[Eurocup 2014-2015] Qualification au Last32 !

30/10/2014 à 05:00
BASKET-BALL - EUROCUP - 3E JOURNÉE SLUC NANCY - OLDENBOURG (72-67)
SOUFFRANCE… ET DÉLIVRANCE
Une nouvelle fois, le SLUC a été poussé dans ses derniers retranchements mais il a trouvé le moyen de rafler la mise. Et il compte désormais deux victoires d’avance sur l’adversaire du jour.

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Pour son premier match sous ses nouvelles couleurs, Kim English a pris ses marques avec ses coéquipiers en restant 26 minutes sur le parquet. Photos Pierre MATHIS
Pour son premier match sous ses nouvelles couleurs, Kim English a pris ses marques avec ses coéquipiers en restant 26 minutes sur le parquet. Photos Pierre MATHIS

Nancy. On s’en doutait un peu depuis la victoire étriquée en ouverture face à Nymburk (78-76), il y a quinze jours. Cette fois, on ne se fait plus aucune illusion. Même à domicile, chaque match d’Eurocup constituera une souffrance. Et chaque victoire (pourvu qu’il y en ait d’autres) aura des faux airs de délivrance.

Hier soir, le SLUC a longtemps couru après le score, il a souvent cafouillé son basket. Alors même qu’il semblait avoir enfin pris une option définitive sur la victoire, il a trouvé le moyen de faire trembler ses fans jusque dans les dernières secondes et les lancer-francs décisifs de Darius Adams et Sergii Gladyr.

Mais au bout de cette guerre de tranchée, il y a bel et bien un deuxième succès en trois journées et la satisfaction de rejeter l’adversaire du soir à deux victoires au classement. Que demander de plus dans le contexte actuel (le SLUC restait sur trois défaites consécutives) ?

Car n’oublions pas que face à cette formation allemande, qui ne semblait pas constituer un obstacle insurmontable, Randal Falker et ses coéquipiers auraient aussi bien pu repartir les mains vides. C’est sans doute ce qui se serait produit si le SLUC n’avait pas su élever son niveau défensif en deuxième période.

Lorsque tout va mal, on a facilement tendance à chercher des signes de rédemption. Et si, en plus, ils peuvent comporter une valeur symbolique… On a donc vite été tenté de ranger le panier à trois points marqué par Kim English, en début de deuxième quart-temps, dans cette catégorie. Parce que « l’invité de dernière minute » du SLUC, arrivé lundi pour pallier l’absence de Vaughn Duggins, venait enfin de mettre fin à une vilaine série derrière l’arc (0 sur 7 pour commencer). Une nouvelle fois privé d’adresse extérieure (avant cette journée d’Eurocup, Nancy affichait le plus faible pourcentage à trois points des 36 équipes engagées !), le SLUC avait eu jusque-là toutes les peines du monde à alimenter la marque.

Sa maladresse n’étant malheureusement pas sa seule tare. La plus inquiétante résidant peut-être dans son incapacité à proposer une animation offensive susceptible de mettre son adversaire en difficulté. Avec si peu de créativité et de fluidité face au panier défendu par Oldenbourg, chaque point inscrit a vite pris des allures de miracle.

Frayeur de fin de soirée
À l’image d’un premier quart-temps au cours duquel le SLUC n’était parvenu à marquer que trois paniers dans le jeu (3 sur 15 aux tirs, dont 0 sur 6 à trois points). Les lancer-francs avaient constitué la principale rentrée d’argent d’une équipe par ailleurs gênée par les 2,08 m de Chubb à l’intérieur. Laborieux, le SLUC s’était donc retrouvé à la traîne sur toute la première partie du chemin (8-13, 9’; 13-22, 12’).

Mais revenons à ce shoot à trois points d’English. Un déclic, donc ? Pas à proprement parler. Même si Gladyr l’a imité dans la foulée, ramenant ses copains dans la roue (21-22, 15’). Ce qui a permis au SLUC de refaire surface, puis de mettre progressivement la main sur la rencontre, c’est d’abord un regain d’intensité défensive. Et les fruits que celle-ci a fait mûrir : le bon rythme en attaque, la possibilité de développer du jeu rapide. Des phases de jeu sur lesquelles la rampe de lancement Darius Adams (7 passes décisives dans le deuxième quart-temps) et le finisseur Bandja Sy se sont soudain régalés (32-31, 20’). Pour la première fois, le SLUC venait de passer devant et il allait le rester jusqu’au bout.

La suite de son match, le SLUC l’a bâti sur les stops défensifs de Piétrus et Falker, sur les bons passages de Zianveni, sur la volonté enfin affichée par Adams de trouver d’autres terrains d’expression que le scoring (11 passes décisives au total) et l’intention des joueurs de se passer la balle… Bref, en montrant un visage bien différent de celui de la première période (40-35, 23’; 53-45, 30’). Avec un peu plus d’application sur la ligne des lancer-francs (12 sur 22 après trois quart-temps), la marge aurait même été plus confortable.

Le confort, le SLUC a fini par le toucher du doigt, lorsqu’un nouveau tir à trois points d’English puis un panier de Bandja Sy ont repoussé Oldenbourg dans les cordes (64-50, 35’). Quand le maudit syndrome du manque de maîtrise est revenu pourrir la vie des Nancéiens.

Moins de cinq minutes plus tard (17 à 5 pour Oldenbourg), la patrie était à nouveau en danger (69-67, à dix secondes de la fin). Et sur la ligne des lancers, les bras des Nancéiens ont enfin cessé de trembler…

Thomas SIMON

RETOUR EN ZONE
LA RÉPONSE D’ADAMS
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L’entraîneur d’Oldenbourg a reconnu que Darius Adams (ici face au géant Chubb, 2,08 m) a pesé de tout son poids sur la rencontre.
L’entraîneur d’Oldenbourg a reconnu que Darius Adams (ici face au géant Chubb, 2,08 m) a pesé de tout son poids sur la rencontre.

La phrase
« On avait lu dans le journal local que Darius Adams n’avait pas été très bon depuis le début de saison. Mais ce soir, il a été très bon. » Beau joueur, l’entraîneur d’Oldenbourg Sebastian Machowski reconnaissait après la rencontre que le meneur américain avait pesé de tout son poids dans le succès nancéien.

La stat
7/16. Comme l’adresse famélique des Nancéiens aux lancer-francs après la pause. Solide en première période (10/12), le SLUC s’est liquéfié sur la ligne par la suite en ratant même six lancers de suite entre la 26e et la 29e minute par Kim English (4) et Sergii Gladyr (2). Oldenbourg n’en demandait pas tant pour revenir sur les talons des Nancéiens. Heureusement que le SLUC retrouva son adresse au moment le plus important en convertissant cinq de ses six derniers lancers dans le money-time par Adams et Gladyr. Reste que le SLUC a joué à se faire peur hier sur la ligne. Et dire qu’avant le match, le club nancéien pointait au troisième rang de toutes les équipes d’Eurocup en terme d’adresse aux lancers…

Le joueur
Darius Adams. Le meneur américain était attendu, très attendu. Alors qu’Alain Weisz avait critiqué ces derniers jours ses excès d’individualisme et réclamé qu’il partage davantage la balle, le meneur américain savait que le staff nancéien guetterait le moindre pêché de gourmandise. Mais à la mi-temps, on comprit que le message avait été entendu. Adams avait pris trois shoots seulement mais délivré neuf passes dont sept dans le deuxième quart-temps. Appréciez le changement… Au final, l’ancien joueur de Bremerhaven a moins pesé dans le scoring (8 points) mais joué parfaitement sa partition de chef d’orchestre avec 11 passes délivrées. Si tout n’a pas été parfait, loin s’en faut (six balles perdues), l’Américain a signé la meilleure évaluation du match (23). La preuve qu’il n’est pas forcément nécessaire de transformer le parquet en stand de tir pour peser statistiquement…

L’action
35e minute. Oldenbourg a laissé échapper une balle au milieu de terrain. Kim English se jette sur le ballon comme si sa vie en dépendait, la saisit et, allongé, lance Darius Adams qui file au cercle. Le meneur américain rate la cible en pénétration mais Bandja Sy a suivi et d’une claquette-dunk, referme le couvercle. Le SLUC prend quatorze points d’avance (64-50). Et toute la volonté du club nancéien est résumée dans cette action…

Le duel
Florent Piétrus - Nemanja Aleksandrov. Guerrier dans l’âme, Florent Piétrus était chargé du « dossier » Aleksandrov hier soir. Un dossier de taille au propre comme au figuré car du haut de ses 2,10m, le Serbe est une arme offensive redoutable. Mais « Flo » a relevé le défi et n’a pas laissé un centimètre d’espace au géant d’Oldenbourg. Celui-ci devra se contenter de deux lancers en tout et pour tout et une évaluation de -1. Impressionnant.

L’agenda
Pas de temps mort pour le SLUC. Dès cet après-midi, les Nancéiens ont rendez-vous à Gentilly pour préparer la réception de Cholet samedi. Le club des Mauges a été s’imposer avec autorité lundi au Mans (82-61) grâce à un match de feu de Nick Minnerath (26 points). Mercredi prochain, le club disputera un troisième match d’affilée à la maison puisqu’il accueillera Séville en Eurocup (20 h).

Anthony GUILLE

« IL FALLAIT ÊTRE PRÊT MENTALEMENT »
ALAIN WEISZ (EN PHOTO) : « QUAND ON PERD TROIS MATCHES DE SUITE, ON SE DEMANDE TOUJOURS QUAND EST-CE ...
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Alain Weisz (en photo) : « Quand on perd trois matches de suite, on se demande toujours quand est-ce qu’on va se remettre à gagner. Mais on a fait un très bon travail tous ensemble et on s’est appuyé sur une défense de fer contre une équipe offensive qui venait de mettre 122 points en championnat allemand. Les défaites de Nymburk et Séville nous arrangent également. Cela nous replace bien dans cette Eurocup. »

Maxime Zianveni : « Oldenbourg est une belle équipe qui fait bien tourner la balle. On a eu du mal à rentrer dans le match face à eux et on se fait peur après la pause en pêchant un peu et même beaucoup aux lancers, mais on a bien défendu. C’était la clé. Mais on voit qu’en Eurocup, on ne peut pas se permettre de se relâcher sinon, l’adversaire revient tout de suite. »

Sergii Gladyr : « C’est une victoire importante. On restait sur trois défaites de rang et il fallait être prêt mentalement. On a bien défendu sur leurs joueurs majeurs comme Alexsandrov. L’adresse à trois points ? Sur le plan personnel, je me bats un peu pour la retrouver depuis quelques matches. Mais avec le travail, ça va revenir. »

Sebastian Machowski (entraîneur d’Oldenbourg) : « On a perdu trop de ballons et laissé trop de rebonds offensifs et cela nous a coûtés la victoire. Il nous manque de la stabilité mais elle viendra quand on aura trouvé un meneur (Ndlr : McKee vient de partir et Stuckey est blessé côté allemand). Mais la qualification reste jouable d’autant que deux de nos trois défaites ont été concédées à l’extérieur. »

30/10/2014 à 05:00
VESTIAIRES
LES VOYAGES D’OLDENBOURG
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Bus. Si Oldenbourg a rallié Nancy en avion, c’est en bus que le club allemand avait effectué son déplacement à Nymburk la semaine dernière. En raison d’une grève de pilotes de la compagnie aérienne avec laquelle il est en partenariat, le club allemand n’a pas eu d’autre choix que de prendre le bus pour couvrir les 600 kilomètres qui le séparaient de la République Tchèque. En comparaison, Oldenbourg a dû trouver son voyage en avion particulièrement court…

Duels. Après Brünswick, le Bayer Leverkusen, Bamberg et Francfort, Oldenbourg est le cinquième adversaire d’outre-Rhin que le SLUC affronte en coupe d’Europe. Avant le face-à-face d’hier, le bilan du club nancéien était largement favorable puisqu’en huit confrontations, il ne s’était incliné qu’une seule fois. C’était l’année de la victoire en coupe Korac face au Bayer Leverkusen. Nancy s’était incliné à l’aller avant de renverser la vapeur à Gentilly.

Supporters. Le club des supporters organise un déplacement pour le match à Charleroi le mercredi 12 novembre. Renseignements et inscriptions au 06.47.01.22.65.

Location. La location pour SLUC - Cholet samedi (20 h) à Gentilly a commencé. Elle fonctionnera au Palais des Sports de Gentilly aujourd’hui et demain de 14 h à 18 h. Comme d’habitude, elle sera également possible sur le site officiel du SLUC (www.sluc-basket.fr) ainsi que par téléphone au 03.83.96.89.94, avec supplément.

Grant. Parti à la Chorale de Roanne après quatre années au SLUC, Kenny Grant réussit un début de saison solide en Pro B. Alors que la Chorale s’est qualifiée pour les quarts de finale de la Leaders Cup Pro B mardi en étrillant Aix-Maurienne (+44 !), l’Américano-Suédois a inscrit 20 points à 6/9 à trois points. Depuis le début de la saison, l’ancien meneur nancéien tourne à près de 15 points et 51 % de réussite à trois points en 26 minutes de jeu de moyenne.

bubu54 a écrit:

Une nouvelle fois privé d’adresse extérieure (avant cette journée d’Eurocup, Nancy affichait le plus faible pourcentage à trois points des 36 équipes engagées !)

Et c'est toujours le cas aujourd'hui

http://www.eurocupbasketball.com/eurocup/games/statistics?mode=Leaders&entity=Clubs&seasonmode=Single&seasoncode=U2014&cat=FieldGoals3Percent&agg=Accumulated

Moi je l'ai trouvé plutôt positif ce match. Déjà on a gagné

Mais surtout Adams a fait beaucoup d'efforts et fait un bon match je trouve. Il aurait pu faire un TRES bon match en perdant moins de ballons. Mais il faut noter qu'il a perdu la plupart de ces ballons en essayant à tout pris de faire des passes. Je pense aussi qu'il y a un équilibre à trouver, par moment il aurait pu shooter davantage, mais j'ai trouvé son match très encourageant. Surtout qu'il a également pris beaucoup de rebonds en étant bien agressif.

Gladyr n'était pas très adroit et a perdu quelques ballons sur pénétration, mais je ne trouve pas non plus qu'il ait trop forcé.

Sy fait un match énorme, Flo également, Randal se bat et chope pas mal de rebonds offensifs importants, mais bien souvent sur des shoots manqués de sa part...

J'ai surtout regardé la 2nde mi-temps mais ce match m'a quand même bien plu.

30/10/2014 à 05:00
LE GROUPE C
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SPORT MEUSE

Le groupe C

SLUC Nancy - Oldenburg 72 - 67

Charleroi - Nymburk 82 - 73

Virtus Rome - Séville 84 - 82


 
1 Virtus Rome
2 Séville        
3 SLUC Nancy  
4 Charleroi      
5 Nymburk        
6 Oldenburg

Merci Bubu pour les articles :-)

Je n'ai pas envie de chercher, mais quel est le règlement exact concernant la nationalité des joueurs en Euroleague-Eurocup ?

A Charleroi par exemple, il y a 6 américains, 1 nigérian, 1 slovaque et 1 danois.

J'ai l'impression que, plus que le budget, c'est ce règlement de JFL qui plombe le basket français au niveau européen.
Parce qu'avec les salaires de Sène et Bigote, je pense que l'on peut trouver de étrangers d'un bien meilleur niveau.

J'pense que c'est peut être plus en fonction des regles de chaque championnat.

En fouillant (hyper rapidement dans les regles euroligue) :

Article 11. Players
11.1.
Each club participating in the Euroleague may register players
without any restriction due to nationality.
11.2.
Only those players who are duly registered with their clubs will
be entitled to participate.
11.3.
The clubs must submit the following documents

http://www.euroleague.net/rs/40240/84bd1f8d-134d-42a0-a8ee-cd688d29aaa2/45c/filename/2012-2013-euroleague-bylaws.pdf

Non ce n'est pas par rapport aux règles du championnat national puisque l'an dernier par exemple, Nanterre faisait jouer un joueur non formé localement en plus(par rapport aux rrègles LNB) en Euroleague.

ce que je voulais dire c'est que comme le règlement euroligue semble hyper large : " Each club participating in the Euroleague may register players without any restriction due to nationality. " tu fais en fonction des contraintes de ton championnat et de ton budget.

Peut être que dans les autres championnat (j'ai pas vérifié) ils n'ont pas de systeme aussi "rigide" que le notre avec les JFL / NJFL

Benouz a écrit:

Peut être que dans les autres championnat (j'ai pas vérifié) ils n'ont pas de systeme aussi "rigide" que le notre avec les JFL / NJFL

Oui c'est aussi ce que je pense.
C'est pour cela que je disais que finalement plus que le budget, c'est le règlement lnb qui empêche aux clubs français d'être compétitifs(au moins pour jouer le top16) en Euroleague.

C'est bel et bien d'abord une question de budget.

Avec de l'argent rien n'empêcherait de multiplier le nombre de JNFL et donc de les aligner lors des compétitions européennes, quitte a devoir faire des choix pour le championnat, c'est d'ailleurs ce que font lesdites équipes étrangères

vraiment content comme tout le monde de la victoire, du changement (à confirmer dès samedi) chez Adams et de la confirmation de Sy. La contribution offensive de Pietrus est également une très bonne chose.

On pourra toujours se dire qu'à +14 dans le 4ème QT il y avait moyen de faire un écart... mais bon c'est de la gourmandise.

En revanche, pas convaincu par les propos d'AW disant que les autres résultats du jour sont bons. Une défaite de Spirou aurait écarté les Belges (trois défaites dont deux à domicile ), les mettant dans la position d'Oldenburg en pire. Le but est de se qualifier en laissant 2 équipes derrière, non ? A moins qu'AW ne nourrisse le secret espoir de bien finir classé. On reprend de l'avance sur Nymburg qui se qualifiera de toute façon... Pas convaincu, non, non....

Pour tous les détracteurs de Gladyr... je dois dire que je me demande si nous avons vu le même match hier soir !

Gladyr, n'a pas eu une grande réussite, je vous l'accorde mais c'est vrai qu'à deux ou trois reprises il a été chargé du tir à la limite du temps et donc il n'a pas vraiment "choisi" la facilité, ok ?

Ensuite j'ai vraiment apprécié qu'il soit partout sur le terrain... vous n'avez pas vu ça ?

Le contre qu'il met en défense et les balles qu'il a récupéré ou sauvé pour les remettre en jeu pour le SLUC (je me souviens de deux notamment) montre à quel point il n'est pas unidirectionnel et obnubilé par son shoot. Alors bien sûr c'est d'abord un shooteur et à voir sa rage, le poing serré quand il marque (enfin semble-t-il dire) un panier à longue distance... mais il n'est pas que cela.
Franchement, ce joueur me plait et j'apprécie (comme Nichols la saison passée) qu'il se défonce aussi. De plus il n'est pas maladroit et tente souvent la passe vers ses intérieurs...
Bref, je ne vois pas trop ce qu'on peut lui reprocher hier (sauf de pas avoir mis tous ses shoots ?).

English a par contre un peu gaspillé. Mais cela me semble assez normal aussi : fatigue du voyage et jet-lag plus l'envie de montrer malgré le peu de connaissance du jeu collectif... il en a rajouté et cela n'a pas été toujours été à bon escient.
Cependant, il a montré quelque chose : de la mobilité, un shoot intéressant (un très beau panier à 3pts en deuxième mi-temps). Il est fluide, rapide et m'a semblé bien manier la balle. Un bon renfort à garder un peu peut-être si on va au deuxième tour de l'Eurocup ?

Adams a fait des efforts et cela s'est vu... il a même refusé des shoots qu'il aurait dû prendre, c'est certain. UN peu d'ajustement et d'équilibre dans ses prises de responsabilité et cela pourrait le faire.

Pietrus, Falker voire Zianveni : toujours cette rage de défendre. Cela nous a fait beaucoup de bien en seconde mi-temps !

Sy... la grande surprise, je ne l'attendait franchement pas à ce niveau : Tout bénef pour nous !

Un match sérieux et pourtant tendu au début. Une victoire très importante.

Maintenant place à Cholet (assez impressionnant au Mans) puis mercredi prochain face à Seville un gros combat en perspective.
Il faut profiter de notre semaine à Nancy pour perfectionner le nouveau jeu d'Adams et intégrer English !

beibeul a écrit:

Benouz a écrit:

Peut être que dans les autres championnat (j'ai pas vérifié) ils n'ont pas de systeme aussi "rigide" que le notre avec les JFL / NJFL

Oui c'est aussi ce que je pense.
C'est pour cela que je disais que finalement plus que le budget, c'est le règlement lnb qui empêche aux clubs français d'être compétitifs(au moins pour jouer le top16) en Euroleague.

En ULEB (Euroleague + Eurocup), c'est "open-bar" concernant les nationalités. Pas de discrimination j'ai envie de dire... Tu aligne qui tu veux, tant que c'est un joueur de basket.

Sinon, c'est quand qu'on remercie Krupa ?

As I said before, j'ai peur que le facteur affect joue en la matière...

C'est pourtant réelement la seule variable d'ajustement. Les spots JNFL sont précieux et doivent donc être décisifs.

Match assez laid contre une faible équipe allemande qui n'avait aucun meneur de formation.
Mais victoire au bout, c'est le principal.

Plutôt pertinent, cet article de l'ER. On a eu beaucoup de mal a mettre en place du jeu placé. En revanche, on a fait des merveilles (Adams surtout) sur du jeu rapide.

Du coup, il y a beaucoup de positif mais aussi du négatif.

Adams a fait ce qu'il annonçait dans son interview de l'ER du matin: de la passe et de la défense plus intense. Il a du talent c'est certain.
Il y a eu de belles séquences de fixation et de passes pour des paniers faciles dans la raquette en 2nd mi-temps.
Grosse défense de nos intérieurs.
Et Bandja Sy, c'est une grosse pioche, sans aucun doute. Il est déjà a l'aise, aucun état d’âme!
Au final, on gagne alors que l'on a été très brouillon dans le jeu.

En revanche, il y a du travail sur attaque placée: la relation 1-5, ce n'est pas ça. Falker, faut pas s’étonner qu'il score moins si on lui passe la balle en dehors de la raquette. Et Adams a balancé aussi quelques passes pourries.

Autre problème pour le moment: contrairement a la saison passe (Banks mis a part): il y a de sacrés égos a gérer cette année. Gladyr et Adams sont des bouffeurs de ballon, c'est flagrant.
D’où la suite du ball trap pour Gladyr sur ce match. Et moi, c'est ça qui m'a bien gavé. Certes, il nous remets dans le match, mais que de mauvais choix et de loupés (pénétrations casse croute avec tir dans l’anneau, le festival de LF loupés - ça fait tache pour un shooteur).
Falker a pété un boulon dans le match (grosse faute sur Jenkins, si ma mémoire est bonne, qui partait au layup), c'est étonnant de sa part et ce pourrait être une explication.

Sene, c'est ultra light. Deux de tension, il se prenait tous les écrans, s'est fait shooter sur la tête par les 2 meneurs. Il n'apporte aucune menace offensive. ça va devenir complique s'il ne passe pas un cap rapidement.

Sinon, j'ai trouve que Bigote a fait une bonne entrée: de la défense et des fautes provoquées. Il lui faut du temps de jeu.
English, a un peu été un pétard ambulant. A parfois tenté n'importe quoi. Par contre, il a un gros shoot. Avec une bonne intégration, ce peut être intéressant. Et il va vite.

Le match contre un Cholet en forme  va être un bon indicateur par rapport aux progrès de l’équipe. Car il va falloir hausser le niveau si l'on souhaite gagner.

GranD J a écrit:

En revanche, il y a du travail sur attaque placée: la relation 1-5, ce n'est pas ça. Falker, faut pas s’étonner qu'il score moins si on lui passe la balle en dehors de la raquette. Et Adams a balancé quelques passes pourries dans ce contexte.

Falker doit être utilisé en mouvement, plus qu'en post-up. Sur pick'n roll, avec son tear drop, il est excellent. Après, il reçoit le cuir dans le petit périmètre car la raquette est souvent encombrée : Falker et Pietrus ne s'écartent quasi jamais. J'ai l'impression de rabâcher, mais cela limite nos percussions, nos créations d'espaces, pour les intérieurs comme pour les shooteurs. Et le seul mec intérieur qui peut s'écarter pour libérer de la place (Krupa) ne libère même pas sa place sur le banc... Donc bon. La solution, pour l'instant, pour bricoler, serait de mettre plus souvent Sy poste 4 "fuyant" avec Pietrus ou Falker poste 5. Ou alors que Pietrus joue véritablement comme un 4. Contrairement à Falker, il peut tirer à 4/5 mètres sans soucis.

Jacques SANTINI a écrit:

Pour tous les détracteurs de Gladyr... je dois dire que je me demande si nous avons vu le même match hier soir !

Gladyr, n'a pas eu une grande réussite, je vous l'accorde mais c'est vrai qu'à deux ou trois reprises il a été chargé du tir à la limite du temps et donc il n'a pas vraiment "choisi" la facilité, ok ?

Ensuite j'ai vraiment apprécié qu'il soit partout sur le terrain... vous n'avez pas vu ça ?

Le contre qu'il met en défense et les balles qu'il a récupéré ou sauvé pour les remettre en jeu pour le SLUC (je me souviens de deux notamment) montre à quel point il n'est pas unidirectionnel et obnubilé par son shoot. Alors bien sûr c'est d'abord un shooteur et à voir sa rage, le poing serré quand il marque (enfin semble-t-il dire) un panier à longue distance... mais il n'est pas que cela.
Franchement, ce joueur me plait et j'apprécie (comme Nichols la saison passée) qu'il se défonce aussi. De plus il n'est pas maladroit et tente souvent la passe vers ses intérieurs...
Bref, je ne vois pas trop ce qu'on peut lui reprocher hier (sauf de pas avoir mis tous ses shoots ?)

GranD J a écrit:

D’où la suite du ball trap pour Gladyr sur ce match. Et moi, c'est ça qui m'a bien gavé. Certes, il nous remets dans le match, mais que de mauvais choix et de loupés (pénétrations casse croute avec tir dans l’anneau, le festival de LF loupés - ça fait tache pour un shooteur).
Falker a pété un boulon dans le match (grosse faute sur Jenkins, si ma mémoire est bonne, qui partait au layup), c'est étonnant de sa part et ce pourrait être une explication.

Accordez vos violons les gars, ça devient gênant, là.

5NancyBoy4 a écrit:

As I said before, j'ai peur que le facteur affect joue en la matière...

C'est pourtant réelement la seule variable d'ajustement. Les spots JNFL sont précieux et doivent donc être décisifs.

Tu veux dire que comme Grant même si il est hors de forme on va le garder 3ans parce que quand même à la cantine c'est un bon camarade...

Un peu peur de ca ouais

Et bien moi, ce match contre Oldenbourg ne m'a pas vraiment rassuré.

Côté positif, je retiens évidemment la bonne prestation d'Adams. Qui a joué contre nature toute la rencontre, qui s'est retenu de shooter, et qui a bien bien été aidé par ses petits camarades, à force de grands gestes pour lui dire de faire tourner le ballon (Flo et Randal). On sent que c'est pas son état d'esprit, mais clairement, il peut le faire et le faire bien. Le hic, c'est qu'il en perd son impact offensif... même si depuis le début de saison c'était pas top. Alors il y a eu du mieux, mais si on doit avoir un Adams qui se force à être collectif et qui du coup en perd l'essence même de son style, et bien on est encore pas sur quelque chose de satisfaisant. Je me dis que contre les allemands, il avait un siège éjectable sous les fesses et que ça va se roder. Si contre Cholet il arrive à nous trouver le juste équilibre entre collectif et offensif, ce sera parfait.

Côté positif, je retiens qu'avec une équipe amoindrie, on a tenu. Sans adresse, avec un banc à l'impact minime, avec des joueurs majeurs comme Adams et Gladyr qui se cherchent, en intégrant un nouveau... Gagner c'est quand même une perf !

Globalement notre jeu collectif fut triste. Mais... on a vu quand même quelques séquences de haute tenue. J'ai l'impression qu'on est à un moment clé là... Soit on arrive à passer un cap, notamment par Adams, et le SLUC va trouver son rythme de croisière et produira un jeu intéressant : Gladyr a été intéressant même si peu adroit, Sy est là, Bigote montre qu'il peut vraiment apporter au moins en terme d'énergie. Soit ce cap on ne le passe pas et on reste englué dans les soucis avec Adams, notre adresse, notre banc... Et on est parti pour une saison de galérien.

Par conte, Krupa, il a beau taper dans les mains des supporteurs, il n'apporte strictement rien. Et comme d'autres ici, je le dis : on ne peut absolument pas, vu notre banc, se payer le luxe d'un mec qui ne sert à rien. C'est pas possible. Si on ne veut pas exploser en plein vol, il nous faut un vrai relai en lieu et place de Damir...

Sur English.... On pourra lui reprocher d'avoir quand même fait beaucoup beaucoup de déchets, mais faut reconnaître que pour un type qui débarquait à peine, il a au moins mis une belle énergie au service du collectif et il n'a pas cherché à se planquer. Maintenant, il faut impérativement qu'il apporte plus de réussite, l'équipe en a trop besoin...

La rencontre face à Cholet va être déterminante.... Sur notre état d'esprit, sur notre "renouveau" possible... Sur la capacité d'Adams à trouver le bon équilibre...

31/10/2014 à 05:00
BASKET-BALL - EUROCUP - APRÈS SLUC - OLDENBOURG (72-67) ET AVANT SLUC - CHOLET DEMAIN (20 H) EN PRO A
LE MAL ET LE REMÈDE
Si le SLUC a assuré l’essentiel, son adresse extérieure pose toujours problème. Mais en attendant que celle-ci revienne, les Nancéiens ont pu s’appuyer sur leur défense. Comme une valeur refuge…

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SPORT LORRAIN|BASKET-BALL|SLUC
Si Florent Piétrus s’est parfois retrouvé face à Adam Chubb mercredi, sa défense face au géant serbe Nemanja Aleksandrov (2,10 m) a été un modèle du genre. Photo Pierre MATHIS
Si Florent Piétrus s’est parfois retrouvé face à Adam Chubb mercredi, sa défense face au géant serbe Nemanja Aleksandrov (2,10 m) a été un modèle du genre. Photo Pierre MATHIS

Nancy. C’est bien connu, le goût de la victoire fait passer l’amertume des pilules les plus amères. En s’imposant mercredi face à Oldenbourg (72-67), le SLUC a assuré l’essentiel dans la longue marche vers une hypothétique qualification mais il s’est aussi rassuré alors qu’il restait sur trois défaites de rang (Nanterre, Rome, Chalon).

De quoi redonner le sourire aux Nancéiens et les inciter à ne pas trop faire la fine bouche. S’il leur prenait l’envie de s’attarder un peu sur la feuille de stats, ils auraient pourtant quelques raisons de tiquer. En regardant notamment leur adresse. Que ce soit aux lancers (17/28) ou à trois points (5/20), la copie rendue par le SLUC pourrait facilement être qualifiée de brouillonne. Concernant les lancers, on pourra plaider la thèse de l’accident. Après tout, le club nancéien occupait le troisième rang parmi les trente-six équipes d’Eurocup dans ce domaine avant cette journée…

Mais la maladresse du SLUC à trois points tiendrait plutôt du mal persistant. Bonnet d’âne de l’Eurocup dans ce secteur (25 % de réussite), 17e sur 18 en Pro A (26 %), le SLUC court après son adresse extérieure à l’image d‘un Darius Adams dans le dur (0/3 mercredi) même si le meneur américain s’est (enfin) rendu utile dans la distribution (11 passes) ou d’un Sergii Gladyr qui reconnaissait mercredi « lutter » pour retrouver son adresse.

Une fragilité d’autant plus étonnante que l’équipe avait été bâtie cet été pour avoir d’avantage de menaces extérieures dans sa manche.

Et l’arrivée de Kim English, shooteur dans l’âme, pour pallier l’indisponibilité de Vaughn Duggins, a étoffé encore un peu plus la force de frappe extérieure du groupe…

Mais aujourd’hui, les shooteurs se cherchent. Un problème de confiance ? « Même quand on gagne, on n’a pas une adresse flamboyante à trois points », lâchait Alain Weisz comme pour écarter l’argument.

Un trident qui donne le ton
Mercredi soir, Maxime Zianveni était en tout cas loin de se montrer inquiet sur le sujet. « Ça va venir avec le temps », positivait l’intérieur, assis à côté de Sergii Gladyr. « O n a d’excellents shooteurs et ils vont être de plus en plus dans le rythme. Ils vont retrouver leur adresse. » Simple question de temps sans doute…

En attendant que la roue de l’infortune tourne , le SLUC Nancy fait le gros dos et s’en remet à une recette qui a fait ses preuves par le passé et lui a même ouvert les portes du top quatre du championnat la saison dernière : sa défense. En limitant Oldenbourg à 67 points, le SLUC a réussi sa prestation défensive la plus solide depuis le début de saison.

Quand on sait que le club allemand venait de passer 122 points à Hagen en Bundesliga, on mesure la performance… « On s’est appuyés sur une défense de fer », admettait Alain Weisz, « (Adam) Chubb, (Julius) Jenkins et (Rickey) Paulding nous avaient fait mal en première période mais on a réussi à les limiter après la pause (Ndlr : le trio s’est contenté de 11 points alors qu’il avait inscrit 26 points en première période). J’adresse aussi des félicitations particulières à Flo (Piétrus) qui a complètement arrêté (Nemanja) Aleksandrov (Ndlr : qui n’a inscrit que deux lancers). C’est vraiment très fort. »

Articulée autour du trident intérieur Falker-Piétrus-Zianveni, la défense nancéienne a permis de faire basculer la partie comme aux belles heures de la saison dernière.

Le gros motif de satisfaction de la soirée. Il faudra s’en rappeler demain face à Cholet pour espérer s’imposer.

L’adresse extérieure étant par définition capricieuse, la défense ferait presque figure de valeur refuge.

E t cette équipe a déjà montré à maintes reprises la saison dernière qu’elle était plutôt douée pour ça.

Anthony GUILLE