Le Topic de l'ASNL :: Inconstance chronique...

Ce que j'ai du mal à digérer, sur le pénalty sifflé par l'arbitre central, à quoi sert l'arbitre assistant? Juste à levé son drapeau? Il aurait du voir ce qui s'est passé sur cette action vu sa position et en informer Eric Poulat...

Ouais c’est vrai mais ils restent encore trop dans leur rôle qui est de signaler les hors-jeux. Mais, si ça se trouve, lui aussi n’a pas vu l’entourloupe de Micoud. Nous télespectateurs, on voit parfaitement le contact entre les 2 joueurs parce qu’il y a une caméra de postée à raz du sol, à gauche du but de Bracigliano mais c’est sans doute moins évident de la ligne de touche.

Moi ce qui me chagrine le plus c’est que l’arbitre siffle une faute SUR Micoud alors que le ballon ne lui était pas destiné, que l’arbitre était à mille lieu de ce qui se passait dans la surface et que des contacts comme celui-ci sur un corner, il y en a énormément (!) qui ne provoquent pas de pénaltys pour autant. C'est toujours le même débat : soit on siffle tout, soit on siffle rien (idem pour le péno accordé à Paris). Et on retrouve ce qu’on a connu en début de saison quand les arbitres faisaient du zèle en sifflant à tout va.


Je reviens 2 secondes sur la banderole scandaleuse qui a été déployée au Stade de France samedi soir et de constater sur le forum du BCM un dokken tout pas content de s'être fait insulté de la sorte, créant un topic pour l'occasion, appelant à signer une pétition qui ne servira à rien. Si c'est pas l'hôpital qui se fout de la charité sérieux Après le torchon qu'il a bien pu écrire sur notre dos... Enfin bref, rien que pour ça je suis bien content

Personne n'a le journal du jour et ses articles au sujet des décisions contestées et contestables....?

Supporter Couguars a écrit:

Personne n'a le journal du jour et ses articles au sujet des décisions contestées et contestables....?

L'article de dimanche (d'après match donc) était vraiment pas mal ! lol L'arbitre en a prit comme juste ce qu'il fallait !

JC a écrit:

Supporter Couguars a écrit:

Personne n'a le journal du jour et ses articles au sujet des décisions contestées et contestables....?

L'article de dimanche (d'après match donc) était vraiment pas mal ! lol L'arbitre en a prit comme juste ce qu'il fallait !

Y aurait-il une âme charitable pour le mettre en ligne...?

@ Supporter Couguars , si moi...
@ Joe je regarde...
Plus tôt par mp, raf du foot

Fatiguée ZZZZZ

Un coup de sifflet qui résonne


Le penalty imaginaire sifflé par Eric Poulat sur la tricherie de Johan Micoud fait beaucoup de bruit. Abasourdis, les Nancéiens vont devoir trouver les ressources nécessaires pour conserver leur troisième place.






BORDEAUX. _ (De l'un de nos envoyés spéciaux). Le coup de sifflet terrible d'Eric Poulat sur le cinéma de Johan Micoud va résonner dans les têtes nancéiennes pendant un long moment. Samedi soir à la sortie du stade Chaban-Delmas (2-1), les coéquipiers de Gennaro Bracigliano ont essayé tant bien que mal de ne pas exprimer le fond de leur pensée sur l'arbitrage désastreux d'Eric Poulat mais, en revanche, ils ont tous confié leur sentiment d'avoir laissé filer Bordeaux pour de bon vers la deuxième position directement qualificative en Ligue des Champions. Avec six points de retard et un goal-average défavorable à sept journées de la fin, l'ASNL sait que ses chances de doubler les Girondins sont désormais très réduites. « C'est dur de se dire que la bataille pour la seconde place a sûrement basculé sur ce penalty imaginaire » a d'ailleurs bien résumé Chris Malonga envoyé au sol tel un judoka, à la 82e minute, par Micoud qui mériterait une sanction sévère pour tricherie. « J'en tremble encore » a même glissé Jonathan Brison personnellement victime d'une expulsion ultra-sévère à la 53e, dans la foulée de l'égalisation bordelaise. i«i Montrer qu'on a retenu la leçon i» Le club du président Jacques Rousselot paie tout ça très cher. L'erreur de M. Poulat à l'occasion de la ''finale des dauphins'' pourra d'ailleurs se chiffrer financièrement, à la fin de la saison, si c'est bien la simulation de Micoud qui permet aux Girondins de devancer les Lorrains. Le ticket d'entrée directe à la plus prestigieuse des coupes européennes donne, en effet, la garantie de toucher environ 16 millions d'euros... Pour découvrir cette fameuse Champions League, l'ASNL doit penser, maintenant, à conserver la troisième place qui l'obligerait à passer le 3e tour préliminaire avant le jackpot de la phase de poules. Une qualification des Nancéiens en C1, au nez et à la barbe de l'OM, ne ferait pas que des heureux dans le foot français, c'est sûr. Mais ils vont y puiser une source de motivation supplémentaire. Pascal Berenguer l'explique : « On va essayer de continuer à embêter tout le monde ». Marc-Antoine Fortuné enfonce le clou quand on lui parle du duel avec le géant marseillais : « Tant pis si ça ne fait pas plaisir à certains mais on va rester sur le podium jusqu'au bout ! ». Voilà une détermination rassurante parce que le danger, après la grosse frustration vécue à Bordeaux, serait de lâcher prise moralement. Dès le coup de sifflet final au stade Chaban-Delmas, Pablo Correa a ainsi fait allusion à la défaite subie la saison dernière face au PSG à Picot (0-3) avec un festival de bévues de l'arbitre Damien Ledentu ce jour-là. Un échec injuste qui avait cassé la bonne dynamique nancéienne : « J'espère que ce ne sera pas le cas cette saison. Il faut montrer qu'on a retenu la leçon dès le prochain match ». Il s'agira de la réception de... Paris. L'adversaire idéal pour exorciser tous les vieux démons nancéiens...

Romain JACQUOT


Est republicain

Le match vu par Michaël Chrétien

« C'est écoeurant »









BORDEAUX. _ Suspendu samedi suite à son carton rouge reçu contre Metz, Michaël Chrétien a suivi Bordeaux-Nancy en direct d'un hôtel parisien où il a passé le week-end en famille. Le latéral droit de l'ASNL nous a livré ses impressions de téléspectateur particulièrement concerné : « L'arbitrage de M. Poulat m'a rendu fou, je n'ai pas arrêté de râler. J'ai sûrement été encore plus énervé que mes coéquipiers sur le terrain. Car moi, j'ai eu tous les ralentis à disposition. Il n'y avait pas du tout corner sur l'égalisation bordelaise. Il n'y avait pas non plus carton rouge pour Jonathan Brison. Et sur l'action du penalty, tout le monde a vu que Micoud avait triché ! C'est écoeurant. J'accepte toujours les erreurs d'arbitrage mais là, des limites ont été dépassées. L'arbitre a tout gâché. Après le match, je n'ai même pas osé téléphoner aux copains. La déception était trop forte pour eux comme pour moi. »

R. J. (Romain JACQUOT)


Est republicain

Ligue 1 - Après Bordeaux - Nancy (2-1)

Le mutisme des fautifs


Le choc des dauphins a été gâché par des tricheries et des décisions arbitrales erronées qui ont injustement privé l'ASNL d'un exploit en lettres capitales. Les coupables ont esquivé les micros. Une erreur de plus.






BORDEAUX. _ (De l'un de nos envoyés spéciaux). Eric Poulat est l'un, si ce n'est le meilleur arbitre français du moment. Il fait partie des hommes au sifflet les plus pédagogues et les plus mesurés de Ligue 1. Il est expérimenté et apprécié. Il fut d'ailleurs le seul représentant de sa corporation présent au Mondial 2006. Une preuve tangible d'un savoir-faire reconnu. Il était donc l'homme idéal pour diriger ce choc de Ligue 1 capital dans la lutte aux places d'honneur entre l'ASNL et Bordeaux. Sauf qu'on n'a pas reconnu Eric Poulat samedi après-midi sur la pelouse du stade Chaban-Delmas. Trop souvent abusé, mal conseillé par ses assesseurs et apparemment victime, lui aussi, de la pression malsaine qui touche et dévaste tout son clan, il a raté son match, se laissant par exemple emprisonner dans une attitude de répression excessive qui amena l'exclusion très sévère de Jonathan Brison. Un fait parmi beaucoup d'autres, dont le plus spectaculaire fut bien sûr la faute imaginaire de Malonga sur Micoud suite à laquelle il accorda un penalty gratuit aux Bordelais.
Micoud, l'instigateurdt

On aurait aimé connaître les circonstances de cette décision, sachant qu'il semblait masqué sur l'action. S'est-il simplement fait abuser par la commedia dell'arte de Micoud, ou s'est-il fié à une mauvaise info que lui aurait glissée son assistant dans l'oreillette ? Cela restera un mystère. Posté en face de son vestiaire, on a attendu éric Poulat jusqu'à l'extinction des feux dans Chaban-Delmas. Il a d'abord attendu que la zone des vestiaires se vide pour mettre le nez dehors et s'entretenir longuement avec le délégué du match. On a ensuite pu l'apercevoir avaler presque d'un trait une coupe de champagne avant de quitter le stade en refusant de s'exprimer. Peut-être sa plus grande faute de la soirée. Car ce mutisme, maladie désormais répandue au sein d'une famille arbitrale totalement refermée sur elle-même, ne fait que creuser encore un peu plus le fossé entre les hommes au sifflet d'un côté, les joueurs, les entraîneurs et les dirigeants de l'autre. Il amplifie aussi l'impression d'impunité totale dont jouissent les protégés de Marc Batta. C'est regrettable d'autant que s'il fallait ouvrir un procès au lendemain de cet ASNL - Bordeaux, on choisirait plutôt d'instruire celui de Johan Micoud. Car pour être abusé, il faut dans tous les cas des tricheurs. Si Mathieu Chalme pourrait avoir un bel avenir dans le cinéma, l'ancien international hérite évidemment de la palme du vice. Ce que certains appellent de façon grotesque « le métier », validant implicitement une façon de procéder totalement inexcusable. On peut même être sûr que son propre entraîneur, l'exemplaire Laurent Blanc, victime d'une manoeuvre similaire qui l'empêcha de disputer la finale de la Coupe du Monde 98, n'a pas apprécié le stratagème. C'est la traduction qu'on pouvait faire de ses propos d'après-match. A l'inverse de sa jeune victime, les yeux rougis par l'injustice et les conséquences qui en découlèrent, le fautif a évidement esquivé les micros. Guère étonnant de la part d'un joueur qui a non seulement trompé son monde, mais qui s'est également distingué par un comportement provocateur dans le tumulte d'une rentrée aux vestiaires très mouvementée. Tricher et provoquer, d'accord, assumer, jamais. Le comble de l'histoire, c'est qu'un individu non identifié vint jeter le maillot de Micoud au milieu des joueurs nancéiens pour « un échange ». Personne n'en a voulu...

Pierre-Henry WEXLER


Est republicain

ahah ils s'en prennent pour leurs grade... merci bacou pour les articles ... sur le foot

Merci Bacou pour les articles, je ne les avais pas lu non plus, je reste persuadé que l'ASNL va puiser des ressources dans ces faits pour se faire justice et terminer à la 3e place au nez et à la barbe de tous ces tricheurs ..........

guillom54 a écrit:

Merci Bacou pour les articles, je ne les avais pas lu non plus, je reste persuadé que l'ASNL va puiser des ressources dans ces faits pour se faire justice et terminer à la 3e place au nez et à la barbe de tous ces tricheurs ..........

si seulement tu pouvais avoir raison!!!

Le journal de dimanche étant parti en fumée, je ne peux malheureusement poster les articles...Désolée!

Merci super Bacou!

Même dans 100% Foot, sur M6, Grimaud et Menez ont pris la défense de Nancy ! Comme quoi...
Allez y faut repartir de l'avant contre le PSG. Quand je repense au match de l'an dernier à Picot et cette défaite 3 - 0 , avec là encore des erreurs d'arbitrage flagrantes contre nous, la petite équipe.

Un grand merci, Bacou, pour ces articles...

Il faut absolument que l'ASNL batte le PSG dimanche et qu'elle se maintienne à cette 3ème place pour clouer le bec à tous les dirigeants de la LFP, Thiriez en tête...!!!

Jo L'incruste a écrit:

Un grand merci, Bacou, pour ces articles...

Il faut absolument que l'ASNL batte le PSG dimanche et qu'elle se maintienne à cette 3ème place pour clouer le bec à tous les dirigeants de la LFP, Thiriez en tête...!!!

L'injustice qui déclenche la rage de la victoire...!
Si seulement...

Un petit lien fort sympathique suite à la rencontre polémique de la semaine passée entre l'ASNL et Bordeaux : http://www.francefootball.fr/FF/breves2008/20080403_200534Dev.html

Et sur Canal+, il y a cinq minutes, L. Blanc a affirmé, si j'ai bien compris, que Micoud serait mis hors du groupe durant les quatre prochains jours.

A vérifier.

JC a écrit:

Un petit lien fort sympathique suite à la rencontre polémique de la semaine passée entre l'ASNL et Bordeaux : http://www.francefootball.fr/FF/breves2008/20080403_200534Dev.html

Et sur Canal+, il y a cinq minutes, L. Blanc a affirmé, si j'ai bien compris, que Micoud serait mis hors du groupe durant les quatre prochains jours.

A vérifier.

Aussi sympa que puisse apparaître Laurent Blanc, ce sont des points perdus par l'ASNL contre un adversaire direct...
Préjudice financier énorme si pas de Champion's League...

Bordeaux - ASNL, suite

Match à rejouer ? Jean-Louis Triaud ironise











BORDEAUX._ Hier, le président de Bordeaux Jean-Louis Triaud a tourné en dérision l'éventualité de rejouer Bordeaux-Nancy (2-1), scellé à la suite d'un penalty litigieux accordé à Johan Micoud, estimant que si on rejoue celui-là, « on va en rejouer cent », notamment des matches de l'ASNL.
Le président girondin, qui défend son meneur de jeu — convoqué jeudi prochain par la commission de discipline pour s'exprimer sur ce penalty -, avait d'avance jeudi réfuté le souhait formulé en fin de journée à Paris par le manageur général de Nancy Gérard Parentin.
Concernant une éventuelle sanction, Triaud a assuré que Bordeaux « respectera la décision de la Commission de discipline ».
Mais il a rappelé le violent tacle de Réveillère sur Wendel lors de Lyon — Bordeaux (4-2) pour lequel le Lyonnais, averti en match, n'avait pas été suspendu après coup, malgré un rapport de l'arbitre reconnaissant qu'il aurait dû sortir le carton rouge.

Est republicain

Ligue 1 : avant ASNL — Paris SG, demai n (18 h)
Banderoles, made in Nancy


Imaginer, confectionner et dérouler banderoles ou tifos n'est pas toujours une partie de plaisir. Les quatre principaux groupes de supporters nancéiens livrent leurs secrets.






NANCY._ Soutenir et animer. En toutes circonstances. Telle est la devise des groupes de supporters. Ils disposent d'un certain nombre de moyens d'action pour festoyer, embellir leur tribune et faire passer des messages. Il y a les drapeaux, les oriflammes, les voiles, les animations feuilles et les banderoles bien sûr. Ensuite, chacun sa méthode. Sage et douce pour certains. Piquante et provocante pour d'autres. Avec parfois quelques excès lamentables. Suivez notre regard...
A Nancy comme ailleurs, les associations de supporters consacrent un temps fou à mettre en place ces animations, réservées à des rencontres ciblées. « En début de saison, on élabore un planning des matches événements. Cette saison, il y avait les 40 ans du club, les anniversaires de nos associations, le décès de Philippe Schuth, le derby, le choc contre Lyon... », explique Christophe, responsable de La Clique (LCN), colocataire avec les Red Sharks (RS) du « Chaudron » en tribune Piantoni.
Exceptionnellement, les associations se regroupent pour effectuer un travail en commun. Comme ce fut le cas pour le tifo géant du 40e anniversaire. « J'ai passé des heures de dessus », confie Ber, le président des Red Sharks, qui possède un plan de la tribune Piantoni sur son ordinateur pour calculer le gabarit et modéliser tous les voiles avant leur fabrication. « C'est le club qui avait financé les 20.000 feuilles », précise Franck, de l'ASNL Fans Connexion (AFC), positionnée en Schuth.

Humour au vitriol


La conception des banderoles ou des fameuses voiles, qui peuvent recouvrir une tribune entière, n'est pas une partie de plaisir. Surtout sans local et avec des moyens riquiqui. Rouleaux de nappe blanche premier prix, bâches et tissus usagés, sacs poubelle, bombes de peinture, pochoirs et rouleau de scotch double face constituent le matériel habituel. « On n'est pas à Marseille. Là-bas, ils ont les moyens de commander leur tifo sur internet », glisse David, le responsable de Section Nord-Est, la dernière née des associations, située en Virage 4.
Les mésaventures ne sont pas rares. « Une fois, le vent a détruit en un instant un voile qu'on était en train d'achever et sur lequel on avait fait un énorme boulot », se souvient Ber. « On peut passer 15 heures sur un tifo à 20 ou 30 dessus », précise Christophe.
Tout ça pour quelques instants de plaisir. « Ce sont des heures de travail pour une minute d'affichage à l'entrée des équipes. Quand les gens le font redescendre, il s'arrache », explique le boss des Red Sharks, pas découragé pour un sou : « les tifos, pour nous, ce n'est plus une passion, c'est du fanatisme ! ».
La banderole reste le moyen le plus efficace pour délivrer un slogan. Chacun son style. Plutôt soft chez les « AFC » qui se considèrent « plus familial qu'ultra » et qui ont récemment rendu hommage à Philippe Schuth en ces termes : « Nous sommes 3e, à la porte du paradis et lutterons de toutes nos forces pour rester auprès de toi car jamais on ne t'oubliera ».

Interdictions d'animation


Dans la tribune d'en face, chez les Red Sharks et la Clique, les messages sont souvent plus corrosifs. « On fait dans l'humour au vitriol en essayant de mêler l'actualité sportive et culturelle », explique Ber. D'où le tifo sur le thème du poker, activité à la mode, à l'occasion du derby. Avec ce texte : « pas de bluff, on les met tapis ».
Au match aller, les Red Sharks s'étaient distingués avec ce slogan à l'intention des voisins messins : « contre votre impuissance, il reste le viagra ». « C'était du chambrage à deux balles », reconnaît le boss des « RS ». Du côté de la Section Nord-Est, on est dans le même ton. A Metz, David et ses amis ont brandi ces petits messages : « Otis, votre nouveau sponsor » ou « préparer les Poppers, on arrive ». A Picot, ils ont interrogé directement l'entraîneur nancéien : « Pablo, où est David Sauget ? ».Chaque animation et chaque banderole doivent obtenir l'aval des responsables de la sécurité du stade Marcel-Picot. « On doit prévenir 48 heures à l'avance », indique Christophe, le chef de la Clique, « on fait également le point avec le chef tribune ». Le club peut mettre son veto. Bien sûr, les associations introduisent parfois leurs tifos en cachette. Comme la saison dernière en coupe d'Europe avec ce voile géant : « Schalke Schweile (gros porc) ». L'UEFA n'a pas du tout apprécié. 3.000 euros d'amende pour le club. Qui se montre de plus en plus sévère avec les contrevenants. En prononçant notamment des « interdictions d'animation », punition qu'il a inventée. D'ailleurs, ne vous étonnez pas si le « Chaudron » ne s'enflamme pas lors des derniers matches à la maison. Pour avoir allumé des fumigènes lors du match face à Metz, La Clique et les Red Sharks ont écopé de cette sanction suprême jusqu'à la fin de la saison. Pas de banderole, pas de voile, pas de drapeau... « Le seul droit qui nous reste, c'est d'accrocher notre bâche sur laquelle est écrit notre nom », déplorent Ber et Christophe.

Pierre-Henry WEXLER


Est republicain

La crise de l'arbitrage français

Les arbitres se mettent à table


Durement secoués, les hommes en noir cherchent le dialogue et brandissent des menaces pour se faire respecter.






NANCY. _ La crise actuelle de l'arbitrage français - puisqu'il faut bien appeler les choses par leur nom - a atteint un point de non-retour, le week-end passé. Avec comme point d'impact Bordeaux-Nancy, la finale de la Coupe de la Ligue, Monaco-Rennes et l'exclusion d'Antoine Kombouaré du banc de Valenciennes, au total, ceux qui ont instruit le procès en sorcellerie ont dénombré une dizaine d'erreurs d'arbitrage plus ou moins nettes. C'est beaucoup pour une corporation dépouillée, par un climat déjà délétère, de tout crédit. Pendant que les dirigeants criaient leur ras-le-bol et faisaient semblant de tenir la solution miracle (rappelons que l'International Board a enterré la vidéo), les arbitres, eux, s'organisaient. Les temps agités ont au moins un mérite, celui de créer une sorte d'union sacrée entre les différentes paroisses.
Hier, ils ont fait connaître leurs propositions. Elles sont de deux ordres.
Un : les arbitres souhaitent un rapprochement avec les autres familles, entraîneurs et joueurs, au travers d'une réunion de mise au point d'avant-match et un débriefing d'après match. Il s'agirait ainsi de renouer un dialogue de sourds entre des gens souvent de très mauvaises volontés. Dans un récent courrier que nous nous sommes procuré, le DTN, Marc Batta , invitait justement ses protégés à ne pas se couper du monde. Une résolution qu'il pourrait d'ailleurs s'appliquer d'abord à lui. Il écrivait : «...Rappelez-vous que la communication et surtout la lisibilité font partie de l'acceptation et la compréhension de notre arbitrage...»

Bernard Laporte interpellé


Marc Batta sortait alors de la première réunion de la Task-Force, le nouveau « gadget » crée à la hâte par la LFP pour élaborer des solutions. Les arbitres d'élite réunis dans le syndicat du SAFE avaient assez mal pris de ne pas avoir été concertés. Ils l'ont fait savoir et hier ils ont à leur décidé d'alerter le fantomatique Conseil d'éthique, étrangement absent depuis le déclenchement des hostilités.
Deux : plutôt défensive jusque là, cette ligne de conduite virait dans le même temps à l'offensive quand Tony Chapron, président du SAFE, prenait la posture syndicale pour interpeller son Ministre de tutelle, Bernard Laporte. Un geste qui signifiait qu'il passait là au-dessus des différentes autorités du football et qui rappelait à ceux qui l'avaient un peu oublié que dorénavant, les arbitres sont couverts par une mission de service public. Par ailleurs, on a appris que l'avocat du SAFE était en train de passer au crible les différentes attaques verbales ou écrites dont les arbitres ont été la cible. Des procédures pourraient suivre. Conjuguer cette menace à peine voilée avec une volonté de renouer le dialogue : la voie est étroite. Et ce soir, les arbitres de Ligue 1 s'exposent de nouveau au pire.

Christian FRICHET


Est republicain

Bacou, aurais-tu les news du jour stp?

Des retrouvailles très spéciales


Spoliée le week-end dernier en Gironde, l'ASNL retrouve sa citadelle imprenable de Picot pour un choc des extrêmes très particulier face à un PSG dangereusement imprévisible. La victoire est indispensable pour espérer garder la troisième place. David Sauget est dans le groupe.






NANCY. _ Des malheurs, l'ASNL en a déjà connu quelques-uns cette saison. Mais jusqu'à samedi dernier, ils se cantonnaient à l'infirmerie, où Emmanuel Duchemin, Damian Macaluso et plus récemment Kim ont successivement pris leurs quartiers. Sur le terrain, en revanche, l'équipe nancéienne avait été épargnée par les aléas extérieurs où « les choses qu'on ne maîtrise pas », comme on dit dans le jargon. Ce n'est plus vrai. A Bordeaux, dans ce choc des dauphins qu'elle avait si bien abordé, l'ASNL en a pris pour son grade. Une pluie de cartons, la sévère expulsion de Brison, un corner et un penalty imaginaires ont précipité l'injuste défaite d'un groupe qui ne méritait certainement pas de devoir capituler dans ces conditions. Le coup a été rude, amplifié par les résultats du week-end et de l'OM en particulier, revenu à trois longueurs. Retour à la case départ. Le tout est désormais de savoir si ce revers aura des répercussions autres qu'au classement. On veut bien sûr parler de conséquences psychologiques sur un groupe qui n'était plus habitué à un tel traitement de faveur. Et ce depuis le douloureux et comparable ASNL - PSG de la saison dernière. Forcément, c'est le ou les matches à venir qui vont révéler l'exact préjudice. Voilà pourquoi le duel de cet après-midi est si particulier, outre le fait que l'adversaire se nomme PSG, curieux hasard, et que le match verra s'affronter deux des équipes qui sont au coeur d'une actualité très polémique et médiatique depuis une semaine. A l'image de Chris Malonga (voir par ailleurs) ou de Mickaël Chrétien (« Il n'y a pas du tout d'abattement »), les joueurs assurent qu'ils ont laissé leur rancoeur dans l'avion du retour et qu'ils ont tourné la page. Ce que confirme Pablo Correa : « Il y a des choses qu'il faut évacuer rapidement. On en a parlé tout de suite après le match. J'espère que c'est oublié ». Selon l'entraîneur nancéien, il est inutile de se servir de la frustration née du match de Bordeaux. « Il n'y a pas lieu de se révolter. L'importance du match est suffisante pour se surpasser », dit-il, situant le challenge du jour par cette formule : « l'équipe la plus régulière est celle qui rebondit à chaque fois ». Que ce soit après un hors-sujet à Saint-Etienne ou un hold-up à Bordeaux...
« Paris, c'est Paris »

Rebondir, tel est effectivement la mission des Nancéiens qui savent que leur combat à distance avec l'OM nécessite absolument la poursuite de leur opération carton plein à Marcel-Picot où ils sont d'une solidité à toute épreuve cette saison et où ils n'ont plus perdu depuis un an (14 victoires, 4 nuls). Il n'aura en plus échappé à personne que cette 32e journée, conclue par un certain Marseille - Lyon, pourrait leur être profitable au final. Mais encore va-t-il falloir battre le PSG. Et « Paris, c'est Paris, peu importe le classement. C'est l'équipe de la capitale », souligne Pablo Correa. Reste une inconnue de taille. Qui sera arrière gauche, en l'absence de Biancalani et de Brison, tous deux suspendus ? Jusqu'à hier midi, la tendance penchait du côté du polyvalent Mickaël Chrétien. Mais un événement inattendu a changé la donne. David Sauget est en effet de retour dans le groupe après une mise à l'écart de deux matches (Metz et Bordeaux). Un retour « pour les besoins du groupe et pour une question d'équilibre » explique Pablo Correa, ajoutant que « certaines choses ont peut-être changé ». Cela veut-il dire que Sauget pourrait être titulaire à gauche, ce qui permettrait à Mickaël Chrétien de revenir dans un couloir droit où il sera important de museler un certain Rothen ? Si l'on se fie au fait que le Jurassien n'a pas joué depuis un mois, cela paraît peu probable. Mais on ne parierait pas notre tirelire. L'autre option, c'est bien sûr de jouer sur la polyvalence des uns et des autres. Du classique, quoi. Ce qui est sûr, c'est que l'équation à résoudre « ne tracasse pas » Pablo Correa : « Je vis avec eux. Je sais ce qu'ils sont capables de faire. Couvrir un poste, c'est déjà une question d'état d'esprit. Et ça, c'est acquis ».

Pierre-Henry WEXLER


Est republicain

« Gonflés à bloc »


Les événements de Bordeaux vont doper la motivation de l'ASNL assure Chris Malonga. Confidences.






- Ce carton jaune brandit par monsieur Poulat, c'était le premier de votre carrière pro ? - Le deuxième. J'en avais pris un lors de mon premier match face à Caen. Pour une faute pas évidente...
- Les images de l'accrochage avec Micoud ont dû tourner dans votre tête depuis samedi dernier... - J'y ai repensé parce qu'on n'a pas arrêté d'en parler dans les médias. Si le chapitre avait été refermé, j'y aurais moins pensé. Mais je me suis entraîné normalement toute la semaine. Il y a beaucoup de joueurs d'expérience dans l'équipe. Ils m'ont dit que cette histoire, c'était du passé. Je me suis naturellement concentré sur le match à venir.
- Quel sentiment vous laisse cette affaire ? - De l'injustice. Je pense aussi que l'ASNL dérange en étant sur le podium de Ligue 1. J'en suis convaincu. On parle beaucoup moins de Nancy qui est troisième que de Paris qui est relégable.
- Jeudi, vous êtes passé pour la première fois en commission de discipline... - Je n'y étais pas. On s'est posé la question de savoir si c'était utile. Mais je suis resté à Nancy. C'est Gérard Parentin qui m'a défendu. Je l'ai appelé en soirée. Il m'a annoncé que mon carton jaune était annulé mais que la décision ne serait officialisée qu'après l'audition de Johan Micoud.
« Une grosse bataille »

- La convocation de Micoud devant la commission doit vous satisfaire... - C'est clair. Son geste, ce n'est même plus de la simulation, c'est du vice. Cela me semble donc logique qu'il soit entendu. Sanctionner les tricheurs, c'est une bonne chose. Maintenant, ce n'était pas le but de notre démarche. Qu'il prenne un match ou dix matches, je m'en fiche. Si la commission réfléchissait pour nous rendre un point, on serait plus attentif.
- Comment avez-vous senti le groupe cette semaine ? - Le soir du match, on a crié au scandale. Le lendemain, on a lu la presse. Le mardi, c'était oublié, même si cette histoire va nous trotter dans la tête jusqu'à la fin de la saison. Le groupe a travaillé sereinement toute la semaine. ça a déconné comme d'habitude. Je n'ai pas senti de différence. On a perdu à Bordeaux. Cela arrive. Et on n'était pas fautif.
- Vous êtes le seul gaucher du groupe. Avez-vous imaginé que vous pourriez jouer arrière gauche face à Paris ? - On m'a titillé avec ça. Mais je n'ai pas fait de fixation. On verra quand le coach donnera son équipe. J'avais occupé ce poste lors des deux ou trois premiers matches de préparation. J'avais également joué quelque fois arrière gauche en CFA. Ce n'est pas mon poste de prédilection, mais si je dois dépanner, je le ferai. Ce ne sera que le temps d'un match. Et puis, ce serait du temps de jeu en plus, donc je suis évidemment preneur.
- Ce match face au PSG, cela représente quoi ? - Une belle occasion de rebondir. On est tous gonflés à bloc pour repartir de l'avant. Tous les ingrédients sont là. Il y a eu les événements du week-end dernier. Il y a le fait que Paris est un grand club. Il y a l'enjeu. En plus, Marseille reçoit Lyon. Le week-end peut être intéressant. Notre motivation est donc totale. On a besoin des trois points. PSG aussi. Ca va être une grosse bataille.

Recueilli par P. -H.W.


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