[ProA - J2] SLUC Nancy bat Orléans L. Basket, 76-65 (36-32)

Pro A - Avant Orléans - SLUC, vendredi (20 h)
Comme un air de ressemblance



zoom
Tremmell Darden : «C’est vrai que ce n’est pas facile de succéder à quelqu’un qui est resté au club plusieurs saisons, et a été élu MVP du championnat la saison dernière». Photo Patrice SAUCOURT




OAS_AD('Position1');



Basket-ball

Par sa capacité à remplir différentes cases statistiques Tremmell Darden rappelle forcément un certain Ricardo Greer. Mais l’ailier américain veut tracer son propre chemin.

Nancy. En le voyant scorer, gober rebond sur rebond, provoquer des fautes pendant quarante minutes samedi devant Gravelines pour signer une ligne de stats du tonnerre (17 points, 18 rebonds, 28 d’évaluation), le public de Gentilly a dû se dire qu’il y avait comme un air de ressemblance entre Tremmell Darden et un certain Ricardo Greer.

Normal. Comme l’ancien capitaine de route nancéien recruté par Strasbourg, Darden a montré qu’il avait cette capacité rare de peser dans pas mal de secteurs, cette faculté de remplir un maximum de cases statistiques.

Et ce petit jeu des comparaisons est d’autant plus tentant que l’Américain évolue au poste d’ailier comme le Dominicain et qu’il est de facto celui qui lui a succédé à l’intersaison.

Alors, quoi d’étonnant à ce que le public fasse des rapprochements comme il l’avait fait trois ans plus tôt lorsque Ricardo Greer avait succédé à Tariq Kirksay ?

Tremmell Darden ne s’en émeut pas. D’ailleurs, dès sa signature cet été, qui a-t-il appelé pour se tuyauter sur Nancy ? Ricardo Greer of course. « J’ai énormément de respect pour lui car c’est un très bon joueur qui tournait à près de 16 points, 8 rebonds, 6 passes la saison dernière ce qui n’est pas facile », raconte Darden, « Comme il était au club depuis plusieurs saisons, je voulais qu’il m’explique ce qui m’attendait à Nancy, qu’il me parle du club, des attentes du coach... Il m’a dit qu’à mon poste, j’aurai certainement des responsabilités et qu’il faudrait que je sois prêt à me comporter en leader. »

« On a un style de jeu différent »



Comme Ricardo Greer avant lui. Mais le petit jeu des ressemblances a ses limites. Et Tremmell Darden les met en lumière. « On a un style de jeu différent », sourit l’Américain, « je suis plutôt un ‘’slasher’’ (Ndlr : terme désignant un joueur vif et cinglant), j’aime jouer en pénétration alors que Ricardo a une excellente lecture du pick and roll et joue peut-être davantage dos au panier... C’est vrai que je suis peut-être également plus athlétique. Mais Ricardo a davantage d’expérience que moi. »

Une expérience qui s’explique en partie par la différence d’âge entre les deux joueurs (32 ans pour Greer, pas encore 29 ans pour Tremmell Darden) comme une pierre de plus posée dans le jardin des différences entre les deux joueurs. On pourrait presque en poser une autre dans la façon don s’exprimerait ce rôle de leader. A Nancy, Ricardo était un leader «vocal», toujours prêt à donner de la voix sur un parquet ou hors du parquet pour rameuter, remobiliser. Tremmell Darden, lui, avoue ne pas être un «aboyeur», mais veut assumer ses responsabilités en montrant l’exemple sur et en dehors du terrain. « En ayant toujours en tête de m’améliorer, d’aider mes coéquipiers et d’atteindre un plus haut niveau pour plaire à Dieu », glisse ce croyant qui se plonge tous les jours dans la lecture de la Bible.

Des principes qui vont guider ses pas tout au long d’une saison où il entend bien écrire sa propre histoire... « C’est vrai que ce n’est pas facile de succéder à quelqu’un qui est resté au club plusieurs saisons, et a été élu MVP du championnat la saison dernière », acquiesce Darden, « Mais je vais jouer aussi dur que je le peux en essayant de ne pas me comparer à lui. Je souhaite juste tracer mon propre chemin. »

En s’efforçant match après match à remplir consciencieusement un maximum de cases statistiques. Comme qui vous savez...

Anthony GUILLE



Est republicain

L’œil de Jean-Luc Monschau


OAS_AD('Position1');



L’œil de Jean-Luc Monschau



« Tremmell Darden n’est pas le remplaçant de Ricardo car ce terme voudrait dire qu’il y a un titulaire et un remplaçant. Ce n’est pas ça. Ce qui était important quand on a choisi Tremmell, c’est sa capacité à mettre des points car on n’est pas très nombreux à pouvoir le faire mais aussi à prendre des rebonds. Après, il y avait un troisième critère qui est la passe comme pour Ricardo, mais ce n’est pas donné à tout le monde d’en faire dans les mêmes proportions que Ricardo. Avec Tremmell, on a les points à la finition, les rebonds. Et des joueurs, évoluant au poste d’ailier, capables de prendre autant de rebonds que des intérieurs, c’est précieux. Après, on peut se débrouiller pour organiser le jeu différemment et laisser un peu plus la création à d’autres. »



Est republicain

Aldo Curti : « Le SLUC Nancy sera notre premier gros duel »




zoom

Curti, ballon en main, Weis à l’arrière-plan, deux Mosellans face à face lors de Limoges-Orléans. Photo LE POPULAIRE DU CENTRE




Le Messin est devenu le patron de l’ambitieux Orléans. Ce sera l’homme à suivre, cette saison. Vendredi, il reçoit le SLUC Nancy...

OAS_AD('Position1');





V os retrouvailles avec Aurélien Salmon à l’occasion de la première journée de championnat ?

« Heureux de le voir mais on a toujours gardé le contact. On se connaît depuis le pôle espoirs de Metz (14-15 ans), l’I NSEP, on a été en équipe de France dans les années 2004-2005. »


• Et comment jugez-vous le match de votre copain qui effectuait son retour en Pro A ?

« Bien. Un Très bon match même. »


• Oui, mais il a perdu contrairement à votre formation d’Orléans…

« Ce sont des choses qui arrivent. Quant à nous, il s’agira de confirmer ce week-end contre Nancy. »


• C’était du grand Aldo Curti à Limoges ?

« Non, pas trop. J’ai mal débuté en étant trop maladroit. »


• Pourtant, la saison dernière, vous avez accompli d’énormes progrès en ce domaine. « Oui, c’était plutôt bien. »

« Linehan est pénible »


• Vendredi, vous aurez un sacré client avec le redoutable Linehan, aujourd’hui meneur de jeu au Sluc !

« C’est clair. Il défend bien, il est pénible. C’est le joueur le plus complet en défense que j’ai rencontré. Mais offensivement aussi, il peut être performant. »


• Depuis le départ de Laurent Sciarra à Pau-Orthez, vous êtes devenu le patron d’Orléans ?

« Je n’irais pas jusque-là. Disons que j’ai davantage de responsabilités. »


• Votre collaboration avec Laurent Sciarra (personnage du basket français), un grand souvenir ?

« Il m’a beaucoup apporté, vraiment beaucoup. »


• Des ambitions personnelles particulières, cette saison ?

« Atteindre mon meilleur niveau, améliorer encore mon shoot en me montrant plus régulier. »


• Votre prochain match contre le SLUC ?

« On attend ce club dans le haut du classement, comme tous les ans. Un gros effectif. Notre premier gros duel. Même si ce ne sera pas facile de s’imposer à Limoges. »

Un frère à Longwy



• L’objectif d’Orléans ?

« Le podium ou le dernier carré en play-off sachant qu’il y a plein de bonnes équipes. »


• Vous étiez présélectionné dans l’équipe de France qui a disputé le Mondial. Des regrets d’avoir été évincé ?

« Non, aucun regret, c’est la décision du coach. Il ne m’a pas pris, c’est donc qu’il a estimé que je n’avais pas le potentiel. »


• Plusieurs observateurs estiment que si…

« D’autres non… »


• Suivez-vous le chemin de votre frère de vingt ans ?

« Oui, j’espère que lui et Longwy effectueront une saison correcte en Nationale 2. »A. T.



Publié le 13/10/2010



Republicain lorrain

Orléans, voila un gros gros test pour nos Couguars. S'ils s'en sortent indemnes, chapeau bas messieurs !

Pour avoir vu Orléans deux fois à Cholet (match des champions) et à Limoges, je peux dire que c'est un bon gros morceau. Une équipe déjà prête contrairement à Gravelines.

ya déjà eu un gros match de prépa d'ailleurs entre les 2 équipes

C'est tout de même navrant que Sport + ne diffuse pas ce match et lui préfère une bonne vieille daube comme Pau-MSB ! Les pauvres béarnais vont être ridiculisés une 2ème fois de suite devant les caméras, ils vont avoir du mal à s'en remettre et auraient du redemander à ne pas être diffusés ... Les clubs devraient se prendre en main et proposer des retransmissions maison de leurs rencontres à domicile sur le net quitte à demander un peu de money à ceux qui veulent les regarder non ?

A-Sir a écrit:

Pour avoir vu Orléans deux fois à Cholet (match des champions) et à Limoges, je peux dire que c'est un bon gros morceau. Une équipe déjà prête contrairement à Gravelines.

Je les ai pas senti si prêt et rodés que ça face à Cholet et Limoges notamment au niveau de la méne ou Aldo et Reynolds ont encore du mal et partent souvent dans le traffic car en manque d'inspiration.
Bcp d'individualités et peu encore de collectif.

Ensuite en terme de perf indiv ils ont les joueurs pour faire la différence (Reynolds, Sy,Bell+ Ndoye à 3pts...) disons qu'ils ont plus des perce muraille qu'un jeu de passes rodé.
Donc face à la défense du Sluc et surtout la défense de Linehan face à deux meneurs qui cherchent plus à pénétrer qu'à passer ils peuvent se la prendre dans le nez... la muraille.

Pro A - Orléans - SLUC Nancy, demain (20 h)
Un ténor qui veut tenir
Le départ de l’ancien orléanais Ludovic Vaty (ici contre Tremmell Darden, époque SIG) aurait dû permettre au club d’empocher 100.000 euros pour avoir signé à Grenade. Orléans attend toujours.

Passé en dix ans de la N2 aux premières loges de la Pro A, le club orléanais a un autre défi à relever, se maintenir au sommet.

Pas si simple.

Nancy. En sport, le plus difficile n’est pas nécessairement d’atteindre le sommet mais de s’y maintenir. Ce n’est pas Orléans qui dira le contraire. Passé en dix ans de la Nationale 2 aux premières loges de Pro A avec une saison en Euroligue l’an dernier, le club du Loiret est aujourd’hui une place forte du basket hexagonal.

Si Orléans a gagné le respect en se forgeant une impressionnante carte de visite depuis que Philippe Hervé en a pris les commandes en 2005, le club a un autre défi d’envergure à relever maintenant : rester au sommet.

Le public orléanais est devenu exigeant, et la concurrence du football où le club local vient de monter en National se fait plus pressante. S’il ne veut pas que le soufflé retombe, Orléans doit donc confirmer. « Depuis dix ans, on a vécu une évolution extraordinaire mais il faut maintenant qu’on consolide les bases », glisse le président Christophe Dupont. Pas si évident.

La salle se fait attendre

Car si Orléans dispose d’un budget confortable (4,8 millions d’euros, le quatrième de Pro A) pour asseoir ses ambitions sportives, le projet de la grande salle de 10.000 places qui devait être livrée à l’horizon 2012 a pris du retard. Et entre le mécontentement des riverains et l’opposition socialiste qui stigmatise le coût du projet (plus de 80 M€), il n’est pas acquis que la salle sorte de terre en 2014 comme c’est désormais prévu.

Or, le club veut se servir de ce nouvel écrin pour franchir un palier de plus. « Le but », lâche Christophe Dupont, « c’est de disputer régulièrement l’Euroligue à partir du moment où on sera dans notre nouvelle salle et de viser le Top 16 de cette compétition... » Ambitieux.

En attendant, Orléans se partage entre le Palais des Sports (3.222 places) et le Zénith (5.500 places) où il joue quelques matches de gala. Il n’en disputera que deux au Zénith cette saison, contre le SLUC Nancy demain et Cholet en février. Une question de coût financier puisque la location du Zénith coûte 50.000 €. Même en faisant le plein, le club perd de l’argent à chaque match disputé dans cette salle !
Les imbroglios Marshall et Vaty

Or, l’heure est plutôt aux économies. D’autant que le club n’a toujours pas touché l’indemnité de transfert de Ludovic Vaty. Alors qu’il lui restait un an de contrat, l’intérieur avait décidé cet été d’activer sa clause de départ pour s’engager avec Grenade. Dans l’histoire, Orléans devait toucher 100.000 euros de la part du club espagnol. Le hic, c’est que le joueur n’a pas satisfait à la visite médicale et a vu son contrat espagnol rompu...

Pas le seul imbroglio de l’été lié à un joueur. Dès la fin de la saison, Orléans avait fait signer le Dijonnais Sean Marshall. Mais celui-ci n’a pas averti le club quand il s’est fait opérer d’une hernie discale cet été. Après avoir passé des examens, le joueur a été déclaré inapte par plusieurs médecins mandatés par le club mais un autre avis médical l’a déclaré apte. Si l’affaire doit se régler au tribunal, Orléans a dû activer une autre piste sur le tard et a fait signer Maleye Ndoye.

Pas une mauvaise pioche puisque l’ancien manceau a inscrit 18 points dans le succès orléanais samedi dernier à Limoges (79-71). À Orléans, on attend déjà le deuxième succès demain face au SLUC. Mais à Nancy aussi, on a pris goût aux sommets.

Anthony GUILLE

Vice-champion de France 2009, vainqueur de la coupe de France 2010, finaliste de la Semaine des As 2009 et 2010, finaliste de la coupe de France 2006, deuxième de la saison régulière de Pro A en 2009.

Akin opérationnel ou pas demain??

Akin ok pour demain
Grant incertain

Merci mon ami Neo!

Vestiaires

Akingbala a repris

Nancy. Absent depuis la semaine dernière en raison d’une blessure aux adducteurs, Akin Akingbala a repris du service hier. Le pivot nigérian sera opérationnel pour le match. Quant à Kenny Grant, victime d’une entorse acromio-claviculaire mardi dernier contre le KK Bosna, il fera un essai aujourd’hui et devrait être dans le bus pour Orléans cet après-midi.

Est republicain

Intéressant l'article de BasketNews cette semaine sur le SLUC :

"5 RAISONS DE CRAINDRE NANCY"
Thomas BERJOAN voit dans l'effectif du SLUC des raisons de prendre cette équipe au sérieux.
1) Une culture commune : Si 3 joueurs de l'équipe de la saison passée sont restés... il trouve que le retour de Badiane, Samnick et Linehan "des habitués de la maison, rompus au style de coach JL Monschau" permet au SLUC de bien démarrer la saison "Ces repères familiers confèrent un avantage certain au Sluc".
2) - Des joueurs majeurs en confiance : "Depuis que JLM est coach à Nancy, il s'agit d'une constante. Il confie aux cadres un temps de jeu très important. Et dans la philosophie offensive construite sur un nombre de possessions élevé, logiquement, les titulaires touchent et jouent un grand nombre de ballons. Résultat, il faut s'attendre à ce que les Mims, Darden, Samnick, Linehan et compagnie s'épanouissent comme d'autres avant eux. Au final, moins de frustration, des mecs en confiance et efficaces et aussi, plus de partage de balle. Reste à gérer le banc"
En fait, ce que certains ici critiquent... semble être une force pour d'autres...
3) - 6m75 ? Pas de problème : "Nancy fait partie du groupe serré des quatre seules équipes en ProA à avoir atteint la barre des 40% à 3pts sur le premier match (8/20). Avec des pointeurs naturels comme Mims (4/11) et Brun, des bosseurs comme Darden et Linehan, le SLUC ne devrait pas souffrir du recul de la ligne des tirs bonifiés"
4) - Une meilleure défense : L'effet John Linehan. C'est incroyable de voir comment l'activité infernale de ce petit bonhomme parvient à élever le niveau d'intensité défensive de ses coéquipiers (...) et puis, en deuxième rideau le trio Samnick-Akingbala-Badiane est à la fois redoutable et complémentaire. Méfiance donc."
5) - Ils vont avancer masqué : Nancy va connaître un début de championnat coton (...) Le Sluc pourrait donc laisser quelques points en chemin et naviguer entre deux eaux au classement, au moins au début. Parfait positionnement pour un outsider".

C bien, avançons masqués !

pas trop non plus ce serait con d'etre relegable... pour etre masqué

plus sérieusement entièrement d'accord avec cet article. Maintenant orleans ce sera dur quand meme, ils sont aussi deja plusieurs matchs officiels dans leurs pattes, pas comme gravelines qui n'était pas encore prêt

imprimerenvoyercommenterle 15/10/2010 02:01
Pro A (2 e journée) - Orléans - SLUC, ce soir (20 h)
Après l’entrée le plat chaud

Victor Samnick sera sans doute chargé ce soir de limiter l’impact de la recrue orléanaise Zach Moss. Photo Patrice SAUCOURT
Basket-ball

Nancy. Le Havre qui va s’imposer au Mans, Paris-Levallois qui passe dix-sept points à Villeurbanne... Cette saison 2010-2011 a démarré fort ! Ceux qui, depuis le début du mois de septembre, annoncent un championnat plus serré, plus homogène que jamais, n’ont certainement pas changé d’avis le week-end dernier. Jean-Luc Monschau fait évidemment partie de ceux-là. D’ailleurs, c’est avec un brin de malice qu’il commente la victoire contre Gravelines en ouverture : « C’est un match de moins à gagner dans la perspective du maintien... comme dirait Guy Roux. »

Le SLUC n’en est sans doute pas encore là, mais à l’évidence, cette première négociée avec succès, samedi dernier à Gentilly, a eu le mérite de lancer la saison sur de bonnes bases. Et la semaine qui vient de s’écouler n’en a été que plus... sereine. « Elle a été bonne, effectivement », confie Jean-Luc Monschau. « Ça ne garantit pas de gagner, mais une semaine de travail doit servir à mettre l’équipe en confiance. » Les Nancéiens ont d’autant plus le sourire, qu’ils ont reçu ces derniers jours les renforts d’Akin Akingbala et Kenny Grant, désormais prêts à tenir leur place. Même si Orléans ne dispose pas non plus d’un banc à rallonge (huit joueurs pros), le staff du SLUC est certainement soulagé d’enregistrer le retour d’un point de fixation à l’intérieur tel qu’Akin Akingbala. « N’oublions pas que, même si nous avons bien défendu face à Gravelines, Moussa (Badiane) et Victor (Samnick) ont tout de même terminé la rencontre avec huit fautes à eux deux », rappelle l’entraîneur nancéien, qui va donc récupérer ce soir quelques solutions supplémentaires.

Quand Samnick retrouve Moss
Ce qui ne sera pas du luxe pour tenter de faire tomber une formation orléanaise aux contours plutôt séduisants. Une équipe dont le recrutement (Amara Sy, Zach Moss, Maleye N’Doye, JR Reynolds, Troy Bell et Jamar Smith) compte parmi les plus clinquants de Pro A cette saison. « Amara Sy est un joueur très important dans l’effectif d’Orléans. Il peut évoluer aussi bien à l’extérieur qu’à l’intérieur », décrit Jean-Luc Monschau. « Le choix des arrières, Bell et Reynolds, me paraît judicieux. Quant à Zach Moss, c’est une valeur sûre du championnat... »

Par le passé, le coach nancéien a souvent confié le dossier Moss à Victor Samnick, estimant que celui-ci avait le profil et les qualités défensives pour limiter l’impact de l’ancien Vichyssois. En sera-t-il de même ce soir ?

Ce qui est certain, c’est que le SLUC va devoir donner la parole à la défense, pour cambrioler le Zénith d’Orléans. Dans ce domaine, il lui faudra exporter loin de Gentilly la détermination et la rigueur affichées samedi dernier face à Gravelines. Après avoir validé son examen d’entrée sur son parquet, le SLUC va passer son premier gros test à l’extérieur, face à un autre prétendant au titre. Copieuse, cette entrée ! Ça tombe bien : Linehan et ses copains ont de l’appétit.

Thomas SIMON

Espoirs : Orléans (5 e, 2 pts) - SLUC (4 e, 2 pts), aujourd’hui à 17 h 15.

Est républicain

BASKET ORLÉANS - NANCY EN PRO A (2 E JOURNÉE)
PHILIPPE HERVÉ : « J’AIME BIEN CETTE ÉQUIPE DU SLUC »

« Orléans est l’une des rares équipes du haut de tableau à avoir huit pros et deux jeunes. Les huit étant tous des éléments de qualité, on n’a pas de cinq majeur », explique Philippe Hervé, l’entraîneur orléanais. Photo Clotilde VERDENAL
L’entraîneur d’Orléans occupe une place à part dans le basket français. Parce qu’il fait le pari de vaincre avec de jeunes joueurs du pays. Parce qu’il a hissé le club du Loiret qui est devenu un solide bastion.

L a première journée a été fatale à plusieurs grosses écuries : Villeurbanne, Le Mans, Roanne, Gravelines. Que pensez-vous de ces contre-performances ? « Pour Gravelines, perdre à Nancy (samedi dernier) n’est pas une grosse contre-performance. Quand même ! Cela voudrait dire que Gravelines est nettement au-dessus du lot et que le SLUC n’a pas d’équipe… Pour qui que ce soit, vaincre à Nancy sera un bonus. »
• Ces résultats prouvent que ce sera chaud partout ? « Oui. Gagner à l’extérieur pour chacun d’entre sera du bonus. L’ASVEL s’incline à Paris ? Je ne suis pas non plus convaincu qu’il s’agit d’une contre-performance. Certes, il y a l’écart et la manière, mais le résultat en soi revêt une forme de logique parce dans ce championnat très dense, perdre hors de chez soi n’a rien d’incroyable. »
• En revanche, Orléans a évité le piège dans lequel sont tombés les autres… « C’est un plus, nous le prenons comme tel, surtout qu’il s’agissait de notre troisième déplacement de suite (avec la Coupe d’Europe et le match des champions). Il y avait danger, mais un revers n’aurait pas été dramatique, même si nous sommes toujours dans l’attente d’une première victoire quand débute un championnat. »
• A Limoges, vous êtes menés de 16 points avant de vous imposer avec huit joueurs à plus de 18 minutes sur le parquet et neuf marqueurs pour neuf joueurs appelés. Bravo ! « Ce sera notre force cette saison : avoir tous les joueurs à dix ou douze points. On a besoin de répartir le temps de jeu et les responsabilités car Orléans est l’une des rares équipes du haut de tableau à avoir huit pros et deux jeunes. Les huit étant tous des éléments de qualité, on n’a pas de cinq majeur. Sur une saison, on ne pourra pas tenir. Donc, on compte sur William (Hervé, son fils) et Maël Lebrun, pour faire un bon neuvième homme. »
« Un vrai test pour nous »
• Quelle est votre opinion sur le SLUC après le départ des Greer et son budget en baisse ? « Je l’aime bien, cette équipe. Je l’ai tout de suite dit après le tournoi de Bourges (Orléans avait battu Nancy en prolongations). Beaucoup prétendent le contraire. Moi, je trouve qu’elle est équilibrée, structurée, plein de cohésion. On verra, à l’avenir, si j’ai tort ou pas. En tout cas, j’attends Nancy en haut du classement. Et quand je vois que le SLUC domine Gravelines en étant diminué… »
• Le match de ce soir constituera donc un vrai test ? « C’est clair. Je serais pleinement satisfait en cas de succès. Je suis conscient de la difficulté, j’espère ne pas être le seul. Parce que jouons à domicile, l’enjeu est plus important pour Orléans. »
• Votre formation tombe dans le groupe de Nancy en Eurochallenge. La multiplication des confrontations change-t-elle votre comportement de coach ? « Non, Jean-Luc (Monschau) et moi, nous ne sommes pas des coachs qui changent tout d’un jour à l’autre. On a une méthode, on l’applique. A minima, nous nous rencontrerons quatre fois (plus avec éventuellement la Semaine des As, la Coupe, les play-off…). On sait, chacun, à quoi s‘attendre. »
Alain THIÉBAUT.
Publié le 15/10/2010
1 photo
Républicain lorrain

« Aldo a franchi un palier »
Le Messin Aldo Curti s’est plutôt troué lors du match d’ouverture à Limoges (un tir sur huit pour deux points). Son coach est son meilleur défenseur : « C’est la première fois de la saison. Et l’explication est simple : il restait sur des matches entiers contre Cholet (match des champions) parce que Troy Bell était blessé et Mariupol (Eurocup) parce que Reynolds avait des fautes. Nous l’avons énormément utilisé. Aldo était émoussé physiquement, d’où son manque de rentabilité mais jusqu’alors, il avait été très présent en prenant davantage de responsabilité aux tirs justement. C’est une révolution pour lui. Qu’il se soit raté à Limoges relève de l’anecdote car Aldo a vraiment franchi un palier. » Voilà le Lorrain seul aux commandes d’une fine équipe puisque Laurent Sciarra s’en est allé à Pau-Orthez : « Il fallait qu’il apprenne auprès d’un garçon comme Laurent. C’était le plan. Maintenant, avec Adrien (Moerman) , ils doivent assumer leur rôle. Nous comptons sur eux pour être des joueurs majeurs. Ils sont les seuls véritables n°1 et n°4 de l’équipe. On a investi sur eux, on attend les dividendes ! »

A. T.
Publié le 15/10/2010

Républicain lorrain

Basket-ball: Orléans retrouve son cher Zénith

Publié le 15 octobre 2010 - 00:24

Treize rencontres de ProA et quatre d'Euroligue se sont tenues au Zénith depuis 2006. Les basketteurs orléanais s'y sont imposés à neuf reprises. (Photo : Pascal Proust)S 'ils avaient investi la salle de spectacles à sept reprises la saison dernière, les basketteurs orléanais devront s'en contenter de deux en 2010-2011. Économie oblige. La première a lieu ce soir (20 heures) contre Nancy.
Quatre ans, presque jour pour jour, après l'avoir étrenné (un soir de victoire au buzzer contre Le Mans), les basketteurs orléanais réinvestiront, vendredi soir, le Zénith, pour y donner la réplique au SLUC Nancy en match avancé de la 2e journée de ProA.

Que les supporters d'Orléans Loiret Basket en profitent bien, leurs haltes en ces lieux ne seront pas légion cette saison. Deux, en tout et pour tout. Soit cinq de moins que lors du précédent exercice où la salle de spectacles avait servi de base de repli à l'Entente d'alors pour quatre de ses cinq rencontres d'Euroligue disputées à domicile.

« La raison est purement économique », n'occulte pas Christophe Dupont, le président d'OLB. « La situation actuelle est un peu compliquée pour tout le monde, et de notre côté on se doit d'être vigilant sur nos coûts ». La location du Zénith - mais surtout les suppléments de frais qu'elle engendre (transports, montage des tribunes, recours à des secouristes, chauffage, etc.) - en représente un loin d'être anecdotique. « Un peu moins de 50.000 euros », réglés dans leur entièreté par le club. C'est, nous dit-on, pas toujours l'usage quand d'autres sports décident de s'y aventurer...

S'il lui est rigoureusement impossible de rendre l'opération blanche, notamment du fait de l'abandon de la recette buvette à Orléans Gestion (la société d'économie mixte qui gère le Zénith), le club orléanais peut réduire sensiblement la note en cas de bonne, voire d'excellente billetterie. Pour limiter le risque, mais aussi pour tenter d'« attirer des supporters nouveaux au Zénith, nous sommes dans l'obligation de proposer des grosses affiches », estime Christophe Dupont. C'est donc tout sauf une coïncidence si l'ASVEL s'y est produit trois fois ces quatre dernières saisons ; Le Mans et Roanne deux.

Cholet, le prochain, en février 2011

Le SLUC Nancy, lui, visitera l'enceinte orléanaise pour la deuxième fois de son histoire, vendredi soir. Pour l'anecdote, sa première, en 2008, s'était soldée par une courte défaite (81-76). Cholet, le champion de France en titre et le prochain à pousser les portes du Zénith en février 2011, a découvert seulement son existence l'an dernier. Il en était reparti détroussé (88-69).

Si le choix s'est porté sur ces deux grosses cylindrées cette saison, il n'est pas du seul fait d'OLB. « On s'est contenté d'indiquer à la Ligue Nationale de Basket les créneaux disponibles pour le Zénith en précisant aussi qu'on souhaitait de belles équipes pour ces dates-là », détaille le président orléanais, finalement bien servi pour les 14 et 15e matches de ProA au Zénith depuis 2006.

Philippe Hervé et ses troupes y affichent un ratio plus que profitable de neuf victoires pour quatre revers...
Raphaël Coquel

La république du centre

A la mi temps les espoirs meme 38/25 avec 8pts et 9 Rbts d Abdel

Korac a écrit:

A la mi temps les espoirs meme 38/25 avec 8pts et 9 Rbts d Abdel

Oui, mais en 19 minutes...

Au final, victoire de 7 longueurs (70-77). Le pivot a terminé la rencontre avec 19 points (7/11 aux lancers francs !), 11 rebonds, 2 passes et 2 contres en... 38 minutes.

Heureusement que ce sont que les Espoirs... Pour un joueur qui doit être à la disponibilité des pros, cela deux matches de suite à gros temps de jeu.

JC a écrit:

Korac a écrit:

A la mi temps les espoirs meme 38/25 avec 8pts et 9 Rbts d Abdel

Oui, mais en 19 minutes...

Au final, victoire de 7 longueurs (70-77). Le pivot a terminé la rencontre avec 19 points (7/11 aux lancers francs !), 11 rebonds, 2 passes et 2 contres en... 38 minutes.

Heureusement que ce sont que les Espoirs... Pour un joueur qui doit être à la disponibilité des pros, cela deux matches de suite à gros temps de jeu.

Bravo Abdel

De toute façon il ne va pas jouer avec les pros
Il n'a pas joué contre Gravelines alors qu'Akin était out ....
Alors autant qu'il fasse des gros matchs avec les espoirs

Ce soir y a t il la possibilite d avoir un tchatche les modos svp ??

Faut demander au patron