Matchs amicaux club de Pro A

Nouvelle victoire du HTV 77 - 68 contre Galatasaray

aircraft a écrit:

Malloul a écrit:

A noter les 17 points d'Aurélien Salmon lors de la victoire de Limoges 83 à 55 sur Orléans

ben dis donc gros carton pour limoges d'autant qu'en face c'était quand même une pro A... ça se confirmera vite que limoges ne trainera pas en pro B...

oui Limoges sera dans l'ascenceur!

Toulonnais83 a écrit:

Nouvelle victoire du HTV 77 - 68 contre Galatasaray

ben dis donc la préparation du HTV aime bien voir défiler des équipes qui ne seront jamais jouées a une autre occasion...

Perincic 14, Ajinca 5, Legname 6, Colson 13, Milling 2, Williams 8, Masingue 10, Nichols 13, Mills 6.

Pour les stats

Oui Limoges a fait un recrutement vraiment judicieux...tout comme le HTV d'ailleurs.
A voir si ça payera durant la saison

La SIG a pris sa revanche sur Francfort : 83-66. Derrick Obasohan s'est signalé (15 pts au premier quart, 20 pts à mi-temps à 100 %, 26 pts, 4 rbds, 2 pds à la fin du match). Lewis se bouge (9 pts, 9 rbds, 6 ints), et les soutiens sont présents : Shannon (11 pts), Houston (10 pts, 4 rbds), Lewin (10 pts). Giffa signe un bon retour (7 pts, 2 pds) et Nissim fait un bon match sans prendre beaucoup de shoots (5 pts, 3 pds)

Victoire de chalon face au dynamo moscou 92-86. Elle a l'air très impréssionnante cette équipe de chalon cette année... Elle va faire mal en championnat.

Lol...Un peu tôt pour tirer ce genre de conclusions je crois.

Pro A (1re journée) Pau-Orthez - Roanne (ce soir, 20 h 30)

« Roanne reste Roanne »


L'entraîneur bisontin Jean-Denys Choulet, champion de France avec Roanne, sait ce qui l'attend en Pro A comme en Euroligue. Il prône la modestie, le courage et l'esprit d'équipe.






NANCY. - Pas question de prendre l'avion, pas question de changer les bonnes vieilles habitudes. Roanne a beau être champion de France, Roanne a beau représenter la France en Euroligue, c'est en bus que Jean-Denys Choulet et ses joueurs ont regagné les Pyrénées où l'ours palois, tout nouveau, tout beau, rêve de se faire les dents pour l'ouverture du championnat de Pro A, pour le « match des Champions » entre le champion de France 2007 et le vainqueur de la Coupe de France.
C'est dans le bus, dans les derniers lacets du massif Central, que Jean-Denys Choulet s'est volontiers plié au jeu de l'interview.
_ D'abord, est ce que Jean-Denys Choulet a savouré son premier titre de champion de France ?
_ Malheureusement non, car je suis parti très vite après la finale aux états-Unis pour recruter, avant d'avoir des soucis avec les joueurs que je souhaitais garder et qui sont partis. Enfin, il a fallu trouver un intérieur. Tout va vite en basket. Aujourd'hui, je ne sais pas si les gens ont bien réalisé l'étendue de l'exploit. Mais, bon, je ne suis pas du genre à vivre sur le passé, même si je n'oublierai jamais le 2 juin 2007. Il faut retomber sur terre. On va être attendus tous les samedi.
_ Votre avis sur les forces en présence, alors que vous vous placez sur la grille de départ...
_ Les grosses cylindrées du dernier championnat seront encore là. Et il y aura Roanne ou un autre cette année, pour créer la surprise. Mais Roanne restera toujours Roanne. Une équipe du milieu de tableau avec, comme objectif, une qualification pour les play-offs.
_ êtes-vous satisfait de votre recrutement ?
_ On a perdu deux bons joueurs (Harper et Spencer), deux nouveaux aussi performants sont arrivés (Rush et Hess). On a également un bon espoir au profil très intéressant (Wilson). Et puis, Dartez (out six semaines) va être remplacé par un joueur qui arrive lundi et qui sera donc qualifié pour la deuxième journée (contre Strasbourg).


« On n'a vraiment rien à perdre »


_ Que pensez-vous d'Harper, qui part en Ukraine à Mariupol, ou de McClintock qui préfère Holdenbourg (9e de la Bundesliga) à l'Euroligue ?
_ ça m'inspire de l'incompréhension. C'est un manque terrible d'ambition. Encore que pour Harper, qui a triplé son salaire, je veux bien. Mais que McClintock ait décidé d'aller dans un club allemand qui n'a même pas réussi à se qualifier pour les play-offs pour 15.000 dollars de plus, je reste dubitatif. Monsieur voulait un appartement au dernier étage, des allers-retours première classe pour les états-Unis. Pour avoir des caprices de star, il faut être une star...
_ L'Euroligue, c'est du bonus ?
_ Et comment ! Mon équipe est jeune. Elle devrait être capable de digérer quatorze matchs supplémentaires. Et puis, on n'a vraiment rien à perdre. Lorsque je vois que le Panathinaïkos vient d'engager Jacikevicius... Avec dans notre poule le Real, le Barça, le Panathinaïkos, Rome ou Belgrade, on peut effectivement parler de bonus.
_ Le fiasco de l'équipe de France à l'Euro vous a peiné ?
_ Les raisons, le pourquoi, le comment, ce n'est pas mon truc. Chaque coach fait à sa manière. Par contre, le résultat est décevant, comme notamment le jeu en attaque de l'équipe de France.
_ Ce soir, vous vous déplacez à Pau. Sympa, comme entrée en matière... ?
_ ça va être compliqué, bien sûr, sans pivot et sans Cazalon qui ne reprendra pas l'entraînement avant début octobre. Mais je pense que si Roanne va rester Roanne, Pau n'est peut-être plus Pau....


Propos recueillis par Gilles GAIHIER • Match retransmis sur Sport + à 20 h 30


est republicain

Un vrai panier de crabes

Rien de neuf sur les parquets français, inondés par ces larmes qui ont tant coulé après un Euro désastreux ? Si. Coup d'œil en dix points pour voir la Pro A autrement. Villeurbanne et Nancy chefs de bande, mais les favoris ont souvent été malmenés ces dernières saisons.



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Révolution dans le Béarn. Entraîneur remercié, effectif chamboulé et finances réduites, pour attaquer une saison de transition, loin des ambitions qui firent la grandeur de la centenaire maison paloise. La saison passée a aussi été la pire sur un plan comptable depuis 1975-76. La non-qualification en Euroligue après douze ans de présence discontinue a amputé d'un million d'euros (à 4,5 millions) le budget. Du pain sur la planche pour le nouvel entraîneur Olivier Cousin, trente-six ans, meilleur coach de Pro B de l'année. Randoald Dessarzin. Qui c'est celui-là ? A quarante-trois ans, il devient le premier Suisse à diriger une équipe française de Pro A, Dijon. Son ambition ? Amener l'équipe bourguignonne en play-off. Bon courage...
Les coachs s'accrochent. Les entraîneurs ne sont (presque) plus sur des sièges éjectables : seuls Pau et Dijon ont changé. Seize sur dix-huit ont gardé le même homme. On croit rêver. Mais après le calme, la tempête ?
Les beaux espoirs que voilà ! Edwin Jackson (dix-huit ans, 1,91 m) s'est illustré la saison dernière en terminant meilleur pointeur de Nationale 1 (21,7 points de moyenne). Performance qu'aucun joueur n'avait réalisée depuis... Parker (22,1 points en 1999). Jackson, leader d'une génération tonitruante : Antoine Diot et Batum (Le Mans). On n'oubliera pas Pellin (Roanne), Curti (Orléans), De Colo (Cholet)...
La classe biberon mancelle. Le MSB alignera une équipe de vingt-trois ans de moyenne d'âge (la plus basse de l'élite) après le coup de balai de l'intersaison : Nicevic, Rogers, Amagou, Adjiwanou, Gregory et Campbell. « Après une saison décevante, nous avons souhaité modifier en profondeur l'équipe, explique Goisbault. La nouvelle a plus d'envie, plus d'enthousiasme. J'ai une confiance illimitée dans cette équipe. » Si le président le dit.
Roanne, le mystère. Champion d'un jour ? L'équipe a perdu gros avec Spencer et Harper. Son nouveau pivot US vient de se blesser, Badiane n'a rien prouvé à l'Euro, coach Choulet a déjà pété les plombs et l'Euroligue pourrait causer des dégâts : Roanne est la plus petite ville des vingt-quatre participants.
Les folies parisiennes. Les stars n'ont pas vraiment débarqué sur les parquets de l'Hexagone mais en revanche, le nombre y est. Pas moins de onze recrues à Levallois-Paris, dix à Clermont, sept au SLUC, six à Strasbourg, sept à Orléans. Paris ? Ce club aux trois palais : Marcel-Cerdan à Levallois, Coubertin et Bercy intra-muros ! Les supporters vont voyager, même à domicile.
On les regrettera. Certains ont raccroché (les mythiques Fauthoux et Bilba, merci à Julian et Sciarra d'avoir prolongé), d'autres sont partis pour gagner de l'argent : Diarra (de Chalon au Paok Salonique), Kirksay (de Nancy au club russe de Kazan), Mahinmi (de Pau à San Antonio Spurs), Amara Sy (de l'ASVEL à AEK Athènes). Pas sûr que des gars de même valeur les aient remplacés.
Vichy, toujours des bulles ? Le promu est la formation de l'élite ayant fait le plus souvent l'ascenseur. Petit budget, Vichy sera-t-elle encore le zéro pointé, ou la bulle, de l'élite ?
On passe à seize. Le rétrécissement de l'élite se poursuit. Mais les candidats au titre sont toujours aussi nombreux. Si on prend les mêmes, reste à savoir dans quel sens. Villeurbanne séduit. Citons à un degré moindre Le Mans, Strasbourg, Roanne, Chalon, Gravelines, Cholet, Paris et Nancy motivé pour stopper la blague à la mode : qui gagnera contre le SLUC (trois échecs d'affilée) en finale ?




Alain THIÉBAUT.republicain lorrain