[ProA - J8] SLUC Nancy 100 (56) - (32) 76 BCM Gravelines

Les yeux dans les frères


Le point commun entre John Cox, Benoît Georget et Hervé Beddeleem ? Ils ont tous les trois côtoyé Christian et Jean-Luc Monschau ces dernières années. Témoignages.







NANCY._ L'un effectue sa vingt-troisième année de coaching pro, l'autre sa dix-septième... Mais si Jean-Luc et Christian Monschau ont deux des cartes de visite les plus remplies de toute l'histoire de la LNB, s'ils ont pas mal roulé leur bosse dans la France du basket (voir infographie), allez savoir pourquoi, ils sont assez peu nombreux, les joueurs et dirigeants à avoir bossé et avec l'un et avec l'autre depuis que les deux hommes sont coaches...
On creuse un peu ? Rayon dirigeants, on peut notamment citer Hervé Beddeleem, le directeur exécutif de Gravelines qui a eu pour coach Jean-Luc de 2000 à fin 2003 puis Christian depuis le début de saison. Chez les joueurs, les noms de Benoît Georget, Bruno Hamm, Geoff Lear viennent à l'esprit mais deux autres joueurs sont venus allonger cette courte liste à l'intersaison : Dan McClintock, qui a posé ses valises dans le Nord après avoir fait les beaux jours du SLUC entre 2004 et 2007, et John Cox, qui est devenu le meneur du SLUC après deux belles années passées au Havre.
Des hommes qui ont appris à connaître les Monschau, leur façon de travailler et leurs petites différences. Et en interrogeant les uns et les autres sur les deux «frangins», il y a un mot qui affleure de manière sous-jacente : compétence.
Compétence d'abord en matière de recrutement. « La construction d'une équipe, c'est une qualité valable pour les deux », glisse Hervé Beddeleem, « Or, on sait en tant que dirigeant que la réussite d'une saison dépend à 70% du recrutement. Sur ce point, c'est vrai que les deux sont très forts. »
Le faible nombre de joueurs dont les deux coaches se sont séparés en cours de route ces dernières années est là pour étayer le raisonnement...

« Ils décryptent beaucoup les matches »


Et puis, il y a bien sûr le coaching. « Ils ont une grande expérience de la Ligue et une énorme connaissance du jeu », se souvient l'ancien shooteur Benoît Georget, aujourd'hui à la retraite mais qui a joué successivement pour Christian à Châlons et Jean-Luc à Gravelines, « ils proposent un jeu assez ouvert et une fois que les principes sont bien intégrés, c'est assez facile de jouer ».
Et pour mettre en place les axes de jeu de leur équipe, les deux hommes utilisent massivement l'aspect statistique. C'est de notoriété publique, les deux techniciens sont des férus de stats et ils s'en servent pour faire progresser leurs groupes. John Cox confirme. « C'est vrai que je n'ai sans doute jamais eu des coaches qui mettent autant l'accent sur ce point », admet le meneur américain, « Ils décryptent beaucoup les matches par les stats et la vidéo pour que l'équipe soit au top en défense, obtienne les meilleurs pourcentages de réussite... » « D'ailleurs, c'est sans doute en raison de cet aspect statistique que les deux ont peu de goût pour les tirs intermédiaires, ceux qui ne sont ni à trois points ni dans la raquette », enchaîne Benoît Georget en souriant, « Alors, quand vous en preniez un, mieux valait le mettre. » Parce qu'au fil des années, les deux hommes se sont sans doute rendus compte que ces shoots n'étaient pas forcément les plus rentables. Stats à l'appui.
Au final, les personnes que nous avons sondées mettent en avant les qualités de stratège des deux hommes. Alors bien sûr, ce n'est pas blanc bonnet et bonnet blanc entre Christian et Jean-Luc. Les deux hommes ont sans doute des façons de manager différentes, Christian donnant peut-être « un peu plus de libertés à ses joueurs »» selon Hervé Beddeleem. « Et puis, les deux ne se comportent pas de la même manière durant les matches », avance pour sa part John Cox, « Christian est plus démonstratif, plus excité entre guillemets alors que Jean-Luc est plus tranquille, plus posé. C'est peut-être dû à l'âge. »
Mais au-delà de la personnalité de chacun, il y a un élément sur lequel les trois hommes que nous avons interrogés se rejoignent, c'est la réussite de leur coaching. Le mot de la fin à Hervé Beddeleem : « Dans l'histoire de Gravelines, les deux seuls coaches avec lesquels on a été leaders hormis Fabrice Courcier, c'est Jean-Luc et Christian. Ce n'est pas rien. »
Même si samedi, un seul des deux Monschau montera sur la plus haute marche du podium.

Anthony GUILLE


19/11/08


Est republicain

« Un plaisir et une souffrance »








NANCY._ Ils n'aiment pas particulièrement l'exercice, répètent inlassablement que ce sont les joueurs qui jouent les matches, qu'ils en sont les acteurs principaux. Mais avant le choc SLUC - Gravelines de samedi qui sera aussi, indirectement, le leur, Jean-Luc et Christian Monschau se sont prêtés au jeu de l'interview croisée.
- Jouer l'un contre l'autre, est-ce un plaisir ou une souffrance ?
- Jean-Luc Monschau : Les deux. C'est un plaisir car cela fait deux occasions de plus de voir mon frère. Mais c'est aussi une souffrance car c'est match difficile et quel que soit le résultat, chacun de nous va garder un tout petit peu à l'esprit la déception de celui qui a perdu.
- Christian Monschau : Si ça doit durer très longtemps, je dirais que c'est un plaisir car cela voudra dire que ça se passe plutôt bien pour nous. Maintenant, je ne vais pas mentir, ce n'est pas le match que je préfère jouer dans la saison...
- Quelle part a eu votre frère dans le fait que vous en êtes là aujourd'hui ?
- J-L.M. : Je lui dois énormément. C'est paradoxal car j'ai sept ans de plus que lui, mais c'est lui qui m'a entraîné dans cette voie. Il a fait en sorte que je devienne entraîneur des pros à Mulhouse car il avait proposé ma candidature, il m'a aidé dans toute cette période-là en me donnant des indications extrêmement précieuses sur mon métier alors qu'il était joueur. Et puis, il a développé un outil statistique qui est une source d'infos incroyable pour moi.
- C.M. : Déjà, il a été mon coach en minimes. Et puis, quand Carmine Calzonetti est devenu entraîneur à Mulhouse, Jean-Luc qui jouait dans l'équipe seniors m'emmenait aux entraînements des pros et parfois, je faisais la séance avec eux. Carmine Calzonetti m'a un peu pris son son aile... Ça a eu une influence.
- Le meilleur et le pire souvenir de vos duels ?
- J-L.M. : Le pire,c'est quand on se fait remonter 27 points avec le SLUC (NDLR : en 2004/2005 à Gentilly) pour perdre le match sur le dernier tir de Guice. Le meilleur ? Je parlerai plutôt d'un match exceptionnel que l'on avait joué avec Dijon à Strasbourg. Strasbourg menait de 5 points avec deux lancers-francs à tirer à 11 secondes de la fin, et on s'est finalement imposés de quatre points après deux prolongations (NDLR : 120 à 116 en 95/96).
- C.M. : Le meilleur souvenir, ce serait une victoire qui aurait fait du bien à mon équipe et n'aurait pas fait de mal à la sienne (rires). Le match à Gentilly où on était mené de 27 points ? Je n'aime pas parler de celui-là... C'était un peu bizarre... Quant au plus mauvais souvenir, je dirais ce match avec Strasbourg qu'on perd après prolongation contre Dijon. Si on arrête simplement de jouer au basket, c'est suffisant pour gagner.
- Samedi, ce sera la première fois que vous vous affrontez avec pour enjeu la place de leader du championnat. Une récompense suprême ?
- J-L.M. : Si c'était pour la dernière journée, on pourrait tirer d'autres conclusions. Là, c'est une péripétie qui pouvait se produire en fonction des hasards du calendrier.
- C.M. : Si c'était le dernier match du championnat,je répondrais oui, définitivement oui. Mais ce n'est pas le cas.

Recueilli par A.G.


19/11/08


Est republicain

Merci BACOU

Ehu Guigui il n' y aurait pas comme un problème à la fin de l'ITW sur le forum officiel ?

Un maillage resserré


On connaît le potentiel offensif du SLUC, mais cette équipe a aussi monté d'un bon cran son niveau défensif depuis quelques matches. Et si c'était la clé du match samedi ?





NANCY._ A force de répéter que cette équipe du SLUC a un potentiel offensif hors norme, à force de faire remarquer que ses joueurs tournaient quasiment tous avec des stats à deux chiffres la saison dernière en terme de points, on en aurait presque perdu de vue que cette équipe pouvait aussi être d'une terrible efficacité de l'autre côté du terrain, c'est-à-dire en défense...
La Chorale de Roanne a pu s'en rendre compte le week-end dernier. Dans une salle André-Vacheresse d'où les équipes repartent souvent avec une valise de points, les Nancéiens ont serré la garde n'encaissant que 74 unités (79-74). Pas mal, quand on sait que la Chorale marque en moyenne près de 85 points à domicile depuis la saison dernière. « Ce match, on le gagne en défense... » acquiesce Victor Samnick, « Même si Taj Gray a fait un grand match, on a laissé les autres joueurs en dessous de leur moyenne de points. » Eh oui, le show ébouriffant de l'Américain (33 points, 34 d'évaluation) a été l'arbre qui cache la forêt, côté roannais. Car à la Chorale, les trois autres joueurs «made in USA» (Monroe, Sommerville et Harper) ont été quasiment mis en sourdine se limitant à 26 points à eux trois alors qu'ils en «pesaient» près de 45 avant cette journée.
Le déplacement à Roanne a en fait confirmé l'impression qui s'était dégagée à Pau, devant Le Havre et à Cholet, à savoir que la défense nancéienne est de plus en plus en place.
Nancy concédait près de 80 points en moyenne sur les trois premières journées ? Il en a encaissé moins de 70 sur les quatre dernières journées de Pro A alors même qu'il a effectué trois déplacements (Pau-Orthez, Cholet, Roanne). Eloquent. « C'est vrai qu'on a monté d'un cran notre niveau défensif », observe Steed Tchicamboud, « Mais c'est parce qu'on commence à trouver nos automatismes. »
Des automatismes d'autant moins faciles à acquérir que l'équipe avait subi pas mal de changements à l'intersaison avec cinq nouveaux joueurs à intégrer (Benson, Cox, Morandais, Tchicamboud et Wilson) et l'arrivée tardive de Steed Tchicamboud en raison de la campagne tricolore.

L'impact de Tchicamboud


« Au début de saison, on n'avait pas trouvé la bonne carburation, et on entendait des choses négatives », lâche Ricardo Greer, « Mais on a des gars qui raisonnent de manière positive, et on a continué à bosser. Aujourd'hui, on pratique un bien meilleur basket même si on peut faire bien mieux en laissant moins de paniers faciles par exemple. »
Reste que la courbe va dans le bon sens. Et que la montée en régime d'un Steed Tchicamboud au poste de meneur n'est sans doute pas étrangère à l'embellie constatée en défense. Car c'est bien connu, c'est le poste un qui constitue le premier rempart défensif. Et la pression que met l'ancien choletais sur le meneur adverse met tout de suite la défense sur le bon tempo. « J'essaie de mettre une grosse pression », glisse le meneur international, qui apprécie la montée en puissance défensive du SLUC à certains détails. « On le voit sur les remises en jeu, le fait de couper les lignes de passes, ne pas laisser la balle arriver facilement à l'adversaire », analyse le meneur tricolore, « Cela casse le timing de l'adversaire et provoque des balles perdues. »
Cela a sans doute eu son importance samedi dernier à Roanne. Et cela en aura sans doute aussi face à Gravelines. Car entre deux équipes qui disposent d'une impressionnante force de frappe (Nancy a la meilleure attaque, Gravelines la troisième), la décision ne se fait pas systématiquement du côté du terrain que l'on croit. En clair, il ne serait pas si étonnant que samedi, la défense soit la clé. « Ça peut se jouer là-dessus », acquiesce Victor Samnick.
Alors messieurs, si on resserrait encore les mailles du filet ?

Anthony GUILLE


Est republicain

Ricardo Greer ménagé








•MOLLET. Tracassé par une douleur au mollet depuis quelques jours, Ricardo Greer est ménagé depuis le début de la semaine. Rien de bien méchant pour autant. Le capitaine nancéien devrait reprendre l'entraînement aujourd'hui et sa participation au match de samedi n'est pas remise en cause.
•COUPE DE FRANCE. Vainqueur à Evreux mardi en Coupe de France (69-81), Gravelines a eu plus de mal que ne l'indique le score. Le club nordiste n'avait viré qu'avec un point d'avance à la pause, et à cinq minutes du gong, il ne menait encore que de deux unités.
Le BCM a notamment pu compter sur un très bon Tony Skinn, auteur d'une partie solide (21 points, 4 passes, 1 balle perdue, 22 d'évaluation) pour se sortir du guêpier ébroïcien.
•SY. Ismaïla Sy est de retour en France. L'ancien meneur du SLUC (de 96 à 01 puis en 03/04) a signé à Bourg-en-Bresse (Pro B). Il sera le pigiste médical de Ludovic Chelle blessé jusqu'à la fin de l'année.
•LOCATION. C'est aujourd'hui que débute la location pour SLUC - Gravelines au siège du club (Palais des Sports Jean-Weille).
Elle fonctionnera aujourd'hui et demain de 9 h à 12 h et de 14 h à 18 h, ainsi que samedi matin de 10 h à 12 h. Elle est évidemment toujours possible via les autres modes de location, dans les hypermarchés Cora et Auchan, sur le réseau ticketnet et sur le site officiel du SLUC (www.sluc-basket.org) dans la rubrique billetterie en ligne. Prix des places à partir de 5 euros.
Est republicain

Exitant tout cela. Vivement Samedi.
Et puis j'ai hate de revoir et saluer Dan.
Vivement Samedi soir et un beau match de basket.

Vivement dimanche matin après la victoire

MERLU a écrit:

Exitant tout cela. Vivement Samedi.
Et puis j'ai hate de revoir et saluer Dan.
Vivement Samedi soir et un beau match de basket.

Vivement samedi soir sur les coups de 22h15-22h30 que je puisse lire ta vision très noire de l'équipe du SLUC !!!

The Warrior a écrit:

MERLU a écrit:

Exitant tout cela. Vivement Samedi.
Et puis j'ai hate de revoir et saluer Dan.
Vivement Samedi soir et un beau match de basket.

Vivement samedi soir sur les coups de 22h15-22h30 que je puisse lire ta vision très noire de l'équipe du SLUC !!!

Et mais t'es vraiment borné toi
D'ailleur t'as remarqué que je n'avais rien dit de la victoire de samedi car sinon j'aurais toujours été cohérent comme depuis le début. "Belle victoire sans cox, morandais et benson"
ALLEZ LE SLUC

Pour ma part en tout cas, je suis très contente de pouvoir revoir Dan et je ne manquerais pas de lui faire un très bon accueil lors de la présentation des équipes.
J'espère qu'il en sera de même pour la majorité d'entre nous et que nous aurons l'occasion d'assister à un grand et beau match de basket.

Après que le meilleur gagne. (nous j'espère quand même :cheers: )

MERLU a écrit:

The Warrior a écrit:

MERLU a écrit:

Exitant tout cela. Vivement Samedi.
Et puis j'ai hate de revoir et saluer Dan.
Vivement Samedi soir et un beau match de basket.

Vivement samedi soir sur les coups de 22h15-22h30 que je puisse lire ta vision très noire de l'équipe du SLUC !!!

Et mais t'es vraiment borné toi
D'ailleur t'as remarqué que je n'avais rien dit de la victoire de samedi car sinon j'aurais toujours été cohérent comme depuis le début. "Belle victoire sans cox, morandais et benson"
ALLEZ LE SLUC

oué je sais tu viens de me le dire en MP et pour ta gouverne moi c'est pas "Hey gars !!!"...fin du HS
sinon ben oui quand il y a victoire tu dis rien...tu viens juste la ramener après les défaites...

lolo a écrit:

Ehu Guigui il n' y aurait pas comme un problème à la fin de l'ITW sur le forum officiel ?

Oui oui y'a du y avoir une merdouille au copié collé . mais c'est réparé ^^

« Des similitudes avec Nancy »


Après une saison grimaçante en Allemagne, Dan McClintock a retrouvé le sourire dans le Nord. Et l'ancien nancéien trouve des points communs entre le SLUC et Gravelines.





NANCY._ Demain, il faudra sans doute quelques minutes au public de Gentilly pour se faire à l'image. Laquelle ? Celle de Dan McClintock portant un autre maillot que celui du SLUC Nancy. C'est que l'Américain a marqué l'histoire du club durant les trois saisons et la centaine de matches de Pro A qu'il a disputés en Lorraine. Mais demain, c'est sous le paletot de Gravelines que le grand Dan reviendra en Lorraine pour la première fois depuis son départ du SLUC. Un retour d'autant plus savoureux que la première place de Pro A sera en jeu entre son ancien et son nouveau club. Alors, quelque chose nous dit qu'il doit compter les heures, l'Américain...
- Dan, avez-vous déjà imaginé à quoi pouvaient ressembler vos retrouvailles avec Nancy ?
- Je pense que ce sera fun. Cela va me faire plaisir de revoir les fans, ce public dont je garde un si bon souvenir...
- Quelles sont les images qui reviennent quand vous repensez à ces trois années nancéiennes (2004-2007) ?
- C'est sûr qu'il y a cette déception de ne pas avoir gagné le titre malgré les trois finales à Bercy. Mais il y a eu beaucoup de succès quand même. La première saison où je suis arrivé, on n'était pas vraiment attendus et pourtant, on a gagné les As et on a été en finale du championnat. Je repense surtout aux gens que j'ai connus à Nancy, les amis que je m'y suis fait. C'était agréable d'aller à l'entraînement tous les jours, d'être entouré par des personnes bien. J'ai un peu retrouvé cela à Gravelines...
- Trouvez-vous beaucoup de similitudes entre Nancy et Gravelines ?
- Oui. Quand je suis venu à Nancy, le coach venait d'arriver, il avait pris beaucoup de nouveaux joueurs. Il y a des points communs entre les philosophies, l'alchimie qu'on peut retrouver dans l'équipe... Oui vraiment, il y a pas mal de similitudes.
- On sait où cela avait mené le SLUC cette année-là. Mais c'est quoi, l'objectif de Gravelines ?
- Gagner le match suivant. Et si on arrive à répéter cela, il peut se passer de bonnes choses (rire amusé).

« Pas surpris de voir Gravelines aussi haut »


- Tout de même, on imagine qu'entre joueurs, vous évoquez le sujet...
- Oui. Mais concentrons-nous à chaque fois sur le match qui vient. Tant que ce sera le cas, tout ira bien...
- Gravelines partage la première place du classement avec le SLUC. Etes-vous surpris de voir le BCM aussi haut ?
- Non... Ils ont eu des difficultés la saison dernière, mais je me souvenais que lorsqu'on les jouait avec le SLUC, il fallait vraiment faire très attention à chaque fois car c'était une équipe dangereuse. Cette saison, il y a beaucoup de nouveaux joueurs mais je le répète, l'alchimie est là.
- Ce début de saison est placé sous le signe de la réussite. Mais vous sortez d'une saison cauchemardesque à Oldenbourg en Allemagne...
- C'est vrai que cela a été une saison très difficile. Je me suis blessé dès le deuxième ou troisième match et je ne suis revenu qu'en février ou mars. C'était pénible de rater une aussi longue partie de la saison, et je savais que cela allait être plus difficile de trouver un autre club. Il fallait les convaincre que j'étais en bonne santé, que tout allait bien, mais certains ne voulaient pas prendre le moindre risque.
- Finalement, vous avez rejoint Gravelines car Rouen avec qui vous vous étiez engagé dans un premier temps n'avait pas pu vous garder en raison de l'encadrement de sa masse salariale. Mais auparavant, vous avez été en contacts avec Hyères-Toulon ?
- Oui, j'étais en pourparlers avec ce club en été, mais cela n'a pas collé. Ce n'était pas tant un problème d'argent que la façon dont les choses se passaient par rapport au contrat. Un jour, ils voulaient faire les choses d'une certaine façon, le lendemain d'une autre façon...
- On se souvient que la saison dernière, vous deviez aussi aller à Roanne avant de choisir in extremis Oldenbourg. Le coach de la Chorale Jean-Denys Choulet avait eu du mal à contenir sa colère devant cette volte-face inattendue...
- Mais on n'avait rien conclu. Il était déçu, moi aussi car c'est un club où j'aurais bien aimé jouer. Cela n'a pas fonctionné mais je ne veux pas dire quoi que ce soit de négatif sur quiconque.
- Demain, vous allez retrouver de vieilles connaissances sous les panneaux comme Cyril Julian et Victor Samnick. vous avez donné des tuyaux à vos coéquipiers ?
- Oui, bien sûr... Ce sont des bons copains. Mais mon but, c'est qu'on essaie de gagner le match. Je sais comment ils jouent, mais je ne sais pas si cela sera déterminant car chaque équipe a des philosophies différentes en défense. Ce sera plus une affaire collective. Je ferai ce que le coach me demandera de faire pour apporter ma pierre à l'édifice.
- Sincèrement, est-ce que le match de samedi sera le plus excitant que vous allez jouer depuis la finale de Bercy en 2007 ?
- Ce sera fun. Revenir Nancy sera spécial, et en plus, il y a la première place du championnat en jeu. C'est la cerise sur le gâteau...

Recueilli par Anthony GUILLE


Est republicain

Ricardo Greer bon pour le service








•GREER. Ménagé depuis le début de semaine pour soigner une douleur au mollet, Ricardo Greer a repris comme prévu l'entraînement hier sans ressentir de gène. Le capitaine nancéien a été déclaré bon pour le service demain face à Gravelines.
•TV. Infosport pose ses caméras à Gentilly. Dans le cadre de sa nouvelle émission «Infosport chez vous», la chaîne satellite fera étape en Lorraine et présentera notamment le choc SLUC - Gravelines avec en prime, un sujet sur la préparation des pom-pom girls du SLUC. La diffusion est prévue demain entre 12 h et 16 h toutes les demi- heures.
•LOCATION. La location pour SLUC - Gravelines demain (20 h) à Gentilly se poursuit au siège du club (Palais des Sports Jean-Weille) aujourd'hui de 9 h à 12 h et de 14 h à 18 h, et demain de 10 h à 12 h.
Elle est toujours possible dans les hypermarchés Cora et Auchan, ainsi que sur le réseau ticketnet, et via internet, sur le site officiel du club (www.sluc-basket.org), rubrique billetterie en ligne. Prix des places à partir de 5 euros.
Est republicain

Bokolo : «Un match d'Euroligue»



L'international est passé du Mans à Gravelines avec un réel bonheur. Yannick Bokolo prend même une sacrée revanche sur ceux qui l'avaient enterré un peu vite. Un exploit à Nancy serait la cerise sur le gâteau.
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Un superbe début de saison, pour vous et votre équipe. D'accord ?

«Oui, les résultats sont là. Il ne faut surtout pas que l'on change de méthode ! On se concentre sur le match qui vient et ça réussit.»

Les statistiques de Yannick Bokolo sont éloquentes dans tous les compartiments du jeu. Une revanche par rapport à la saison moribonde vécue au Mans ?

«L'équipe marche et c'est bien pour moi aussi, je ne vais pas m'en plaindre. Comme tout joueur, vous êtes heureux quand vous vous rapprochez de votre meilleur niveau, quand vous progressez, quand vous rattrapez le temps perdu. Mais je n'ai pas à me venger par rapport à quelqu'un.»

Du temps perdu alors que vous étiez dans un club aux premières loges (Le Mans) et en équipe de France ?

«Il est frustrant de se voir stagner, de ne pas être au top de ses sensations. Un sportif a toujours l'objectif d'aller plus haut. Et si j'ai bien démarré, j'espère acquérir, par exemple, de la constance pendant une saison entière.»

Quelles sont les caractéristiques de ce Gravelines, leader avec Nancy (Orléans compte un match supplémentaire) ?

«Une formation toute nouvelle même si plusieurs joueurs se connaissaient de nom. L'alchimie est faite. On s'entend bien, chacun a trouvé sa place.»

Déjà un collectif au point avec plein de recrues ?

«Oui, il s'est installé rapidement. Le coach a jeté des bases simples sur lesquelles on peut s'appuyer. Nous les respectons, ça fonctionne et on gagne.»

Les forces nordistes ? «La défense. Quand cela se passe mal en attaque, on peut toujours tenir le coup grâce à elle. Nous avons des joueurs atypiques et dangereux. Surtout, on est capable d'imposer un gros rythme que les adversaires ont du mal à suivre. L'équipe est athlétique.»

Christian Monschau, votre nouvel entraîneur, vous inspire apparemment ! «Ce qu'il avait réussi à faire par le passé, comme au Havre, plaide en sa faveur. Il est facile à comprendre et se tient à l'écoute des joueurs à qui il laisse beaucoup de libertés. Ses systèmes mettent an valeur la créativité de chacun.» Bizarrement, vous avez cédé une seule fois en sept matches, à Cholet qui n'est pas terrible.

«Il s'agissait plus d'une mauvaise réaction humaine que le jeu en lui-même. Ce revers nous a servis pour la suite (cinq succès d'affilée). »

Sinon, bingo : victoires devant les cadors Villeurbanne et Orléans : «Des résultats importants même si nous savons que le plus dur reste à venir avec ce déplacement à Nancy et la réception de Roanne. On sera jugé après.»

Dans l'Orléanais, vous étiez face au Mosellan Aldo Curti. Votre opinion ?

«Il est en train de s'épanouir, à trouver du plaisir à jouer en attaque. C'est sympa de le voir évoluer ainsi.»

Demain, vous attend ce sommet contre le Sluc. Pas facile ?

«Ah, non ! Ce sera un match d'Euroligue, d'un niveau très élevé. Dans cette équipe, il y a des menaces à tous les postes.»

Vous envisagez le meilleur ?

«Bien sûr. On y va pour gagner, pas pour faire de la figuration !»

Alain THIÉBAUT.

Republicain lorrain

DOSSIER Les frères Monschau face à face : « Une absolue rivalité d’équipe, jamais de rivalité personnelle »

Vingtième saison en Pro A pour Jean-Luc Monschau (57 ans), coach de Nancy, la dixième pour son cadet Christian (50 ans), coach du BCM. Par bancs interposés, ils se sont souvent affrontés. Mais demain en Lorraine, ce sera la première fois que leurs équipes s’affronteront en leaders. Dialogue dans les méandres d’une relation.



« Mon frère m’a donné les clés de la victoire. » Hommage vibrant de Jean-Luc Monschau à son cadet au soir du titre de champion de France en juin. « Il m’avait inspiré une part des choix tactiques, ça me tenait à coeur », ajoute aujourd’hui l’ex-entraîneur gravelinois (de 2000 à décembre 2003). Christian lui, élude, finaud : « On peut dire n’importe quoi quand on gagne. Et c’était une façon de dire “moi j’ai le truc, toi, tu peux toujours courir !” » Très proches sans être fusionnels, dans l’échange permanent, leur lien virera à l’opposition frontale demain. « Même s’ils n’en ont pas conscience, estime le D^r Olivier Brochart de l’hôpital de Douai, il y a forcément une mini compétition. Le petit veut toujours un peu “tuer le père” pour s’affranchir de l’autre qui lui a servi de tuteur. Une défaite serait plus mal vécue par le petit. » C’est un psychiatre lui même frère de jumeaux qui le dit…

– Qui mène dans vos duels ?
Christian Monschau : « C’est un secret. Le résultat ne serait pas sympa pour l’un ou l’autre. Et ça correspond à notre état d’esprit. Ne pas regarder vers le passé sauf pour tirer des enseignements. »
Jean-Luc Monschau : « Au début ça nous amusait mais ça fait des années que je ne compte plus. Ça doit faire match nul. Et on vieillit, on a nos coquetteries. Le côté anecdotique d’être tous deux premiers est inédit mais limite l’opposition à une opposition de coaches, ce serait offenser les joueurs qui sont la clé. »

– Est-ce un sujet de rivalité ?
JLM : « Jamais. On est les meilleurs supporteurs l’un de l’autre sauf quand on est opposés. Il n’y a aucune rivalité ou jalousie. On a commencé à travailler ensemble. Pendant six ans, Christian a été mon capitaine à Mulhouse (1). J’ai l’impression d’avoir beaucoup plus appris de lui, d’abord par les retours qu’il me faisait en tant que joueur. »
CM : « Il y a une absolue rivalité d’équipe, jamais de rivalité personnelle. C’est l’un des rares matchs dont on ne parle pas. »

– Comment cela se passe-t-il avant le match, pendant, après ?
CM : « La semaine avant, on ne se parle pas alors qu’on s’appelle très souvent. Pendant, on arrive vraiment à faire abstraction. Nous sommes juste deux personnes proches qui faisons un job similaire, des adversaires. Mais ce ne sont pas les matchs qu’on préfère. »
JLM : « Avant, on pourrait s’appeler et parler d’autre chose mais la passion nous pousse à penser au match tous les jours, alors ce serait ridicule. Pendant, je fais abstraction. On se fait la bise mais ce n’est même pas un signe de fraternité, je la fais à d’autres. Je suis avec mon équipe comme face à n’importe qui d’autre, totalement dans la motivation. Après, ce n’est pas le même tabou qu’avant, mais on est moins disert car on revient à des analyses qui sont l’embryon de la préparation du match retour. »

– Vous imaginez-vous assistant de votre frère ?
CM : « Je ne veux pas répondre. J’ai énormément de respect pour les assistants, certains m’ont énormément apporté et sont devenus des amis.
Pour l’être, il faut se mettre dans un état d’esprit. Je ne l’ai jamais fait. »
JLM : « À l’exception de ce match, on l’est un peu dans la relation. On est un soutien l’un de l’autre. À Mulhouse, on a eu un réel plaisir à faire les choses en famille, avec papa dirigeant. Mais il y a toujours eu des esprits chagrins pour dire qu’il n’y avait qu’une seule façon de penser. Mon frère est pourtant le contradicteur absolu. On n’obtient cette franchise de personne d’autre. »

– Si vous preniez un club à deux, qui serait numéro un ?
CM : « On l’a fait avec beaucoup de plaisir pendant six ans, le vrai patron, c’est notre père ! Il était trésorier du BC Mulhouse et président-fondateur du club d’origine. Notre père, il a tout fait, c’est inimaginable. C’est un fou, il n’y a pas de nom pour un animal comme ça ! Mais l’expérience d’un club avec différents membres d’une famille n’attire pas toujours que la sympathie. »
JLM : « Fort de l’expérience à Mulhouse, je ne l’envisage pas. »

– Qui appelle votre père en premier après les matchs ?
JLM : « Les autres membres de la famille appellent nos parents en direct depuis la salle. Il y a obligation de compte rendu tous les quarts-temps ! Mais ce n’est pas une passion égocentrique autour de la famille. Nos parents sont d’abord des basketteurs, »

– Qui appelle l’autre en premier ?
CM : « C’est 50-50. Maintenant que Jean-Luc prend des avions privés, c’est lui qui téléphone en vitesse avant d’embarquer ! » •

1. – De 1985 à 1991. Mulhouse était le premier poste pro de Jean-Luc, avec la montée en Pro A en 1990, deux demi-finales (1989 et 90) et le titre de coach de l’année en 1989. Meneur, Christian a commencé à coacher en 1992.


La voix du nord

Citation :

PAR SANDRINE ARRESTIER

Va vraiment être bien ce match

Citation :

•TV. Infosport pose ses caméras à Gentilly. Dans le cadre de sa nouvelle émission «Infosport chez vous», la chaîne satellite fera étape en Lorraine et présentera notamment le choc SLUC - Gravelines avec en prime, un sujet sur la préparation des pom-pom girls du SLUC. La diffusion est prévue demain entre 12 h et 16 h toutes les demi- heures.

La vache, ils sont tombés bien bas Infosport



Merci bacou

bacou a écrit:

•TV. Infosport pose ses caméras à Gentilly. Dans le cadre de sa nouvelle émission «Infosport chez vous», la chaîne satellite fera étape en Lorraine et présentera notamment le choc SLUC - Gravelines avec en prime, un sujet sur la préparation des pom-pom girls du SLUC. La diffusion est prévue demain entre 12 h et 16 h toutes les demi- heures.

Hello à tous est ce que quelqu'un pourrai l'enregistrer et le mettre sur internet svp ?
Merci d'avance

Les supporters du BCM parient sur le match :

=> http://bcmgravelinesdk.forumactif.com/le-sportica-f1/prono-2009-qui-ressent-le-mieux-le-bcm-t246-225.htm

Sont pas bien confiant envers leur équipe...

SLUC NANCY : LE CHAMPION EN TITRE… POUR VOIR , ET SAVOIR …

En passant par la LORRAINE, j’arrive avec mes « gros » sabots… à NANCY … il fut un temps ou nous rivalisions, et les échanges entre « supporters » étaient parfois « limites » , la « passion » égarant souvent du droit chemin…
Depuis 4 saisons, le SLUC a pris largement les devants sur notre équipe, a conquit enfin son « graal » en décrochant le titre de champion à sa quatrième tentative… pour enfin aller jouer avec les « grands » en Euroligue. Ils ont pu voir, comme d’autres équipes Françaises, que ce n’était pas exactement le même monde que la pro A, mais bon… si c’est la « rançon » du succès, alors… Restons chez nous, pour un simple match de pro A. L’affiche du jour pourrait s’intituler : « Le combat des chefs ? » ou alors « les frères ennemies… » , oh bien sur, pas a cause du statut des clubs, mais plutôt une simple histoire de fraterie… passionnés par le même objectif… le même jeu. Le SLUC confirme son autorité nationale, il est l’un des premiers candidat à sa propre succession, le BCM est un peu (beaucoup) la surprise de ce début de saison… En conservant les frères GREER, les Lorrains ont recruté fort avec Lamayn Wilson, Cox, Morandais, Tchicamboud…. Du « confirmé » dans l’hexagone. Et si l’ Euroligue fut difficile a aborder, c’est le moins que l’on puisse dire, le SLUC dans « son » championnat n’a pas raté les premières marches… On se rappellera, avec émotion, l’an dernier, qu’une victoire du BCM à Gentilly, contre toutes attentes, avait permis un « maintien » qui ne fut confirmé que lors de la dernière journée… Bien sur, Jean Luc MONSCHAU est toujours aux commandes du SLUC, et les ordinateurs respectifs des deux techniciens doivent fonctionner à plein, jour et nuit pour trouver la combinaison « magique », qui doit permettre de mettre « l’autre » en position d’échec… Abel et Cain ? quand même pas… ce n’est qu’un jeu… faut il le rappeler ? Le SLUC continue cependant de grandir, et il est le grand « favori » de la saison, sa victoire à Roanne est là pour le rappeler. De plus cette semaine, pas d’Euroligue pour les fatiguer un peu… c’est dire que ce déplacement est vraiment difficile. Un effectif complet donc pour le SLUC, très solide, la menace peut venir de partout, et statistiquement, a part sur l’adresse, tous les voyants sont favorables aux « Cougars »…

A la mène, Steed TCHICAMBOUD est le seul spécialiste « pur » du poste. L’ex Choletais, doit bien sur composer avec l’armada d’arrières du SLUC. Steed est un joueur percutant, vif et rapide, qui peut apporter un peu de folie dans le jeu du SLUC. En 17.1 mn, 8.7 d’évaluation, 8.6 pts, 2.3 rbds, 2.6 pds.
A l’arrière, les « multi cartes » , qui peuvent soit partir sur l’aile, soit mener le jeu, c’est une des caractéristiques de JLM, que de pouvoir compter sur des joueurs complets et multi facettes. John COX, l’ex Havrais, longtemps espéré du coté de Sportica, est arrivé.. au SLUC. Il doit bien sur partager le temps de jeu qu’il avait plus important au STB, et pour le moment, on n’a pas encore vraiment retrouvé le joueur percutant et efficace de St Thomas… L’adaptation est difficile ? mais se fera, a n’en pas douter. 26.0 mn, 8.7 d’éval, 8.6 pts, 2.6 rbds, 3.4 pds, attention au reveil… Jeff GREER, faut il le présenter, scoreur fou, l’un des rois du tir improbable au « buzzer » , faut il rappeler ce shoot qui cloua le BCM l’an dernier au Sportica, et qui eut des conséquences importantes sur la suite de la saison. Reste lui aussi un des éléments clé de JLM. 26.7 mn, 8.4 d’éval, 8.3 pts, 2.7 rbds, 1.6 int, 2.1 pds, un jour complet tout de même, et encore un peu au dessous de son max, pour le moment.
PARKER TJ, bléssé actuellement, le frére de TP, faut quand même pas l’oublier. Et le dernier arrivé, sur lequel on fondait de gros espoirs, Michel MORANDAIS, un Français qui n’avait quasiment jamais joué en France. Répertorié comme un joueur « extérieur » efficace derrière l’arc, la concurrence est bien sur terrible. 18.0 mn, 5.7 d’éval, 5.8 pts, 2.8 rbds, 1.3 pds et un 37% à 3 pts.
A l’aile, ben il n’y en qu’un de répertorié sur le poste, et c’est bien sur l’immense RICARDO GREER… 34,6 mn de temps de jeu, c’est dire que pour les autres… le joueur complet par excellence, il fait tout, surnommé « le couteau Suisse » , par les consultants TV, et son importance a sein de l’équipe ne peut échapper à personne. Deuxiéme « coach » de l’équipe dit on, et en tout cas, coach du terrain, RICARDO est immense. Et dire qu’on l’a eu un tout petit moment dans nos rangs, et je rappelle qu’avec lui nous avions fait un de nos meilleurs parcours… 13.7 d’eval, 14.5 pts, 7.0 rbds, 3.3 pds et un correcte 40% à 3 pts… Il a pas plus ? ben c’est qu’il fait un tas de choses qu’on ne compte pas… mon cher Monsieur… C’est simple quand il est pas là… c’est là qu’on voit… Il n’est pas répertorié comme le meilleur joueur étranger de France pour rien.
A l’intérieur, la recrue monstrueuse du début de saison, Lamayn WILSON, arraché à l’ ASVEL, quelques cartons depuis l’ouverture, 33.6 mn, 20.1 d’éval, la meilleure de l’équipe, 16.3 pts, le meilleur de l’équipe, 5.3 rbds, 2.3 int, et un 47 % à 3 pts… Lamayn certains soirs et franchement inarrêtable. Epaulé par Victor SAMNICK, qui a enfin retrouvé ses sensations Parisiennes. Victor a mis une saison a s’adapter, et maintenant qu’il a trouvé sa place, il est devenu un pion essentiel de l’équipe. On le retrouve précieux sous le cercle, rebondeur, contreur, ramasse miettes, etc… 23.3 mn, 15.9 d’évaluation, la deuxième de l’équipe tout de même, 12.1 pts 6.9 rbds, 1.0 c, peut aussi à l’occasion s’écarter du cercle.
Au pivot, le toujours jeune Cyril JULIAN, et o combien efficace, on l’a vu a son avantage en Euroligue, lorsque son équipe perdait pied, et on sait qu’il peut « apporter » encore plus. Encore un « papy » qui fait de la résistance selon la presse « spécialisée », mais a mon sens, il est encore loin d’être un papy. Beaucoup d’équipes de pro A aimeraient bien le voir dans leur rang. 12.1 mn, 8.4 d’éval, 6.6 pts, 3.1 rbs, multipliez par deux, si on double son temps de jeu et ça reste, très, très correcte… Rod BENSON, un Américain qui régnait sur le poste en D-League américaine. Bon rebondeur dit on. C’est le mystère complet, ne s’adapte t’il pas au jeu européen ? toujours est il, que pour le moment, il ne s’est pas vraiment imposé chez les cougars… 9.3 mn, 4.2 d’eval, 2.5 pts, 1.8 rbds, c’est sur, on attendait plus de lui. On le dit en « partance », mais que ne dit on pas ? Aboubakar ZAKI, un Nigerien, 215 cm, que l’on dit promis à la NBA. Profite (peut-être) un peu des problèmes de BENSON, puisque s’octroie 9.5 mn de jeu, pour 5.0 d’eval, 4.0 pts, 2.2 rbds, mais il aurait bien tord de ne pas en profiter… Ce joueur est un réel espoir et on pourrait bien le retrouve plus haut dans la hierarchie du SLUC.
Cela dit, les configurations d’équipes en France, font que le pivot, grande taille, est un peu moins utilisé dans notre championnat. Notre « grand » DAN , pourrait il se rappeler aux bons souvenirs du SLUC, le temps d’une rencontre. Ca ne manquerait pas d’élégance.


-Source-

Bactere a écrit:

SLUC NANCY : LE CHAMPION EN TITRE… POUR VOIR , ET SAVOIR …

En passant par la LORRAINE, j’arrive avec mes « gros » sabots… à NANCY … il fut un temps ou nous rivalisions, et les échanges entre « supporters » étaient parfois « limites » , la « passion » égarant souvent du droit chemin…
Depuis 4 saisons, le SLUC a pris largement les devants sur notre équipe, a conquit enfin son « graal » en décrochant le titre de champion à sa quatrième tentative… pour enfin aller jouer avec les « grands » en Euroligue. Ils ont pu voir, comme d’autres équipes Françaises, que ce n’était pas exactement le même monde que la pro A, mais bon… si c’est la « rançon » du succès, alors… Restons chez nous, pour un simple match de pro A. L’affiche du jour pourrait s’intituler : « Le combat des chefs ? » ou alors « les frères ennemies… » , oh bien sur, pas a cause du statut des clubs, mais plutôt une simple histoire de fraterie… passionnés par le même objectif… le même jeu. Le SLUC confirme son autorité nationale, il est l’un des premiers candidat à sa propre succession, le BCM est un peu (beaucoup) la surprise de ce début de saison… En conservant les frères GREER, les Lorrains ont recruté fort avec Lamayn Wilson, Cox, Morandais, Tchicamboud…. Du « confirmé » dans l’hexagone. Et si l’ Euroligue fut difficile a aborder, c’est le moins que l’on puisse dire, le SLUC dans « son » championnat n’a pas raté les premières marches… On se rappellera, avec émotion, l’an dernier, qu’une victoire du BCM à Gentilly, contre toutes attentes, avait permis un « maintien » qui ne fut confirmé que lors de la dernière journée… Bien sur, Jean Luc MONSCHAU est toujours aux commandes du SLUC, et les ordinateurs respectifs des deux techniciens doivent fonctionner à plein, jour et nuit pour trouver la combinaison « magique », qui doit permettre de mettre « l’autre » en position d’échec… Abel et Cain ? quand même pas… ce n’est qu’un jeu… faut il le rappeler ? Le SLUC continue cependant de grandir, et il est le grand « favori » de la saison, sa victoire à Roanne est là pour le rappeler. De plus cette semaine, pas d’Euroligue pour les fatiguer un peu… c’est dire que ce déplacement est vraiment difficile. Un effectif complet donc pour le SLUC, très solide, la menace peut venir de partout, et statistiquement, a part sur l’adresse, tous les voyants sont favorables aux « Cougars »…

A la mène, Steed TCHICAMBOUD est le seul spécialiste « pur » du poste. L’ex Choletais, doit bien sur composer avec l’armada d’arrières du SLUC. Steed est un joueur percutant, vif et rapide, qui peut apporter un peu de folie dans le jeu du SLUC. En 17.1 mn, 8.7 d’évaluation, 8.6 pts, 2.3 rbds, 2.6 pds.
A l’arrière, les « multi cartes » , qui peuvent soit partir sur l’aile, soit mener le jeu, c’est une des caractéristiques de JLM, que de pouvoir compter sur des joueurs complets et multi facettes. John COX, l’ex Havrais, longtemps espéré du coté de Sportica, est arrivé.. au SLUC. Il doit bien sur partager le temps de jeu qu’il avait plus important au STB, et pour le moment, on n’a pas encore vraiment retrouvé le joueur percutant et efficace de St Thomas… L’adaptation est difficile ? mais se fera, a n’en pas douter. 26.0 mn, 8.7 d’éval, 8.6 pts, 2.6 rbds, 3.4 pds, attention au reveil… Jeff GREER, faut il le présenter, scoreur fou, l’un des rois du tir improbable au « buzzer » , faut il rappeler ce shoot qui cloua le BCM l’an dernier au Sportica, et qui eut des conséquences importantes sur la suite de la saison. Reste lui aussi un des éléments clé de JLM. 26.7 mn, 8.4 d’éval, 8.3 pts, 2.7 rbds, 1.6 int, 2.1 pds, un jour complet tout de même, et encore un peu au dessous de son max, pour le moment.
PARKER TJ, bléssé actuellement, le frére de TP, faut quand même pas l’oublier. Et le dernier arrivé, sur lequel on fondait de gros espoirs, Michel MORANDAIS, un Français qui n’avait quasiment jamais joué en France. Répertorié comme un joueur « extérieur » efficace derrière l’arc, la concurrence est bien sur terrible. 18.0 mn, 5.7 d’éval, 5.8 pts, 2.8 rbds, 1.3 pds et un 37% à 3 pts.
A l’aile, ben il n’y en qu’un de répertorié sur le poste, et c’est bien sur l’immense RICARDO GREER… 34,6 mn de temps de jeu, c’est dire que pour les autres… le joueur complet par excellence, il fait tout, surnommé « le couteau Suisse » , par les consultants TV, et son importance a sein de l’équipe ne peut échapper à personne. Deuxiéme « coach » de l’équipe dit on, et en tout cas, coach du terrain, RICARDO est immense. Et dire qu’on l’a eu un tout petit moment dans nos rangs, et je rappelle qu’avec lui nous avions fait un de nos meilleurs parcours… 13.7 d’eval, 14.5 pts, 7.0 rbds, 3.3 pds et un correcte 40% à 3 pts… Il a pas plus ? ben c’est qu’il fait un tas de choses qu’on ne compte pas… mon cher Monsieur… C’est simple quand il est pas là… c’est là qu’on voit… Il n’est pas répertorié comme le meilleur joueur étranger de France pour rien.
A l’intérieur, la recrue monstrueuse du début de saison, Lamayn WILSON, arraché à l’ ASVEL, quelques cartons depuis l’ouverture, 33.6 mn, 20.1 d’éval, la meilleure de l’équipe, 16.3 pts, le meilleur de l’équipe, 5.3 rbds, 2.3 int, et un 47 % à 3 pts… Lamayn certains soirs et franchement inarrêtable. Epaulé par Victor SAMNICK, qui a enfin retrouvé ses sensations Parisiennes. Victor a mis une saison a s’adapter, et maintenant qu’il a trouvé sa place, il est devenu un pion essentiel de l’équipe. On le retrouve précieux sous le cercle, rebondeur, contreur, ramasse miettes, etc… 23.3 mn, 15.9 d’évaluation, la deuxième de l’équipe tout de même, 12.1 pts 6.9 rbds, 1.0 c, peut aussi à l’occasion s’écarter du cercle.
Au pivot, le toujours jeune Cyril JULIAN, et o combien efficace, on l’a vu a son avantage en Euroligue, lorsque son équipe perdait pied, et on sait qu’il peut « apporter » encore plus. Encore un « papy » qui fait de la résistance selon la presse « spécialisée », mais a mon sens, il est encore loin d’être un papy. Beaucoup d’équipes de pro A aimeraient bien le voir dans leur rang. 12.1 mn, 8.4 d’éval, 6.6 pts, 3.1 rbs, multipliez par deux, si on double son temps de jeu et ça reste, très, très correcte… Rod BENSON, un Américain qui régnait sur le poste en D-League américaine. Bon rebondeur dit on. C’est le mystère complet, ne s’adapte t’il pas au jeu européen ? toujours est il, que pour le moment, il ne s’est pas vraiment imposé chez les cougars… 9.3 mn, 4.2 d’eval, 2.5 pts, 1.8 rbds, c’est sur, on attendait plus de lui. On le dit en « partance », mais que ne dit on pas ? Aboubakar ZAKI, un Nigerien, 215 cm, que l’on dit promis à la NBA. Profite (peut-être) un peu des problèmes de BENSON, puisque s’octroie 9.5 mn de jeu, pour 5.0 d’eval, 4.0 pts, 2.2 rbds, mais il aurait bien tord de ne pas en profiter… Ce joueur est un réel espoir et on pourrait bien le retrouve plus haut dans la hierarchie du SLUC.
Cela dit, les configurations d’équipes en France, font que le pivot, grande taille, est un peu moins utilisé dans notre championnat. Notre « grand » DAN , pourrait il se rappeler aux bons souvenirs du SLUC, le temps d’une rencontre. Ca ne manquerait pas d’élégance.


-Source- FORUM BCM

Citation :

-Source- FORUM BCM

Bah quand tu clique sur 'source', tu vas sur la page où je l'ai trouvé... ça revient au même =))

Theseus a écrit:

Citation :

PAR SANDRINE ARRESTIER

Va vraiment être bien ce match

Petit malin.