[ProA - J29] SLUC Nancy bat Poitiers B. 86, 60-68 (24-38)

03.05.12 à 05h00 | Mis à jour il y a environ 1 heure
Basket-ball - Pro A Avant Poitiers - SLUC, samedi (20 h) Fournier y va tout droit
Inscrit à la draft NBA, le jeune prodige poitevin devrait être choisi au premier tour. Une suite logique pour un joueur à qui tout le monde promet une carrière dorée depuis des années.











Meilleur marqueur poitevin, Evan Fournier a pris ses responsabilités avec l’aplomb d’un vieux briscard alors qu’il n’a pas vingt ans. PhotoPQR/La Nouvelle République/P. LAVAUD

Nancy. Il est engagé avec Poitiers jusqu’en 2013. Mais Evan Fournier fera très certainement ses adieux au public poitevin samedi à l’occasion du match face au SLUC Nancy. C’est que son avenir proche ne se dessine pas dans le Poitou-Charentes. Ni même en France.

Sa prochaine destination devrait porter six lettres capitales : USA et NBA. Il y a quelques jours, l’ailier a annoncé qu’il s’était inscrit à la draft NBA qui se déroulera le 29 juin prochain à Newark (New-Jersey).

A même pas 20 ans (il les aura le 29 octobre), le joueur aurait pu attendre puisqu’il a la possibilité de présenter sa candidature en 2013 ou 2014.

Mais s’il peut retirer son nom de la draft jusqu’à mi-juin, il aurait tort de faire machine arrière. Car dans la plupart des « mock drafts » (les prévisions), Evan Fournier est donné drafté autour de la 25 e place du premier tour. Or, le premier tour est synonyme de contrat garanti en NBA. Le rêve de tout joueur se présentant à cette grande bourse annuelle des joueurs de l’autre côté de l’Atlantique. Un rêve qu’une poignée de Frenchies caressent chaque année avec plus ou moins de chances d’être retenus et qu’une demi-douzaine de tricolores ont réalisé ces cinq dernières saisons (voir par ailleurs).

Beaucoup d’autres inscrits à la loterie américaine ou éligibles automatiquement en raison de leur âge (22 ans) ont tenté sans réussite leur chance à l’image notamment de l’ancien pivot nancéien Roger Zaki à qui cetains prédisaient un destin américain. Aujourd’hui, le grand Roger évolue en Pro B, à Denain. C’est loin, l’Amérique…
Le déclic face au SLUC

Evan Fournier, lui, file tout droit en NBA. Et c’est tout sauf une surprise. Depuis une demi-douzaine d’années, le joueur fait figure de grand espoir du basket français. Vice-champion d’Europe U18 en 2009, troisième de l’Euro U20 l’année suivante, l’ailier était déjà scruté de très près quand il a fait ses débuts pros en 2009-2010 sous le maillot de Nanterre (Pro B). A même pas dix-huit ans. En choisissant Poitiers la saison suivante, l’ailier savait qu’il aurait la possibilité d’avoir du temps de jeu. Les débuts seront pourtant timides jusqu’à ce match face au… SLUC en février 2011. Ce soir-là, le jeune « prospect » (gros potentiel) réussit un festival (21 points en 21 minutes) et prend une part essentielle dans le succès poitevin face aux Nancéiens (69-61). Un déclic. Dans la foulée, il sera élu meilleur espoir de la saison et meilleure progression en Pro A.

Cette progression, le Poitevin la confirme depuis le début de saison. Meilleur marqueur de son équipe (13,8 points en 26’), l’ailier a mené son club sur les rives du maintien avec l’aplomb d’un vieux briscard. « C’est en terme de mental qu’il m’a le plus impressionné », apprécie Rudy Nelhomme, le coach poitevin, « On connaît ses qualités intrinsèques, sa capacité à marquer beaucoup de points en peu de temps, mais il a pris ses responsabilités quand on était en difficulté sans se cacher. Il a un mental de joueur qui ne lâche rien. C’est vraiment appréciable. »

Cette force mentale qui n’a pas échappé aux scouts NBA sera un gros, un énorme plus à l’heure de tenter sa chance à la draft. Même si le tapis rouge ne lui sera pas déroulé pour autant et s’il devra convaincre lors de « work-outs » (essais dans les franchises), Evan Fournier devrait écrire la suite de son histoire en NBA. Poitiers s’y est préparé mais espère qu’avant de partir, le joueur réussira un joli feu d’artifice final lors des deux derniers matches. Le joueur ferait bien de le surveiller de très près samedi…

Anthony GUILLE

Le petit Fournier est quand même plus annoncé entre le 27 et la 30 éme place de draft
Ce qui pourrait l'envoyer chez les Bulls ou le Thunder soit direct une équipe qui joue le titre...

Ouais, donc pas sur qu'il soit signé d'ailleurs.

Il est surtout un peu trop en mode crevette .

Une année supplémentaire dans un équipe calibré "euroleague" serait le plus sage pour lui plutôt que de se lancer dans le grand bain prématurément....

je me souviens du carton de Fournier contre nous... encore un à qui Nancy va rappeler des bons souvenirs

Comme d'hab il y en aura toujours un qui cartonne contre nous!!!Bah ,e parfois nous ne sommes pas si mal dans l'autocartonnage!!!!

Oui je me rappelle que tu avais bien taillé le SLUC l'année dernière suite au carton d'Evan Fournier (son record d'alors en Pro A). On a vu ce qu'il est devenu par la suite.

Un SLUC sur le retour
Avec huit défaites en treize journées, le SLUC fait partie des moins bons élèves de la phase retour. Quoi qu’il arrive lors des deux dernières journées, son bilan sera négatif. Une première sous l’ère Monschau.









Malgré un bilan négatif sur ces matches retour, les coéquipiers de John Linehan occupent une honorable 5 e place en championnat et peuvent encore croire au top 4. Photo Patrice SAUCOURT







Nancy. Même s’il a laissé passer une belle occasion samedi dernier en s’inclinant contre Orléans (73-83), le SLUC peut encore, mathématiquement, déloger Le Mans (qui recevra Pau et se déplacera à Nanterre) de cette quatrième place synonyme d’avantage du terrain en quart de finale. C’est une branche à laquelle se raccrocher… et un véritable miracle au vu des résultats de la phase retour (voir par ailleurs).

Car les chiffres sont sans appel. Depuis le 28 janvier, date du premier match retour, le SLUC n’est pas loin d’afficher un bilan de relégable. On exagère à peine, surtout si l’on considère que la Pro A n’a jamais hébergé une lanterne rouge aussi faible (Hyères-Toulon).

Avec cinq victoires seulement en treize rencontres, l’équipe entraînée par Jean-Luc Monschau est ex aequo avec la décevante ASVEL et devance simplement Le Havre, Pau-Lacq-Orthez et Hyères-Toulon. Triste tableau, surtout si on le compare à celui de la première moitié de saison (11 victoires pour quatre défaites). Entre-temps, le SLUC a perdu neuf places si l’on établit le classement fictif des matches retour.

Le SLUC est de très loin l’équipe de Pro A qui a subi le plus gros gadin entre les phases aller et retour, alors que Nanterre (neuf places de mieux) et Poitiers (six places gagnées) ont connu une trajectoire inverse. On précisera enfin que le caractère hors du commun d’une telle chute libre est accentué par le fait que, ces dernières saisons, le SLUC a plutôt habitué ses fans à une solide deuxième partie de parcours (voir par ailleurs).

80 points encaissés en moyenne


Or, quoi qu’il arrive ce week-end à Poitiers puis le 16 mai contre Dijon, John Linehan et ses coéquipiers afficheront un bilan négatif lors des matches retour. Ce qui n’était jamais arrivé depuis que Jean-Luc Monschau a pris l’équipe en mains.

Les raisons de cette dépression entamée fin janvier sont évidemment multiples et ont été évoquées à maintes reprises. Il est vrai que le SLUC a pris quelques tuiles sur le coin de la figure, principalement ces dernières semaines (blessures de Moerman, Samnick, King, Grant).

Mais il y a des plaies plus profondes : la gestion de l’après Batum (sept victoires et une défaite en championnat avec l’ailier NBA), les erreurs de casting lorsqu’il a fallu palier son départ, une efficacité défensive qui s’est progressivement effritée (74 points encaissés lors de la phase aller, 80 lors des matches retour).

On ajoutera à cette liste non exhaustive les quelques défaites à l’issue des matches serrés (à Paris, à Roanne…) qui, à une ou deux possessions près, auraient pu adoucir un peu la note.

Reste qu’à ce jour, les dégâts occasionnés par cette piètre deuxième partie de saison ont eu des conséquences relativement limitées au classement. En grande partie parce que des équipes telles que Le Mans et Paris-Levallois n’ont pas été beaucoup plus efficaces depuis le début de la phase retour. De là à affirmer que le SLUC s’en tire bien…

Thomas SIMON

Est républicain

Vestiaires Deux retours à l’entraînement


Nancy. Bien remplie en début de semaine, l’infirmerie nancéienne se vide petit à petit… Kenny Grant (lombalgie) et Adrien Mœrman (nez) ont repris l’entraînement hier et tiendront leur place demain. Un gros point d’interrogation entoure par contre la participation de Victor Samnick à la rencontre. Blessé au pouce, l’intérieur fera un essai ce matin lors de la dernière séance au programme des Nancéiens avant le départ pour Poitiers dans l’après-midi.

ÉCOLES. Le mercredi est le jour des enfants. Confirmation hier après-midi à Gentilly où près de 400 élèves des écoles du quartier et ses environs étaient reçus par le club nancéien à l’initiative de la Ville de Nancy. L’occasion d’assister à la séance d’entraînement des pros, poser des questions aux joueurs et au staff. Après un goûter sur place, les écoles sont reparties avec un maillot collector de la journée. Sympa.

AVANCÉ. Si le match des pros aura lieu à 20 h demain, le coup d’envoi du match des Espoirs ne sera pas donné à 17 h 15 comme habituellement mais à 15 h.



Est républicain

http://www.centre-presse.fr/article-194021-pour-un-succes-de-prestige.html

POUR UN SUCCÈS DE PRESTIGE
Assurés du maintien, les Poitevins souhaitent offrir à leurs supporters
un succès sur le champion de France pour leur dernier match à domicile.
Le duel à l'intérieur entre Akingbala et Badiane s'annonce intense. (Photo archives, Patrick Lavaud)

Le duel à l'intérieur entre Akingbala et Badiane s'annonce intense.
(Photo archives, Patrick Lavaud)

La belle histoire mérite une « happy end ». Assurés du maintien depuis leur dernier match à domicile face à l'Asvel et leur fabuleux retour d'enfer (7 v, 7 d), les Poitevins souhaitent offrir un succès en guise de cadeau d'adieu à leurs supporters pour leur dernière à domicile. « L'enjeu est de finir avec le plus de victoires possibles, souligne Ruddy Nelhomme qui ne souhaite pas voir ses troupes terminer le championnat en roue libre. Nous avons un calendrier compliqué mais ce serait bien de l'emporter pour faire plaisir à notre public qui nous a toujours soutenus et s'est montré très fidèle. »

Pour ce match, qui sera également le dernier à Poitiers sous le maillot du PB pour certains éléments, Fournier en tête, Poitiers s'attaque à du lourd en recevant le champion de France en titre. Mais paradoxalement il a peut-être un coup à jouer puisque le SLUC n'est pas dans les meilleures dispositions actuellement. Les Lorrains restent actuellement sur une inédite série de cinq défaites de rang, toutes compétitions confondues, ce qui ne leur était plus arrivé depuis huit ans.
Tout avait pourtant très bien commencé. En début de saison, Nancy, renforcé par Batum en raison du lock-out, produisait l'un des plus beau jeu du championnat. Mais depuis le retour aux États-Unis après huit matchs (7 v, 1 d) de l'ailier de Portland, la belle mécanique s'est grippée. Son premier remplaçant, le transparent Kenny Gregory, n'aura passé qu'un mois en Lorraine avant de laisser la place à l'ex-Havrais Bernard King. Malgré cela, le SLUC n'a pas retrouvé la bonne carburation et pointe même à la douzième place sur la phase retour.

Nelhomme très méfiant

Pire, Samnick, blessé il y a trois semaines, n'est pas certain de faire son retour face à Poitiers (un test sera effectué juste avant le match) tandis que King (entorse de la cheville) s'est blessé il y a deux semaines et n'a pas été remplacé. « Je me méfie beaucoup de Nancy, tempère cependant Ruddy Nelhomme. Il y a encore beaucoup de beau monde en face et les équipes de Jean-Luc Monschau sont souvent là au bout. Peut-être qu'elle est moins bien avec les blessures mais elle reste très dangereuse. »
L'entraîneur poitevin, qui ne sait pas s'il pourra compter sur le retour de Younger et devra composer avec un Wright diminué qui n'a pas pu jouer à Gravelines, s'attend à une rencontre compliquée. « Il sera très important de contrôler le rythme pour ne pas laisser cette équipe imposer son tempo. Il faudra également être présent défensivement. On a envie de finir sur une note positive devant nos supporters ».

Basket-ball - Pro A 29 e journée Poitiers - SLUC Nancy, ce soir (20 h) Le prix de l’espoir
Battu lors des quatre dernières journées le SLUC doit briser cette spirale à Poitiers s’il veut conserver une (petite) chance d’accrocher le top quatre. Et simplement se rassurer...









Avec 25 points de moyenne sur les trois derniers matches, Jamal Shuler surnage en ce moment au sein du collectif nancéien. Mais pour espérer gagner à Poitiers, ses coéquipiers devront se mettre au diapason... Photo Patrice SAUCOURT







Nancy. Petit retour en arrière. Le 31 mars dernier, le SLUC gagne avec la manière à Cholet (78-72). Si on évoque cette rencontre, c’est tout simplement parce que depuis cette date, le club nancéien n’a plus remporté le moindre match. Battu lors des quatre dernières journées (à Gravelines, devant Chalon, à Roanne et Orléans), éliminé en quart de finale de la coupe (au Havre), le SLUC Nancy file un mauvais coton depuis cinq semaines et traîne son spleen, affaibli par les blessures qui s’entassent et le doute qui s’insinue. Samedi dernier à Gentilly, Orléans a mis un peu plus en lumière la fragilité d’un groupe qui attend déséspérément l’éclaircie.

Avec un tableau aussi sombre, le fait de pouvoir encore rêver au top quatre passe presque pour une bizarrerie. Une possibilité que le club nancéien doit au rythme poussif de ses rivaux Le Mans et Paris-Levallois, battus trois fois lors des quatre dernières journées.

Mais si le club nancéien peut encore entretenir un petit espoir d’accrocher la quatrième place synonyme d’avantage du terrain en cas de belle lors des quarts de finale, cet espoir passe impérativement par un succès à Poitiers.

Quatrième actuellement avec un point d’avance sur le SLUC (mais pas le panier-average...), Le Mans accueille en effet une formation paloise déjà reléguée. On voit mal les Sarthois ne pas sauter sur l’occasion. « C’est clairement notre dernière chance d’espérer finir dans le top quatre », admettait d’ailleurs Jean-Luc Monschau hier après-midi peu avant de monter dans le train pour Poitiers tout en étant conscient que son équipe n’a plus les cartes en mains...

Samnick encore forfait


Reste que le droit d’y croire encore passe par un succès à Poitiers. Difficile ? Oui, compte tenu de la spirale dans laquelle le club nancéien s’est engluée mais aussi de l’état des troupes. Une nouvelle fois, le club nancéien devra en effet composer sans Victor Samnick (pas remis de sa blessure au pouce et qui n’est pas du déplacement) et sans le remplaçant de Bernard King (arrêté six semaines) que le club nancéien cherche toujours.

Mais pour autant, la tâche qui attend les Nancéiens apparaît sur le papier moins corsée que ces dernières semaines quand il a fallu enchaîner une succession de cols de haute montagne. Ce soir, c’est une équipe de bas de tableau que le club nancéien a au menu, une équipe de bas de tableau qui vient juste de réussir son opération maintien et qui pourrait être tentée de lever un tantinet le pied maintenant que la pression est retombée. « Mais on aura la pression quand même », coupe Rudy Nelhomme, le coach poitevin, « On a à cœur d’offrir à notre public un succès pour cette dernière à la maison. Il n’a pas été beaucoup gâté cette saison mais il a toujours été derrière nous. On aimerait lui faire plaisir... »

Et pour lui faire plaisir, quoi de mieux que le scalp d’un champion de France en titre qui ne fait plus vraiment peur par les temps qui courent ? Pour se tirer d’affaire et espérer renouer avec la victoire, le SLUC Nancy devra se retrousser les manches, serrer les rangs et les dents et se mettre en mode commando dans le sillage d’un Jamal Shuler qui ne ménage pas sa peine des deux côtés du terrain depuis plusieurs semaines.

Sur les trois derniers matches, l’Américain tourne à 25 points de moyenne. Ce soir, l’homme-araignée (son surnom) sera une nouvelle fois un atout majeur dans la manche du SLUC. A ses coéquipiers de se mettre au diapason pour renouer enfin avec le succès. Après cinq semaines de disette, cela ferait un bien fou...

Anthony GUILLE

En Espoirs : Poitiers (10 ^e, 40 pts) - SLUC (4 ^e, 47 pts), cet après-midi (15 h).



Est républicain

Nancy, « un double test »
Après cinq défaites consécutives, toutes compétitions confondues, le SLUC se lance vers Poitiers (20 h) sans Samnick ni pigiste médical mais avec l’ambition de rebondir et de se positionner dans le Top 4.

Kenny Grant a enfin abandonné le vélo pour reprendre son sport de prédilection. Lombalgie oblige, l’arrière nancéien avait passé moins de temps avec un ballon, samedi dernier contre Orléans (73-83), qu’à pédaler à côté de son banc. A priori, la douleur est dissipée et le joueur valide aujourd’hui. Ce n’est pas un luxe dans un effectif toujours entamé et pourtant sommé de sortir le grand jeu à deux étapes de l’arrivée.

Le SLUC Nancy se rend ce soir à Poitiers « un peu dos au mur », admet Kenny Grant. Qui développe : « C’est un double test pour nous. On veut à la fois montrer qu’on peut encore gagner des matchs et, même si notre place est déjà assurée en play-offs, on veut aussi finir dans les quatre premiers. On sait à quel point l’avantage du terrain nous avait aidé l’année dernière. »

En d’autres temps, cette rencontre n’inquiéterait pas particulièrement le champion de France. Assuré de poursuivre son aventure en Pro A, Poitiers n’a plus rien à jouer, sinon la carte de la dignité pour sa dernière sortie à domicile. Sur le papier, son effectif n’est pas non plus l’incarnation d’une menace pour Nancy mais rien n’indique que le SLUC saura faire respecter la hiérarchie. Non seulement il n’a plus gagné depuis cinq sorties (toutes compétitions confondues) mais il affiche aussi un parcours de relégable sur les matchs retours (5 victoires, 8 défaites) et il est en peine cette saison à l’extérieur (6 succès, 8 revers).

Trop de balles perdues
Invité à disséquer le mal lorrain, le même Kenny Grant reconnaît quelques symptômes : « Les balles perdues, déjà, ne nous aident pas, dit-il. On concède beaucoup trop d’occasions à nos adversaires. On doit aussi resserrer notre défense. On encaisse beaucoup plus de points à l’extérieur alors qu’il faudrait limiter l’autre équipe à 70 points. Nous avions presque réussi à Cholet (72-78) et on a gagné ! » C’était le 31 mars, date du dernier succès nancéien…

Il faudra bien admettre que le Sluc a perdu une partie de son ADN cette saison. Ses systèmes, désormais bien connus de l’adversaire, s’organisent essentiellement autour d’un Akingbala aussi esseulé que fatigué. A perdre trop de ballons et à souffrir au rebond, Nancy peine également à lancer le jeu rapide qui faisait ses beaux jours. Enfin, Nicolas Batum n’a jamais été remplacé. Gregory et King n’ont fait que passer, sans jamais compenser le déficit criant du poste 3. Sans parler de Rob Kurz, à l’intérieur, dont le rendement n’est guère meilleur que celui de Badiane, parti pour Antibes.

« Si on veut être une grande équipe, il faut trouver des solutions », suggère Grant. La meilleure solution, pour l’heure, viendra du cœur, seul remède à opposer à la mauvaise fortune du club. La volonté suffira-t-elle en attendant l’arrivée d’une recrue et le retour de Samnick, toujours gêné par son pouce ? Le déplacement à Poitiers apportera un début de réponse. Sur place, Pape Badiane, Evan Fournier et Anthony Dobbins, les hommes en forme, ne laisseront pas passer l’occasion d‘épingler une dernière proie de prestige à leur tableau domestique. Car la chasse aux Couguars n’est pas périlleuse cette saison…

Christian JOUGLEUX.

Republicain lorrain

Poitiers : Kenny Younger ne jouera pas ce soir

Touché au genou le week-end dernier, le pivot vétéran du PB86, Kenny Younger, ne sera pas aligné par Ruddy Nelhomme ce soir nous indique l’Equipe. Il ne s’est pas entraîné de la semaine et ne sera pas apte pour affronter Nancy.

C&S





Youpi! A nous la raquette! Comme la semaine dernière!

Oopsss

5NancyBoy4 a écrit:

Youpi! A nous la raquette! Comme la semaine dernière!

Oopsss

Et le reste ??

Irony inside

Le match n'est même pas diffuser sur france bleu Poitou

Fournier va nous pourrir la soirée

c'était prévu

Les greymen semblent aussi en verve

Déjà 12 fautes sifflées en un QT.

bacou a écrit:

Fournier va nous pourrir la soirée

Et Shuler semble bien parti pour pourrir la leur ^^

+14 à l'issue de la 1ère mi-temps, c'est pas mal.

Apparemment nous jouons quand même face à une équipe amoindrie (Younger absent et Wright à 0pt puis Miller à 1pt et Dobbins 2pts !!!)
Heureusement qu'à Poitiers il y a le jeune Fournier 12pts (mais à 3/10 au shoot) en 15 minutes !

De notre côté Shuler assure encore (12pts à 5/7 en 16 minutes) puis Amagou 9pts, Akin 8pts et Moerman 7pts...
Adresse moyenne, rebond défensif toujours défaillant (8 prises pour Poitiers) et 11 pertes de balles en 20' (contre 10 passes decisives).
Le plus, visiblement est notre défense : 24pts encaissé, Poitiers à 8/35 au shoots (23% !!!).

Bien tenir en seconde période d'autant que Le Mans mène de 5pts face à Pau...

Bon faut pas lâcher. Et attention, Poitiers ne va rester tout le match avec un zéro pointé à 3 pts !

Hé les balles perdues, ça continue m'ssieurs dames !!! Quand on voit Nanterre qui n'en perd qu'une pour l'instant à Roanne

9-0 en 30 seconde.

La fin du jeu collectif et le chacun pour soi démarre