[Topic Unique] Nicolas Batum :: Merci Batman !

Jefferson DARCY a écrit:

Elle est versatile de toutes façons donc qu'elle adore l'asvel si ça lui fait plaisir!
Très beau boulot du duo Fra-Monschau à Nancy. Je préfère les résultats à la communication.

Jefferson, C&C, c'est ce que j'ai dit : les résultats sont là, et tant mieux. Mais que Fra & cie ne pleurnichent pas parceque le SLUC est mal aimé. Et on peut faire de la com' tout en ayant ses joueurs qui s'entrainent (cf Poitiers )

Il est bien sympa le père Fra, mais ça fait déjà deux fois qu'il nous bassine les oreilles avec son côté familial, eh bien y'a à un moment 'faudrait peut être aussi penser à être un peu plus "pro" sur certains secteurs et se développer! Un site web "familial" qui ne sert à rien, une comm' "familiale" où rien ne se passe et rien ne se dit, c'est gentil mais ça ne fait ni grandir ni avancer un club. C'est franchement de plus en plus pénible ce genre de discours, le club est en EUROLEAGUE merde!

De toute façon Fra, on sent bien que le type est simplement venu présider le SLUC pour le plaisir mais n'a aucune vision à long terme pour son développement, il n'y a pas réellement de projet en dehors de celui de faire une équipe dans les cordes du budget chaque année, et c'est tout. Dès que JLM dira stop il s'en ira avec et rien n'aura été fait ou presque dans la structuration de ce club. Et pourtant à Nancy, dans cette ville de sport, de basket, dans ce bassin-là, avec la morosité de l'ASNL, y'a quelque chose de grand à faire.

Je dévie un peu du sujet initial mais ça me gave un peu... Sinon évidemment que l'ASVEL en fait beaucoup trop dans l'autre sens en alignant les grands noms, les strass et les paillettes et comme je l'ai déjà dit, ça me fait extrêmement plaisir que le SLUC soit aller piétiner tous ces VIP à deux balles à l'Astroballe. Pas forcément les joueurs de l'ASVEL eux-mêmes, mais toute cette clique qui souhaitait voir l'ASVEL triompher, de Douillet à la Ligue à Fauthoux à Cozette en passant par les arbitres.

Vous savez quoi, demain il y a la 36éme réunion de la dernière chance pour la fin du lock out

Nous sommes donc prêt de perdre Nico pour la 36éme fois...


C'est y pas lassant...

Tout à fait d'accord avec toi sur le fait que le sluc est vraiment à la traine en terme de marketing, de com,... et que ça devient énervant de se vanter d'être un club familial, comme si c'était incompatible, alors que Poitiers prouve que tout est possible.

Mais finalement je ne sais pas si beaucoup de gens en ont conscience. J'ai parlé la semaine dernière à Nancy avec des personnes qui ne se rendaient pas compte du ridicule de notre com par moment. Les dirigeants devraient peut être venir faire un tour sur le forum de temps en temps !

Par contre il y a un juste milieu à trouver, et l'asvel en fait vraiment des tonnes... Ca m'aurait vraiment fait mal si Batum avait finalement choisi Villeurbanne sous la pression de TP !

#7 a écrit:

Jefferson DARCY a écrit:

Elle est versatile de toutes façons donc qu'elle adore l'asvel si ça lui fait plaisir!
Très beau boulot du duo Fra-Monschau à Nancy. Je préfère les résultats à la communication.

Jefferson, C&C, c'est ce que j'ai dit : les résultats sont là, et tant mieux. Mais que Fra & cie ne pleurnichent pas parceque le SLUC est mal aimé. Et on peut faire de la com' tout en ayant ses joueurs qui s'entrainent (cf Poitiers )

Poitiers, c'est vrai que c'est le juste milieu entre l'absence totale de marketing-communication du SLUC et le show hollywoodien de l'ASVEL. Et puis il faut aussi voir la qualité du travail fourni, notamment pour tout ce qui est site internet ou vidéo. C'est pas pour rien que les mecs ont été choisi pour réaliser des résumés pour la FIBA.
Cela dit, est-ce que ça permet à Poitiers de grandir ? Je n'en suis pas si sûr. Parce que si le club descend, ils auront beau faire toutes les vidéos qu'ils voudront, ce n'est pas ça qui pérennisera le club. On ne m'enlèvera pas de l'esprit que le sportif fait pour 95% dans la santé d'un club. A notre niveau, ça passera par plusieurs participations consécutives à l'Euroleague. Le vrai développement, ça passerait aussi par un gros démarchage de sponsors pour offrir un vrai staff "hors terrain" au SLUC, notamment une cellule marketing.

La France du basket derrière l'ASVEL, je suis pas certain. Oui, peut-être des personnalités, qqs médias... mais franchement, le supporter de base du BCM, de Poitiers ou du Mans, est-ce qu'il vénère la maison verte

Le coté familial il est quand méme louable dans le mesure ou aprés un titre de champion avec Cholet et l'euroleague en prime Linehan décide de revenir à Nancy sans aucun garantie de résultat,quand Samnick aprés s'étre pris une carotte à l'Asvel resigne 3 ans chez nous,quand tous les gros joueurs parti toque à la porte pour revenir 2 ans aprés.

Ce qui manque au Sluc on est tous d'accord c'est une cellule marketing avec de la promo,un site digne de ce nom avec des vidéos(Quid du trés bon Sluc TV disparu aprés 3 mois sans laissé d'adresse),de la vente de produit dérivé,des maillots à la vente sans limite de stock...

fraga a écrit:

En touchant 1500€ par mois de salaire, on peut comprendre qu'il ne participe pas à tous les entraînements et se finance par la pub...

Par ailleurs, il n'a signé que 3 mois à l'ASVEL,si le lockout se prolonge / saison annulée, signera t'il toute la saison au même tarif ? (sachant qu'ils n'ont provisionné l'assurance que pour 3 mois également)

Maintenant, FRA en rajoute un peu, Parker reste un excellent joueur et il est abordable, certes beaucoup sur la comm et la démonstration qu'un Batum, mais il a quand même une certaine simplicité qu'on ne trouvera pas chez les grands footballeurs par exemple (par rapport à son statut de triple champion nba ne l'oublions pas).

Après effectivement, l'Asvel jouerait problablement bien mieux avec un Parker au même rythme (entraînement...) que les autres joueurs....
(Nancy a laissé de son côté quelques libertés à Nicolas mais on en est loin)

On ne va pas le répéter trente-six fois : Parker, tout comme Batum, Turiaf ou encore Mahinmi et Sy, sans parler de Diaw, ils ont tous signé pour une saison, avec une clause de départ. Pas juste 3 mois. Ce n'est pas légal par rapport au règlement de la LNB.

Et puis Parker, de toute façon, qu'il soit payé 1 500 euros ou 300 000 euros, c'est comme pour Diaw : l'ASVEL et la JSA sont leurs clubs. C'est leur pognon qui y est injecté.

A-Sir a écrit:

Poitiers, c'est vrai que c'est le juste milieu entre l'absence totale de marketing-communication du SLUC et le show hollywoodien de l'ASVEL. Et puis il faut aussi voir la qualité du travail fourni, notamment pour tout ce qui est site internet ou vidéo. C'est pas pour rien que les mecs ont été choisi pour réaliser des résumés pour la FIBA.
Cela dit, est-ce que ça permet à Poitiers de grandir ? Je n'en suis pas si sûr. Parce que si le club descend, ils auront beau faire toutes les vidéos qu'ils voudront, ce n'est pas ça qui pérennisera le club. On ne m'enlèvera pas de l'esprit que le sportif fait pour 95% dans la santé d'un club. A notre niveau, ça passera par plusieurs participations consécutives à l'Euroleague. Le vrai développement, ça passerait aussi par un gros démarchage de sponsors pour offrir un vrai staff "hors terrain" au SLUC, notamment une cellule marketing.

Oui je répète que je n'ai pas dit que ça faisait grandir un club, mais ça peut renforcer le côté affectif de certains supporters, et de certaines personnes neutres envers le club qui communique. Et puis cela peut aussi ramener quelques pépétes, même si ce n'est pas des millions. Des sponsors peuvent vouloir sponsoriser les "vis mon match", des DVDs peuvent être vendus etc..

@Benoit Adam : Le supporter du BCM ou du Mans va avant tout supporter son équipe. Par contre y a des tonnes de gens qui ne supportent pas spécialement un club de pro A, parcequ'ils habitent à Clermont Ferrand par exemple. Pourtant, ils font quand même de la France du basket

Il me semble que le "côté affectif" est déjà bien développé compte tenu de la fidélité du public. Ça permettrait surtout au club de donner une image plus pro de lui. On attire aussi les sponsors avec ce genre détails. Je dis pas qu'on va décrocher notre sponsor maillot ou développer le club avec 2-3 vidéos bien senties mais ça persuadera toujours plus qu'un site off' pas mis à jour.
Faudrait carrément demander à Poitiers ce que ça coûte. Aussi dévoués soient les gens qui font ça, ils doivent quand même toucher quelque chose. Plus que ceux qui ont fait ça (très bien) pendant un temps à Nancy.

Trail Blazers forward Nicolas Batum expands his game in France


NANCY, France – The old photograph of baby-faced Nicolas Batum looking up at his dad Richard sits in the bedroom of a modest apartment in Nancy, France, and serves as a lasting reminder of just how far the son has come in his life.



"I have very few memories of him, but I have had this picture since I was five years old," said Batum of his father, who was a professional basketball player in France for 10 years.

Nearly two months after the picture was taken, Richard died on the basketball court after suffering an aneurysm during a game in Autun, France, in 1991. His wife Sylvie, two-month-old daughter, Pauline, and two-year-old Nicolas were left behind.

"I've talked a lot with his former teammates about him and they always say he was crazy on the court. He was a big man who played forward and center. If there was a fight, he was the first player to go into the fight," Batum said, laughing.


View full sizeWendell Maxey/Special to The Oregonian
Nicolas Batum has few memories of his father, who was a basketball star in France and died when Batum was 2.
"That's not me. I am calm and cool."

It's been seven months since the 6-foot-8 Batum departed Portland for France after a season in which he averaged a career best 12.4 points and 4.5 rebounds per game. While the NBA lockout jeopardizes the 2011-12 regular season and Batum's return to the Rose Garden, he's undergone a transformation beyond what his 22-years shows.

It began in September playing with the French National team at the 2011 European Championships in Lithuania. It continues today where Batum stars for reigning French League champion SLUC Nancy, which also competes in the Turkish Airlines Euroleague. No longer is Batum the 20-year old shy kid who arrived in Portland in 2008 as the 25th overall selection in the NBA Draft.

He has matured from a boy to a man and into a team leader for Nancy.

"I grew up," Batum said when asked how he's changed since last season in Portland, his words reverberating with confidence.

"People have shown me respect -- the coaches, the players, the refs. I've gone through some great experiences this summer with the national team and now here. When the game is on the line I want the ball. The game is in my hands. That is very good for me.

"This is different because this is my team."

Fan favorite
On a Saturday night in Nancy, the Palais des Sports Jean Weille -- a nondescript brown brick indoor sports arena -- echoes with 5,621 fans, thumping base drums, and blaring trumpets as Nancy hosts French League rival Paris-Levallois.

As the teams hit the floor for pregame warm-ups, fans loiter around the tunnel leading to the locker room for a glimpse of their favorite player, in this case Batum. They've followed him since he was growing up in Lisieux, France, and later as a top player at 17-years old for Le Mans in the French League, three seasons before landing in the NBA.

For 40 minutes Batum flashes trademark moves. He hits his first jumper, throws down a baseline dunk, smothers opponents on defense, stays active, and even tosses up three-fingers after nailing a right corner three-pointer.

That's the Batum Blazers fans know. Then there is the new Nicolas Batum.

He has concentrated on developing his low post game and has the basketball in his hands more often running the pick-and roll as a point-forward. Batum is also noticeably more verbal on the floor, employing breaks in the action to educate and instruct teammates.

Clearly, Batum has taken his overall game to the next level.

"When the ball is in my hands I know I can make plays happen and just not stand in the corner and wait. When the game is on the line and the ball is in my hands I want them to trust me and know that everything is going to be okay," asserted Batum.

"The coach told me I am the boss of the team. This is my team, so I need to be vocal and I need to talk to them and regroup. At halftime I am the one who talks first. I tell guys that we need to wake up. This is our home and we need to protect (it). "

The speech worked.

Tied at halftime, 38-38, Nancy used a 9-0 third quarter run to mount an 82-64 victory over Paris. Batum led all scorers with 19 points, 6 assists and 3 steals and kept Nancy undefeated at home in the French League. He is also one of the leading scorers in the Euroleague, earning player of the week honors twice in a four-week span and averaging 18.2 points, 7 rebounds and 5.6 assists in five games.

Batum ranks second in the Euroleague in scoring behind Utah Jazz free-agent Andrei Kirilenko, who plays for CSKA Moscow. For Nancy, in the French League, Batum is averaging 15.7 points, 5.9 rebounds, and 4.1 assists per game. He also leads the league in steals with 3.1 per game.

"When I signed to play here over the summer, I wanted to come in and be a scorer and be a good all around player," Batum said. "But I didn't think it would be like this."

Team leader
Batum credits his play with the French National team at EuroBasket over the summer as the catalyst for his success and growth. Playing alongside Tony Parker, Joakim Noah and Boris Diaw, Batum helped Les Bleus qualify for the 2012 London Games.

By the time he joined Nancy in late September, the foundation was set for Batum to build upon. All he needed was the ball in his hands and to be aggressive.

"He is a better player when he has the ball. We give him the responsibility as the go-to-guy during the length of the game. This is something new for him," said Nancy head coach Jean-Luc Monschau.

"We decided as soon as he signed to put him these situations: running the pick-and-roll and posting up. This way he can read the game and he has talents of scoring in different ways. They don't do that in Portland because they don't ask him to. That is limiting his potential."

Standing in the hallway outside of Nancy's locker room after the game, Batum admits he never thought he would be back home in France playing at this point in his career.

"Maybe after I retired from the NBA I would come back and play one or two years in France and then retire from the game when I am 35,"said Batum, who played in front of 10 members of his extended family on this night.

"They never get to see me play. That's also why I love being here."

While he knows he made the right decision by choosing to play overseas during the lockout, Batum can't help but think about Portland and the Blazers. He spends time on the phone with both Patty Mills, who is playing in Australia, and former Blazer Rudy Fernandez in Spain, and hops on Twitter, where he can always count on Wesley Matthews and LaMarcus Aldridge to be there.

"We should have played tonight," he repeatedly offers.

Batum may have grown up on and off the court the last few months in France, but Portland is never far from his mind, or his game. In a matter of seconds, Batum jogs down the hall and into the locker room and retrieves one of his size 16 red and white adidas basketball shoes.

There it is -- the Blazers pinwheel logo screen printed onto the shoes' tongue with "Batman 15" scrolled on the side."

"I don't forget," Batum said with a smile.

"I don't forget Portland."

-- Wendell Maxey, special to The Oregonian


http://www.oregonlive.com/blazers/index.ssf/2011/11/trail_blazers_forward_nicolas_1.html

Super article merci. C'est touchant son Histoire quand même....

Interview sympa de Nicolas Batum du 22/11 avant l'anonce de fin du Lock out
source
http://www.catch-and-shoot.com/video-nicolas-batum-a-contre-pied-9119.html
Vidéo : Nicolas Batum à contre-pied

Publié le 26/11/2011 à 13:37 par Gabriel Pantel Jouve
Le Républicain Lorrain a invité Nicolas Batum pour un interview au centre du parquet de Gentilly. Il n'y est pas question de basket mais de médiatisation, politique, après carrière, temps libre à Nancy...

Annonce ce soir ?
source
http://www.catch-and-shoot.com/parker-et-batum-vont-s-exprimer-9125.html

Parker et Batum vont s'exprimer

Publié le 26/11/2011 à 14:43 par Julien Dalcanale
Selon le journaliste du Parisien Bértrand-Régis Louvet, Tony Parker et Nicolas Batum tiendront une conférence de presse ce soir après leurs matches respectifs de Pro A. La probable fin du lock-out NBA sera naturellement au coeur des discussions.

Sympa!

Parker vient d'annoncer que c'était son dernier match avec l'Asvel

Bon, il signe quand Gelabale???

faudrait déjà qu'il soit guéri...

olivadam a écrit:

faudrait déjà qu'il soit guéri...

Il est guérit depuis deux semaines. Quant au lock-out, faut déjà que le syndicat des joueurs soit reformé, et qu'un vote ait lieu. Donc Batum au SLUC, cela pourrait encore durer une semaine (2 matches dont le prochain au PDS face au Havre).

Le fait du match SLUC : Batum en salle d’embarquement

«Quoi qu’il arrive j’ai appris énormément à Nancy et je ne regrette pas mon choix».Photo Patrice Saucourt




Nancy. Le petit message est tombé sur la page Twitter de Nicolas Batum vers 14h, hier : « j’imagine que je vais rentrer à Portland plus tôt que ce que je pensais… ». A peu près au même moment, le Havrais Ian Mahinmi invitait, via le même réseau social, ses amis à venir assister à son « dernier match avec le STB ». Enfin, le maître Tony Parker « himself » y est allé de son petit commentaire à l’issue de la rencontre entre Strasbourg et Villeurbanne : « c’était notre dernier match avec l’ASVEL (à lui et Ronny Turiaf) ».

Inutile de préciser qu’à la buvette de Gentilly, hier soir, avant le match, on ne parlait que de ça : la fin du lock-out ( voir par ailleurs), le départ imminent de Nicolas Batum… et son remplacement.

Après avoir dynamité la défense choletaise, « Batman » (27 points, 34 d’évaluation) est lui aussi venu au micro. Pour évoquer le match, un peu. Mais surtout son avenir : « J’ai appris la nouvelle ce matin (hier) en me levant. Je devrais avoir plus d’informations lundi, mais je pense que j’ai disputé ce soir (hier) mon dernier match en Pro A. J’ai entendu dire que les camps d’entraînement reprendraient le 9 décembre. Cela dit, il faut encore que l’accord soit voté. J’attends un mail pour lire concrètement la proposition et me prononcer en fonction. Mais j’ai un peu le sentiment que c’était mon dernier match à Gentilly et je suis un peu triste…

Quoi qu’il arrive, j’ai appris énormément à Nancy et je ne regrette pas mon choix. J’ai passé ici quasiment deux mois extraordinaires. Je suis déçu parce que je vais peut-être rater… la Saint-Nicolas, dont tout le monde me parle ! Déçu, surtout, de ne pas pouvoir terminer la première phase de l’Euroligue. Mais je ne suis pas inquiet pour le SLUC, qui a encore montré jeudi contre Cantu qu’il pouvait gagner sans moi… Ce soir, j’avais envie que le match dure encore et encore. Je n’avais pas envie de quitter le parquet… »
Mickaël Gelabale reste l’option numéro un

Il a bien fallu pourtant. Et c’est sous l’ovation de la foule que Nicolas Batum s’est engouffré dans le couloir qui mène au vestiaire. Après avoir retiré et embrassé le maillot rouge et blanc et salué les supporters qui venaient de déployer un message d’adieux : « Merci pour tout Nico ! ». On n’en est pas encore là, pourtant.

Mais ce qui est certain, c’est que du côté du SLUC, on a enclenché le « plan B » dès hier. Que ce soit demain, dans trois jours ou dans une semaine, Batum va regagner Portland. Et Jean-Luc Monschau va devoir rapidement lui trouver un remplaçant, en fouinant sur un marché qui s’annonce fermé dans un premier temps (de nombreux joueurs vont d’abord tenter de se rapprocher de la NBA). C’est d’ailleurs le souhait de la solution privilégiée par le SLUC : un certain Mickaël Gelabale.

L’ancien Villeurbannais, dont la compagne vit à Nancy, n’a jamais caché son intention de retourner de l’autre côté de l’Atlantique. Mais on sait aussi que le SLUC lui fait la cour depuis plusieurs semaines, pour la raison évidente qu’il constituerait le « remplaçant » idéal de son coéquipier en équipe de France. Sa blessure à la cheville n’est apparemment plus qu’un mauvais souvenir et l’ailier serait prêt à reprendre du service dans les plus brefs délais. Ce qui tombe bien, puisqu’hier soir, Jean-Luc Monschau laissait entendre qu’il aimerait engager le futur poste 3 du SLUC dès que possible. Il ne lui reste plus qu’à convaincre Mickaël Gelabale de tenter l’aventure nancéienne… Quitte à lui laisser une porte de sortie vers la NBA.

Thomas SIMON

« Quand on te propose ça, tu ne peux pas refuser »
A 22 ans, Nicolas Batum fait le bonheur du Sluc Nancy depuis le début de la saison de Pro A. Arrivé de Portland, où il repartira prochainement en raison de la fin annoncée du lock-out NBA, le basketteur, international français, a ouvert le palais de Nancy-Gentilly à la rédaction sportive du Républicain Lorrain. L’occasion de découvrir un champion et un homme d’exception.


Nicolas Batum face à la rédaction sportive du Républicain Lorrain. Photo Anthony PICORE

Nicolas Batum face à la rédaction sportive du Républicain Lorrain. Photo Anthony PICORE

• Selon les rumeurs, votre salaire au SLUC avoisine les 17 000 €. Est-ce un sacrifice quand on sait que vous gagnez plus de 400 000 € par mois à Portland ? « Vraiment pas. Je suis ici pour le basket. On est venu ici en mission pour promouvoir le basket français, pour rester en forme et parce qu’on a envie de goûter à la compétition. J’ai envie de voir Nancy dans le Top 16, ce qui n’a pas été le cas depuis longtemps pour un club français. »

• Devez-vous adapter votre style de vie en conséquence de votre baisse de salaire ? « Je ne fais pas le fou. Je fais le fou l’été. En mai, il ne faut pas me croiser : c’est mon mois off. Une carrière en NBA, ça peut aller vite. Même cet après-midi, je peux me péter le genou. Mais je n’achète pas une voiture par jour. Mes folies ? Le premier jour où je suis arrivé en NBA, j’ai acheté une Mercedes CLS 550. Je l’avais en poster dans ma chambre en face de mon lit, c’est la première chose que je voyais en me levant le matin… Quand je pars en vacances, je prends un billet d’avion et je vois sur place. »

• Que faites-vous de votre argent ? Vous l’épargnez ou vous le dépensez ? « C’est court une carrière de sportif : dix ou quinze ans. En NBA, la moyenne est de cinq ans. On ne peut pas comme une personne normale mettre de côté jusqu’à 60 ans. Tu peux faire des folies, mais il faut placer tranquillement. En fin de carrière, tu peux avoir un ou deux ans de battement avant d’effectuer ta reconversion, mais tu ne peux arriver et te dire : mince, je n’ai plus rien ! Des joueurs, en NBA, ont gagné jusqu’à 95 millions de dollars et jouent encore à 42 ans parce qu’ils ont tout claqué. »

• Quand vous investirez, ce sera où ? A Caen, à Nancy ou au Mans ? « A Caen, je suis bas-normand, j’ai grandi là-bas. Il n’y a pas de basket. Il y en a eu dans les années 90. Aujourd’hui, il y a Mondeville en première division féminine, mais il n’y a pas d’équipe masculine. Une échéance ? Je me suis dit : Caen en Euroligue en 2020 ! Il faut rêver… »

• Les salaires des basketteurs NBA ou de footballeurs sont-ils indécents ? « C’est le sport actuel, c’est une grande industrie. Il y en a qui ont des salaires de fous. Le pire, c’est dans le baseball. Quand on te propose ça, tu ne peux pas refuser. Certains ont dix-neuf voitures, possèdent tous les trucs à la mode, mais ça ne donne pas une bonne image du sportif. Boris Diaw, par exemple, gagne 9,5 millions de dollars par an et ça ne se voit pas du tout. Par contre, certains footballeurs, tout jeunes, touchent énormément : ils ont une Ferrari ou une Bentley et ne respectent personne. Ça, ça donne une mauvaise image du sport. »


Nicolas Batum à contre-pied par republicain-lorrain

Ce qui m'épate le plus... C'est cette humilité, cette simplicité, cette capacité à rester constemment dans la vie réelle. Il a 23 ans, il est millionnaire, c'est une star, et il est sans fausse note. A aucun moment.

Il dis les choses, sans détour, sans pour autant paraître hautain. C'est quand même foutrement bluffant, je trouve, et tellement rare.

Quel exemple à montrer aux ptites starlettes qui ne peuvent s'empêcher de péter plus haut que leur cul.

Gros pincement en cœur de le voir partir quand meme..

N. Batum : "Nancy, meilleur club du siècle"

hé hé



http://info.francetelevisions.fr/video-info/index-fr.php?id-categorie=JOURNAUX_LES_EDITIONS_REGIONALES_LORRAINE_1213

@ corpus christi
entièrement d'accord avec toi ...en fait à son age tout depend de ton éducation et là je crois quand même qu'à ce niveau là madame batum mère elle a franchement assurée , sa formation au mans a aussi été importante avec collet mais c'est vrai qu'il est vraiment très lucide sur ce qui l'entoure , d'ailleurs il a déclaré que ce qui lui plait au usa donc à portland c'est le basket et même s'il a bien sûr quelques amis outre atlantique , la france lui manque vraiment et il est pas trop accroc à la culture américaine , ses déclarations sur le dopage et la prise de produit sont intéressantes aussi et pas langue de bois du tout...

Corpus Christi a écrit:

Ce qui m'épate le plus... C'est cette humilité, cette simplicité, cette capacité à rester constemment dans la vie réelle. Il a 23 ans, il est millionnaire, c'est une star, et il est sans fausse note. A aucun moment.

Il dis les choses, sans détour, sans pour autant paraître hautain. C'est quand même foutrement bluffant, je trouve, et tellement rare.

Quel exemple à montrer aux ptites starlettes qui ne peuvent s'empêcher de péter plus haut que leur cul.

J'approuve.
C'est un exemple à suivre pour les jeunes sur le parquet et en dehors du parquet.
Bravo et félicitations à Batman et encore
Il va nous manquer même si on savait qu'il pouvait partir n'importe quand. Mais on aura vu un très grand monsieur à Gentilly pendant 2 mois :cheers: