[ProA - J8] SLUC Nancy 100 (56) - (32) 76 BCM Gravelines

lucas a écrit:

plaisir de revoir dan!!!

oui dan a t'il eut droit a sa petite ovation ?

et si oui a t'il semblé touché par ce geste ?

oui une belle ovation a la fin du match

Oui il y a eu droit (Normal mais j'adorais ce joueur) et a semblé y être sensible.

En plus le CDS lui avait une pancarte à la mi-temps mais comme je suis du même côté, je n'ai vu que WELCOME .

¨Présenté en dernier...notre grand Dan...a eu un bel applaudimetre....

Oui, a la fin du match il a applaudi le CDS .

A la presentation, dire qu'il a eu une ovation est un bien grand mot, des applaudissements nourris plutôt.En plus c'était le dernier gravelinois à être présenté, avant de passer aux choses serieuses

le match de ce soir a été on ne peut mieux avec certaines des recrues (COX,MORANDAIS) enfin décomplexées, sauf BENSON qui prouve
de match en match qu'il est loin d'avoir le niveau proA.
J'ai volontairement omis de citer WILSON et TCHICAMBOUD car leur adaptation est déjà bien engagée.
J'espère que ce match aura une répercussion à SIENNE mercredi

allez NANCY allez le SLUC et encore merci pour ces beaux moments

Morandais qui nous pète un 5 sur 6 à 3 points

c'est bien Michel mais on en demande pas tant, un simple 3 sur 6 à TOUS les matchs nous suffirait amplement

Quand l'euphorie est là, c'est beau

On parle de réussite exceptionnelle à 3pts mais ces tirs là, jamais on ne les a eus en début de saison car on ne se les procurait pas ! Le collectif monte clairement en puissance. Nos individualités ont ENFIN fait parler la poudre, TOUS ENSEMBLE et ça c'est chouette. Sur le papier, l'équipe est forte et l'attente est grande. C'est pour ça que malgré les récentes victoires étriquées, limite on faisait un peu la fine bouche sur la manière. Mais là ce soir, on a enfin vu tout le potentiel réel de cette équipe. Les espoirs fondés en cette équipe ne peuvent que grandir après ce match.

Ba, de retour de Gentilly, je ne me suis pô perdue en route (même si le temps n'était pas terrible...), je suis tombée dans une embuscade "beaujo" organisé par des supporters après le match . Merci aux deux qui passent quelques fois par ici

Bonne affluence ce soir alors que le temps pourri sur Nancy aurait pu vidé la salle :cheers: 5700 spectateurs!
Ambiance moyenne avec des piques lorsque l'on passe les 30 points au BCM ou la barre des 100 points!
A noter que Manu a innové sur 2 ou 3 morceaux ce soir C'était la sainte Cécile

Pour le match, l'équipe a joué ensemble avec une balle qui circule et des tirs ouverts. Ca fait plaisir à voir!
Sinon Michel est de retour alleluia :cheers: Benson, pathétique, il en a rien à F.... sur le terrain, il ne sert à RIEN DEHORS!!!!!! Zaki s'est fait bouffé par le BCM Sans totor et Cyril sur le terrain, ba c'est bof!
Sinon, cela reste une belle victoire et c'est l'essentiel :cheers:

Aerf Rod...c'est pas faute de m'être époumonnée quand il est rentré...mias là je dois bien reconnaitre que...il était dans un jour sans

« Que du bonheur »








NANCY._ Si ce choc au sommet avait été télévisé, sûr que l'action aurait tourné en boucle sur les magnétoscopes. Il ne restait que trois secondes à jouer avant la mi-temps quand Michel Morandais hérita du ballon dans sa partie de terrain. En face de lui, un chien de garde nommé Tony Skinn... Le shooteur nancéien dribbla, passa le rond central, et envoya la balle en extension à douze bons mètres du panier.... La balle s'éleva, s'éleva, frappa la planche et retomba dans le cercle au buzzer. Un coup d'éclat qui fit passer un frisson de plaisir dans les tribunes bondées de Gentilly. Et ce frisson, on est prêts à parier que l'ailier nancéien l'a aussi ressenti très fort. Alors qu'il était souvent effacé depuis le début de saison, qu'il tardait à trouver ses marques et à retrouver sa belle mécanique de shoot, l'ancien joueur de Naples et Barcelone a sorti un gros match pour finir avec un impeccable 5/6 à 3 pts et participer pleinement au festival du SLUC. Alors hier soir en conférence de presse, le bonheur se lisait sur son visage...
- Michel, racontez-nous tout d'abord ce panier pratiquement sur le buzzer...
- Au départ, je voulais feinter, aller récupérer le ballon pour que le joueur en face, je crois que c'était Skinn, vienne la chercher et que je puisse rattraper la balle plus loin. Mais ça ne s'est pas passé comme prévu. Après, le shoot, c'est quelque chose qu'on fait parfois à l'entraînement avec les autres joueurs. Mais quand ça rentre, c'est super (rires).
- Ce panier est un peu à l'image de cette première période où on vous a senti parfois euphorique. Hormis peut-être en début de match à Hyères-Toulon lors de la 2e journée, on n'avait jamais senti le SLUC aussi à l'aise depuis le début de saison. Qu'en pensez-vous ?
- Jean-Luc (Monschau) nous a justement parlé de ça... A Hyères-Toulon, on avait bien commencé, on était bien même au troisième quart-temps. L'euphorie était la même. Sauf que le résultat est au bout cette fois. C'est bien de jouer ce type de match à domicile, pour nos supporters. J'espère qu'ils ont apprécié.

« Le meilleur match depuis le début »


- Est-ce que le SLUC a disputé son meilleur match depuis le début de saison ?
- Oui. Vu l'enjeu, je dirais oui. Le coach nous a fait remarquer qu'on avait déjà marqué trente points quand on a concédé notre première perte de balle. On voulait essayer de rentrer dans le match très fort. C'est ce qu'on a fait.
- Avec une réussite exceptionnelle à trois points en première période (12/18)...
- C'est vrai. C'est bien quand le ballon rentre de cette façon dans des matches importants. C'est du bonheur.
- Sur un plan personnel, vous avez réalisé votre meilleure prestation de la saison. Qu'est-ce que vous ressentez ?
- Ça fait du bien. Je suis venu ici pour aider l'équipe et si je peux le faire en marquant comme ce soir, ce n'est que du bonheur. Pour moi et pour l'équipe aussi.
- C'est d'autant plus appréciable qu'il n'y a pas si longtemps, vous sembliez douter...
- Ce n'est pas que je doutais. Simplement, je n'étais pas satisfait de moi-même par rapport à ce que j'apportais à l'équipe. On m'a pris pour que j'aide l'équipe et j'étais frustré de ce que je faisais. Bien sûr, j'étais content parce qu'on gagnait. Mais personnellement, je préfère jouer comme ça et qu'on gagne. Comme ça, tout le monde est content (rires).
- Vous finissez à 5/6 à 3 pts. C'est assez fort quand même...
- C'était assez exceptionnel. Maintenant, il faut que j'arrive à reproduire ce genre de matches en Euroligue car on m'a pris aussi pour ça. En tout cas, un match comme ça ne peut que m'aider.

Recueilli par Anthony GUILLE


Est republicain

Le SLUC au plus-que-parfait


Le SLUC est ce matin le seul leader du championnat après avoir exécuté Gravelines grâce à une adresse phénoménale à trois points. Magnifique !





NANCY._ Il y a des soirs où ça rigole, où le ballon semble téléguidé, où les Nancéiens, même à terre (Jeff Greer) ou dans le rond central (Morandais), trouvent le panier. Des soirs où touché par la grâce, le SLUC sur son nuage, passe à la moulinette son adversaire avec une insolente aisance. N'oubliez pas que Gravelines n'avait perdu qu'un seul match cette saison...
Malgré la neige dans cette face nord qui menait au sommet de Pro A, Ricardo Greer, premier de cordée, et ses copains, tous guides de haute montagne, ont réussi une ascension de toute beauté, se permettant même dans le dernier quart temps de se faire plaisir, d'améliorer leurs statistiques personnelles, Jean-Luc Monschau lançant même sur le parquet Benson, lequel n'a manifestement pas le niveau dans une équipe championne de France. Mais ça, hélas, on le savait déjà...
Il y avait bien longtemps que le match était plié (77-46, 27e), que Christian Monschau allait devoir rentrer à Gravelines avec sa boussole, que son grand frère allait pouvoir savourer un bon verre d'Alsace, celui qu'il se réserve pour les grandes soirées. A ta santé coach !
Restait alors le fun, restait la cerise sur ce fameux gâteau géant. Ressuscité, Michel Morandais venait de réussir son... cinquième panier primé (98-76) . Il ne manquait que deux points pour ficeler le carton de l'année. Et c'est John Cox lui aussi à l'unisson (15 pts) qui, après une interception de... Ricardo Greer bien sûr (29 d'évaluation) allait réussir ses deux lancers-francs. Comme un symbole. John et Michel venaient de montrer au peuple nancéien de quoi ils étaient capables lorsqu'ils montent en température.
Qu'ajouter à ce cavalier seul ? Le SLUC a tout simplement conjugué ce match au plus-que-parfait, sortant de cette rencontre son adversaire et son meneur Skinn grâce à six minutes défensives très intenses : « on n'avait pas encore été euphoriques cette saison. Ce soir, notre adresse à trois points a fait exploser ce match. On a aussi d'abord bien défendu et joué juste à l'image de Ricardo (Greer). On avait déjà marqué 30 points que l'on affichait qu'une seule perte de balle » dira Jean-Luc Monschau évidemment aux anges : « notre adresse à trois points a agi comme miroir déformant ».

Enorme Ricardo !


La première mi-temps n'avait été qu'un enivrant récital de basket offensif. Jeff, le petit frère, avait donné le ton dès la première minute de sa baguette magique à trois points. Et derrière son chef d'orchestre le grand, l'unique Ricardo Greer qui allait réussir une première mi-temps hallucinante (12 pts, 5 rbds, 4 passes), tout s'enchaîna sur du velours comme si un panier à sept mètres n'était qu'une simple formalité.
Et comme défensivement, le SLUC mit très vite Gravelines en échec, les artilleurs nancéiens euphoriques se mirent à dégainer dans tous les sens. Imaginez qu'à la pause (56-32), le SLUC avait enfilé 12 paniers primés soit 36 points. Incroyable mais vrai ! Nancy régalait, Nancy et ses magiciens avaient dressé hier soir leur chapiteau.
Wilson, pourtant parti dans cette rencontre sur trois échecs, mais parfaitement relancé par Ricardo Greer, Tchicamboud, Cox et surtout Michel Morandais (3/3) firent un concours de shoots à trois points dans une salle subjuguée, une salle qui rugissait de plaisir rien qu'en scrutant la trajectoire des missiles lorrains qui inlassablement finissait dans le mille. Et le panier miracle, ciselé Morandais au buzzer à la limite du rond central, embrasa une salle qui était déjà tombée en pâmoison.
Mais à Sienne, mercredi, le SLUC va déjà quitter son nuage. Et le grand, le leader, deviendra le petit, l'avant-dernier. C'est aussi ça l'Euroligue !

Gilles GAIHIER


Est republicain

Ecran noir pour le sommet








• TELE. Diffuseur exclusif de la Pro A, Sport + n'avait pas choisi le choc d'hier comme affiche de la journée, mais le match entre l'ASVEL et Roanne. Etonnant quand on sait que Nancy et Gravelines s'affrontaient avec la première place en jeu. Mais la chaîne satellite ayant pour habitude de choisir ses affiches plusieurs semaines à l'avance, elle a dû se positionner très tôt. Et il y a quelques semaines, il lui paraissait plus intéressant d'opter pour ASVEL - Roanne que pour SLUC - Gravelines.
• INVITATION. A l'invitation de Sodexo, Christian Fra se rendra à Florence mardi pour assister à la rencontre de Ligue des Champions entre la Fiorentina et l'Olympique Lyonnais. Le président du SLUC mettra le cap sur Sienne dès le lendemain matin pour retrouver son équipe qui jouera dans la soirée (21 h) en Euroligue. Il est vrai que Sienne et Florence ne sont séparés que par 80 kilomètres environ...
• ESPOIRS. Une mi-temps pour accélérer, une autre pour gérer... Les Espoirs Nancéiens ont bien mené leur barque hier pour croquer leurs homologues gravelinois (73-60). Mais quand on mène de 25 pts à la pause (40-15), avouez que la tâche est déjà plus simple, non ? Auteurs d'un début de match euphorique (15-1, 5', 26-3, 10'), les jeunes joueurs de Pierre Verdière ont littéralement asphyxié les jeunes nordistes avant de gérer leur gros pécule après la pause.
Les marqueurs nancéiens : N'Joya (22), Wachowiak (16), Talbot (12), Dussart (11), Clerc (8), Sylla (4).
• LORRAIN. Yannick Bokolo n'est jamais en terrain inconnu quand il revient en Lorraine. Le meneur-arrière gravelinois n'a pas oublié qu'avant de partir pour l'INSEP en 2000, il avait usé quelques paires de basket du côté de l'AS Sarreguemines. C'est même en Moselle qu'il avait découvert le basket après avoir tâté au football étant gamin.
• DEPLACEMENT. Le club des supporters du SLUC organise un déplacement pour le match à Strasbourg le 11 décembre. Il reste encore quelques places disponibles. Les personnes intéressées peuvent appeler le 06.78.87.62.70. A noter que le départ aura lieu du parking du centre commercial de la Cascade.
• KAUNAS. Le Zalgiris Kaunas n'en a visiblement pas fini avec ses déboires. Après avoir débuté la saison avec un déficit de 1,4 millions d'euros et avoir dû se séparer du meneur US Marcus Brown, parti monnayer son talent au Maccabi Tel Aviv, le club lituanien sera un peu plus affaibli encore puisqu'il a décidé de se séparer du pivot serbe Ratko Varda, au rendement trop faible (2,5 pts, 2,5 rebonds, 1 d'évaluation pour 9 minutes en Euroligue) et qu'il pourrait surtout devoir se passer de Loren Woods. L'Américain est en effet reparti au chevet de sa femme, malade, aux Etats-Unis, et aucune date de retour n'a été communiquée. Son absence est un énorme coup dur pour Kaunas puisque Woods tourne à 19 d'évaluation en Euroligue et figure au deuxième rang des rebondeurs de l'épreuve (9,3). Sans Varda ni Woods, le Zalgiris n'a du coup plus qu'un seul véritable pivot sous la main, l'expérimenté Eurelijus Zukauskas (35 ans).
• CROQUANTS. Ancienne présidente du club des supporters, Marie-Paule Borhœven n'arrive jamais les mains vides quand elle vient à Gentilly. Celle que les plus fidèles du Palais des Sports connaissent sous le surnom de « Tata » apporte toujours des sachets de « croquants malzévillois », des biscuits qu'elle offre à l'équipe adverse. Sympa !
Est republicain

« On a parfois joué sur un nuage »








•Jeff Greer : « C'était un match important car il y avait la première place en jeu. On a eu une superbe adresse, peut-être la meilleure depuis le début de saison. Mais quand la défense tourne bien, c'est plus facile en attaque. Mais c'est vrai qu'on a parfois joué sur un nuage ».
• Ricardo Greer : « Le coach avait insisté sur l'importance de ce match et on a répondu présent en défense, à trois points... On a fait un très bon match avec un bon niveau d'agressivité. C'est bon pour le moral avant d'aller à Sienne qui joue aussi avec beaucoup d'agressivité ».
• John Cox : « C'était un match spécial pour moi car je retrouvais mon ancien coach pour qui j'ai énormément de respect. J'avais envie de bien faire. On a fait un super match mais Jean-Luc (Monschau) nous avait bien préparés tout au long de la semaine pour ce choc ».
• Christian Monschau (entraîneur de Gravelines) : « On n'a pas fait le match qu'on attendait. Wilson était le joueur à cibler mais on a souvent été en retard sur lui. Après, Michel Morandais met dedans, John Cox aussi... Mais j'ai le sentiment que cette grosse adresse nancéienne a été déclenchée par Wilson ».
Est republicain

Nancy s'empare du pouvoir

Epoustouflante démonstration du champion de France qui a mis à genoux, du début à la fin, l'autre leader. Une victoire éclatante qui installe le SLUC Nancy au sommet. Sixième succès d'affilée pour les Lorrains.
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Noël avant l'heure. Bien qu'à Gentilly, c'est un peu la fête tout au long de l'année ! Le SLUC, non content d'offrir le must européen aux siens, poursuit sur sa lancée de son sacre hexagonal. Disputer la première place du championnat au bout de sept journées, il n'y a guère mieux. Etre leader unique au bout de huit en écartant le plus dangereux rival du moment, cela tutoie la panacée. Corriger Gravelines de la sorte frôle l'inimaginable.
L'équipe lorraine ouvrait rapidement les hostilités. Fort d'une devise finalement simple, celle des trois C (cadence, culot, conquête), elle dynamitait d'entrée ces pauvres Nordistes, assez désemparés devant tant de rythme et de mouvement. D'adresse aussi. 11-3 en cinq minutes, les deux premiers du championnat manifestaient une grosse différence dans la manière d'aborder ce sommet. Le SLUC, totalement libéré, offrait aussi une dépense d'énergie assez dingue en défense au point de ridiculiser Gravelines : aucun panier lors des trois minutes initiales, un en cinq. C'était du sans pitié avec des Nancéiens transformés en bouchers avides. 20-9 (8e), le basket de Jean-Luc Monschau se révélait d'une efficacité redoutable malgré les efforts de Bokolo ou Freeman de l'autre côté.
Dans le camp de Gentilly, Ricardo Greer planait (33 % des points), Wilson allumait alors que Julian s'y mettait pour aborder le deuxième quart-temps (26-11). Les Nordistes, si adroits habituellement (meilleur pourcentage de réussite à 2 et 3 points de la pro A) manquaient tout ce qu'ils voulaient. Au contraire d'un SLUC stratosphérique. 12 paniers bonifiés sur 18 avant la pause. C'était de l'insensé. 56 unités au compteur à mi-chemin. Six joueurs atteignaient la cible de loin alors que de près, ce n'était pas mal non plus (70 %). Tout le monde apportait sa contribution dans ce qui était devenu une démonstration infaillible. Même Cox et Morandais, moribonds depuis le début de la saison, montraient ce dont ils étaient capables. Le Français se payant un panier du milieu du terrain au buzzer d'une première période assez folle. Quand tout vous sourit.

Pluie de missiles

Les hommes de Christian Monschau, agressivité en veilleuse et organisation de jeu déboussolée à l'image de son meneur vedette Skinn, étaient trahis par leurs mains froides et leurs crânes en surchauffe. Le repos ne changeait rien. La révolte du vétéran Stanley était étouffée par deux missiles de Tchicamboud puis une série sous le panier de l'excellent Samnick. A chaque fois que Gravelines mettait le nez à la fenêtre, il se prenait une ruade supplémentaire de la part de ces chevaux déchaînés de l'écurie Gentilly. Contre des rivaux d'une autre galaxie, Gravelines n'avait pas besoin de supporter en plus les méfaits d'un arbitrage fortement discuté par Christian Monschau (faute technique, etc...). Le grand écart était donc entretenu sans la moindre équivoque : jusqu'à 31 longueurs d'avance (82-51) à dix minutes de la fin.
On se régalait tout en se posant des questions sur la faiblesse de Gravelinois pourtant vainqueurs cette saison, dans le fief piégeux d'Orléans et de Villeurbanne. Le SLUC eut bien cette légitime gourmandise d'en rajouter et de céder à la douce tentation de se déconcentrer mais rien de bien méchant. Si l'adversaire passa de - 31 à - 18, il ne restait plus que trois minutes dans cette rencontre à sens unique ! Mieux, Cox et Morandais, les gâchettes enrayées ces derniers temps, se rattrapaient avec un talent indécent. Tenace jusqu'au bout, le champion 2008 envoyait un message clair à ce prétendant venu du Nord et aux autres favoris de l'élite. Le SLUC est en train d'atteindre sa vitesse de croisière.

Alain THIÉBAUT.
Republicain lorrain

Une adresse diabolique


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L'homme du match. On pourrait en sortir plusieurs du chapeau comme Wilson, Morandais (56 à 3 points) mais finalement, Ricardo Greer a encore imposé son tempo : 12 points seulement ? Ajoutez les 62 % de réussite (58), les 9 rebonds, les 7 passes décisives pour un 29 d'évaluation impressionnant.
Le bide. Gravelines dans son ensemble et surtout son meneur Skinn, le n°1 du championnat : 3 points, 05 aux tirs. D'habitude adroite (40 % à 3 points), l'équipe nordiste a plafonné à 21 %.
Les chiffres. 22 passes décisives pour Nancy royal dans pas mal de domaines. On retiendra ce 1730 dans les tirs à 3 points et ce 1524 à l'intérieur. On pourrait aussi vous balancer cette répartition des points : le septième marqueur est à 9 unités.
La phrase : «Ce n'était pas le match que l'on attendait. Il était assez inhabituel de notre part. La différence a été faite dès la première période. Rien à dire.» De Christian Monschau, coach de Gravelines.

A. T.

Republicain lorrain

BASKET-BALL « On a mis trois quarts-temps à rentrer dans le match, ça se paye cash... »

Le BCM ne perd pas souvent cette saison, mais quand ça lui tombe dessus, il s’échoue dans les grandes largeurs. Après le -24 de Cholet (2^e journée), même tarif hier à Nancy, champion de France écrasant dans son antre de Gentilly. Outsiders affichés, les Gravelinois n’ont jamais été en mesure de rivaliser, dépassés par l’adresse extérieure des Lorrains.

Il y a des matchs comme ça, où tout se ligue contre vous. Christian Monschau reconnut d’ailleurs, hier, qu’« à la fin de la première période, il n’y avait pas grand-chose à retourner. L’adresse à trois points fait une grosse différence, définitive.

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» 12 paniers sur 18 en une période, Nancy, coaché par son frère aîné Jean-Luc, n’a pas fait dans la dentelle. Repoussé du cercle, il a trouvé la parade à l’extérieur. Et si le SLUC a dû cavaler pour soigner son goalaverage dans le dernier quart-temps, remporté par le BCM qui a au moins eu le mérite de relever la tête, le match était joué depuis belle lurette.
« C’est sans doute notre meilleur match en championnat depuis le début, compte tenu de l’opposition, relève Michel Morandais, l’ailier nancéen. Ce qui est important, c’est la façon dont on a commencé : notre première balle perdue n’est intervenue que quand on avait déjà marqué trente points. On a essayé non pas de tuer le match, mais de rentrer de manière forte dans le match. » C’est en effet ce que le SLUC a fait (26-11 au bout du premier quart-temps). « Nous, relève le meneur gravelinois Loïc Akono, on n’a pas respecté les consignes, notamment défensives et on a mis trois quarts-temps à rentrer dans le match. Derrière, ça se paye cash, surtout contre une équipe d’Euroligue. C’est dommage… En plus, Nancy a été euphorique, il a mis de gros shoots, a eu un gros momentum.
Après, c’est impossible de revenir. » « Je ne l’explique pas, mais on n’est pas rentrés dans le match avec la vitesse et l’agressivité de d’habitude, renchérit son coach. Il y avait une sorte de gêne à disputer ce match que je ne m’explique pas trop.
» « Notre adresse a fait sauter beaucoup de verrous, confirme Jean-Luc Monschau. C’est aussi la défense du BCM qui nous a forcés à ressortir la balle. » Sans que les Maritimes parviennent ensuite à défendre sur les shooteurs. Pour son cadet , « c’est l’adresse de Wilson qui a déclenché la confiance de Nancy. Ils ont été très adroits, il n’y a rien à dire.
» Le BCM lui devra montrer autre chose dès vendredi à Sportica contre Roanne dans sa salle. •
NANCY - BCM : 100-76 (26-11, 56-32, 83-55).
– Arbitrage de MM. Jeanneau, Perrier et Dubois ; 5 713 spectateurs.
• NANCY : 34 paniers sur 62 tirs dont 17/30 à 3 points, 15/20 lancers francs, 37 rebonds (R. Greer, Wilson, 9), 22 passes décisives (R.
Greer 7), 16 balles perdues (Cox 3), 6 interceptions (R. Greer 4), 3 contres.
Tchicamboud 12, J. Greer, 9, R. Greer 12, Wilson 18, Samnick 13, puis Julian 6, Cox 15, Morandais 15, Zaki, Benson.
• BCM : 30 paniers sur 68 tirs dont à 3 points, 11/15 lancers francs, 31 rebonds (Freeman, McClintock 5), 12 passes décisives (Skinn, FReeman 3), 14 balles perdues, 11 interceptions (Edwards 3), 5 contres (Bokolo 2).
Skinn 3, Bokolo 15, Stanley 8, Akpomedah 11, McClintock 3 puis Freeman 20, George 1, Edwards 6, Akono 6, Kouguère 3 .


La voix du nord

The Warrior a écrit:

Aerf Rod...c'est pas faute de m'être époumonnée quand il est rentré...mias là je dois bien reconnaitre que...il était dans un jour sans

elle est trop bien la revue de presse , quelle belle victoire collective avec un sluc en mode EL et un ric en mode mvp avec une seule balle perdue , faut dire qu'il a bien été secondé par ses coéquipiers, ce qui lui a permi de ne pas forcer son jeu .Vivement mercredi pour pouvoir se jauger face à un gros d'EL , et qui sait...

Merci BACOU pour toutes ces infos surtout le R.L et la Voix du Nord; et pas d'abus de boissons alcoolisées, les fêtes arrivent.

Victoire essentielle ! Et ceux qui doutaient de cette équipe, de son coach, de son meneur, il y a quelques semaines, comme TOUS les ans du reste, doivent être rassurés pour le championnat après cette très très belle série contre des advesaires solides

Pour l'EL, je crains en revanche que l'euphorie ne retombe

Maintenant si l'état d'esprit est bon, si l'adresse est là on peut peut-être éviter la déroute qui semblait promise pour le match à Sienne !

.....et encore merci Bacou.....

depuis 2 semaines je pense que le SLUC a remis les choses au point

considérée comme une équipe nulle, mal équilibrée, sans pivot, sans meneur, ce qui les amenait droit dans le mur...

la vcitoire en EL, la belle victoire à Roanne (ce que même les grosses équipes des dernieres années n'arrivaient pas à faire), la fessée hier face au leader, le SLUC sera là et bien là comme chaque année

je sais pas si le SLUC sera champion, mais en tout cas le titre faudra venir leur piquer

Je voudrais pas etre le pinailleur de service , mais j'aimerais faire une remarque sur l'ambiance parmi le CDS. Les trompettes rouges , c'est tres bien , pour faire du bruit , mais quand on doit crier"Défense-Défense", il y en a trop qui souffle dans leur trompette et pas assez qui crient "Défense"!!! .... J'en ai même vu qui ne faisaient rien
Dans ces conditions , à quoi ça sert d'avoir un maillot rouge sur le dos ?

bacou a écrit:

Ba, de retour de Gentilly, je ne me suis pô perdue en route (même si le temps n'était pas terrible...), je suis tombée dans une embuscade "beaujo" organisé par des supporters après le match . Merci aux deux qui passent quelques fois par ici

Bonne affluence ce soir alors que le temps pourri sur Nancy aurait pu vidé la salle :cheers: 5700 spectateurs!
Ambiance moyenne avec des piques lorsque l'on passe les 30 points au BCM ou la barre des 100 points!
A noter que Manu a innové sur 2 ou 3 morceaux ce soir C'était la sainte Cécile

Pour le match, l'équipe a joué ensemble avec une balle qui circule et des tirs ouverts. Ca fait plaisir à voir!
Sinon Michel est de retour alleluia :cheers: Benson, pathétique, il en a rien à F.... sur le terrain, il ne sert à RIEN DEHORS!!!!!! Zaki s'est fait bouffé par le BCM Sans totor et Cyril sur le terrain, ba c'est bof!
Sinon, cela reste une belle victoire et c'est l'essentiel :cheers:

Hum,hum ,faut pas poster sous l'effet du bojo d'acc avec toi juste une petite restriction concernant CJ qui c'est fait pas mal bougé par Freeman surtout défensivement,et il n"est plus revenu sur le parquet en 2 mi-temps??? Sinon contre les méfaits du bojo et de Rod "claradol" .....