[PROA J4] SLUC Nancy bat Strasbourg IG 69 (29) à 63 (23)

Sur ce match, on ne retiendra que la victoire...

Lewis, avec 0pt à 0 sur 7 a peut-être signé son billet retour

aircraft a écrit:

oui je pense que sur ce match la SIG a bien haussé son niveau de jeu et si elle continue sur ce niveau la elle ira assez loin je pense. C'est clair qu'elle a donné une opposition tres forte et nulle doute qu'elle va vite remonter

Tu rigoles !
6 à 3 dans le deuxième QT !!
Le SLUC s'est mis au niveau de la SIG ouais !

- Mon dieu que ce fut laid ce match...
- Euh Ricardo, c'est notre meneur ou quoi ? Il a plus de Pd au compteur que Dowdell et Amagou réunis ! Ya vraiment un soucis à ce poste...
- Festival des arbitres que ce soit d'un côté comme de l'autre
- Dédicasse à philippe pour le 1er QT de nos shooteurs à 3 pts dont Jeff

Ah et j'oubliais...

Bye bye Jay

Jo L'incruste a écrit:

Sur ce match, on ne retiendra que la victoire...

Le 3 - 6 du deuxième quart-temps restera mémorable
Un score de tennis pour un quart-temps de basket, ça n'a pas dû arriver bien souvent.

Une chose est sûre : Lewis ne fera pas de vieux os du côté de la SIG. Girard était furieux après lui lorsque le gros sac a rejoint le banc dans le 3ème quart-temps.

24 balles perdues pour le SLUC et 14 pour la SIG !

Les spectateurs de Sport+ ont dû apprécié...

A-Sir a écrit:

Jo L'incruste a écrit:

Sur ce match, on ne retiendra que la victoire...

Le 3 - 6 du deuxième quart-temps restera mémorable
Un score de tennis pour un quart-temps de basket, ça n'a pas dû arriver bien souvent.

Une chose est sûre : Lewis ne fera pas de vieux os du côté de la SIG. Girard était furieux après lui lorsque le gros sac a rejoint le banc dans le 3ème quart-temps.

J'ai jamais vu un quart temps aussi mauvais depuis que je vais Gentilly. On a eu droit à tout! Pertes de balle, marcher, tirs forcés, passages en force, mauvaises passes et ce, de la part des 2 équipes. De plus, les arbitres dans ce 2ème quart temps se sont mis au diapason des joueurs, ils ont été eux aussi, très mauvais...

ouai il y a victoire mais que le match fut laid à voir
des pertes de balle , des arbitres pas du tout au niveau (d'un côté comme de l'autre) , un girard comme toujours à la ramener (ya un jour où il faudrait l'exclure du banc ce mec c'est carrément pathétique chaque match c'est la même rangaine)

au niveau des satisfactions , je nommerais jeff et amagou .
le premier précieux à trois points et dans le comportement (celui qui s'est surement le plus battu) . le second pour ses pénétrations , conservation de balle admirable vraiment un bon match je trouve (je ne sais pas si les stats le montre)

quand au nouveau samnick je ne l'ai toujours pas vu (j'arrive pas à accrocher dsl...) certe il passe les 10 points mais que c'est brouillon , que c'est dangereux à chaque fois qu'il tente un truc que lui seul connait... voila je vais m'en mettre à dos mais j'arrive vraiment pas avec lui

julian encore une fois au rdv malgrès le passage à vide comme tout le monde dans le second quart temps

un ricardo un peu terne qui a provoqué bon nombre de fautes mais sinon pas grand chose . il a du joué la moitié du temps meneur

voila dans l'ensemble pour ce match j'utiliserai le mot "brouillon"

on n'a pas été bon , la sig a été encore plus mauvaise.

4 matchs 4 victoires là est le plus important , petit à petit ca va venir et ca va faire mal .le duo dowdell (qui n'est pas au niveau sur ce match mais qui on le sent a un vrai gros potentiel) et amagou (qui je pense peut vraiment être l'année de son éclatement) peut faire mal si il monte en puissance

j'oubliais de parler de bauer , dommage qu'on ne l'ai pas vu un peu plus , notamment pour faire souffler samnick . j'aime vraiment ce joueur et ce caractère

heureusement qu'on a pris feu à 3 points dans le 1er quart, sinon je crois que stras revenait avec sa 1ere victoire, c'est l'un des matchs les plus bof que j'ai vu à part l'entame, c'était limite pire que contre strasbourg lors de notre passage à vide l'année dernière

Faut dire aussi que la Sig a "musclé" sa défense à partir du 2ème quart temps, pour compenser son manque au niveau offensif. Beaucoup de prises à 2 à la limite de la faute à chaque fois. Le problème, c'est que le Sluc n'a jamais pu accélérer le jeu, la Sig pratiquement à chaque fois, avait un très bon repli défensif. Je pense que Girard a du miser sur cela pour essayer de contrarier le Sluc...

reymist a écrit:

un girard comme toujours à la ramener (ya un jour où il faudrait l'exclure du banc ce mec c'est carrément pathétique chaque match c'est la même rangaine)

C'est vrai qu'il est lourd Girard... et je me disais au cours du match... pourvu qu'il ne soit JAMAIS le coach du Sluc !!!

Sinon, je vous trouve dur avec Samnick qui a de bonnes stats (sauf ses pertes de balles) et qui a été costaud aux rebonds...
Bauer a été très mauvais ce soir. Trop excité quand il rentre et manque de clairvoyance (Ah ce shoot à 3pts en 1ere intention en fin de match alors qu'il devait plutot garder la balle à ce moment).
Dowdell en dehors du coup... et Amagou, malgré ses points ne m'a pas du tout rassuré... ce soir la mène a été très très mauvaise. Je suis surpris de voir que leur jeu vous a plu ce soir !!! Moi j'ai trouvé ça vraiment inquiétant (pertes de balles, pas de rythme, pas de jeu en mouvement, pas de système ou si peu...)
Ricardo a été moyen (pas mal de pertes de balle également et pas de rythme...). Julian a assuré même si au rebonds il était un peu absent.
Seul Jeff en fait a tout pété (au début... et à la fin en fait !!!).

Mais bon, ce jeu bizarrement désorganisé est dû en fait à la faiblesse de la SIG... Shannon absent du jeu un bon moment, comme Obasouhan d'ailleurs (0pt à la mi-temps !). Lewis pathétique mais Lewin pas folichon non plus... Bon Giffa, lui, je ne le supporte pas (j'espère aussi qu'il viendra jamais au Sluc...)
En fait ils ont tenu longtemps gràce à McCord puis un peu avec Nissim toujours filou et puis la bonne 2ème mi-temps de Shannon et Obasouhan.

Bref, un match globalement à oublier... sauf que cela nous met quand même à 4 victoire et que l'on doit se servir de ce type de prestation...

Après un beau 1er QT, retour sur terre... et même en dessous avec ce 6 - 3 en 10 minutes : du jamais vu je crois.
Gros match de Jeff, Cyril précieux, Ricardo un peu en dedans j'ai trouvé... Quant à Bauer, il n'a pas eu son rayonnement habituel. Dowdell, on sent le potentiel.
La SIG a bien défendu sur nos intérieurs... Par contre, le bon gros nounours devrait faire ses valises ce week-end !

Le tournant : quand la SIG passe devant 32 - 31. Juste après on marque, alors que Jean-Luc avait demandé un temps mort qui n'a pas été accordé (je ne sais pas pourquoi d'ailleurs). Et on re-re-re-marque... pour aligner un 13 - 0.
Ce match, ça a été vraiment celui des séries : séries de shoots victorieux à 3 pts, série de mauvaises passes, série de dépassement des 24', série de balles perdues... Des hauts et beaucoup de bas mais au final, on l'emporte. Et c'est bien ce que l'on retiendra.

Le SLUC a connu une période de panique assez hallucinante dans le second quart-temps, avec comme point d'orgue, une magnifique "remise en jeu - retour en zone"
Finalement, cette équipe est déjà formatée pour mener de 15 points en finale, puis s'incliner sur le fil

Sinon, je vous conseille d'observer Bauer sur le banc. Il est complètement fou
Il parle tout seul, il secoue la tête tout le temps. Il m'a presque fait peur ! Je comprends mieux pourquoi il n'a pas digéré d'être cloitré sur le banc de Gordon Herbert !

Ce match confirme que nous avons une équipe de WINNER!!!
Alors que la SIG prend la main de 1 point en 2e mi temps!
Nos joueurs retablissent les choses en passant un 13-00!!

A-Sir a écrit:

Finalement, cette équipe est déjà formatée pour mener de 15 points en finale, puis s'incliner sur le fil

franchement c'est ce que j'ai pensé pendant un court moment ce soir! mais je pense qu'avec le banc et le rotations qu'il peut y avoir ca peut changer des années précédentes (si on y retourne évidemment car avec de tels passages à vides on y est pas encore...!)

en tout cas on récupère quand même 4 victoires pas du tout évidente à ramener .

strasbourg qui est et restera un gros calibre
paris qui a l'équipe pour jouer le titre ou casiment cette année
chalons qui ne perd que très rarement chez eux
clermont...clermont lol

A-Sir a écrit:

Le SLUC a connu une période de panique assez hallucinante dans le second quart-temps, avec comme point d'orgue, une magnifique "remise en jeu - retour en zone"
Finalement, cette équipe est déjà formatée pour mener de 15 points en finale, puis s'incliner sur le fil

Sinon, je vous conseille d'observer Bauer sur le banc. Il est complètement fou
Il parle tout seul, il secoue la tête tout le temps. Il m'a presque fait peur ! Je comprends mieux pourquoi il n'a pas digéré d'être cloitré sur le banc de Gordon Herbert !

T'es un peu dur quand même là... Lorsque la Sig est passé devant à 31-32, pas mal d'équipe aurait eu un coup au moral et l'individualisme l'aurait emporté sur le collectif. Je le sentais très mal, à ce moment là du match, mais le Sluc à su réagir, dans la douleur certes, mais ne s'est pas effondré...

Mais je rigoleuuuuuuuuuh ! On ira pas en finale de toute façon

Bon plus sérieusement, il n'y a vraiment rien à tirer de ce match. Et puis pour ceux qui ont regardé Gravelines - Le Mans, je pense qu'on fait à peine pire ce soir. Je me demande si certains masochistes sont parvenus à tenir les 80 minutes de ces deux affreuses rencontres. Ah bah si en fait, y'en a déjà deux : Monclar et Cozette. Mes pensées vont à eux ce soir

Je suis quand même curieux de lire les commentaires de JLM et des joueurs et surtout celui d'Eric Girard dans l'ER de demain.
(Merci d'avance Bacou... )

A-Sir a écrit:

Sinon, je vous conseille d'observer Bauer sur le banc. Il est complètement fou
Il parle tout seul, il secoue la tête tout le temps. Il m'a presque fait peur ! Je comprends mieux pourquoi il n'a pas digéré d'être cloitré sur le banc de Gordon Herbert !

Ralalala Mike Bauer quoi...Que dire de lui...
Il est trop fort tout simplement, ça c'est le style de joueur que j'aime. Lui au moins il en veut, il le mouille son maillot, même s'il n'est pas sur le terrain, et ça c'est génial. Si tous les joueurs de basket avaient le même mental, ce serait carrément génial!

LONGUE VIE A MIKE BAUER !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

L'essentiel sans la manière


Le SLUC a souffert pour dompter des Strasbourgeois piqués dans leur orgueil. Après un premier quart-temps brillant, Nancy a sombré dans le 2e, avant de retrouver ses vertus. Le SLUC reste leader invaincu.






NANCY. _ Sur la zone adverse, il n'y a pas trente-six solutions : il faut être adroit à mi-distance. Eric Girard, le coach alsacien, n'a pas eu froid aux yeux en tissant une toile d'araignée géante devant son panier et les shooteurs du SLUC. Car la SIG fut vite renvoyée à ses études dans les cinq premières minutes du match. Jeff Greer (deux paniers majorés), Bauer et Amagou punirent la défense alsacienne par des shoots à longue portée (15-4, 6e) : « On a réussi un premier quart-temps de toute beauté. Peut-être même trop beau ? », dira, soulagé, Jean-Luc Monschau devant micros et caméras.
Le SLUC venait de partir à cent à l'heure, lançant sa division offensive, plaçant sous les toits de Gentilly ses tireurs d'élite. Et déjà les plus optimistes, ceux qui mettent la charrue avant les boeufs, pensaient que le SLUC cueillerait tranquille la moisson du jour.
Hélas, le basket n'est pas si simple. Et l'euphorie d'un quart-temps tombe aussi vite qu'elle monte. Grâce à McCord et Giffa, les anciens, les piliers de cette équipe alsacienne, la SIG limita finalement la casse à la fin du premier quart-temps (26-17). On pensait toutefois les Nancéiens à l'abri d'un gros passage à vide, même si Strasbourg avait multiplié les changements de défense. Et pourtant, devant une équipe qui brouillait les cartes, qui montrait des signes louables d'agressivité, le SLUC, dérouté, se mit à déjouer en attaque.
Le 2e quart-temps ne fut alors qu'un long et interminable cauchemar en attaque pour Nancy, tout comme pour Strasbourg d'ailleurs, devant une salle incrédule. Imaginez que pendant ces dix minutes, les deux équipes, qui se connaissent sur le bout des doigts et se neutralisent, ne mirent que neuf points (3-6). Incroyable mais vrai !
Trois pour le SLUC, six pour Strasbourg. Le public venait d'assister sans doute à un triste record de la ligue. Subitement sans inspiration, le SLUC, arrêté et sans solution, avait multiplié les erreurs de gamin (retour en zone, shoot après 24 secondes, passes dans les tribunes). Heureusement, la défense tint bon : « On n'a concédé que trois points à nos adversaires sur ce quart-temps où l'on a joué à l'envers en attaque », dira Jean-Luc Monschau. Et si c'était là que le SLUC avait gagné le match...


Jeff Greer, le sauveur


évidemment, lorsqu'on ne marque que trois points dans un quart-temps à domicile, on se met en danger. Mais la SIG « galérait » aussi en attaque : « Lewis finit à 0/7. Et son attitude est inqualifiable », insistera éric Girard. L'équipe alsacienne fut alors bien heureuse de prendre pour la première fois l'avantage dans cette rencontre sur un panier d'Obasohan (31-32, 24e).
Des frissons glacèrent le dos des supporters du SLUC qui ne reconnaissaient pas leur équipe, ramenée brutalement sur terre : « J'ai demandé aux joueurs de rester à leur poste. Le pivot faisait le travail de l'ailier. Et l'ailier venait faire le travail du pivot », ajoutera l'entraîneur nancéien.
Dominé au poste de meneur par Eddie Shannon, le lutin alsacien au premier pas virulent, le SLUC sonna l'alerte rouge. Endormi, statique, le jeu nancéien prit subitement du rythme. Les intérieurs retrouvèrent du muscle et de la détente. En quatre minutes d'un match crispant, les Nancéiens passèrent un 13-0 sous l'action notamment de Jeff Greer, sauveur offensif du SLUC et qui allait rendre une brillante copie, avec notamment un 56 % d'adresse extérieure (44-32, 27e).
Et si Jacques Brel chante « Jeff t'es pas tout seul », il faut bien reconnaître que son frère Ricardo allait passer complètement à côté de son match en attaque (2/7). ça arrive même aux meilleurs. Et puis certains feront remarquer que Ricardo finira tout de même avec 10 rebonds et un 18 d'évaluation. Pas si mal, pour un match manqué...
La mécanique nancéienne avait-elle retrouvé la bonne carburation ? On le pensa, d'autant que grâce à Julian, Samnick (qui prendra 13 rebonds) et surtout Jeff Greer (4/6 à trois points), le SLUC prit 14 points d'avance à quatre minutes de la fin. Le jeu intérieur était nancéien malgré la zone, car le duo Lewin-Lewis (2 pts) était à l'agonie.
Mais c'est le moment que choisit Obasohan pour retrouver son shoot à trois points. Quant à Nissim, qu'on n'a jamais oublié à Nancy depuis son incroyable money-time à Bercy en finale 2005, il se mit à trouver des paniers dans un trou de souris. La SIG mit Gentilly sous tension en revenant à trois points (66-63) avant que Jeff Greer, bien sûr, ne scelle la quatrième victoire nancéienne. Le SLUC est toujours leader, toujours invaincu. Strasbourg est déjà à quatre défaites. Que demande le peuple !


Gilles GAIHIER


est republicain

Un contre un avec

« Le genre de match à gagner »









NANCY. _ Il n'y a guère qu'à la sortie du Rhénus, à Strasbourg, que les frangins Greer auraient embrassé autant de joues et serré autant de mains. La délégation alsacienne présente à Gentilly ne pouvait pas manquer cette occasion de dépoussiérer quelques vieux souvenirs en compagnie des inséparables Ricardo et Jeff. Tellement inséparables que les deux ''oiseaux'' ont même tenté de dunker ensemble (bien involontairement) sur la dernière action du SLUC. Un mouvement presque gracieux au milieu d'un spectacle qui ne restera pas dans les annales. « Mais il fallait gagner, et on l'a fait », s'empressera de corriger Jeff Greer, dont les 18 points (4/6 à trois points) ont pesé dans la balance.
- Jeff Greer, on était très loin du basket spectacle ce soir, à Gentilly. Comment l'avez-vous ressenti depuis le parquet ?
- C'était dur, vous savez... J'imagine que cela ne devait pas être très beau à voir, mais pour nous c'était un match très difficile. Nous avons perdu beaucoup de ballons (Ndlr : 24), mais Strasbourg n'est pas une mauvaise équipe. C'est vraiment bien de gagner ce genre de match.
- Le contexte, un adversaire en difficulté depuis le début de saison et votre impressionnante entame de match (22-10, 7e) n'ont-ils pas transformé cette rencontre en véritable piège ?
- Par expérience, on sait bien qu'une équipe en difficulté est encore plus solidaire. Je peux vous dire que Strasbourg était motivé, et que les joueurs étaient venus ici pour gagner leur premier match. Ils auraient d'ailleurs pu le remporter.


Adaptation difficile


- Qu'est-ce qui vous a perturbés, alors ?
- Dans le premier quart-temps, nous avons pris des shoots extérieurs et nous avons été très vite en confiance. Ensuite, ce sont les incessants changements de défenses de Strasbourg qui nous ont gênés. Quand il faut sans cesse s'adapter au système défensif adverse, sur chaque phase de jeu, c'est très difficile. Par conséquent, on a eu plus de mal à trouver les shoots, on a également perdu plus de ballons. Et puis la rencontre est devenue plus défensive, plus physique.
- C'est une nouvelle preuve que le statut de favori est souvent difficile à assumer ?
- Il faut faire attention avec ça. Quand tout le monde n'arrête pas de vous dire : vous avez une grosse équipe, sans doute la meilleure... c'est le meilleur moyen de se planter. Toutes les équipes qui vont venir ici vont avoir faim comme jamais. Ce sera d'autant plus difficile pour nous et nous n'aurons pas de marge. Moi, je sais simplement que nous avons beaucoup de travail en perspective...
- 6 à 3 en un quart-temps, aviez-vous déjà vu ça ?
- Jamais, jamais, jamais... C'est incroyable ! Je ne sais même pas quoi dire... Je regardais les panneaux d'affichage et je me disais : c'est pas possible, le score n'a toujours pas bougé ! Bon, c'était un peu à l'image du match. Par moments, c'était plus de la boxe qu'autre chose...


Propos recueillis par Thomas SIMON


est republicain

Vestiaires

Tariq, espion de luxe









• SCOUT. On le rappelle, le SLUC disputera son premier match de coupe ULEB le mardi 6 novembre sur le parquet de Khimki Moscou. Si, en général, le staff nancéien trouve toujours un moyen d'obtenir quelques précieux renseignements concernant son adversaire, il aura cette fois un informateur de luxe en la personne de Tariq Kirksay. En effet, hasard du calendrier, l'ex-capitaine du SLUC et son équipe Unics Kazan accueillent Khimki Moscou aujourd'hui même, pour le compte de la troisième journée du championnat russe. Inutile de préciser que Jean-Luc Monschau et Tariq Kirksay vont très rapidement avoir un petit entretient téléphonique.
• ESPOIRS. Une fois n'est pas coutume, les espoirs de Pierre Verdière n'ont pas joué en lever de rideau des pros, hier soir. Match décalé oblige, les jeunes Nancéiens disputeront cet après-midi (à 17h 15) leur rencontre face à Strasbourg.
• DATE. Puisque Sports + a décidé de diffuser le match Paris - Dijon le 2 novembre prochain, il est maintenant officiel que la rencontre SLUC - Pau/Orthez sera avancée à ce 2 novembre (20 h) pour ne pas tomber en concurrence avec le match ASNL - Bordeaux et les festivités qui s'en suivent.
• DIJON. Prochain adversaire du SLUC, la JDA Dijon est poursuivie par la poisse. Après la blessure de Sciarra, remplacé par Rowe et Mbaye, c'est Ali Bouziane qui souffre d'une élongation à l'adducteur. A l'arrêt pour quinze jours, il est fort probable qu'il soit forfait pour jouer contre Nancy.
• ULEB. Fortunes diverses pour les prochains adversaires du SLUC en Coupe ULEB (premier match le 6 novembre à Moscou). Les Polonais de Wloclawek ont perdu à domicile devant Gornik Walbrzych (76-79), Mariupol (deux victoires en deux matchs) occupe la tête du championnat d'Ukraine, alors que Valence (une victoire pour deux défaites) n'a perdu que d'un petit point à Gerone dans l'ACB (83-82). Quant à Khimky Moscou, il occupe la tête du championnat russe avec le CSKA Moscou (trois matchs, trois victoires).
• MASCOTTE. C'est l'ami de plus de vingt ans de Jean-Luc Monschau. C'est devenu aussi la mascotte de Nancy, qu'il gagne en voiture malgré son handicap depuis un accident de voiture. Ancien joueur, ancien manager de Kaysersberg, Roland Muller, à la bonne humeur ambiante, était évidemment près du banc du SLUC hier soir. Sympa !
• COUGUAR ET TIGRE. Pour la nouvelle saison, saluons la belle initiative du SLUC, qui offrira désormais à chaque rencontre un superbe tigre en peluche à un supporter, et bien sûr son cousin le Couguar à l'équipe adverse. Cadeau de Cora, le partenaire du SLUC
est republicain

A chaud

« On n'a pas été respectés »









• Eric GIRARD (entraîneur de Strasbourg) : « Compte tenu de l'absence de Houston, et du match déplorable de Lewis qui est aujourd'hui notre gros souci, nous avons montré des signes encourageants. Je pense même que si nous avions été respectés par les arbitres, on aurait pu l'emporter. 24 lancer francs à 8, c'est beaucoup... »
• Jean-Luc MONSCHAU : « Je voudrais qu'on retienne d'abord et avant tout cette quatrième victoire contre Strasbourg, qui reste une des meilleures équipes du championnat. Ne soyons pas plus royaliste... Il faut savoir aussi gagner en n'étant pas forcément à son meilleur niveau, même si on va revenir sur ce 2e quart-temps d'une manière critique à l'entraînement. »
• Victor SAMNICK : « Un grand classique à se repasser à la télé (rires) ! En général entre Strasbourg et le SLUC, on assiste à ce genre de match. Les équipes se connaissent tellement bien... De toute façon, ce n'est pas un championnat dans lequel nous allons battre tout le monde de 30 points. Nous avons quatre victoires, même s'il ne faut pas penser à ça. Ce serait le meilleur moyen de baisser de rythme ».
• Sacha GIFFA : « C'est rassurant, car nous n'étions pas au complet. On n'est pas passé loin. »
• TJ PARKER : « Strasbourg a fait des changements de défense qui nous ont perturbés. Mais on trouvera toujours des matchs comme ça sur notre route. Et c'est bien de les gagner... »
est republicain

Le Havre BAT Orléans 71-61


LE HAVRE. _ Arbitres : MM. Lepercq, Mateus et Gueu.
Quarts-temps : 17-17, 20-24, 24-15, 10-5
Le Havre : Edwards (7), Causeur (5), Thompson (21), Sommerville (8), Cox (8), Mukubu (9), Traore (13).
Orléans : Fellah (4), Adjiwanou (12), Heath (3), Cope (14), Dewar (5), Anagonye (5), Salisbery (11), Curti (3), Smith


Lyon-Villeurbanne bat Gravelines 90-69


VILLEURBANNE. _ Arbitres : MM. Julien, Conderanne et Jean.
Quarts-temps : 18-17, 23-13, 26-17, 23-22
Lyon-Villeurbanne : Diakite (6), Jackson (5), Sangare (10), Nsonwu-Amadi (8), Wilson (26), Foirest (6), Troutman (6), Jeanneau (5), Conley (16), Varem (2).
Gravelines : Stanley (10), Schmitt (4), Grier (18), Ostojic (2), Dubiez (9), Essart (11), Joldersma (4), Brun (5), Austin (6).


Clermont bat Chalon-sur-Saône 63-54


CLERMONT-FERRAND. _ - Arbitres : MM. Viator, Jeanneau et Quarts-temps : 12-17, 12-8, 10-17, 29-12.
Clermont : Dixon (8), Haynes (12), Johnson (14), Skinn (14), Walker (3), Joseph (4), Radinovic (8).
Chalon-sur-Saône : Bracey (7), Guice (10), Rogers (4), Kone (14), Barrett (11), Badiane (6), Ford (2).
est republicain

Nancy passe la quatrième

Le SLUC a consolidé sa place de leader. Mais cette quatrième victoire en quatre rencontres fut celle du labeur et de la peur face à un Strasbourg pourtant diminué. Un avertissement sans frais.



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Le meilleur de Nancy ? On l'avait dans un premier quart-temps sublime d'adresse : 5 tirs sur 7 à 3 points, soit 71 %. Le plus catastrophique ? Ces trois malheureux points dans le deuxième acte. Oui, vous avez bien lu : trois points pour un panier solitaire de Julian et un lancer. Pire : le rival strasbourgeois s'y était mis dans ce basket désastreux : 3-6 en dix minutes arides. Pauvres en panache, si riches en erreurs de toutes sortes comme ces balles perdues : quinze avant la pause pour un SLUC désemparé. A la lucidité anéantie. Même la simple circulation de balle posait problème. 3-6 en un quart-temps... Inédit. Affreux. Stupéfiant.Pourtant, c'était si beau, juste avant, de voir les Lorrains arroser de loin : Jeff Greer, Bauer, Amagou. 22-10, on avait droit à la balade des gens heureux et des basketteurs tranquilles, sûrs d'eux. De l'insolence et des mains diaboliques. Strasbourg était proche de la rupture avant d'insister à l'intérieur par l'international Giffa, par le petit Shannon. Au fil des minutes, la troupe alsacienne relevait la tête, densifiait sa défense, au point de passer un 4-13 au favori nancéien. A 26-23, tout était à recommencer.
Comment l'équipe de Monschau, aux temps morts et changements vains, pouvait-elle plonger de la sorte après avoir tant brillé ? Sa seule chance fut d'avoir, en face, un rival sans adresse (29 % !), gaspillant les occasions multiples de prendre le commandement et une activité attentive (huit interceptions). Les Bas-Rhinois maîtrisaient la raquette, cernant Samnick et Ricardo Greer, les habituels artilleurs de Gentilly étaient réduits à un 3/10 sous les panneaux. A mi-chemin, on retrouvait, sans gloire, le SLUC devant : 29-23. Merci à l'indigence strasbourgeoise. Ce Nancy au double visage persistait après le repos. Un 2-9 brutal propulsait même les gars de Girard à 31-32. McCord, Shannon, Nissim, la SIG avait des arguments pour faire oublier les errements du massif Lewis. Le SLUC, trois fautes dans les vingt minutes initiales (quelle agressivité !), récupérait une partie de son énergie et de ses intentions belliqueuses on ne sait comment... Le 13-0, aussi inattendu que beau (les Greer, Julian, Dowdell), remettait de l'ordre dans la maison lorraine (44-32) qui, évidemment, était à nouveau victime d'un courant d'air dans les instants suivants (+6 et 50-42 au troisième passage).
Ce sommet de l'irrégularité accouchait d'incertitude bienvenue et de suspense arrivant à point nommé pour oublier les lacunes techniques partagées. Comme la SIG ne lâchait pas (59-50, 64-55 à la 36e), on eut droit à un finish batailleur, échevelé, hâché... Face à cet opposant diminué et pas très gâté par l'arbitrage (!), le SLUC dut avoir recours à ses qualités mentales pour s'en sortir. Samnick, Ricardo et Jeff Greer filaient le coup de main décisif sur des actions plus personnelles qu'issues de manœuvres collectives. Nancy frissonna donc jusqu'au bout (66-63 à 23 secondes du buzzer). Parfois, seule la victoire est belle. Et c'est la quatrième en quatre matches.




Alain THIÉBAUT.republicain lorrain

Les Greer ont frappé



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L'homme du match. Jeff ou Ricardo comme vous voulez... 20 d'évaluation pour le cadet, 18 pour l'aîné. Ils ont tout fait et presque tout réussi : 4/6 à 3 points pour Jeff, meilleur marqueur, auteur de 5 rebonds. Quant à Ricardo, il a joué les passeurs (8) et capté dix balles sous le cercle pour compenser sa maladresse.
Les chiffres. Ils sont nombreux. On mettra en valeur les 13 rebonds de Samnick, les 24 lancers francs accordés à Nancy contre 8 à Strasbourg. Cherchez l'erreur... Le chiffre qui fait peur ? Celui des balles perdues : 24. Le SLUC a gaspillé hier soir...
La phrase. « Les statisticiens ont été gentils avec lui. Il a dû les arroser de McDo. » De l'entraîneur alsacien Eric Girard à propos de son pivot Lewis : 2 m pour 135 kg et qui va être viré : « On n'accrochera pas son maillot au centre du Rhénus, c'est sûr, il n'a même pas sa place dans une équipe espoirs ! »




A. T.republicain lorrain