[ProA - J22] SLUC Nancy bat Le Mans SB, 76-75 (51-39)

de retour !!!
J'ai pas lu les comentaires ...
J'imagine RW : on a 12 pts d'avance et on va perdre ....

En tout cas mon pauvre petit coeur va lacher a force de faier des fins de match comme cela !!!!!

Spport + va nous aimer 100% incertain les fin de match avec le SLUC ...
Mais le SLUC gagne à chaque fois

Magic'Val a écrit:

Trop de ballon perdu

Le Mans a beaucoup mieux défendu en 2ème mi-temps, ceci explique en partie cela...
Encore une fin de match à suspens! Cela devient une habitude, mais tant qu'on gagne, ça va...!!

Perdu, on n'a pas lu le Sheed ce soir.
Et tes impressions sur le match bubu?

super match de deane! un peu de manque de lucidité sur la fin mais on peut pas lui en vouloir...

A force de jouer avec le feu, vous viendrez pas vous plaindre quand on les perdra ces matchs puisque cela a l'air de vous plaire...

On joue à la Cholet Basket version 2009-2010 !

c t chaud mais nouvelle vict à noté la tres bonne rentrée de seydou

JC a écrit:

On joue à la Cholet Basket version 2009-2010 !

Oui c'est ce à quoi je pensais .

Le banc du SLUC est de mieux en mieux, en tout cas.

Venez désigner le couguar du match SLUC- LE MANS
http://www.ici-c-nancy.fr/site/SLUC/

Le pari raté : laisser badiane et njoya sur le terrain à la place de deane et akingbala début 4ème quart temps. Résultat 12-0 avec un bel effort du Mans.
EN même temps notre équipe gère tellement bien les fins de matchs, ça en serait presque déconcertant quand on se rappelle les matchs de l'année dernière...
Toute l'équipe a apporté ce soir bravo.

VOUS avez eu chaud aux fesses

Faut pas être cardiaque à Gentilly faut vraiment pas être cardiaque...

Bon sinon nous aussi un jour on fera des presses sur remise en jeu et on gagnera des ballons?!



On peut avoir la victoire modeste en tout cas... Et vivement le retour de John pour la tenue de balle dans les zones press
Et pour une fois je me demande bien pourquoi JLM a laissé Samnick sur le terrain à la place de Brun, car aujd Samnick avait les mains de playmobils il est indiqué à 2 balles perdus mais il en a perdu bcp plus!

Samnick défend mieux, ça doit être pour ça, et à la toute fin, JLM remet Brun qui est meilleur aux LF au cas où. Non, pas grand chose à dire niveau coaching ce soir, nickel. Par contre... On se fait peur encore une fois, ça se joue à rien. En espérant que ça roule comme ça jusqu'à la fin de la saison, tous ces matchs gagnés de peu, c'est bon pour la confiance du groupe.

Sinon, le SLUC joue quand même vachement bien... quelle première mi-temps
Limite ça joue mieux avec Deane à la mène, plus de vitesse/pénétrations/décalages.

Encore une fois un match qui se termine à seulement une seule possession, mais j'ai envie de dire que ce soir, c'est vraiment Le Mans qui est remonté, que le Sluc qui a déjoué !

J'aime bien le fait que de plus en plus, tout le monde participe, tout le monde joue. A part Tremmel qui a joué 40 minutes, pour le reste c'est assez bien réparti.

James a écrit:

Le pari raté : laisser badiane et njoya sur le terrain à la place de deane et akingbala début 4ème quart temps. Résultat 12-0 avec un bel effort du Mans.
EN même temps notre équipe gère tellement bien les fins de matchs, ça en serait presque déconcertant quand on se rappelle les matchs de l'année dernière...
Toute l'équipe a apporté ce soir bravo.

Ouais, tout le monde a joué et plutôt pas trop mal, notamment Brun qui a retrouvé un geste plus fluide sur son shoot. Seydou a aussi apporté dans les domaines où on lui demande d'apporter (vitesse, pénétration, défense sur le porteur) avec notamment les dernières possessions des deuxièmes et troisièmes quart-temps où il plante un and one et deux LF. C'est moins fluide en attaque quand il est là, c'est une évidence mais bon, on en attend pas des merveilles non plus.

Johnson a mis son petit missile mais en défense, il est quand même souvent en retard, notamment sur les écrans. Bon et Badiane... Je vais encore passer pour le tortionnaire de service le concernant mais à part quand on lui sert un caviar (merci Willie), c'est quand même vraiment pas ça (3 balles perdues en 14 minutes). Mais bon, je suis le premier à dire que ça fait "encul*** de mouches" de critiquer après une victoire alors retenons ses points et sa combativité au rebond.

Pour ce qui est de la gestion de la fin de match, je crois que le Mans a à peu près merdé autant que nous. A Nancy, les deux alley oop loupés dans les deux dernières minutes (même si celui de Darden est en fin de possession) et la passe à la c** de Deane qui se rattrape juste derrière, heureusement. Et en face, il y a cette merveille de LF de Dewar après qu'on lui a sifflé 3 lancers (sévères) et la balle perdue d'Acker qui réussissait tout jusqu'à présent.

Retenons la victoire et un joli bilan de 3V - 0D face au Mans (dont 2V à Antarès), ça n'arrive pas tous les ans quand même.

Au Mans, Acker est vraiment très très classe quand il est en confiance, dommage que ce ne soit pas assez régulier. Et que dire de JP Batista (que j'adore depuis que je l'ai vu avec le Lietuvos rytas) ? Il suffit de regarder sa ligne de stats dantesque. Il manque vraiment un Antoine Diot à son véritable niveau pour que le MSB redécolle car à part ça, cette équipe n'a pas de véritable lacune une fois qu'elle se met à défendre.

tres content de la victoire du Sluc ( une tres bonne premiere mi temps surtout ) par contre moins content ce matin en ouvrant le journal et en voyant dans un encadré ( Inquietude pour Tremell Darden )
Je croise vraiment les doigts !!!!

On craint une fracture de l'orteil !!! pour Tremmel

Le petit point du bonheur



Basket-ball En gérant mal sa dernière minute, le SLUC a failli perdre le bénéfice de trois excellents quart-temps. Mais l’essentiel est là. On n’arrête plus le SLUC. Nancy. Sacré basket ! Il finira par nous faire… crever. Quel final ! Quelle dernière minute ! Gentilly sera passé hier soir...


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Victor Samnick (en photo) et Moussa Badiane ont surclassé les intérieurs manceaux hier, alors qu’Akin Akingbala est passé à côté de son match. Photos Patrice SAUCOURT
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En gérant mal sa dernière minute,le SLUC a failli perdre le bénéfice de trois excellents quart-temps. Mais l’essentiel est là. On n’arrête plus le SLUC.

Nancy. Sacré basket ! Il finira par nous faire… crever. Quel final ! Quelle dernière minute ! Gentilly sera passé hier soir, par tous les états. D’abord l’euphorie après deux paniers primés de Grant et Deane (73-69) à 2’52 de la fin. Puis l’angoisse après le lay-up de Kakiousis (75-73, 39’) et avant trois lancers francs tentés, deux seulement réussis de Dewar (76-75, 5’’ de la fin).

Enfin, le soulagement, la délivrance après un tir « ave Maria » à la dernière seconde d’Acker consécutif à la bourde d’Akingbala qui n’était pas dans son assiette hier soir et qui sur une passe géniale de Stephen Brun, écrasa le dunk de la victoire, sur le… cercle. Cardiaques s’abstenir ! Parlez-en au président Fra qui a dû desserrer plusieurs fois, le nœud de sa cravate.

Une fois de plus donc, le SLUC a gagné un match serré même si contrairement aux autres, il donna cette fois longtemps l’impression de contrôler, de gérer son potentiel offensif.

Mais les treize pertes de balles en seconde mi-temps, le manque de patience dans l’élaboration des systèmes, la précipitation de Deane rapide comme l’éclair mais trop omnibulé pour donner encore et encore de la vitesse, ramenèrent Le Mans dans le match (67-69, 36’) : « On perd deux balles et on manque deux smashes dans la dernière minute, c’est donner la chance à l’adversaire de gagner le match qu’on a globalement dominé après une première mi-temps remarquable », disait Jean-Luc Monschau en conférence de presse, inquiet sur l’état de santé de Tremmell Darden (voir encadré). Il manquerait plus que ça…Le talent d’Acker

En prenant un 12-0 avec notamment deux paniers primés d’Acker dans les cinq premières minutes du dernier quart-temps (65-65, 35’), le SLUC laissa fondre comme neige au soleil ses douze points d’avance (65-53). Il s’exposa au retour des vice-champions de France, ne trouvant plus de solutions à l’intérieur.

C’est alors qu’une fois de plus, Kenny Grant, le justicier suédois au sang-froid nordique, brisa la glace mancelle avant que Deane n’en rajoute une couche.

La suite, vous connaissez. Elle se vit à l’heure H, elle se savoure en différé avec un bilan qui se passe de commentaires : trois matches, trois victoires contre Le Mans et sept victoires d’avance plus le panier-average après 22 journées. Incroyable mais vrai !Les caviars de Deane

Jusqu’à la mi-temps, le SLUC avait magistralement dominé son sujet. Et si les Nancéiens avaient donné douze lancers francs, seul bémol de cette première période, ils avaient surclassé le jeu intérieur grâce au duo Samnick-Badiane, profitant aussi de l’adresse retrouvée de Brun (2/3 à trois points) et de Kenny Grant (3/4 à trois points).

En alternant jeu intérieur et jeu extérieur, le SLUC avait dynamité la défense mancelle, malgré le passage trop médiocre d’Akingbala, malgré les fautes qui tombaient sur les épaules de Samnick et Wille Deane.

Un Willie Deane, chef traiteur de la maison du SLUC, qui avait continué sa distribution de caviars et de petits fours pour Darden bien sûr mais aussi Moussa Badiane et Samnick qui avait trouvé de l’espace pour dunker.

Le Mans devait stopper son opération portes ouvertes à la mi-temps (51 points d’encaissés) et retrouver enfin son véritable visage défensif. La seconde période allait prouver que JD Jackson et ses joueurs avaient resserré les boulons, jusqu’à donner la « tremblote » aux 5.000 supporters de Gentilly. Ce SLUC-là joue avec nos nerfs, mais ce SLUC-là gagne encore et encore. C’est pour ça qu’on l’aime tant…

Gilles GAIHIER



Est républicain

Au loin, la lumière



Nancy. On connaît les points forts du SLUC, ceux sur lesquels il construit la plupart de ses victoires cette saison : le jeu rapide, l’agressivité vers le cercle qui lui permet d’aller souvent sur la ligne des lancers francs, le rebond, son secteur intérieur, sa défense... Mais hier...


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C’est paradoxalement grâce à leur point faible que Kenny Grant et les Nancéiens ont remporté cette rencontre face au Mans hier soir



Nancy. On connaît les points forts du SLUC, ceux sur lesquels il construit la plupart de ses victoires cette saison : le jeu rapide, l’agressivité vers le cercle qui lui permet d’aller souvent sur la ligne des lancers francs, le rebond, son secteur intérieur, sa défense...

Mais hier, ce ne sont pas ces cartes qui lui ont permis de rafler la mise. Si le SLUC Nancy a arraché la victoire face au Mans, c’est grâce à... son point faible. À savoir, son rendement derrière la ligne des trois points. Douzième équipe de Pro A dans ce secteur, l’équipe de Jean-Luc Monschau traîne un petit 31 % depuis le début de la saison. Hier, il a terminé avec 45 % de réussite (10 sur 22). Un record en championnat cette saison.

« Dans ce domaine, nous avions parfaitement lancé le match », reconnaissait le coach nancéien, « Cela m’a d’ailleurs un peu inquiété... Car nous menions de peu en étant pourtant très adroits à trois points. Lors du premier temps-mort, j’ai dit aux joueurs : on ne joue que pour tirer à trois points, mais on ne va pas tous les mettre. Il fallait trouver d’autres solutions, notamment dans le jeu intérieur. »

Dire que le SLUC a réalisé un départ canon derrière l’arc est un euphémisme : en début de deuxième quart-temps, il émargeait à 6 sur 9. Après 27 minutes de jeu, le SLUC affichait encore 57 % de réussite (8 sur 14) derrière la ligne.« Une bière de plus »

Malgré cette adresse insolente, le SLUC s’est retrouvé en position de tout perdre à trois minutes de la fin (67-69). Et comme un symbole, la lumière est venue des 6,50m. Lorsque Grant (4/8 au total), puis Deane (2/3) ont redonné quatre points d’avance aux Nancéiens. « À ce moment-là, nous n’étions pas bons, nous ne parvenions plus à approcher du panier du Mans », se souvenait Stephen Brun, « Kenny (Grant) et Willie (Deane) ont mis deux gros shoots qui nous ont redonné de l’air. Ce n’est pas notre spécialité depuis le début de la saison, mais ce soir, c’est ce qui nous sauve. »

Et Stephen Brun pouvait enfin sourire en regardant la feuille de statistiques. Lui qui est en souffrance depuis des semaines derrière la ligne des trois points a largement participé au feu d’artifice, hier (3/4). Évidemment, «le Croate» a trop d’expérience pour se laisser griser par ce coup d’éclat : « Je boirai simplement une bière de plus ce soir... » Santé !

Thomas SIMON



Est républicain

Vestiaires
Recueillement pour le Japon



Nancy. Une minute de silence a été observée hier avant la rencontre en hommage aux victimes du séisme et du tsunami qui ont ravagé le Japon. Une minute de recueillement apparemment souhaitée par le club nancéien...


Nancy. Une minute de silence a été observée hier avant la rencontre en hommage aux victimes du séisme et du tsunami qui ont ravagé le Japon. Une minute de recueillement apparemment souhaitée par le club nancéien.

ESPOIRS : bien que le match des pros entre le SLUC et Le Mans ait été avancé pour cause de retransmission télé, la rencontre des espoirs a été maintenue au samedi. Elle aura donc lieu cet après-midi à 15 h, au palais des sports de Gentilly.

LINEHAN : l’arrêt maladie de John Linehan a été prolongé d’une semaine. L’IRM de contrôle en effet a confirmé que la lésion au tendon rotulien n’avait pas totalement disparu, bien que le joueur nancéien estime que sa guérison est en très bonne voie et semble très pressé de retrouver ses coéquipiers. Mais c’est évidemment le staff médical qui lui donnera le feu vert pour jouer samedi prochain, à Chalon. En principe.

SPONSOR : déjà partenaire de l’ASNL, la société Delipapier, basée à Custines, était hier soir pour la deuxième fois de la saison le sponsor maillot du SLUC. Son nom figurait déjà sur le maillot nancéien le 11 février dernier lors du match contre Villeurbanne.

VEYRAT : Olivier Veyrat vient de s’engager avec le club de Charleville, qui évolue en Ligue féminine. L’ancien entraîneur du SLUC (de 1993 à 1999) et plus récemment superviseur pour la LNB, occupera le poste de coordinateur général.

MVP : élu MVP du mois de février, Tremmell Darden a reçu son trophée, hier, quelques minutes avant la rencontre. Rappelons que l’ailier du SLUC avait déjà reçu cette distinction pour le mois de décembre.

SERBIE : l’ex-meneur du SLUC Branko Milisavljevic est rentré au pays. Il évolue dans le club de Mega Vizura à Belgrade. Lors de la première phase du championnat locale (phase qui ne concerne pas les meilleures formations serbes), Milisavljevic a terminé meilleur marqueur avec 21,2 points de moyenne.

SUPPORTERS : le club des supporters organise un déplacement à Paris, le vendredi 8 avril prochain. Renseignements et inscriptions à la boutique des supporters.



Est républicain

Au premier rang…
A force de passer par la petite porte, le SLUC mène grand train. Et continue de tenir le haut du pavé.

Voilà le SLUC leader, au moins jusqu’à ce soir, sur les coups de 22h, quand ses rivaux auront joué… En tout cas, ce succès, en match avancé, met un peu de pression sur la tête de gondole. Sans céder à une gloire hâtive, force est de constater que ce SLUC, même privé du joyau Linehan, a un crâne de nature à coiffer une couronne. Battre deux fois l’adversaire manceau en trois jours (coupe et championnat), en constitue une belle preuve de savoir-faire.

Une totale réussite dopait un peu plus la confiance actuelle de Nancy qui s’offrait un somptueux démarrage. Peut-on être plus adroit, plus culotté ? Non. Les Lorrains se prenaient pour des Lucky Luke sans peur, notamment Grant et Brun, auteurs des quinze premiers points sur des paniers bonifiés. Une pure folie qui perdurait jusqu’au début du deuxième acte. Jusqu’à la douzième minute, Nancy marchait en pleine lumière avec un mirifique six sur neuf à trois points.

Pourtant, Le Mans ne perdait pas le fil de ses bonnes intentions. Plus besogneux, mais appliqués, ils répliquaient par des passages intérieurs probants. Tout ce déluge offensif nous valait un spectacle insensé (18 points lors des trois minutes initiales). Les Sarthois étaient les premiers à bégayer, JD Jackson étant lâché par ses stars aux noms ronflants et l’efficacité douteuse (Rupert, Dewar, Acker…). Comme la défense mancelle incarnait les vierges effarouchées, l’équipe de Monschau prenait ce duel, riche en rythme, entre ses bras. Rien n’échappait au SLUC, ni les airs, ni les espaces. Deane distillait les caviars (Badiane se transformait même en goinfre), ses partenaires récitaient des partitions abouties, filant le tournis à un rideau visiteur biens statique et pas vraiment méchant. 26-19 (10 e) et très vite un écart au-delà des dix points correctement géré.

« Une mi-temps quasi parfaite »
Avant la pause, le duo Badiane-Samnick prouvait que le banc lorrain était garni mais c’était collectivement vôtre à Gentilly : dix-sept passes décisives en vingt minutes, l’altruisme dégoulinait de partout dans le camp nancéien. Evidemment, le seigneur Darden chassait sur ses terres avec une envie féroce. Etrangement libre de ses mouvements talentueux, l’ennemi public n°1 des défenses de Pro A, capitalisait à outrance (33 % du total des siens) à mi-chemin. Quelle période faste, rejetant Le Mans au fond de la classe avec une besace de cancre (51 unités au compteur)… « Une mi-temps quasi parfaite » soufflait l’entraîneur Monschau.

Il fallait s’attendre à une réaction d’orgueil musclé de la part de ces Sarthois malmenés. Elle vint. Leur fierté fouettée, les gars de JD Jackson sortait la boîte à gifles. Des ballons gagnés à la pelle, autant de possibilités perdues pour le SLUC et ce 4-12 qui remet les Manceaux sur le bon chemin (55-51). Avant de les voir retomber dans un gaspillage monstre. De quoi encourager les tireurs d’élite de Gentilly (Deane, Brun) pour accorder de l’air aux supporters lorrains. Mais l’avertissement avait été lancé aux hommes de Monschau, dans cette rencontre qui avait changé de registre avec davantage de rudesse ou d’âpreté.

Si les coéquipiers de Darden, devenu muet, paralysaient les intentions mancelles pendant cinq minutes (un unique panier entre la 25 e et la 30 e), ils craquaient dans le lancement du quatrième acte, le 0-12 devenant un piteux 2-17 ! Acker, Pellin, Batista illustraient avec bonheur la recherche du second souffle nancéien. Le Mans s’emparait même furtivement des commandes à 67-69 à quatre minutes du buzzer. Un final passionnant à défaut d’envolées lyriques, plein d’incertitudes, de doute, de suspense entretenu par Daene et Grant d’un côté, Acker et Dewar de l’autre. Le Mans se procura les vingt-quatre ultimes secondes pour vaincre puis les lancers francs de l’égalisation. Les Nancéiens, ne firent pas punis de leur stupide discernement ébréché. Encore une fois, le SLUC passait tout juste. Les petits ruisseaux font les grandes rivières. Nancy est un peu plus tout en haut de la montagne. Non sans sueur.

Alain THIÉBAUT.
Republicain lorrain

L’adresse nancéienne
L’homme du match. Le Manceau Batista s’en tire avec la meilleure évaluation (30) grâce à 14 points (6 sur 14, soit 43%), 2 fautes provoquées, 11 rebonds et... 7 passes décisives. Pas mal pour un intérieur !

Le bide. L’adresse extérieure du Mans : 10 tirs réussis sur 36 et un petit 6 sur 22 à 3 points. La palme revient à Dewar (3 sur 11).

Les chiffres. On a aimé en revanche le 10 sur 22 à 3 points du Sluc (45%), les 25 passes décisives compensant le 189 balles perdues.

La statistique. Les 4 points de Darden inscrits après la pause. Maigrichon.

La phrase. «On a tenté des choses un peu compliquées au lieu de mettre le ballon sous le bras... Et heureusement que l’on a mis des paniers incroyables de loin car l’accès au panier nous était interdit. Oui, on ne voyait plus le panier...» De Stephen Brun, ailier nancéien.

L’info. Darden pourrait être blessé. Il a ressenti une vive douleur à un orteil. On craint une fracture... «Il ne pouvait plus prendre d’appuis», précisait son coach.

A. T


Républicain lorrain

je préfère ne pas avoir lu la dernière phrase du RL...

sinon heureux de m'être "lourdement" trompé pour les pronos : j'avais mis Le Mans de peu

[... ]L’info. Darden pourrait être blessé. Il a ressenti une vive douleur à un orteil. On craint une fracture... «Il ne pouvait plus prendre d’appuis», précisait son coach. [...]

... "mais je l'ai quand même laissé jouer 40 min car Dieu est avec lui"





Si quelqu'un arrive a mettre la main sur le match d'hier et prend le temps de le revisionner pèpère, je crois, de mémoire en début de seconde mi-temps, qu'un à moment on voit Darden tout à droite de l'écran alors que l'équipe repart à l'attaque, limite hors-champ de caméra, qui interromp sa course et qui boitille sur un ou deux pas. Je me suis même fais la remarque "aïe blessure?", et puis finalemment il a continué comme si de rien était. A vérifier.