[ProA - J19] SLUC Nancy bat EB Pau-L.-Orthez, 97-62 (49-36)

cette victoire c'est l'histoire du verre a moitié plein... ou a moitié vide

on gagne facilement face à une équipe d'une indigence rare, par séquence on a montré du mieux par contre la 1° mi temps, on a pas été bon et il a fallut une rafale a 3 points de nos lignes arrières pour enfin faire un break dans le 3° quart temps. C'est bon pour la confiance mais il reste du boulot, ça va que les prochains matchs seront tout aussi abordable ça laisse le temps de se refaire avant de jouer des gros

Rasheed Wallace a écrit:

Haha, ouais, ça doit faire deux ou trois semaines que je ne poste plus, woké le mec. ^^

C'est vrai que cela faisait un bail qu'on ne t'avais vu...

Rasheed Wallace a écrit:

...ce qui se passe dans ce club, sur le terrain et en dehors, n'est pas de bon augure du tout.

Oui, nous sommes clairement dans la difficulté... surtout par rapport à notre début de saison étincellant !
Oui on a le droit d'être inquiet et on sent tous que nous sommes dans une "fin de cycle"... un peu comme lors de la dernière saison de Ricardo.
Peut-être que l'avenir sera moins sympa et qu'on devra rabaisser nos ambitions...
Et peu être aussi qu'il faut se préparer à de gros bouleversements pour la saison prochaine : staff, budget, ambition ?
Maintenant, c'est la crise un peu partout et on sent bien qu'à Roanne et à Cholet par exemple, c'est pas rose du tout.
Seuls pour le moment, Chalon et le BCM s'en sortent (encore que le BCM est un peu dans le dur en ce moment).

Pour nous les deux premières places semblent désormais inaccessibles, à moins d'une baisse de régime des deux premiers.
Cela dit, il faut essayer de repartir sans s'affoler et essayer de grapiller pour garder la troisième place.
Après en P.O dans deux mois, ce sera peut-être une autre histoire ?

Sur le match d'hier, certaines attitudes étaient effectivement troublantes : l'énervement d'Akin balle en main attendant qu'un joueur se démarque, les allers-retours de King sur le banc, la mauvaise humeur apparente de Linehan. L'ensemble était appliqué au début puis semblait parfois démuni face à une très très pale équipe de Pau qui se dirige vraiment vers la ProB, si cela continue commme ça !

Je me souviens du match contre Pau, la saison passée où après une victoire très peu coinvainquante de deux points, Rasheed s'était déchainé contre le manque de jeu du Sluc... et pourtant on avait gagné deux points très précieux qui nous avaient placé pour la suite que l'on connait.

J'oserai dire, qu'on se contente de cette victoire "peu convainquante" de 25pts face à une équipe fantôme.
La confiance peut repartir, la suite nous le dira.

JC a écrit:

Sylla était légèrement blessé à l'une de ses chevilles Mauvaises langues ! (même si j'ai pensé la même chose avant d'avoir l'info).

Concernant l'adversaire (sans Marquis), quelle faiblesse ! Ce n'est pas sur ce match, soporifique pour ma part, que je suis rassuré. Certaines séquences étaient tout simplement pourries, sans parler de l'attaque de zone.

Mais une fois l'intensité défensive déployée, tout à changé (oui, pour bien contourner une zone, fait défendre et jouer la transition), et l'écart s'est fait. Sans plus. À un moment, dans le troisième quart-temps, Pau à enchaîné cinq actions offensives de gala : 2 passages en force consécutifs, une perte de balle puis une faute antisportive juste derrière, pour finir par un superbe air-ball à trois points...

Jamais vu un ÉLAN Béarnais aussi faiblard. Mais leur coach était à fond dedans, en spectacle devant son président, assis au bout du banc. Un fan de Fred Sarre, à coup sûr !

Merci JC pour l'info . L'ER de ce matin n'en parle même pas
C'est pourtant rassurant de savoir que Sylla est légérement blessé et que c'est pas JLM qui le laisse sur le banc par plaisir
Il sera donc logiquement en forme pour le prochain match

Rasheed Wallace a écrit:

Wild Thing a écrit:

Rasheed Wallace a écrit:

Le SLUC a battu Pau de 25 points, tout va bien dans le meilleur des mondes...

De plus en plus pitoyables tes posts !

Haha, ouais, ça doit faire deux ou trois semaines que je ne poste plus, woké le mec. ^^

Sinon si tu étais un peu moins benêt tu aurais compris que c'était une façon de dire qu'effectivement, cette victoire large n'est pas rassurante pour autant et que ce qui se passe dans ce club, sur le terrain et en dehors, n'est pas de bon augure du tout.

Et toujours dans l'insulte gratuite ...

BASKET-BALL - PRO A (19 E JOURNÉE) SLUC NANCY BAT PAU-LACQ-ORTHEZ : 97-72

VITE FAIT BIEN FAIT !

Pau était trop limité pour freiner le SLUC trop fort hier soir. Une victoire rapidement bouclée mais qui n’a pas beaucoup de signification.



Nancy. On l’a vu vendredi soir à Antares avec Chalon. Il n’est jamais facile de rester concentré tout un match lorsqu’à la septième minute, vous menez déjà de seize points, que votre adversaire saoulé de coups, en a déjà pris trente dans sa musette (30-14, 7e).

Présent dans les tribunes, le directeur exécutif du club, ancien international et fleuron landais de l’Elan, Didier Gadou, lui, le défenseur par excellence, a dû se ronger les ongles. Mais qu’est devenue la fameuse équipe du « Presi » Seillant ?

Heureusement pour l’intérêt du match ou plutôt de la première mi-temps, les Palois, remontés sans cesse par leur nouveau coach, Paco Lauhlé, surent stopper l’hémorragie, plongèrent le match dans un faux rythme et tissèrent une défense de zone 3-2 qui perturba l’attaque nancéienne.

Grâce à Ray, Mendy et Elonu malgré ses lancers francs manqués, Pau remonta la pente, petit à petit, profitant du relâchement défensif nancéien pour venir frapper à la porte (31-26, 12e puis 39-34, 15e) en infligeant, mine de rien, un 12-1 au SLUC Nancy.

Mais Elonu avait trois fautes et les shooteurs nancéiens Mœrman, Linehan et Amagou qui piétinaient d’impatience sur les bords de la zone paloise, allaient inévitablement passer à l’action.

Quatre paniers primés dont un de Bernard King venu d’ailleurs et un d’Amagou au buzzer de la mi-temps, mirent l’Elan Bearnais, une seconde fois dans les cordes (49-36).

Le match venait déjà de basculer définitivement. Et le colis envoyé après être pesé, pouvait prendre la direction des Pyrénées.

CAVALIER SEUL
Pau qui jouait sans Claude Marquis lequel avait passé une IRM le matin même à Nancy, allait vivre une fin de soirée extrêmement difficile, limité dans ses rotations et visiblement plus au niveau de la Pro A dans sa configuration du jour.

Le troisième quart-temps fut qu’un long cavalier seul d’une équipe nancéienne trop forte, trop armée pour ne pas faire exploser la pauvre équipe visiteuse qui a vraiment du souci à se faire et dont on se demandait hier soir comment elle va pouvoir sauver sa peau en Pro A.

Et les missiles à longues portés d’Amagou, Mœrman et Kenny Grant désagrégèrent définitivement la beaucoup trop faible résistance béarnaise (82-50, 30e).

Le SLUC a fait son job. Vite et bien. Rien à redire. Mais, l’adversaire du jour étant beaucoup trop limité, on attendra samedi prochain au Havre pour savoir s’il est sur la voie de la guérison : « il faut bien reconnaître que cette victoire n’a pas beaucoup de signification. Pau était trop à la peine, trop handicapé hier soir. Ce succès mérite confirmation au Havre » reconnaîtra volontiers Jean-Luc Monschau

John Cox et ses copains se sont fait surprendre hier soir, par Nanterre. Et comme à Pau, il y a maintenant le feu aux Docks Océanes. Rendez-vous samedi au port pour une drôle de croisière.

Gilles GAIHIER

Jean-Luc MONSCHAU : « j’ai dit cette semaine que j’avais coaché à Roanne à la Semaine des As comme Gregg Popovich (entraîneur NBA des Spurs de San Antonio) qui a laissé filer le match à Portland (137-97) en préserver ses cadres alors que le match était perdu pour aller gagner à Denver. Il fallait choisir. On s’est entraîné à cinq professionnels au cours d’une semaine, sans doute, la plus compliquée de la saison. Le délai a suffi pour guérir partiellement les bobos des uns et des autres. Ce soir, les garçons se sont appliqués. On a trouvé de l’adresse mais cette victoire n’a pas grande signification car Pau était en grande difficulté ».

Pape-Philippe AMAGOU : « c’est bon pour le moral. Après la claque reçue à Roanne contre Chalon, on avait besoin d’une belle victoire pour nos supporters. Mais surtout, ne nous enflammons pas ».

Jamal SHULER : « ça fait du bien de gagner à nouveau. Tout le monde a affiché une énergie positive. Notre niveau d’intensité a fait la différence

Jean-François LAULHE (coach de Pau, en photo) : « le maintien va se jouer maintenant sur chaque match, sur chaque possession. Ce soir, manifestement, nous n’avons pas eu le niveau de la Pro A. Contre une équipe du haut de tableau comme Nancy, ça ne pardonne pas. Mais, on va y croire jusqu’au bout ».

Marko MARAVIC (joueur de Pau) : « contre une équipe de Nancy qui a joué cette saison l’Euroligue et joue à domicile, il faut surtout garder le contrôle, travailler jusqu’au bout des 24 secondes. On a s’est précipité, on a pris énormément de contre-attaques. Tu ne peux pas gagner contre Nancy à Gentilly mais tu peux limiter la casse. Mais il faut y croire ».

Recueillis par GG et TS

LE FAIT DU MATCH

DEUX ENTRÉES, UN DESSERT

Nancy. A une semaine d’intervalle, Kingsley Pinda et Vincent Pourchot ont vécu une expérience radicalement différente. Au moins en apparence. Hier soir, comme samedi dernier à Roanne face à Chalon, les deux espoirs du SLUC ont eu droit à quelques miettes de match (Dzenan Kurtic est entré en jeu hier, mais pas la semaine dernière). A une petite différence près : lors de la demi-finale de la Semaine des As, les « gamins » (20 ans tous les deux) ont été lancés dans le grand bain alors que le thermomètre affichait - 40. Alors qu’hier, le baromètre était au beau fixe (+30) lorsque Kingsley et Vincent ont posé le pied sur le parquet de Gentilly (2’45 pour Pourchot, 4’15 pour Pinda). Bonjour le contraste !

En fait, les deux gaillards ne semblent pas franchement attacher d’importance à ce genre de nuance. « Que je rentre en jeu à +30 ou à -40, c’est la même chose pour moi », estime Kingsley Pinda, « de toute façon, il faut que je sois prêt lorsqu’on fait appel à moi, quel que soit le contexte. Bon, c’est vrai que c’est toujours plus agréable quand l’ambiance est bonne sur le parquet. Ce soir, par exemple, on a bien vu que les gars cherchaient à nous faire la passe pour que nous marquions notre petit panier, pour que nous participions aussi à la victoire ».

Kingsley, dont c’était la cinquième apparition en championnat avec les pros depuis la saison dernière, a profité de l’occasion qui lui était donnée pour se faufiler dans la défense paloise et inscrire son « lay up ». « C’est toujours agréable de quitter la salle en ayant marqué avec les pros, surtout quand on a gagné avec les espoirs avant... », précise le fiston de l’ancien champion du monde de karaté.

« IL Y A ENCORE DU TRAVAIL »
Le grand Vincent Pourchot, lui, avait connu son baptême du feu chez les pros, la semaine dernière, dans le contexte que l’on sait. L’expérience d’hier était plus joyeuse, même si le jeune Mosellan (un rebond) a échoué dans ses deux tentatives d’ouvrir son compteur. Lui qui avait transformé ses deux lancers-francs la semaine dernière à Roanne s’en voulait un peu, après la rencontre : « ça m’embête d’avoir raté ces tirs, mais je suis bien conscient qu’il y a encore énormément de travail à fournir. Le fait de s’entraîner toute la semaine avec les pros fait que nous avons moins de pression lorsque nous rentrons sur le terrain pendant un match. Je sais que j’ai encore beaucoup de progrès à faire, mais je commence à bien m’intégrer dans ce groupe de joueurs qui sont toujours très sympas avec nous ».

On suppose que Kingsley et Vincent ont regagné leur chambre du centre de formation le sourire aux lèvres. En pensant, peut-être, au jour où ils entreront en jeu dans un match serré. C’est pour ça qu’ils bossent...

Thomas SIMON

VESTIAIRES

« VOUS DEVEZ UNE REVANCHE »

ESPOIRS. Ce n’est pas dans ses habitudes, mais l’équipe espoirs a fait preuve par moments d’un certain laxisme défensif, hier. Elle s’est malgré tout imposée face à Pau-Lacq-Orthez (92-86), mais a longtemps souffert de ses largesses. Thalien et ses coéquipiers ont par exemple regagné le vestiaire à la pause avec quatre longueurs de retard et près de cinquante points encaissés (45-49). Plus appliqués en seconde période, les jeunes Nancéiens sont parvenus à préserver l’essentiel : la victoire et leur première place au classement.

Les marqueurs nancéiens : Thalien 24, K. Pinda 18, Pourchot 18 (12 rebonds), Pintiaux 9, Kurtic 10 (10 rebonds), Garros, Diallo 2, Séné 9, Charles-Catherine 2.

BANDEROLE. Il fallait s’y attendre, les supporters du SLUC ont modérément apprécié la prestation de leur équipe préférée lors de la demi-finale de la Semaine des As face à Chalon. Ils l’ont fait savoir hier soir par une petite banderole qui a fleuri tout en haut des tribunes et qui s’adressait aux joueurs : « vous devez une revanche à vos supporters… » La moindre des choses, en effet.

PRÉSIDENT. Immobilisé depuis plusieurs semaines pour soigner une fracture de fatigue du plateau tibial, le président Christian Fra était de retour à Gentilly, hier soir, auprès de ses joueurs.

SÉRIE. Depuis que l’Elan Béarnais, le club aux neuf titres de champion de France, a perdu de sa superbe, il ne maltraite évidemment plus autant ses adversaires à l’extérieur. Avant le match d’hier soir, le SLUC restait sur une série de quatre succès consécutifs face à l’équipe paloise, à domicile. La dernière victoire des Béarnais à Gentilly datait du 27 novembre 2005. Fauthoux, Drozdov et Thierry Gadou portaient encore le maillot vert.

DÉPISTAGE. L’Association de Dépistage contre le Cancer (ADECA 54) et le SLUC ont signé un contrat de partenariat pour l’année 2012. La campagne « Mars Bleu », qui a pour but de communiquer sur le dépistage du cancer colorectal, a été lancée hier soir au palais des sports de Gentilly.

T.S.

Pape-Philippe AMAGOU : « Mais surtout, ne nous enflammons pas ».

Ce serait moche de s'enflammer après une petite victoire, une semaine après avoir pris 40 points dans la besace.

bon la route vers la rédemption est longue mais, au moins, nous sommes engagés dans la bonne voie avec cette facile victoire

il faut s'en contenter, nous sommes convalescents et, de toute façon, il n'était pas vraiment possible pour nous de mettre une rouste à Chalon ce week end pour lui rendre la monnaie de sa pièce... c'est une question de calendrier avant toute chose

publié le 27/02/2012 à 05:00 mis à jour il y a environ 3 heures
Basket-ball | pro a Monschau comme Popovich !
L’entraîneur s’est justifié bizarrement pour expliquer sa déroute aux As et sa reprise contre Pau samedi. L’essentiel reste dans la victoire du Sluc, encourageante mais pas significative.









Monschau : « J’ai fait le même choix douloureux que Popovich, j’ai lâché un match. » PhotoFred MARVAUX

Le coup était prémédité, la communication préparée. À peine sorti d’un Nancy-Pau à sens unique (95-72), Jean-Luc Monschau s’est posté devant les journalistes pour mitonner spontanément une rédemption post-semaine des As, réhabiliter l’affront des 40 points passés par Chalon. « J’ai dit que j’avais coaché comme Popovich (l’entraîneur des Spurs), a-t-il commencé. J’ai fait le même choix douloureux, j’ai lâché un match comme San Antonio qui a perdu de 40 points. C’était aussi salutaire dans la perspective du match suivant après une semaine très compliquée avec parfois cinq professionnels valides à l’entraînement. » Puis d’insister : « En lâchant le match la semaine dernière, on a sans doute laissé une chance aux joueurs de guérir. » Nancy-San Antonio, même combat donc. L’alliance transatlantique improbable. Pour résumer : l’entraîneur avait prévu une semaine de pépins physiques et décidé de faire jouer des jeunes contre Chalon pour ménager les organismes et pour mieux rebondir contre Pau-Lacq-Orthez sept jours plus tard. Bref, le Sluc a perdu la semaine des As pour gagner contre un relégable. Il n’y avait donc pas matière à gloser sur la déroute lorraine à Roanne. En matière de communication, Jean-Luc Monschau est un authentique malin.

Chacun accommodera cette explication à sa sauce. La Béarnaise, en l’espèce, a été particulièrement bien digérée par les Nancéiens. Le Sluc s’est promené samedi contre l’Elan. Il a retrouvé des jambes, une intensité défensive et impliqué chacun de ses éléments dans une démonstration de force aussi propre que collective. « Il fallait faire un bon match pour nos supporters, abonde Pape-Philippe Amagou. Après une grosse défaite, une belle victoire est importante. La manière peut redonner le moral à tout le monde. »
« Pas significatif »

Avec le recul, ce succès aura valeur de rebond, de réaction saine mais, dixit le même Monschau, « ce match n’est pas significatif au point de garantir quoi que ce soit pour l’avenir ». Amagou précise : « Sans manquer de respect à Pau, c’est tout de même une équipe dans le dur ». Doux euphémisme s’agissant d’un relégable en panne d’essence collective et fraîchement perturbé par l’arrivée d’un troisième entraîneur cette saison. L’opposition était trop faible pour valider la guérison nancéienne. Le Sluc a simplement fait le métier. Gagner samedi était non seulement un devoir mais aussi un besoin.

Ce contrat rempli, reste à confirmer le redressement. Le calendrier s’y prête a priori. Nancy rendra visite au Havre le week-end prochain avant de recevoir Nanterre. Deux nouvelles victoires sont prévisibles. Si le Sluc boucle l’affaire avec la même maîtrise, il retrouvera des dispositions plus encourageantes dans la perspective des play-offs et laissera derrière lui cette mauvaise passe d’hiver dont il est coutumier. Car c’est une habitude : le club pioche souvent à cette période avant de parader à l’approche de l’été. Il lui est même arrivé de devenir champion de France après ses trous d’air. Nancy n’est donc pas plus préoccupant que de coutume. Il aurait même tendance à suivre son rythme habituel.
Christian JOUGLEUX.

Les matchs à venir vont nous aider à retrouver la confiance, retrouver des équilibres dans le jeu et mieux asseoir notre jeu collectif, il faut rapeller que Bernard King n'est pas là depuis très longtemps.
Maintenant concernant ce match de Pau, pas assisté à la rencontre mais à la lecture des stats (merci JC pour le récap) je vois quelques signes encourageants :
- on gagne la bataille du rebond (38 à 30) domaine ou nous sommes normalement toujours dominés
- Akingbala ultra dominant 26 d'eval en 17 minutes
- Bernard King qui distribue 9 passes décisives

Sinon je trouve que cette année nous sommes très (trop?) dépendants de notre réussite à 3 points, nous étions dans les derniers au pourcentage la saison du titre et cette année nous sommes dans les premiers donc le déficit a bien été comblé cependant lorsque l'on passe à coté dans ce domaine c'est souvent la défaite.

UNE PARENTHÈSE À REFERMER

Il y a bien longtemps qu’on n’avait pas vu à Gentilly, un adversaire du SLUC aussi faible. Irréprochables, Les Nancéiens ont fait leur job. Mais la suite va être forcément plus compliquée.



Comme quoi tout va très vite en basket. Lorsqu’on voit Limoges qui n’arrive pas à se fixer en Pro A ou l’Élan Béarnais qui galère avec une équipe aux moyens très limités, on comprend peut-être mieux pourquoi au SLUC Nancy, on a décidé d’y regarder à deux fois, avant de se lancer dans le recrutement d’un intérieur (il reste trois jours) et surtout de la prochaine masse salariale pour la saison 2011-2012.

Et dire que Pau était encore en 2007 au Top 16 de l’Euroligue. Quant à Limoges, l’exemple de ce qu’il ne faut pas faire, il a réussi en 2000, un triplé historique championnat, coupe de France et Coupe Korac. Aujourd’hui, malgré les moyens mis en œuvre, Limoges est toujours devancé par… Boulazac en Pro B (panier aérage particulier).

Jean-Luc Monschau l’a signalé en conférence de presse : « Pau était en trop grande difficulté ce soir (samedi) pour que ce match ait une grande signification. Mais les garçons se sont appliqués. Et on a trouvé de l’adresse, notamment sur la défense de zone de Pau ».

Rien à redire. Irréprochables, les Nancéiens ont fait leur job, tenter de soigner le spectacle en multipliant les alley-oops pour Akingbala lequel avait la partie facile avec les fautes d’Elonu et l’absence de Claude Marquis. Et puis lorsqu’il faut faire exploser une défense de zone, les shooteurs du SLUC sont toujours prêts derrière la ligne à trois points même si Shuler n’avait pas le compas dans l’œil samedi soir.

Amagou (4/6), Mœrman (3/4), Linehan (2/3) pour un 11/25 soit 44 % de réussite, un pourcentage tout proche de la moyenne générale du SLUC dans ce secteur (39, 7 %). Rappelons que Nancy est l’équipe la plus adroite à trois points de la Ligue…

UN CALENDRIER COMPLIQUÉ
Dès cet après-midi, après un dimanche de repos bien gagné, il faudra que le SLUC ferme la parenthèse Pau. Et si Le Havre, prochain adversaire du SLUC, n’est aujourd’hui pas plus avancé, l’équipe de Jean Manuel Sousa (13e avec cinq victoires pour quatorze défaites), jouera à domicile et possède avec notamment un certain John Cox mais aussi Boddicker, Wise et Pope une équipe sur le papier beaucoup plus talentueuse.

On n’oubliera pas non plus que Le Havre qui a perdu pour un mois l’ex espoir de Cholet, Leonard, vient d’enrôler Souchu et Wiggins lesquels auront une semaine de plus d’adaptation et d’intégration. Le Havre qui joue sa peau, va donner au SLUC du fil à retordre. Jean-Luc Monschau qui a plus souvent perdu que gagner en Normandie avec le SLUC (cinq défaites, deux victoires en 2010 et en 2011), sait pertinement ce qui l’attend.

Et puis n’oublions pas qu’aux Docks Océanes, Chalon a subi une de ses trois défaites de la saison. Voilà une référence

Et pourtant compte tenu du calendrier qui arrive avec les déplacements chez le leader Gravelines, chez des équipes qui vont jouer leur place en play-offs (Strasbourg, Cholet, Roanne), les réceptions notamment d’Orléans et Chalon, il est vital d’aller s’imposer en Normandie pour espérer terminer dans le Top 4, ne serait-ce que pour faire oublier la défaite à domicile contre l’ASVEL qui risque de peser lourd dans la balance.

Car si une équipe comme Le Mans qui va terminer de manger son pain noir à Paris samedi, est aujourd’hui légèrement distancée, son calendrier pourrait lui permettre de finir en boulet de canon.

Gilles GAIHIER

LE SLUC A-T-IL ÉTABLI SON PLUS GROS ÉCART DE LA SAISON, SAMEDI

Le SLUC a-t-il établi son plus gros écart de la saison, samedi ?

Vingt-cinq points d’avance sur la ligne d’arrivée, c’est effectivement la victoire la plus nette obtenue par John Linehan et ses coéquipiers cette saison. Jusque-là, le matelas le plus confortable que le SLUC s’était offert était de vingt-et-une unités, à Nanterre lors de la troisième journée de Pro A, mais également à Bourg-en-Bresse en seizième de finale de la Coupe de France. L’équipe de Jean-Luc Monschau ne s’était plus imposée sur une telle marge depuis le quart de finale retour des play-offs, la saison dernière, face à Hyères-Toulon (96-71). Ajoutons que face à Pau-Lacq-Orthez, le SLUC a égalé sa meilleure performance offensive de la saison. Il avait déjà inscrit 97 points contre Hyères-Toulon, à l’occasion de la treizième journée.

L’Elan Béarnais a-t-il particulièrement dévissé à Gentilly ?

Malheureusement pour le club palois, en grande difficulté cette saison, la lourde défaite enregistrée sur le parquet de Nancy ne constitue pas une première. Pour tout dire, l’Elan affiche un bilan catastrophique à l’extérieur cette saison (une seule victoire, à Hyères-Toulon, en dix déplacements désormais). Les coéquipiers de Gipson avaient déjà bu le bouillon à Gravelines (-29), à Orléans (-26), au Havre (-40), à Chalon (-19) et à Strasbourg (-25). Ce n’est donc qu’une désillusion de plus pour une équipe qui encaisse 90,4 points de moyenne loin de ses bases depuis le mois d’octobre.

Bernard King est-il toujours le Nancéien le plus adroit à trois points ?

Le rythme effréné que Bernard King mène dans ce domaine depuis son arrivée à Nancy s’est quelque peu ralenti samedi (1 sur 5 à trois points contre Pau). Cela n’empêche pas l’ailier de rester le plus adroit des Nancéiens avec 61 % de réussite derrière l’arc en championnat (16 sur 26). Mais ses coéquipiers ne sont pas en reste. Dans la roue de King suivent Victor Samnick (47 %, 9 sur 19), Adrien Moerman (40 %, 31 sur 76), Pape-Philippe Amagou (39 %, 22 sur 56), Jamal Shuler (38 %, 28 sur 78), Kenny Grant (35 %, 10 sur 28) et John Linehan (32 %, 20 sur 61). Un niveau d’ensemble remarquable, auquel avait d’ailleurs contribué Nicolas Batum (40 %, 12 sur 30).

Le SLUC accueillera-t-il un nouveau joueur avant le 28 février ?

C’est la question que beaucoup se posent depuis que Moussa Badiane a quitté le club, au lendemain du match contre Roanne (le 7 janvier). Depuis plus d’un mois et demi, les dirigeants nancéiens entretiennent le suspense et ils ont visiblement l’intention de le faire jusqu’au bout. C’est à dire, jusqu’à la date butoir à laquelle les clubs sont autorisés à engager un joker (le 28 février, soit demain inclus). A nouveau interrogé hier quant à l’arrivée éventuelle d’un intérieur, Jean-Luc Monschau a simplement affirmé qu’il y avait sur le marché « des joueurs abordables, mais encore faut-il que le joueur nous apporte quelque chose de différent ». Le coach nancéien a également avoué qu’Alan Wiggins, l’intérieur recruté par Le Havre la semaine dernière, lui avait été proposé. Mais celui-ci n’avait apparemment pas le profil requis… Plus que deux jours de suspense insoutenable…

Thomas SIMON

James a écrit:

Les matchs à venir vont nous aider à retrouver la confiance, retrouver des équilibres dans le jeu et mieux asseoir notre jeu collectif, il faut rapeller que Bernard King n'est pas là depuis très longtemps.
Maintenant concernant ce match de Pau, pas assisté à la rencontre mais à la lecture des stats (merci JC pour le récap) je vois quelques signes encourageants :
- on gagne la bataille du rebond (38 à 30) domaine ou nous sommes normalement toujours dominés
- Akingbala ultra dominant 26 d'eval en 17 minutes
- Bernard King qui distribue 9 passes décisives

Sinon je trouve que cette année nous sommes très (trop?) dépendants de notre réussite à 3 points, nous étions dans les derniers au pourcentage la saison du titre et cette année nous sommes dans les premiers donc le déficit a bien été comblé cependant lorsque l'on passe à coté dans ce domaine c'est souvent la défaite.

Je n'ai rien vu de rassurant ou d'encourageant sur ce match. Pau était trop faible en face et sur pas mal de séquences, Pau revient ou nous pose des problèmes. Car ils sont revenus deux ou trois à 5-6 pts.
Certes nous avons géré notre avance, mais contre un Gravelines, Chalons ou Le Mans cela n'aurait été pas la même chanson.

Une chance que l'on domine Pau sur ce match... surtout qu'ils se sont retrouvé rapidement dans le rouge sur les rotations avec les fautes.

5NancyBoy4 a écrit:

opli03 a écrit:

Le suspense ce soir est ... LES JEUNES AURONT-IL DU TEMPS DE JEU ???

Connaissant JLM , ils joueront les 20 dernières secondes .

Mauvaise langue^^

3 min a +30 woohooooo

Oui, c'est vraiment dommage sur un match où il y a quand même une marge et où en plus Sylla ne peut à priori pas rentrer de ne pas donner plus de place à au moins un jeune = Pinda, puisqu'à priori c'est lui notre prospect identifié par JLM.
Rentrer 3min en fin de match, c'est déjà ça, mais ce sont des conditions particulières, Samedi ça cherchait l'extra passe de l'extra passe pour servir la jeunesse; c'est bon signe par rapport à l'état d'esprit mais les défenses sont relâchées, une partie des joueurs majeurs sont déjà de retour sur le banc. A quel point ça aide notre jeunesse à grandir?
Et encore, Samedi, Pinda a pu croiser la route de Gipson, qui malin est venu se coller à lui dès son entrée pour le jouer en individuel car il avait le compteur point un peu en rade.

A titre de comparaison, un joueur comme Hugo Invernizzi lors du même type de match où il y a de la place avec la SIG, se voit offrir des minutes mais pas uniquement en fin de match lors de cette même journée. Il rentre dès le début du 2QT, quand il y a un écart de 6pts, évoluant en plein feu de l'action.
Dans un contexte, où on annonce les vaches maigres et un recours obligatoire aux produits du club, les occasions de donner du temps de jeu à un espoirs quand un match prend une bonne tournure et sans manquer de respect à l'adversaire ne sont pas légion dans une saison.

Ou alors, on nous balade car quand on est un élu, c'est toujours mieux vu de dire qu'il va falloir recourir au jeune formé au club?

Je sais que c'est hors sujet mais je n'arrive pas à trouver les dates des P.O.,surtout le W.E. de la finale ;Si qq'un peut me renseigner ,merci à lui ...

D'après le site de la LNB la finale serait le week end du 16/17 juin. Pour l'instant c'est le samedi 16 juin

rotceridle a écrit:

A titre de comparaison, un joueur comme Hugo Invernizzi lors du même type de match où il y a de la place avec la SIG, se voit offrir des minutes mais pas uniquement en fin de match lors de cette même journée. Il rentre dès le début du 2QT, quand il y a un écart de 6pts, évoluant en plein feu de l'action.
Dans un contexte, où on annonce les vaches maigres et un recours obligatoire aux produits du club, les occasions de donner du temps de jeu à un espoirs quand un match prend une bonne tournure et sans manquer de respect à l'adversaire ne sont pas légion dans une saison.

Ou alors, on nous balade car quand on est un élu, c'est toujours mieux vu de dire qu'il va falloir recourir au jeune formé au club?

Invernizzi est pro et complètement intégré au roster de la SIG non ?