[PO 1/4 - #3] Le Mans SB bat SLUC Nancy, 92-84, A.P. (38-38)

Quelle révélation... Quelle surprise... JLM nous a trouvé le problème de cette saison!

Jean-Luc Monschau : « on n’a pas trouvé le remplaçant de Batum »

http://www.catch-and-shoot.com/livenews/jean-luc-monschau-on-na-pas-trouve-le-remplacant-de-batum/2012/


Pourtant en début de saison quand on lui demandait si c'était pas risqué d'avoir un joueur nba majeur qui pouvait partir à tout moment il répondait que c'était comme remplacer un joueur blessé en cours de saison, Fra rétorquait que la sluc avait un plan B dans sa manche...

gueule de bois quant à moi aujourd'hui....
certes je ne m'attendais pas à des miracles mais le SLUC nous a tant habitué aux exploits que l'on s'y fait...
Cette saison aura été tellement ambivalente.
Des étoiles et des résultats plein les yeux au début puis une lente et douloureuse descente que rien ne semblait pouvoir stopper avec des cartons qui ont fait mal, en EL mais aussi en championnat.
Je ne suis pas dirigeant et me garderai de juger les choix effectués.
Je garde cependant un peu d'amertume quant à la décision de thésauriser du CA, pour ensuite dépenser pour sauver les meubles.
Ce fut peut être un choix de raison, mais qui ne pouvait pas aboutir à grand chose. C'était l'élimination en EL assurée, donc beaucoup d'énergie pour rien, puis une équipe bancale derrière.

petit hs

Vous avez pas vu passé Dokken par hasard ?

etno10 a écrit:

petit hs

Vous avez pas vu passé Dokken par hasard ?

Cholet m'a tuer !!!

une petite vidéo ...
Maintenant faut attendre 4 mois avant le prochain match du SLUC en Pro A

http://www.lnb.fr/fr/LNB-TV/1000002/Video/2785/Pro-A-Quarts-de-finale-belle-Le-Mans-vs-Nancy

Ca fait mal d'entendre les "on est en demi, on est en demi...." entonné par les spectateurs d'Antarès. Mais c comme ça. En espérant que la saison prochaine ne soit pas celle de trop pour le tandem Monschau - Fra.
Va falloir être malin pour recruter, surtout si on ne joue pas de coupe d'Europe. On va passer du statut "club d'Euroligue" à club de.... "rien du tout" !!!

Benoit ADAM a écrit:

Ca fait mal d'entendre les "on est en demi, on est en demi...." entonné par les spectateurs d'Antarès. Mais c comme ça. En espérant que la saison prochaine ne soit pas celle de trop pour le tandem Monschau - Fra.
Va falloir être malin pour recruter, surtout si on ne joue pas de coupe d'Europe. On va passer du statut "club d'Euroligue" à club de.... "rien du tout" !!!

C'est ce statut qui nous réussit le mieux au final. Un groupe resserré avec de forts titulaires, c'est ce qu'il faut à Monschau. Avec un ailier accessoirement.

UN LENDEMAIN QUI DÉCHANTE

Champion de France en 2011, le SLUC a calé dès le premier tour des play-offs. Le point final d’une saison où rien n’aura été facile. Et où le départ de Nicolas Batum aura laissé un gouffre béant jamais comblé…

Le Mans. « Ça suffit de vous voir en finale à chaque fois ! » Mardi soir, en conférence de presse, l’entraîneur manceau JD Jackson maniait volontiers l’humour en s’adressant à Jean-Luc Monschau. Mais derrière le sourire et les félicitations d’usage au vainqueur, l’entraîneur nancéien n’avait pas trop l’humeur badine. La sienne virait plutôt au maussade.

Normal. On a beau savoir que le succès n’est pas un compagnon éternel, la perte d’un titre de champion de France est toujours un moment douloureux. A fortiori lorsqu’il vous échappe à la belle, après prolongation et alors que vous aviez largement gagné le match aller à l’extérieur (89-64) pour récupérer l’avantage du terrain. Le scénario est forcément cruel.

Mais il n’a fait, après tout, que prolonger le fil d’une saison aux allures de montagnes russes, au cours de laquelle le club nancéien a souvent donné l’impression de souquer ferme depuis plusieurs mois. Sur les vingt derniers matches de championnat, le SLUC n’en a gagné que huit. Pas vraiment un rythme de champion en puissance… « On a vécu une saison globalement malheureuse sur plein de critères », relevait Jean-Luc Monschau au moment de dresser le bilan. « On a galéré dans le remplacement de Nicolas Batum, on a eu beaucoup de blessures… Depuis janvier, on s’entraîne la plupart du temps à cinq ou six pros. C’est une saison au cours de laquelle beaucoup de choses ne se sont pas bien goupillées. Et malgré cela, on est dans le coup en play-offs et on n’est pas si loin… »

Pas si loin, le SLUC Nancy l’a été à plusieurs reprises cette saison. Sauf qu’à chaque fois, il est passé à côté. À côté d’une qualification pour le Top 16 de l’Euroligue, alors qu’il était parfaitement en course à quatre journées de la fin ; à côté lors de la Semaine des As, où il a pris la grêle en demi-finale face à Chalon (-40 !) ; à côté en Coupe de France, où il a calé dès les quarts au Havre ; à côté du Top quatre, auquel il a cru jusqu’à l’ultime journée. Cela fait beaucoup de rendez-vous manqués au final.

Et à chacun d’eux, l’ombre de Nicolas Batum a plané sur les Nancéiens. Si on se doutait bien que le retour de l’international à Portland à la fin du lock-out allait laisser un gros vide, on n’avait pas mesuré à quel point il ressemblerait à un gouffre béant. Jamais le club nancéien n’a réussi à retrouver l’alchimie qu’il y avait quand « Batman » jouait les superhéros sous les sunlights de Gentilly.

ERREURS DE CASTING
Il a pourtant joué plusieurs cartes pour trouver le remplaçant ad-hoc. Mais Kenny Gregory a fait flop. Bernard King s’est complètement écroulé après des débuts prometteurs, avant de se blesser. Quant à Jimmy Baxter, appelé à la rescousse juste avant les play-offs alors qu’il venait de finir une pige médicale solide à Bourg-en-Bresse (Pro B), il n’a pas réussi à trouver ses marques dans le collectif nancéien, malgré un profil de véritable ailier qui collait parfaitement aux besoins de l’équipe. Ses stats ? 5 pts en 3 matches, 1/8 aux shoots et une évaluation moyenne de 0,7. Un bide. « Mais c’est vraiment un bon joueur », se défend Jean-Luc Monschau. « Simplement, je pense qu’il lui aurait fallu une ou deux semaines de plus… »

Le hic, c’est que les play-offs ne laissent aucun temps d’adaptation. Et qu’en ajoutant l’apport décevant de Rob Kurz - même si mardi, l’Américain fut précieux en relais d’un Victor Samnick aux abonnés absents -, il faut bien reconnaître que Nancy a raté son casting en cours de saison. Dans ce domaine, Jean-Luc Monschau a souvent eu du nez ces dernières saisons, en dégotant Willie Deane l’an dernier ou en allant chercher Akin Akingbala au fin fond de la Russie il y a trois ans et demi. Mais le technicien nancéien n’a pas, cette fois, réussi à trouver les bonnes pièces pour faire tourner au quart de tour le meccano géant nancéien.

Alors que l’équipe devrait être pas mal chamboulée (lire par ailleurs), le club nancéien va se retrouver face à un défi d’envergure : rebâtir un groupe compétitif. Pour que les lendemains se remettent à chanter…

De notre envoyé spécial Anthony GUILLE

http://www.lnb.fr/fr/Finales/400011/Article/13734/Alain-Koffi-Le-Mans-On-a-eu-un-declic

Si Le Mans est en finale, c'est votre faute, une victoire plutot qu'une raclée au match aller et Le Mans ne serait pas à Bercy