Les saisonniers de la balle orange
Certains joueurs ont choisi le camp de Sylvain Lautié, à Vichy, comme lieu de villégiature.
NANCY. _ Pendant que certains se dorent la pilule au soleil en se contentant d'un petit footing quotidien sur la plage, d'autres travaillent. Depuis deux ans maintenant, l'ancien coach du SLUC Sylvain Lautié offre la possibilité aux joueurs pros de s'entraîner pendant l'été. Loin du sable fin et des palmiers, dans un établissement scolaire à Vichy, quelques assidus viennent transpirer sur le parquet à raison de quatre séances quotidiennes. On vous rassure, ce n'est pas la mine. Même si apparemment, l'ambiance est plutôt studieuse. Le camp a ouvert ses portes lundi dernier et se prolongera jusqu'au 20 juillet. Et visiblement, le bouche à oreille fonctionne.
Le plateau rassemblé autour de coach Lautié a de l'allure. Dans le gymnase de Vichy, on croise actuellement Victor Samnick, Maxime Zianveni, Joseph Gomis, Steed Tchicamboud, Garry Chathuant, Sacha Giffa et même un certain Yakhouba Diawara qui vient d'en terminer avec sa première saison NBA, à Denver.
Observateur privilégier, Nicolas Meistelmann, l'entraîneur des cadets du SLUC, travaille cette année aux côtés de Sylvain Lautié. Il explique le principe : « Sylvain Lautié a toujours aimé travailler individuellement avec les joueurs. C'est ce que nous faisons à Vichy. Nous proposons quatre séances d'environ 45 minutes par jours. Les joueurs nous disent ce qu'il souhaitent travailler et en fonction de cela, on leur fait un programme à la carte. On fait principalement du shoot, un peu de physique, de la finition près du cercle... Les gars sont là pour travailler, pas pour rigoler ».
Vichy, puis Washington
Même si les résultats sont forcément difficile à quantifier, les joueurs adhèrent. C'est notamment le cas de Victor Samnick, pour qui le camp de Vichy ne constitue que l'apéritif d'un été studieux : « Je ne reste qu'une semaine à Vichy. Ensuite, je pars faire un autre camp aux états-Unis, à Washington. Chacun sa façon de passer ses vacances. Certains arrêtent complètement, d'autres jouent sur les play-ground. Moi, je préfère ce genre de camps. Je fait beaucoup de shoots, j'essaye de corriger mon geste ».
L'emploi du temps laisse tout de même quelques plages pour la détente. Mercredi soir, toute la troupe s'est retrouvée autour d'une table, dans un restaurant locale. Ce sont les vacances, après tout...
T. S. (Thomas SIMON)
est republicain
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La vie est une maladie mortelle sexuellement transmissible.
Woody Allen