert-felix thie a écrit:

Pour en revenir....faut deja pouvoir y aller...au match ok

va a cora demain, apparement il file 200 places par jour, donc il doit encore y en avoir demain, en posant des question facile si tu t'y connais un minimum en basket tu dois pouvoir venir, au frais de la princesse ; j'ai réussi à répondre, il n'y a pas de raison

Merci cool...mais je bosse demain et houdemont...pas la porte a coté , mais c etait gentil a toi de me donner le tuyau bon match a toi vendredi!

« Gagner les derniers matches »



Finaliste de la coupe et en course pour le Top quatre avec Gravelines, candidat au titre de meilleur joueur français de la saison... Tout baigne pour Cyril Akpomedah. Mais l'ailier fort nordiste sait que le plus important arrive...

Cyril Akpomedah, Gravelines s'est qualifié mardi pour la finale de la coupe de France en allant gagner à Rouen (72-69). Qu'est-ce que cela fait de rejoindre Bercy ?
C'est toujours sympa, ça valide la saison qu'on réalise entre le championnat et la coupe. Mais après, il faudra gagner les derniers matches. Ceux qui comptent le plus...



Celui qui arrive en fait partie... L'enjeu est simple, limpide des deux côtés, une place dans le Top quatre synonyme d'avantage du terrain en cas de belle lors des quarts. Est-ce que c'est quelque chose d'important pour les joueurs ?
Moi, ça ne me dérange pas trop de jouer à l'extérieur mais c'est vrai que pour beaucoup de joueurs, c'est quelque chose de très important. Vous êtes chez vous, devant votre public, vous n'avez pas le trajet à effectuer et donc, vous vous économisez un peu physiquement... C'est sûr que c'est un avantage. Ce match à Nancy, on veut le gagner pour être dans le Top quatre mais on sait que ce sera très difficile. Ça a été dur contre Poitiers samedi (Ndlr : 77-68 pour le BCM), on a rejoué mardi, on rejoue vendredi... Face à une équipe de Nancy qui est physique, il faudra trouver l'énergie nécessaire.




« Je ne suis pas trop stats »

Est-ce à dire que l'aspect fraîcheur sera un aspect crucial du match vendredi ?
Je ne sais pas mais c'est sûr que le SLUC est une équipe super-athlétique qui a des atouts physiques.

Sur le plan personnel, vous réussissez une belle saison (12,3 pts, 6,8 rebonds, 15,4 d'évaluation), ce qui fait de vous un candidat légitime au titre de MVP français. Est-ce que c'est une distinction qui compte beaucoup à vos yeux ?
Je préfère gagner un titre collectif qu'individuel car cela récompenserait la saison qu'on a vécue ensemble. Mais si je l'obtiens, je serai content car cela voudra dire que j'ai fait une bonne saison.

Vous avez le sentiment de vivre votre meilleure saison sur le plan individuel ?
Pas forcément... Suivant les clubs, les coachs, on ne vous demande pas toujours la même chose et vous n'avez pas nécessairement besoin d'apporter les mêmes choses. C'est difficile à juger.
Je ne suis pas trop stats... J'ai évolué aux côtés de joueurs qui ont fait gagner des matches sans avoir de grosse stats...

A votre avis, quelle sera la clé de ce match face au SLUC ?
Il se jouera surtout en défense. C'est celui qui défendra le mieux qui gagnera. Mais quand vous arrivez à ce stade de la saison, c'est ce qui importe le plus, la défense. Ce qui fait gagner les matches...




Recueilli par Anthony GUILLE



Est republicain

Surtout, si le Sluc perd contre le BCM, il finira très certainement 6ème et devra affronter Roanne en quart...

Et Roanne est en (très) bonne forme et aller gagner à Vacheresse, c'est loin d'être quelque chose de facile . La preuve : seulement une défaite à domicile cette saison et des victoires de 14 points contre Orléans, de 28 contre le BCM, de 44 contre la JDA , entre autres .

En pour les saisons précédentes :

2006/2007 : Une défaite
2007/2008 : Une défaite
2008/2009 : 4 défaites

Sûr qu'affronter Roanne ce ne sera pas simple... Mais en tout état de cause, si on est aussi irréguliers qu'en saison régulière... que ce soit contre Le Mans, Paris Roanne, Cholet ou qui que ce soit...ce ne sera pas simple simple

Tout à fait d'accord avec Bactere si il y a bien une équipe à éviter pendant ces playoffs c'est Roanne
Ils ont toutes les armes pour contrer le Sluc.

Bactere a écrit:

Surtout, si le Sluc perd contre le BCM, il finira très certainement 6ème et devra affronter Roanne en quart...

Et Roanne est en (très) bonne forme et aller gagner à Vacheresse, c'est loin d'être quelque chose de facile . La preuve : seulement une défaite à domicile cette saison et des victoires de 14 points contre Orléans, de 28 contre le BCM, de 44 contre la JDA , entre autres .

En pour les saisons précédentes :

2006/2007 : Une défaite
2007/2008 : Une défaite
2008/2009 : 4 défaites

Cela arrive aussi que d'excellentes équipes à domicile en saison régulière chutent à la maison en PO. Le Mans a plusieurs fois fait le coup, dont une fois contre Nancy.

Ou face à Roanne en 2008 par exemple , ou nous l'année derniére face à l'ASVEL

Se mettre en quatre



Dans l'optique du top 4, une victoire ce soir ne sera peut-être pas suffisante. Mais elle est nécessaire pour y prétendre.


Nancy. À douze jours de la fin de la saison régulière, les huit rencontres qui vont être disputées dans le cadre de la 29e journée comportent toutes un enjeu. Celui qui intéresse le SLUC et Gravelines n'est pas le moindre. Le club nancéien ne s'y est pas trompé, lui qui s'est arrangé pour que le Palais des sports affiche complet ce soir .
À Gentilly, il sera question d'avantage du terrain en quart de finale. Inutile de préciser à quel point cet avantage vaut cher. Le SLUC, qui a bouclé les quatre dernières saisons dans le top 4, connaît bien la valeur des choses. Et Gravelines, pour qui ce serait une première depuis 2003, a lui aussi une idée sur la question.
Le décorum et l'enjeu devraient donc insuffler un agréable petit parfum de play-offs à ce duel fratricide. Une sorte de huitième de finale avec une jolie récompense en perspective.

Les frères Monschau face à face
Pour Nancy, une victoire face à Gravelines ce soir ne sera peut-être pas suffisante pour décrocher la lune. En fonction des résultats d'Orléans (qui pointe à une victoire, mais bénéficie du panier-average), Ricardo Greer et ses coéquipiers pourraient être contraints d'aller s'imposer à Poitiers le 11 mai pour composter définitivement le ticket. Pas suffisant donc, mais au ô combien nécessaire pour prétendre au carré de tête. Malgré l'écart du match aller (le SLUC s'était imposé de 26 points dans le Nord), les deux équipes coachées par les frères Monschau se ressemblent à bien des égards. Motivées par le même challenge, elles affichent des dynamiques similaires. Le SLUC reste sur une probante victoire à Orléans, qui ne serait pas un effort vain en cas de nouveau succès ce soir. Quant à Gravelines, il a atteint cette semaine l'un de ses objectifs en se qualifiant pour la finale de la Coupe de France, à Rouen, là où le SLUC s'était cassé les dents en quart.

L'instinct en commun
Façonnées par une philosophie de jeu identique, elles se ressemblent aussi sur le parquet. Toutes deux adeptes du « pick n'roll », elles sont toujours en recherche de cette agressivité offensive qui permet d'obtenir des lancers francs. Reste que les hommes ne sont pas les mêmes. Il leur appartiendra de faire la différence. Dans ce domaine, Nancy pourra compter sur l'intégralité de son effectif, puisque John Cox (coude) et Kaniel Dickens (gastro) se sont entraînés normalement hier matin. Derrière le SLUC dans beaucoup de domaines statistiques (rebonds, adresse à trois points et aux lancers), l'équipe de Christian Monschau a néanmoins un atout : sa gestion de la balle. Gravelines est la formation de Pro A qui perd le moins de ballons. Une clé ? « Si vous perdez plus de ballons qu'eux, vous avez moins de tirs, observe Jean-Luc Monschau. Il faut donc trouver des possessions ailleurs, grâce notamment aux rebonds. Ils développent un jeu rigoureux. Pour les perturber, il faut prendre des risques défensifs. Mais c'est à quitte ou double. » À quitte ou double, voilà le « pitch » de ce match de gala. C'est le moment où jamais de ce mettre en quatre.
Espoirs : SLUC - Gravelines,
cet après-midi à 16 h 45.

T. S. (Thomas SIMON)



Est republicain

L'adversaire Basket-ball



LE BUDGET : 3,8 millions d'euros.
LA SALLE : le Sportica (3.043 places).
LE COACH : Christian Monschau (51 ans).
LE CHIFFRE : 11,5. C'est la moyenne de pertes de balle affichée par Gravelines cette saison. De très loin la meilleure de Pro A. L'équipe de Christian Monschau n'est pas du genre à gâcher les possessions, mais elle est également celle qui distribue le moins de passes décisives (14,3).
LE JOUEUR-CLÉ : Ben Woodside. Terreur universitaire sous le maillot de North-Dakota, il avait terminé 9e marqueur de la NCAA. Sa première saison pro est un succès. Meilleur scoreur du BCM (14,5 points), Woodside a des jambes de feu et peut signer de jolies séries derrière la ligne des trois points (34 %).
L'INFIRMERIE : vide.
LES CINQ DERNIERS MATCHES : D-V-D-D-V.



Est republicain

SLUC, c’est le moment



Les Lorrains, en accueillant Gravelines, ont l‘occasion de consolider leur place dans le top 4 si capital en vue des prochains play-offs menant à la finale. Un face-à-face palpitant entre les frères Monschau !


Le succès, glorieux, enregistré en terre orléanaise la semaine dernière, a changé le paysage nancéien. Le SLUC, promis à la cinquième ou à la sixième place il n’y a pas si longtemps, est devenu plus qu’un prétendant au top 4 de la phase régulière touchant à sa fin (il reste deux journées). Une victoire, ce soir contre Gravelines, entérinerait sans doute la belle affaire.

Car s’octroyer l’un des quatre premiers rangs, s’il ne garantit pas la gloire nationale, installe le train sur de bons rails. Les statistiques, le passé sont éloquents. Seulement quatre des quarante-quatre derniers participants au duel final n’étaient pas issus du carré d’as. Et depuis une vingtaine de saisons, les champions de France proviennent à 90 % de ce fameux top 4.

Ainsi va le destin en basket ! Recevoir le rival dans des palais en feu, lors d’un match d’appui couperet, constitue une arme quasi fatale… D’où la nécessité d’écarter Gravelines, débarquant en Lorraine avec le même nombre de points mais avec une valise datant de la rencontre aller. Nancy avait alors lancé des pavés dans la mer (74-90). Une victoire supplémentaire et un meilleur panier-average condamneraient les Nordistes.

Mais un triste scénario peut encore se dérouler, couper l’herbe sous le pied de Ricardo Greer et ses potes. L’ultime match, à Poitiers, pourrait être compliqué face à un candidat aux play-offs (ils sont cinq pour deux places). Voilà pour le décor mathématique… Sûr qu’aujourd’hui, l’enjeu prévaudra sur le jeu.

Quel Gravelines ?


Question : un Monschau peut-il en battre un autre ? Evidemment ! L’aîné Jean-Luc a déjà reçu pas mal de leçons de son cadet. Ils se situent un peu près à égalité… Leurs confrontations, d’ailleurs, commencent à s’amonceler entre ces entraîneurs de 57 et 51 printemps à la carrière sans fin au travers de plusieurs clubs fréquentés. Mais Gravelines semble peiner lors de ce sprint : dérapage incontrôlé contre Strasbourg, à domicile (un gros cadeau pour Nancy), et qualification laborieuse à Rouen pour la finale de la Coupe de France. La tendance du moment penche en faveur du SLUC (solide lauréat à Orléans), également supérieur dans pas mal de domaines statistiques. Mieux, la formation de Bokolo et Christian Monschau a souvent éprouvé des difficultés dans l’antre des meilleurs : -26 à Roanne ou -6 à Orléans.

L’entraîneur Jean-Luc Monschau ne s’attend pas, pourtant, à une partie facile face à l’équipe de Pro A qui perd le moins de ballons (11,6). « Elle a un jeu très rigoureux », avance-t-il. Un hommage à peine déguisé envers son frère Christian avec qui il communique énormément. Ce dernier regrettant de devoir jouer trois jours après le déplacement effectué mardi à Rouen (demi-finale de la Coupe). « Deux déplacements dans la même semaine alors que se joue une place dans le top 4 ne nous arrangent franchement pas. Mais il faut bien faire avec… ».

A. T.



Publié le 30/04/2010



Republicain lorrain

Le BCM rassemble ses forces pour partir à l'abordage de la quatrième place

vendredi 30.04.2010, 05:12 - La Voix des Sports
Cyril Akpomedah s'attend à un match «costaud»: «Nancy est certainement l'équipe la plus athlétique du championnat.»

C'est une finale pour la quatrième place, mais les Gravelinois ne l'aborderont pas dans les mêmes conditions que Nancy, qui a joué son dernier match vendredi, alors qu'eux ont en plus disputé une demi-finale de Coupe très intense mardi. Ils ne crient pas au scandale. Ils joueront, c'est tout. Dommage, simplement...

PAR SANDRINE ARRESTIER

On a rarement vu Cyril Akpomedah, Gravelinois le plus utilisé (34,1 minutes par match) aussi vidé. L'intérieur est sorti essoré du tourbillon rouennais. La demi-finale de Coupe de France mardi (69-72) a été une épreuve de force. Trois jours plus tôt, la victoire contre Poitiers (77-68) avait déjà été acquise de haute lutte. Et il faut remettre ça ce soir à Nancy : « Je suis mort et ça va encore être un match de "bourrins". Ça va être super costaud. Nancy est certainement l'équipe la plus athlétique du championnat. » Et elle est en parfaite santé. Surtout avec sept jours pleins depuis sa victoire à Orléans pour préparer ce choc décisif pour l'avantage du terrain en quart de finale.
Match initialement programmé samedi

Si Christian Monschau ne veut pas aller jusqu'à parler d'équité, le coach trouve « un peu dommage que les solutions étant là, et simples, elles n'aient pas été imposées par la Ligue ». Hervé Beddeleem, en revanche, monte au créneau pour son club : « Ce n'est pas normal, ce n'est pas dans le foot que ça se serait passé comme ça... » Le BCM a tout essayé. « On a passé des heures au téléphone, appelé David Cozette (Sport+), Nancy, la Ligue... » Le match était initialement programmé le samedi. Devant l'enjeu et avec la programmation de la finale de Ligue féminine samedi, Sport+ a changé son fusil d'épaule il y a deux semaines. Le diffuseur a malgré tout proposé de repousser au dimanche, voire au lundi. Le SLUC ne le souhaitait pas, la Ligue a validé « à un moment où on savait qu'on jouerait la demi-finale de la Coupe trois jours plus tôt, martèle le "direx". C'est plus que dommage dans une semaine capitale. » Et d'autant plus que la dernière journée de Pro A n'aura lieu qu'onze jours plus tard.

Le staff et les joueurs n'entreront toutefois pas dans une polémique usante et vaine. « On est obligés de s'adapter, constate Christian Monschau. Il faut s'habituer. Ça nous a embêtés, mais tant pis. Là, il fallait surtout gérer les deux entraînements, la vidéo et le déplacement de la meilleure façon possible. »
Armes

Malgré tout, le BCM a des armes. Sa dynamique d'abord, bonne pour le moral à un moment où le mental est une donnée-clé. De la ressource aussi sur son banc avec des joueurs moins utilisés, plus frais, Rob Lewin, Nick Pope ou Demetris Nichols... qui a livré son meilleur match à Rouen (17 points à 60 %). « Quand les matchs sont rapprochés, les joueurs importants de l'un ne sont pas forcément ceux du suivant », admet le coach. Cyril Akpomedah, lui, clôt le débat : « En fin de saison, tu joues et c'est tout. Content ou pas, tu dois faire avec. Et on n'a pa le choix : si on veut le Top 4, il faut gagner. » •

http://www.lavoixdessports.com/Sports-Collectifs/Basket-Ball/2010/04/30/article_le-bcm-rassemble-ses-forces-pour-partir.shtml