[EUROBASKET 2007] :: C. Bergeaud démissionne ! [11/12/07]

claudius a écrit:

Jo L'incruste a écrit:

Il a peut-être raison Choulet... De toute façon, il n'y a jamais eu beaucoup d'entraîneurs étrangers pour coacher une équipe Nationale de sport-co en France. Le dernier qui me vient à l'esprit, c'est S. Kovacs au foot au début des années 70...
Depuis, il y en a peut-être eu d'autres dans différents sports, mais je ne m'en souviens plus!!

et le nouvel entraineur de l'équipe de foot d'angleterre s'appelle!..il est "italien" et il se nomme:fabio capello..ex juventus de turin,ect,ect..

On parlait de sport-co français

Basket - Bleus - Bergeaud «battu sur les valeurs»

Démissionnaire le mardi 18 décembre, un peu plus de trois mois après la fin ratée de l'Euro, l'ex-sélectionneur de l'équipe de France Claude Bergeaud déclare n'être «ni aigri, ni fâché.» Il ne cache même plus les noms de ceux qu'il considère comme les principaux responsables d'un départ qu'il a longtemps voulu éviter, à savoir le vice-président et le secrétaire général de la FFBB, et s'avoue surtout perturbé par l'offre conséquente qu'il vient de recevoir du club ukrainien de Mariupol (750 000 dollars pour six mois). Même si l'idée de diriger Pau-Orthez, le club avec qui il a été trois fois champion de France, semble recueillir ses plus grandes faveurs.

«Claude Bergeaud, quand avez-vous pris la décision de démissionner ?

Une semaine avant de l'annoncer. Je l'ai alors communiquée à Yvan Mainini. Mon avis n'intéressait pas. Ce n'était même pas le fait que je sois conservé ou pas, mais en quatre ans, il s'est quand même passé des choses et il est dommage de ne pas les entendre. Et subitement, deux heures après, je recevais ma convocation pour passer devant la commission. Ca aurait été bien de travailler pendant deux mois sur les grands chantiers de l'équipe nationale. Pouquoi il n'y a plus de Français en Pro A ? Pourquoi ils ne jouent pas là où ils sont ?

A la fin de l'Euro, vous évoquiez votre envie de rester à la tête des Bleus. Quand l'idée de démissionner a-t-elle commencé à cheminer dans votre esprit ?

Depuis, on a perdu trois mois et je me suis aperçu que tout ce je disais était tourné contre moi. On n'a fait parler que les joueurs qui n'étaient pas là, (Mickaël) Piétrus, Gelabale. C'est comme ça dans le basket depuis 30 ans et ce sera pareil pour le prochain (entraîneur). On ne regardera que ce qui n'est pas bien. Je m'étais inscrit dans le temps en faisant d'entrée des choix philosophiques. Il fallait d'entrée redonner un esprit, sélectionner des joueurs à profil international et des citoyens responsables. En 1999, en 2000, en 2003, malgré les résultats, ça n'allait pas. On disait que tout avait failli exploser. Depuis 2004, il n'y a plus d'histoire. Je ne suis pas battu sur mes résultats mais sur les valeurs. A la Fédération, j'ai des opposants en interne, le vice président (NDLR : contacté, Philippe Restout n'a pas souhaité réagir à chaud, indiquant juste «qu'il n'avait jamais critiqué un match avant qu'il ait eu lieu») et le secrétaire général (NDLR : Frédéric Jugnet n'a pas pu être contacté mardi soir). Ils se sont désolidarisés de l'équipe de France.

Ils n'étaient pas décisionnaires. Sentiez-vous qu'ils avaient la main sur le président de la Fédération ?

Yvan Mainini pouvait être dur dans ces propos pendant les compétitions, comme quand il parlait du comportement de Mickaël Pietrus pendant le Mondial. Mais après, il a réussi à avoir une forme de sagesse et d'analyse.

N'auriez-vous pas pu laisser passer l'orage ?

La période que nous vivons est pré-électorale, or elle me semble prendre le pas sur l'équipe nationale. Je sais que tout le monde veut être le calife à la place du calife. Ca pousse certaines personnes à prendre des prérogatives qui ne sont pas de leur ressort, qui font du basket ce comptoir. A partir de ce moment là, je n'ai plus rien à dire. J'étais prêt à rattraper l'erreur de l'Euro, à assumer le fait de devoir recomposer un effectif sans Tony (Parker), moins riche, mais face à une hostilité permanente, ça ne vaut pas le coup.

Le soutien public de nombreux internationaux ne suffisait pas ?

J'ai un soutien public quasi unanime. Les gens que je croise sont fiers de ces valeurs. On me dit "Tony pourrait se la péter", mais on a des gars bien, et je mets dedans ceux qu'on n'a pas gardés. Mais ce soutien sans faille des joueurs majeurs ne peut pas faire ma décision. A la Fédération, je n'ai pas senti le soutien que je souhaitais. Certains ne faisaient que critiquer, parfois à dix minutes des matches.

On sait qu'Antoine Rigeaudeau est intéressé par le fait d'intégrer l'équipe de France.

Je n'ai plus eu le moindre contact avec lui depuis le 26 septembre, depuis qu'il m'a appelé pour me dire qu'il n'était pas candidat à un poste défini pour l'équipe de France. J'avais proposé son nom dès 2005, après l'Euro, pour être le manager sportif de l'équipe de France. Puis en 2006, puis en 2007. Ca ne s'est pas fait. A force, j'espère qu'il servira le basket français.

Partez-vous avec des regrets ?

Je ne suis ni aigri, ni fâché. Je n'en veux à personne. Je regrette juste de ne pas faire les Jeux de 2012. Avec cette génération, 16 à 17 joueurs, j'aurais voulu aller jusque là parce que je crois qu'on à des gens immatures, dans la vie et sur le terrain, mais qui dès 2009, seront à l'âge de la maturité. Il n'auront plus une approche par dessus la jambe des grandes compétitions.

C'était le cas cette année ?

Une immaturité de jeu, oui. Ils ont une méconnaissance des joueurs qu'ils affrontent. Ils ne les connaissent pas. Ils ne savent pas ce que sont vraiment l'Euroligue, les championnats d'Espagne et d'Italie. Avec le temps, ils se diront "ah, encore lui (cet adversaire)."

Comment imaginez-vous votre avenir ?

Il existe trois solutions. Un : pourquoi pas rester à la DTN puisque je m'entends très bien avec Jean-Pierre de Vincenzi. Il y a du boulot qui me plaît. Deux, si je sens qu'il y a un engagement dans un club de façon durable, alors pourquoi pas. Et trois, je suis très interpellé par la situation de Pau, qui est en grosse difficulté. Ce ne serait pas pour entraîner mais pour devenir dirigeant.

La succession de Pierre Seillant à Pau-Orthez est l'option prioritaire ?

C'est difficile de répondre. Si succéder à Pierre est impossible, il existe toujours les deux autres solutions. Il y aura des critères de coeur, des critères financiers. Le management, la compétition, sont des choses qui vivent en moi, ca compte encore. J'ai des propositions - Mariupol, deux en Russie à des montants auxquels je ne m'attendais pas - mais je ne veux pas que ce ne soit que pour l'argent. Il faut que ce soit décidé fin janvier, ne serait-ce que pour le respect du contrat que j'ai à la DTN.»

Propos recueillis par Xavier COLOMBANI
www.lequipe.fr

Bergeaud contacté par Mariupol









NANCY. _ Déjà contacté juste après l'Euro par Mariupol, l'adversaire direct du SLUC en Coupe ULEB, les dirigeants ukrainiens sont revenus à la charge dès qu'ils ont appris que Claude Bergeaud démissionnait de son poste de sélectionneur de l'équipe de France. On lui a proposé 750.000 dollars pour six mois, soit jusqu'à la fin de la saison. S'il a avoué qu'il n'était pas chaud pour une opération commando, il a également reconnu que l'aventure pourrait l'intéresser pour la saison prochaine. A ce sujet, Claude Bergeaud s'est déplacé à Mariupol en octobre dernier pour rencontrer les dirigeants et voir les installations du club.(.....)Signature fin de texte - : G. G.
est republicain

2/12/2007 12:15
Basket - Bleus - Rigaudeau, ça avance




Le subjectif a bon dos. Antoine Rigaudeau (Photo L'Equipe, avec Tony Parker) devrait être le prochain sélectionneur de l'équipe de France. Il serait assisté, ou plutôt associé à deux techniciens de Pro A que pourraient être Vincent Collet (Le Mans), ancien adjoint d'Alain Weisz, et Frédéric Sarre (Gravelines), deux entraîneurs ayant chacun un titre de champion de France à leur palmarès. Yvan Mainini, le président de la Fédération française (FFBB), le laisse entendre ce samedi, L'Equipe mettant un nom sur les silhouettes des adjoints potentiels. Tentant de cerner le profil du prochain staff des Bleus, David Loriot propose : «Antoine Rigaudeau et deux coache français de Pro A.» «C'est une des solutions intelligentes et une idée qui n'est pas bête, vraiment pas bête...», répond M. Mainini. Quoi d'autre ?

Il faut se méfier malgré tout. Le retour d'Antoine Rigaudeau dans le giron des Bleus est un fantasme tel que le vouloir est déjà un peu y croire. Or "Le Roi" a prouvé qu'il savait dire non quand tout le monde avait déjà un "oui" au bord des lèvres. «J'avais proposé son nom dès 2005, après l'Euro, pour être le manager sportif de l'équipe de France. Puis en 2006, puis en 2007», rappelait Claude Bergeaud cette semaine. A chaque fois, Rigaudeau réfléchissait, testait, et ne décidait qu'au dernier moment. Là, que fait-il ? «Aujourd'hui je persévère dans ma réflexion», assure-t-il. Son recul annoncé, et semble-t-il en bonne voie, du Paris-Levallois, donne cependant une indication. «J'ai un certain besoin de compétition. Mais cet esprit de compétition doit habiter tous les gens qui sont dans ce projet là», affirme Antoine Rigaudeau.

Sachant qu'aucune solution alternative à son projet n'est sortie à ce jour, et que le président Mainini ne se prive pas de refermer la piste étrangère - «je laisse entendre que le coach à de bonnes chances d'être français» - il ne semble guère rester qu'une mésentente tardive pour briser l'hyporthèse. Or la fusée à deux étages en est déjà à sa deuxième étape. La première consistait à savoir que faire de Claude Bergeaud. Il parait clair désormais qu'en nommant le vice-président de la FFBB Philippe Restout, désigné par Bergeaud comme son adversaire n°1, en tant que rapporteur des travaux de la commission sur l'avenir de l'équipe de France, la voie était toute tracée, ou au moins ouverte, pour sa démission. Il l'a donnée, elle a été acceptée. Reste à boucler la succession, sachant que la commission rendra son rapport le 11 janvier. D'ici là, il faudra un oeil sur Antoine Rigeaudeau. Voir s'il réfléchit toujours.

lequipe.fr

Un triumvirat... pas le pied comme système... en plus trois personnalites qui ont des responsabilités dans des clubs pro qui s'affrontent en championnat.. .c'est pourtant simple de prendre un selectionneur indépendant des clubs et surtout quelqu'un qui pourra se consacrer a son job à temps complet....????

Pour une équipe estampillée NBA, j'aurai pris JDC comme sélectionneur/coach. Là, aucun soucis, les joueurs auraient été contents du style de jeu et des systèmes courts et efficaces.

oui mais rigaudeau a comme avantage d'avoir l'expérience de tout les terrains y compris la NBA comme joueur et je pense qu'il est fédérateur apres pour les coachs de pro A qui seront des adjoints a eux de savoir faire la part des choses entre le club et l'inérêt de la nation... cependant ce serait le top pour avoir de la jeunesse et de l'expérience dans le staff des bleus... a voir si ça se fera!!!

aircraft a écrit:

oui mais rigaudeau a comme avantage d'avoir l'expérience de tout les terrains y compris la NBA comme joueur et je pense qu'il est fédérateur apres pour les coachs de pro A qui seront des adjoints a eux de savoir faire la part des choses entre le club et l'inérêt de la nation... cependant ce serait le top pour avoir de la jeunesse et de l'expérience dans le staff des bleus... a voir si ça se fera!!!

Pour moi, l'expérience de Rigaudeau en NBA, elle ne vaut pas grand chose... Combien de rencontres à Dallas ? Pris de vitesse, etc... Non là, faudrait pas exagérer. Rigaudeau n'a jamais coacher en plus ! Ou alors, en tant qu'assistant de JDC.
Il faut aussi savoir prendre l'entraîneur un minimum expérimenté dans la profession, qui puisse diriger ce type de joueur comme les Pietrus, Parker, Turiaf, etc... On ne sera jamais la Lituanie ou la Russie.


Sinon, je persiste et signe, j'aimerai revoir Moiso en équipe de France.

JC a écrit:

aircraft a écrit:

oui mais rigaudeau a comme avantage d'avoir l'expérience de tout les terrains y compris la NBA comme joueur et je pense qu'il est fédérateur apres pour les coachs de pro A qui seront des adjoints a eux de savoir faire la part des choses entre le club et l'inérêt de la nation... cependant ce serait le top pour avoir de la jeunesse et de l'expérience dans le staff des bleus... a voir si ça se fera!!!

Pour moi, l'expérience de Rigaudeau en NBA, elle ne vaut pas grand chose... Combien de rencontres à Dallas ? Pris de vitesse, etc... Non là, faudrait pas exagérer. Rigaudeau n'a jamais coacher en plus ! Ou alors, en tant qu'assistant de JDC.
Il faut aussi savoir prendre l'entraîneur un minimum expérimenté dans la profession, qui puisse diriger ce type de joueur comme les Pietrus, Parker, Turiaf, etc... On ne sera jamais la Lituanie ou la Russie.


Sinon, je persiste et signe, j'aimerai revoir Moiso en équipe de France.

moiso en EDF

sinon il a vu comment fonctionne la NBA mais c'est clair qu'il y a jamais cartonné mais il l'a un peu vécut de l'intérieur.
Quand a l'expérience du coach ben vu qu'il débute c'est pour ça qu'il faudrait un staff qui ait plus d'éxpérience mais bon il peut etre quand meme un bon coach vu son charisme

JC a écrit:

Pour une équipe estampillée NBA, j'aurai pris JDC comme sélectionneur/coach. Là, aucun soucis, les joueurs auraient été contents du style de jeu et des systèmes courts et efficaces.

Pour ça, il aurait fallu que ces joueurs NBA aient un minimum de talent en attaque. Or, à part Parker et Diaw (quand ce dernier décide de regarder le cercle ) les autres n'en ont guère. Mike Pietrus? A part balancer une brique de temps en temps à GS il ne fait pas grand chose. Diawara pareil, c'est pas vraiment un attaquant né.

Non, l'idéal aurait été de reprendre un coach à la philosophie très défensive, Kunter ou Maljkovic, pour correspondre à la force de l'EdF, à savoir utiliser son formidable potentiel athlétique pour éteindre les adversaires. Comme en 2005 et 2006, quoi. A l'euro 2007 les joueurs se sont mis à croire qu'ils étaient forts en attaque, on a vu ce que ça a donné.