[ProA - J29] Chorale Roanne bat SLUC Nancy, 89-63 (49-36)

Publiée le 24/04/2013
Basket après la victoire du sluc nancy en pro a Il n’en manque plus qu’une
S’ils veulent accueillir Le Mans sans pression mardi prochain, les Nancéiens doivent aller chercher la victoire qui leur manque à Roanne, samedi. À moins que Limoges ne leur donne un coup de mains…

Diabaté a été déterminant lundi soir contre Poitiers. Le Nancéien a contribué à faire pencher la balance du bon côté. Photo L’EST RÉPUBLICAIN

Cette fin de saison étouffante a un côté terriblement frustrant pour les Nancéiens. Lundi soir, à Poitiers,

Hervé Touré et ses coéquipiers ont signé une performance qu’ils n’avaient encore jamais réalisée cette saison : ils ont remporté un troisième match d’affilée en championnat. L’illustration d’un redressement entamé il y a un bon mois maintenant (quatre victoires lors des six derniers matches). Et malgré cette embellie qui tombe à pic, le SLUC Nancy est toujours sous la menace d’une bande de Boulazacois qui refuse catégoriquement de rendre les armes. Les deux défaites concédées face au promu, cette saison, seront décidément le boulet attaché aux chevilles des Nancéiens jusqu’au bout…

En quoi cette victoire à Poitiers a-t-elle fait évoluer la situation ? Tout d’abord, l’équipe de Jean-Luc Monschau n’a désormais plus qu’un seul concurrent dans son rétroviseur, son adversaire étant officiellement relégué. Lundi soir, le SLUC s’est également assuré d’avoir la maîtrise de son destin jusqu’à la fin. C’est à dire, jusqu’à mardi prochain, date de la dernière journée de la saison régulière. Pour revenir à hauteur de Nancy et pousser le club lorrain en enfer, Boulazac doit gagner ses deux derniers matches et espérer deux défaites du SLUC…

Vue sous cet angle, la situation paraît très favorable aux Nancéiens. Elle l’est, au demeurant. Mais c’est le calendrier des uns et des autres qui incite à émettre des réserves. Rappelons que Boulazac s’apprête à défier deux formations en transit pour la plage (contre Limoges et au Havre), tandis que le SLUC, lui, doit se frotter à deux candidats au Top 4 (à Roanne et face au Mans). Par principe, les Nancéiens ont tendance à penser que Boulazac ne perdra plus d’ici à mardi prochain. Et que, par conséquent, ils devront quant à eux s’imposer encore une fois.
« Être plus rigoureux dans la gestion »

« On peut même penser que des trois matches qui restaient à jouer pour Boulazac, celui remporté samedi dernier contre Nanterre était le plus difficile… », ajoute Jean-Luc Monschau, « Même si on sait que le derby entre Boulazac et Limoges est toujours chaud… » Une victoire à Roanne samedi et le tour serait joué… En attendant de connaître leur sort, les Nancéiens ont appris depuis bien longtemps à se satisfaire du moment présent, lorsqu’ils en ont l’occasion. Lundi soir, au terme d’une rencontre où la pression du résultat a clairement relégué la qualité du jeu au second plan, l’heure n’était pas à chipoter sur l’une ou l’autre tâche sur la feuille de statistiques.

Les dix-huit balles perdues, les quinze rebonds offensifs de Poitiers, les quatre lancer-francs manqués dans les quinze dernières secondes… Tout cela n’était que broutilles au moment du bilan.

« Lorsqu’on parvient à gagner un match comme celui-ci, il n’y a pas de tâche… » réagissait le coach nancéien, « même si on sait bien qu’il faut être plus rigoureux dans la gestion de la balle, notamment en fin de match. N’oublions pas que nous menions encore de sept points à 1’45 de la fin… » Une fin de match à l’image de cette fin de saison, finalement. Le SLUC Nancy a beau courir vite depuis quelques semaines, le danger est toujours sur ses talons.
Thomas SIMON.

Basket-ball - Pro A - Avant Roanne - SLUC demain (20 h) et SLUC - Le Mans mardi (20 h 30) Lautié y croit…
L’ancien coach du SLUC, vainqueur en 2002 de la Coupe Korac, aujourd’hui guide émérite de Boulazac, croit fort au maintien de son équipe qui ne veut décidément pas lâcher.

Sylvain Lautié, la passion à fleur de peau. Photo d’archives Patrice SAUCOURT

Nancy. Au téléphone, son enthousiasme grésille jusque dans le combiné. Sylvain Lautié (45 ans) est de ses entraîneurs qui vivent, et respirent basket. Du matin au soir, du soir au matin, sa tête bien pleine, rebondit d’idées comme un ballon de basket sur le parquet du fameux Palio qui sera plein jusqu’à la gueule demain contre Limoges.

Parlez-en à sa charmante épouse Margot, la Nancéienne, qu’on regrette aussi évidemment dans toutes les salles de basket de Lorraine.

Vainqueur avec le SLUC de la Coupe Korac en 2002, passé par Levallois, par Besançon qu’il a fait remonter en Pro A avant de poursuivre son odyssée à Boulazac qu’il a emmené l’été dernier jusqu’à l’élite, le coach est plutôt gêné de répondre à nos questions.

Il sait bien que mardi, au plus tard, on sera fixé, que pour sauver son équipe, il doit indirectement provoquer la chute du SLUC, son premier club comme entraîneur, celui qui le propulsa un soir d’avril 2002 jusqu’au balcon de l’Hôtel de Ville, place Stanislas.

À ce jour, Sylvain Lautié reste le dernier entraîneur français à avoir gagné une coupe d’Europe…

Pour Boulazac, qui doit gagner ses deux derniers matches face à Limoges et au Havre, en priant que Nancy s’incline à Roanne puis devant Le Mans, le challenge est compliqué. Mais impossible n’est pas boulazacois. « C’est évidemment compliqué », souligne Sylvain Lautié, « Mais on y croit encore. Toute la population (Ndlr : 7.000 habitants) est derrière nous. Demain, pour le derby contre Limoges, Le Palio (5.000 places) sera une nouvelle fois à guichets fermés. C’est un truc de fou. L’engouement populaire est extraordinaire. Mon équipe est prête à tous les sacrifices pour donner le maximum. Mes joueurs sont fiers, responsables. Ils se sont identifiés à cette petite ville de Boulazac. Tant que mathématiquement, on est en course, on y croira. »
Soixante semaines d’arrêts de travail

L’heure n’est surtout pas aux regrets. Mais, Sylvain Lautié ne peut s’empêcher de revenir sur la « poisse » qui s’est acharnée sur son équipe : « on a perdu définitivement Monroe, notre talentueux pivot, ensuite Roberson, sans oublier bien sûr les blessures longue durée de Ramseyer, McKenzie ou Hawkins. Je crois que nous en sommes à plus de soixante semaines d’arrêt de travail depuis le début de la saison. Au complet, nous avons pour l’instant gagné 50 % de nos matches. Mais malgré tous nos pépins, on est resté assez serein. On a laissé passer l’orage et on finit fort. À Gravelines, il y a quinze jours, on est à +3 à moins de quatre minutes de la fin. Mais malheureusement un fait de jeu, a fait basculer le match… »

Même la dernière grosse tuile tombée de la maison du Périgord - la blessure de Darryl Monroe -, n’aura pas réussi à ébranler le moral de la troupe à Lautié : « Darryl était difficilement remplaçable dans son profil. On a donc choisi Marvin Jefferson, qui jouait à Limassol avec Brandon Brown. Il nous apporte de la taille, de la défense, du contre. Il a aussi la chance d’avoir à ses côtés, un certain Amadi McKenzie, véritable guerrier qui nous a tant manqué. Rappelez-vous des deux matches contre Nancy. Contre Amadi (McKenzie), Sommerville en avait bavé…
« Je préfère sans King »

Pour Sylvain Lautié, c’est d’abord, la loi du terrain et la glorieuse incertitude du sport qui donneront leur verdict : « j’ai cru comprendre que Le Mans n’était pas satisfait actuellement de ses performances défensives à l’extérieur et qu’il devait retrouver de la rigueur défensive en vue des play-offs. Alors… »

Mais il reconnaît aussi que jouer Le Havre sans Bernard King aux Docks Océane, c’est plus facile qu’avec l’ancien scoreur de la Saint-Thomas, parti en Turquie avec la bénédiction de ses dirigeants, le soir du maintien : « Le Havre, qui s’est maintenu sportivement malgré de petits moyens, a pensé à ses finances, à son avenir. En laissant partir King, j’ai lu qu’il réalisait une économie de 50.000 €. Ce n’est pas rien pour un petit club. Après, c’est vrai et qui oserait dire le contraire : je préfère jouer Le Havre sans Bernard King. Mais chaque chose en son temps, il faut déjà battre Limoges ».

Le derby bien sûr ! Le Palio sera chaud comme le soleil. Pour que l’étoile de Boulazac continue de briller…

Gilles GAIHIER

Roanne : Victor Samnick et Yohann Sangaré incertains

Touchés respectivement aux adducteurs (lésions il y a deux semaines) et au dos (dos bloqué depuis le début de semaine), Victor Samnick et Yohann Sangaré (notre photo) sont incertains pour la réception, samedi, de Nancy à la Halle Vacheresse. Une décision sera prise demain quant à leur participation, ou non, à la rencontre face au SLUC.

«On évalue demi journée après demi journée leur état mais pour l’instant ils demeurent très incertains» explique Gilles Viard, le manager général, dans Le Progrès.

Coleman Collins a en revanche repris l’entraînement collectif hier. Il avait été ménagé suite à une suspicion de (petite) déchirure musculaire.

C&S

C'est quoi cette connerie concernant l'economie que réaliserait le havre en liberant KING!!!

Il emmargerait a 500 000 E l 'année???AU HAVRE????

C'est vrai que ça parait beaucoup... Même si les 50 000€ annoncés d'économies n'est pas le salaire net de King, il comprend aussi les charges salariales et patronales.
Après dans les 50000€ d' économies il y aussi la location de son appart, prêt d'une voiture, et autres avantages dont il disposait....

J'espère que king n'a pas encore trouve la un moyen de nous niquer notre saison!!!...

faut arrêter de voir le mal partout, les 50000 d'économies viennent surement du fait qu'ils ont du toucher une petite indemnité vu qu'il a eu rupture du contrat parce vu le salaire c'est pas un mois d'économie qui leur ferait économiser autant

http://www.catch-and-shoot.com/livenews/bernard-king-ne-devrait-pas-revenir-au-havre/2013/

King n'aurait pris que 60.000 euros sur la saison. 500.000 euros, elle est bonne celle-là.

ça va etre dur pour la chorale ce soir sans notre meneur Sangaré ni samnick

chaud le match...

Et nous sans Pope c'est de la roupille de sansonnet?



C'est confirmé pour V-Sam et Sangaré? Je pense qu'au moins un des deux tiendra sa place.


On a un besoin vital de cette victoire, histoire de pouvoir enfin souffler dans le calvaire qu'aura été cette saison.

Bonnes vibrations désolé

Ouais faut gagner et on en parle plus mais ça va être très dur!...

quand on avait nos armadas (Tariq, Julian ou les Greer), on ne gagnait déjà jamais là-bas et vous voudriez qu'on gagne cette fois-ci avec nos bras cassés ?

Pas vrai Manu, sur les 4 derniers déplacements là bas c'est kif-kif, 2V- 2D.


Et oui ce soir je le sens bien. On les a battu a l'aller (58-45 dans un match dégueu) quand l'équipe venait juste de perdre Shuler et ne l'avait pas encore remplacé, avec un Touré blessé. Depuis Touré joue a un tout autre niveau (22 d'éval sur les 6 derniers matchs), Shuler et revenu, et Marquis et Brown sont venus s'ajouter a l'équation.

Certes on avait King a l'époque qui avait muselé Collins.

Mais bon si Roanne se présente sans V-Sam et/ou Sangaré (à mon avis l'un des deux sera présent) c'est tout a fait jouable.

Roanne a fait un début de saison tout moisi aussi. (Ils étaient comme nous à 1-4 après 5 journées, mais eux ont bien rééquilibré)

C'est pas parce qu'on les a battu à l'époque qu'ils sont nuls et qu'on les battra ce soir.

Qui a dit cela?

Aegis a écrit:

Roanne a fait un début de saison tout moisi aussi. (Ils étaient comme nous à 1-4 après 5 journées, mais eux ont bien rééquilibré)

C'est pas parce qu'on les a battu à l'époque qu'ils sont nuls et qu'on les battra ce soir.

Nous aussi, nous nous sommes réequilibrés, à la mi-saison, nous en étions à 7 victoires, 8 défaites. Ce qui nous a pourri la saison, c'est le début d'année 2013...
Et aussi personne n'a dit que Roanne était nul.

Sangaré et samnick en civil .

On prend


Quelle est ta source?

Prions pour que le live lnb ne plante pas :cheers:

Par contre que nos Coug's ne se privent pas

C'est parti!


COME ON COUGARS!

ALLEZ LIMOGES!

http://www.activradio.com/ecoutez-activ-en-haut-debit-roanne.html


4 - 2

5NancyBoy4 a écrit:

http://www.activradio.com/ecoutez-activ-en-haut-debit-roanne.html


4 - 2

Merci pour le lien

En tout cas, ça marque plus qu'au match aller !!!

Va pas falloir compter sur Limoges....

16 - 5 pour Boulazac au bout de 5min, Boungou-Colo, McAlarney, Gipson sur le banc