[ProA - J17] ASVEL Lyon-Vill. bat SLUC Nancy, 70-82 (32-38)

Basket-ball - Pro A - SLUC Nancy - ASVEL, samedi (20 h) Très bien de loin
Auteur d’un feu d’artifice à trois points samedi, le SLUC est le club le plus adroit du championnat à longue distance. Du jamais vu. Mais est-ce une surprise ?







Nancy. A gauche, à droite, tout près de la ligne ou plus éloigné, la farandole de tirs à trois points a fait chavirer de bonheur le public de Gentilly, samedi. Avec un magnifique 14/23, qui doit beaucoup à un Bernard King en lévitation (6/6), le SLUC était à l’adresse indiquée face au Mans. Grâce à ce festival, le club nancéien a d’ailleurs grimpé sur la première marche du podium en terme d’adresse extérieure, juste devant Le Havre (39,3 % contre 38,9 %).

Même s’il est très facile de philosopher sur le côté capricieux de l’adresse qui, par essence même, peut vous lâcher aussi facilement qu’elle vous porte (on se souvient que la semaine précédente, le SLUC avait affiché un 3/15 à Orléans), la stat fait figure de petit événement dans l’histoire relativement récente du club. Depuis la saison 2004/2005 et le début de l’ère Fra-Monschau, jamais le SLUC n’avait atteint un tel pourcentage et jamais il n’avait occupé le podium dans ce secteur statistique (lire infographie). A trois reprises, il s’était même retrouvé au-delà de la dixième place (2004/2005, 2006/2007, 2010/2011).

Mais il faut croire que, sans abuser des tirs de loin (avec 19,1 tentatives par match, il n’est que 11 e de Pro A), le SLUC version 2011/2012 a le compas dans l’œil… « A mi-saison, on a fait en quelque sorte le bilan des points positifs et négatifs. Et le tir à trois points fait effectivement partie des bons points », observait Kenny Grant, hier. Une surprise ? « Non, pas vraiment », soulignait dans la foulée Jamal Shuler. « On a pas mal de gars qui peuvent marquer à trois points dans cette équipe et on a des shoots ouverts. »
« On cherche toujours à amener la balle dessous »

Des « gars » capables de marquer derrière la ligne, le SLUC en a conservés quelques-uns à l’intersaison. Comme Kenny Grant, dans le top 20 de l’adresse à trois points en 2010/2011. Ou John Linehan, qui tournait à 43 % de réussite en play-offs l’an dernier. D’autres sont arrivés avec de solides références dans leurs bagages, comme Pape-Philippe Amagou, septième l’an dernier à trois points (42,2 %) avec Roanne, Jamal Shuler (23 e avec Vichy), ou encore Adrien Mœrman (36 e sous le maillot d’Orléans).

Même Bernard King, dont Jean-Luc Monschau disait à son arrivée que le shoot à trois points n’était pas forcément sa spécialité, s’était tout de même montré à son avantage il y a deux ans avec Le Havre (44,6 %). Aujourd’hui, le joueur totalise avec Nancy un irréel 9/10 à trois points en championnat, alors que les autres Nancéiens capables de marquer de loin sont plus ou moins dans leurs standards. Ou parfois bien au dessus, à l’image d’un Victor Samnick qui connaît une réussite « historique » (50 %, 9/18).

En additionnant les chiffres des uns et des autres, rien d’étonnant à ce que le SLUC flirte pour l’heure avec la barre des 40 %. Une réussite qui tombe d’autant mieux que le secteur intérieur donne un peu moins de signes de solidité depuis le début de saison. « Mais on cherche toujours à amener la balle dessous », précise Kenny Grant. « Après, elle peut ressortir. Or, c’est plus facile de shooter quand la balle ressort bien. »

Pour l’instant, le SLUC se frotte les mains. Le club nancéien sait pourtant que la réussite de sa saison ne dépendra pas que du seul shoot à trois points, mais du bon équilibre entre jeu intérieur et extérieur.

L’adresse, c’est bien connu, ça va, ça vient… Mais depuis le début de saison, force est de reconnaître que de loin, ça va très bien.

Anthony GUILLE

VESTIAIRES

DU RENFORT À L’ASVEL

Nancy. Pendant que le SLUC cherche toujours un intérieur pour renforcer sa raquette, l’ASVEL aura normalement un « big man » supplémentaire dans la rotation, samedi. Le club rhodanien a fait signer le Grec Dimitris Haritopoulos (2,06 m, 28 ans). Après avoir pas mal bourlingué dans le championnat grec, le joueur évoluait depuis 2010 au Maroussi Athènes, où il tournait à 12,1 pts et 7,6 rebonds de moyenne en 32’. S’il est qualifié, il fera ses débuts samedi face au SLUC. Autant dire qu’avec Armstrong, Tillie, Fofana et Haritopoulos, la raquette villeurbannaise aura des arguments à faire valoir…

LOCATION. La Location pour SLUC - ASVEL, samedi (20 h) à Gentilly, débute ce jour au siège du club. Elle fonctionnera de 9 h à 12 h et de 14 h à 17 h. Elle est également possible sur le site officiel du club (sluc-basket.fr). Contact : 03.83.96.89.94.

JOUEUR DU MOIS. Pas de Nancéien nominé pour le titre honorifique de joueur du mois de janvier. Les internautes devront choisir entre le Manceau JP Batista, le Choletais Fabien Causeur et le Parisien Lamont Hamilton. Les votes seront ouverts demain.

ublié le 02/02/2012 à 05:00
Basket | pro a Pierre Vincent : « Mais que vas-tu faire à l’ASVEL ? »
L’entraîneur de Villeurbanne et de l’équipe de France féminine, qui vise les Jeux Olympiques, est en train de réussir son passage chez les hommes ! Même si ce n’est pas de tout repos d’être coach à l’ASVEL.








Pierre Vincent en bleu, avec l’équipe de France féminine qui rêve de JO, et en vert en tant qu’entraîneur de Lyon-Villeurbanne. Photo AFP

V ous avez longtemps été le roi du basket féminin, avec Bourges notamment. Comment vivez-vous l’expérience masculine ? « Plutôt bien. Beaucoup de personnes avaient des idées préconçues pour moi… On me disait : mais que vas-tu faire dans le basket masculin et surtout à l’ASVEL ? »
INTERVIEW

• L’ASVEL qui, effectivement, peut devenir un mouroir pour les coaches… « C’est le genre de choses que j’ai entendues quand j’ai pris ma décision d’aller à Villeurbanne : club instable, grand consommateur d’entraîneurs et pas n’importe lesquels (jusqu’à Vincent Collet, aujourd’hui mentor des Bleus de Tony Parker). »

• Donc, tout se passe sans soucis ? « Je fais mon travail, je fais ce que j’ai à faire dans une équipe qui est très bien en terme d’engagement, d’investissement, qui bosse dans des conditions conformes à l’idée que j’ai des entraînements. Une équipe où il y a pas mal de jeunes Français mettant pour la première fois les pieds sur le plancher de façon affirmée. C’est plutôt positif même si nous avons connu quelques problèmes avec certains joueurs étrangers. »

• Diriger Villeurbanne est-il synonyme de pression ? « Vous savez, quand j’étais à Bourges (avec les filles), j’avais le choix entre gagner et gagner. Par conséquent, pas plus de pression que ça dans la mesure où je considère cette saison comme une période de transition. Plusieurs joueurs étaient sous contrat quand je suis arrivé et j’ai appris à connaître le niveau de jeu exact de la Pro A. Maintenant, j’en ai des idées beaucoup plus claires. »
« Rien contre les jeunes mais il faut gagner… »

• Premiers constats ? « Nous avons effectué des choix positifs et… négatifs. »

• Alors, le niveau de cette Pro A ? « Beaucoup de matches se rapprochent de l’Eurocoupe, sont très proches d’un haut niveau. »

• L’arbitrage international est si différent ? « Jean-Luc Monschau (coach du SLUC Nancy) se plaint de ne pas être arbitré correctement mais de façon générale, nous ne sommes pas beaucoup sifflés non plus, notamment dans la raquette où on souffre d’un manque de puissance sous le cercle. »

• L’engagement tout récent de Dimitris Haritopoulos peut s’avérer la solution ! « On l’espère… Nous avons attendu pour obtenir ce profil et pour rester dans le cadre financier dans un budget en baisse. »

• Vous avez été entraîneur de l’équipe de France juniors, celle de Parker, Diaw et Turiaf. Ce passage vous sert-il pour guider votre effectif très juvénile (six joueurs de 18 à 23 ans) ? « Je n’y ai jamais trop réfléchi, peut-être. En tout cas, je l’aime pour sa fraîcheur et son énergie. La jeune génération a transformé sa façon de voir les choses. Ce sont des garçons motivés. »

• Mais n’est-ce pas aussi la faiblesse actuelle de Villeurbanne ? « C’est un choix politique. Je n’ai rien contre le développement des jeunes joueurs, au contraire, mais nous en avons beaucoup et nous ne sommes pas toujours à la hauteur. Or, il faut aussi gagner des matches. Je le répète, je n’ai rien contre eux. Seulement, quand les défaites tombent, il faut bien se remettre en question, moi y compris. »

• Ne pas aller à la Semaine des AS (les huit premiers qualifiés) est-il un échec ? « Pas pour moi. Nos objectifs étaient d’abord le Top 16 européen et les play-off (en fin de saison). Pour le premier, c’est fait. Pour le reste, on verra. Ce sera difficile. Pour les As, je rappelle que nous étions plusieurs clubs à égalité. Le seul regret est d’avoir perdu à Pau (revers d’un point chez ce mal classé) dans des circonstances défavorables. Si nous avions gagné ce match, la question ne se poserait pas. »

• Samedi, le SLUC, cela vous dit quoi ? « C’est le champion en titre chez lui, tout simplement, et qui reste sur une belle partie face au Mans où nous venons de céder nettement ! Et Nancy s’est imposé chez nous facilement à l’aller alors que nous avions Tony (Parker) et Ronny (Turiaf). Nous venons sans illusion. A moins que nous évitions nos séquences où l’on fait preuve de fragilité et que l’on comble notre absence de leadership. »
Alain THIÉBAUT.

Asvel : Haritopoulos ne devrait pas jouer samedi

Publié le 02/02/2012 à 10:16 par Julien Dalcanale

Arrivé hier à Villeurbanne en provenance de Maroussi, l'intérieur grec Dimitris Haritopoulos ne devrait pas pouvoir jouer samedi face à Nancy. Maroussi tarderait en effet, selon nos informations, à délivrer la lettre de sortie. Un document indispensable pour la qualification du joueur auprès de la LNB.

Malgré tous les efforts de l'Asvel pour débloquer la situation afin de faire qualifier le joueur pour ce week-end, l'affaire pourrait, à moins d'un retournement de situation (Villeurbanne devrait saisir la FIBA), prendre quelques jours avant de se débloquer. Affaire à suivre.

http://www.catch-and-shoot.com/asvel-haritopoulos-ne-devrait-pas-jouer-samedi-10678.html

Mince alors

Et voilà, nous on a recruté personne et on est pas déçu de ne pas le voir jouer samedi. Encore un très bon choix de JLM

A-Sir a écrit:

Et voilà, nous on a recruté personne et on est pas déçu de ne pas le voir jouer samedi. Encore un très bon choix de JLM

Haha vaut mieux en rire en effet

Bon ben victoire alors!

http://www.catch-and-shoot.com/asvel-haritopoulos-qualifie-10705.html

Bon finalement il devrait être qualifié... Et toujours rien de neuf pour nous ? (à part que Samnick a été ménagé hier mais devrait jouer demain...)

Pour un club qui s'est permis de faire la quéte auprés des supporters pour avoir Willie Deane,on est vraiment bien renseigné sur ce qui se passe niveau recrutement .

Sans compter que la CUGN, nous quoi, participe nettement au budget...

La communication est bien sympa... Merci le SLUC... Merci L'Est Républicain... Sérieux, à part nous pondre trois articles de suite sur l'adresse à trois points de l'équipe (alors qu'elle tourne à 40% depuis la première journée, quelle surprise !), rien, ou presque. J'espère qu'ils ne suivent pas que le SLUC...

fraga a écrit:

http://www.catch-and-shoot.com/asvel-haritopoulos-qualifie-10705.html

Bon finalement il devrait être qualifié... Et toujours rien de neuf pour nous ? (à part que Samnick a été ménagé hier mais devrait jouer demain...)

Bon ben défaite alors

Pro A : Nancy - Asvel (20h). L’Asvel doit durcir le ton










Photo Joël Philippon
Restant sur six défaites consécutives à l’extérieur (88,6 points encaissés lors de ces rencontres) les Villeurbannais, avec leur nouvelle recrue, doivent enfin se faire respecter.


L’aller (6 novembre) avait créé le « buzz », comme on aime à le dire aujourd’hui. Nicolas Batum d’un côté. Tony Parker et Ronny Turiaf de l’autre. A l’arrivée, il n’y avait pas eu photo (77-92)entre le Sluc, emmené par l’ailier de Portland mais aussi un duo Amagou (20 points et 22 d’évaluation)-Samnick (21-32 !) intenable… et décisif.

« Cette rencontre avait été un événement. Le match de samedi [aujourd’hui] sera un match comme un autre » souligne Pierre Vincent avant un nouveau rendez-vous de l’Asvel à Nancy, où elle avait quitté le championnat la tête basse le 3 juin dernier, martyrisée (89-75 lors de la « belle » des demi-finales) par un incroyable Akin Akingbala, victime d’un spectaculaire accident trois jours plus tôt à l’Astroballe.

« Je garde un très mauvais souvenir de ce match. Nous avions baissé les bras, l’équipe s’était totalement séparée (NDLR : Walsh et Jefferson d’un côté, les Français de l’autre). Il est clair que nous avons une revanche à prendre, notamment dans le secteur intérieur » avance Kim Tillie, pas mécontent d’avoir vu Haritopoulos arriver dans la « peinture » pour plonger les mains dans le cambouis.

« Nous manquions d’une rotation à l’intérieur. Dimitris va beaucoup nous aider » ajoute le Cannois, meilleur marqueur d’une Asvel qui n’a pas gagné depuis deux mois à l’extérieur où elle a concédé six défaites consécutives (Valence, Nanterre, Pau, Le Mans, Moscou et Salonique) en concédant une moyenne de 88,6 points par match. Autant dire qu’elle sait par où viendra son salut…
L.P

asket | pro a Marquer la différence
A l’aller, le match des étoiles NBA, qui avait déchaîné les passions, avait consacré la nette supériorité de Nancy emmené par un grandissime Batum. Aujourd’hui, le fossé n’a pas changé entre Nancy et Villeurbanne

Akingbala, avec son physique, risque fort de faire souffrir la tendre ASVEL. Photo Fred MARVAUX

N’en déplaise à ses fans, Tony Parker n’a pas mis sur les rails un train d’enfer. A la cinquième journée, tout était beau, grand, chaud à l’Astroballe devenue, en un temps record, le sanctuaire du basket français. L’époque du rêve américain avec TP et Ronnie Turiaf aux commandes. Deux heures après le coup d’envoi, strass et paillettes avaient été balayées par le club lorrain (77-92). Et onze matchs plus tard, Lyon-Villeurbanne se situe loin du champion en titre. A quatre victoires.

Aujourd’hui, les stars s’en sont allées. Le duel au sommet entre Parker (20 points, 8 rebonds, 9 passes décisives) et Batum (21 points, 6 rebonds, 5 passes) est devenu une opposition classique. Ordinaire avanceront les plus exigeants, tant Nancy paraît supérieur à une équipe rhodanienne à la jeunesse française débordante, parfois débordée, à peine soutenue par des coéquipiers US au rendement irrégulier. Malgré la venue aux commandes de l’excellent technicien Pierre Vincent, la magie verte tarde à opérer.

D’ailleurs, Skeen est vite parti alors que Dimitris Haritopoulos (Maroussi, Grèce) a mis du temps à être enrôlé : « Il nous manquait du poids dans la raquette, on ne tenait pas à se tromper de profil », précise l’entraîneur de l’ASVEl, plus heureux que son collègue Jean-Luc Monschau, toujours à la recherche d’un musculeux double mètre efficace pour épauler Akingbala : « Sur certains matches, pour le moment, ça va mais sur la durée, on risque de souffrir. » On veut bien croire le coach nancéien. N’empêche, son collectif tourne bien avec les joueurs actuels. Faut-il tout piétiner pour un revers concédé à la dernière seconde contre le leader gravelinois et un dérapage à Orléans, auteur d’une série rose (huit succès en neuf journées) ?
Fragile Villeurbanne

Une unique défaite à domicile, voilà qui fournit une indication extrêmement claire sur la dimension de l’exploit que devra réaliser une Asvel, malmenée sur l’échiquier européen mardi (Aris Salonique, troisième défaite en trois rencontres), et perturbée par ces deux matchs à livrer en une semaine. Au contraire d’un Sluc reposé, s’attardant sur les forces et faiblesse de son rival…

Vaincue dans l’antre des plus modestes (Pau et Nanterre), l’ASVEL ne sera même pas conviée à la Semaine des As. Un bonheur accordé aux huit premiers de la classe à mi-parcours. Le président Gilles Moretton, en voyage aux États-Unis pour parler affaire avec son "banquier" Tony Parker, nous donne rendez-vous en fin de saison. Une simple qualification pour les playoffs (Top 8) ensoleillerait l’horizon du club français dont l’immense ambition végète.

Pendant ce temps-là, Nancy squatte les finales, goûte à l’Euroligue et vise un second titre national d’affilée. Une double couronne plus en vogue depuis 2004 ! La réussite du SLUC et son chemin pour y parvenir, sont comme des pavés dans la mare rhodanienne, pourtant férue de modernité ou de marketing.

De fait, il règne toujours un drôle de climat dans les confrontations de ces deux équipes les plus supportées de France (selon les affluences à domicile). Un bal populaire durant lequel l’ASVEl tentera de ne pas prendre une danse.
Alain THIÉBAUT.

Bonsoir. Comme d'habitude si qq'un a lelien lnb. Merci

pas glop pas glop

apparemment deficit poste 4 +lancers, balles perdues

il reste une mi temps, rien n'est perdu !

Bon, j'attends la bonne excuse habituelle de votre coach pour justifier une telle "débandade"

Et il a donné quoi le grec-oignon-frite sinon pour son premier match ?

Défaite à domicile face à L'asvel avant un déplacement trés compliqué à Panam et tous nos concurents direct l'emportent aie aie aie.

Faillite totale du poste 4 ce soir,et un Pape Philipe Amagou au fond du trou,sans un Akin dominateur c'était -30.

26 balles perdues contre 9, neuf malheureuses passes décisives... Un des ratios les plus lamentables qu'il m'ait été doné de voir sur une feuille de stats de basket. Sans commentaire.

Et puis 26 balles perdues, sans doute pas loin d'être un record d'indigence là-aussi. Je n'étais pas à Gentilly mais le jeu d'attaque/collectif du SLUC a encore dû être merveilleux ce soir.

Bon, on est dans le trou apparemment.
le championnat est encore long et nous sommes dans notre mauvaise période comme chaque année.

ceci dit Chalon et Orléans assurent pas mal en ce moment.

Gravelines semble un peu poussif.

Ceci dit être champion de France, ça semble nous apporter plus de Pb que de solutions surtout qu'à présent nos finances semblent saines... don le titre on s'en tape un peu non?

Faudrait simplement que cette saison ne se finisse pas en eau de boudin...

Moi j'y étais, 26 balles perdues c'est largement en dessus de l'impression visuelle que j'ai eu. 35 ça ne m'aurait pas surpris .
Ils avaient quoi ce soir ? On les avait shooté avant le match ? Parce que là le niveau de jeu, c'était digne de la Nat 1 ... Le jeu du "chacun pour sa gueule", c'est amusant chez Ardisson, mais dans le basket pro ça passe moyen , même contre une equipe moyenne comme l'ASVEL ;
Je te leur foutrais entrainement cul nu à 5h demain mat pour les reveiller tiens.
Bon sur ce, comme je suis un peu vénère, je vais aller me coucher

Dès la première action et le shoot facile loupé par akingbala j'ai senti que Samnick avait prêté ses moufles aux autres joueurs.
Espérons qu'ils les enlèvent quand la température grimpera...
Rien d'autre à ajouter...

va te coucher lolo tu as bien raison honteux le sluc ce soir,en face y a pas grand chose nancy retombe ds ses travers 26 ballons perdu a domicile c pas normale !!!!!!

Match dégueulasse, à tous points de vue. Outre le jeu d'attaque catastrophique face à la zone villeurbannaise (40 minutes ou presque), c'est surtout l'attitude qui m'a consterné ce soir. Certains ont voulu y aller seul sur chaque action (Shuler en tête) et d'autres n'avaient carrément pas envie de jouer (Moerman, Samnick).

En attaque, c'était évidemment catastrophique comme en attestent les stats. Outre l'incapacité à attaquer une zone qui revenue telle une crise de palu (je pensais qu'on avait moins de problème avec ça), c'est surtout dans l'exécution que ça a pêché. Combien de passes vers Akingbala, Samnick ou King ont été déviées, mal captées ou sont tout simplement parties directement en touche ?! Et que dire des écrans posés avec une rare mollesse qui n'avaient que pour effet de manger le chrono sans qu'aucun décalage ne soient créés ? Evidemment, compte tenu de ce néant offensif, on a eu droit à une palanquée de jolis un-contre-un bien casse-croûte avec au bout, un marché, une balle perdue ou un passage en force.

A la limite, on aurait pu gagner le match de l'autre côté du terrain, vu qu'attaquer une zone semblait hors-de-portée de l'équipe, mais non. La défense sur écrans notamment a été affreuse. Moerman et Samnick sont systématiquement venus aider (puisque le défenseur direct passait à chaque fois sous l'écran), c'est louable à la base. Mais sans aucune volonté de gêner le porteur, celui-ci a pu tranquillement trouver Tillie une dizaine de fois. Et comme il est pas manchot, il n'a eu qu'à enfiler les paniers à 4 mètres (heureusement qu'il en loupe des faciles dans le 4ème QT).
Et quand personne n'est venu aider sur l'écran, le défenseur s'est empalé un nombre incalculable de fois sur le poseur d'écran, laissant au porteur de balle le champ ouvert pour aller tranquillement au panier. En cumulé, Goss et Jackson ont dû déposer au moins 7-8 lay-up sans qu'aucune aide ne vienne les contester.

Sinon, bien que la stat nous soit favorable au rebond, j'ai eu l'impression que les Couguars (chatons ?) en avaient lâché pas mal sur l'ensemble du match, et notamment des rebonds longs. Il est fort possible qu'ils aient été comptabilisés en balle perdue (contrôle de la balle, certes approximatif, et balle perdue).

Individuellement :
- Akingbala sauve les meubles en attaque après un départ poussif. Pas trop de travail en défense "directe" étant donné qu'Armstrong et Haritopoulos n'ont pas été beaucoup recherché, mais n'est jamais venu en aide sauf pour donner des and one à Goss et Jackson.
- Linehan a essayé d'insuffler sa combativité en défense (quelques bonnes pressions sur remontée de balle de l'ASVEL), nous a ramené à jeu dans le 2ème QT avec deux trois points consécutifs, mais il a été catastrophique à la distribution et même sur des passes anodines.
- Shuler a complètement mangé la feuille, aussi bien en pénétration que sur des shoots pris en première intention. Très faible en défense ce qui est beaucoup plus inquiétant.
- Amagou a provoqué quelques fautes mais c'est tout ce qu'il y a à retenir de son entrée en jeu.
- Grant a été transparent des deux côtés du terrain sur ses courtes entrées.
- King malgré son talent n'a pas pu faire bouger les choses en attaque. Il a eu l'occasion de pas mal poster avec le jeu small-ball de l'ASVEL mais c'est bien les seules actions qui l'ont mis en valeur, en plus de ses deux tirs primés. A rue en défense comme tous ses coéquipiers. Et que dire de son coup de poing dans le dos de Thompson (suite à une faute non-sifflée sur un shoot à 3 points) en toute fin de match, ridicule.
- Moerman monstrueusement mauvais. Encore trop de shoots extérieurs, même s'il est vrai que ses tentatives dos au panier ont fini en de vilains saucissons (parfois avec fautes non-sifflées d'ailleurs). Catastrophique en aide défensive vu le nombre de points qu'il donne à Tillie.
- Samnick hors du coup. Il a renfilé les moufles en attaque mais aussi au rebond. Et puis niveau motivation...
- Sylla dans son registre n'a pas été mauvais (dissuasion et participation au rebond). Mais il ne sert à rien en attaque si ce n'est jouer le rebond offensif.

Rien à sauver ce soir. A +7 dans le 3ème QT (grâce aux nombreux LF trouvés dans cette période), ils ont dû se dire que c'était fini. Mais face à une équipe cohérente, certes sans génie mais qui a eu le mérite de ne jamais lâcher, c'était bien trop peu. Irritant et triste à la fois.