[ProA - J27] SLUC Nancy bat JDA Dijon, 84-60 (37-34)

SLUC - Dijon, samedi (20 h) à Gentilly
La carte étrangère

Après le Suisse Randoald Dessarzin, la JDA Dijon a fait appel au Finlandais Henrik Dettmann pour se sauver. Une carte internationale assez peu jouée en Pro A...
Nancy. La Pro A a peut-être ouvert largement ses portes aux joueurs étrangers, l'internationalisation n'a pas massivement gagné les bancs hexagonaux ces dernières années. Si on jette un œil dans le rétro, que constate-t-on ? Que la liste des coaches étrangers ayant officié en Pro A ces cinq dernières années tient sur les doigts des deux mains (voir par ailleurs).
Surtout pas une question de compétences. D'excellents coaches, il y en a dans tous les pays. Mais au moment de chercher un technicien, les clubs français jouent souvent la carte hexagonale.
« Le pourcentage de coaches étrangers en Pro A tourne chaque année entre 10 et 20 %, note José Ruiz, le président du SCB (Syndicat des Coaches de Basket). Comme dans les autres championnats européens. Le nombre de coaches étrangers grimpe dans les pays où le basket se développe. »
Actuellement, deux entraîneurs étrangers officient en Pro A (1) : le Turc Erman Kunter à Cholet et le Finlandais Henrik Dettmann à Dijon. Ce dernier a d'ailleurs succédé à un autre étranger, le Suisse Randoald Dessarzin.

Gordon Herbert pas disponible de suite

Deux coaches étrangers au chevet de la même équipe la même saison ? C'est peut-être du jamais vu depuis la création de la Ligue en 1987. « Mais c'est le hasard, glisse Michel Renault, le président dijonnais. À l'été 2007, il n'y avait pas beaucoup d'entraîneurs libres sur le marché. Randoald Dessarzin a posé sa candidature. À l'époque, il dirigeait Boncourt en Suisse que l'on avait rencontré en amical. »
L'expérience durera un peu plus de deux ans avant la rupture de janvier dernier. Dijon s'est remis en quête d'un coach. Mais le marché n'était pas pléthorique à cette période de l'année. « On a reçu beaucoup de candidatures de la part d'agents, reprend Michel Renault. Il y avait quelques Français, des Américains, mais certains n'étaient pas disponibles avant un mois. Gordon Herbert par exemple, ne pouvait pas venir tout de suite (NDLR : il dirigeait une équipe en Finlande) ».
Le staff dijonnais a pris plusieurs semaines pour étudier toutes les candidatures avant de donner sa préférence à la piste Henrik Dettmann.
Le coach finlandais, âgé de 51 ans, arrivait avec une carte de visite assez ronflante puisqu'il avait eu en charge l'équipe nationale allemande de 1997 à 2003, puis la Finlande.
« Avec ces équipes, Henrik a produit un basket intelligent et défensif, expliquera Philippe Sudre sur le site officiel du club. Il était disponible et son profil nous a intéressés car il savait gérer les stars. »
Arrivé fin janvier, le technicien n'a pas sorti la JDA de l'ornière. Mais avec 3 succès en 10 matches, l'équipe bourguignonne n'est qu'à une victoire du premier non-relégable. Le Finlandais a signé jusqu'à la fin de saison.
Prolongera-t-il en cas de maintien ? Le club dijonnais ne voit pas aussi loin, préférant se concentrer sur le présent. Mais il va croiser les doigts pour que la carte d'un coach étranger soit payante.
(1) L'entraîneur du Mans JD Jackson est Franco-Canadien.
Anthony GUILLE

Est republicain

Dettmann, le septième



Nancy. Le Finlandais Henrik Dettmann est seulement le septième coach étranger à officier en Pro A depuis cinq ans. Avant lui, le Finlandais d'origine canadienne Gordon Herbert avait passé trois ans dans l'Hexagone pour diriger Paris-Levallois (de 2004 à 2006) puis Pau-Orthez (2006-2007) qu'il emmena au Top 16 de l'Euroligue.
Le Grec Elias Zouros a de son côté passé un peu moins de deux ans dans la capitale pour entraîner Paris-Levallois (été 2006 à janvier 2008) avant de partir en Grèce. L'Américain Ron Stewart assurera le coaching pendant un mois et demi avant de laisser à son tour sa place.
L'Autrichien d'origine Serbe Nedeljko Asceric a dirigé l'équipe de Bourg-en-Bresse lors de la saison 2006-2007, conclue par la descente du club bressan. C'est lors de cet exercice qu'Erman Kunter a pris les rènes du Cholet Basket. Le coach turc est toujours à la baguette d'une équipe choletaise qui bataille pour la première place en saison régulière.
Quant au Suisse Randoald Dessarzin, il a dirigé la JDA Basket de Dijon de l'été 2007 à janvier 2007, date à laquelle il a été remplacé par Dettmann.

A. G. (Anthony GUILLE)



Est republicain

Merci bacou

Merci Bacou ! =)

je suis supporter du Sluc, mais je dois avouer qu'une défaite contre la JDA ne me chagrinerait pas...

La JDA a fait un très bon début de saison, puis y'a eu des blessures et bien pire avec Bourhis... Et depuis...

alors ça me ferait vraiment mal de les voir reléguer de cette manière...



Sinon :

Anthony GUILLE a écrit:

Quant au Suisse Randoald Dessarzin, il a dirigé la JDA Basket de Dijon de l'été 2007 à janvier 2007, date à laquelle il a été remplacé par Dettmann.

C'est bien évidemment une coquille. Il a entrainé Dijon du début de saison 2007 à janvier 2010.

Sinon ouais j'aime bien Dijon et je serais triste pour eux s'ils descendaient, mais faut gagner quand même.

Mince ...on tire la tronche quand nous perdons..maintenant par sympathie on arrive a souhaiter notre défaite...vais rester chez demain...

hubert-felix thie a écrit:

Mince ...on tire la tronche quand nous perdons..

Ben ouais Cousin Hub' on va pas sauter de joie

Espérons que Dijon se maintienne, mais pas grâce à nous, je suis curieux de voir demain sur le parquet Milosevic.
Autre chose qui sera intéressant c'est de voir la réaction de Jeff suite à son match de m*** de la semaine dernière, il aura du répondant en face avec Sean Marshall et il peut se rattraper

Ben jeff mon ami Néo cela plus d un match qu il est a coté de ses pompes!!

hubert-felix thie a écrit:

Ben jeff mon ami Néo cela plus d un match qu il est a coté de ses pompes!!

Soyez un peu indulgent. Sur ses seize derniers matches, Jeff Greer n'a été que quatre fois sous la barre des 10 d'évaluation. Et je ne parle pas de sa défense.
Il a été à côté (en attaque du moins) à Cholet (0 d'éval') et à Roanne (-3) ces trois dernières semaines, certes. Mais il y a pire quand même...

Exact JC Cox, Akin, Tchi, c est cela qui fait peur..tu vois c est qu il y a pire et ca ne s arrange pas!!!! je te parle sur les dernieres semaines, quoique certains............!

En plus J'aime plutot bien Jeff, peut etre a t-il la tete deja ailleurs!! je ne l espére pas!

L'homme orchestre e journée)SLUC - Dijon, demain 20 h à Gentilly



Numéro un du championnat à l'évaluation, Ricardo Greer réussit le tour de force d'être dans le Top 10 aux points, rebonds et passes. Une polyvalence rare.


Nancy. Monsieur plus, l'homme à tout faire, le couteau suisse, la caisse à outils... Quand il s'agit de mettre en relief l'impact de Ricardo Greer sur un parquet, ce ne sont pas les petits surnoms qui manquent.
Il faut dire que l'intéressé n'a pas son pareil pour remplir toutes les cases statistiques. Ce n'est pas une découverte en soi. Depuis son arrivée en France à l'été 2002, le Dominicain a largement eu l'occasion de montrer qu'il était un joueur complet, capable de scorer, de prendre des rebonds et de délivrer les caviars à la louche (voir tableau).
Mais cette aptitude à briller dans les trois principaux secteurs statistiques du basket, le capitaine nancéien ne l'a jamais aussi bien mis en lumière que cette saison. Huitième marqueur de Pro A (15,7 pts), quatrième rebondeur (8,9) et passeur (6,1), l'aîné des Greer réussit le tour de force d'être présent dans le Top 10 de ces trois domaines. S'il n'est pas rare de voir un joueur briller dans deux secteurs (très souvent points et rebonds ou points et passes), il est beaucoup plus inhabituel de « jouer placé » les trois fois.

« Un accomplissement »
Depuis la saison 2002-2003, la plus ancienne pour laquelle la Ligue communique des Top stats sur son site officiel, cela n'est pas arrivé une seule fois. Pas sûr d'ailleurs que le « cas » se soit déjà produit ces vingt dernières années...
Après avoir flirté avec le « triplé » la saison dernière (10e aux rebonds, 6e aux passes et 11e aux points), Ricardo est donc bien parti pour frapper un grand coup. « C'est un accomplissement », notait hier après-midi le joueur dans un sourire, « Mais ce n'est pas quelque chose que j'ai planifié. J'essaie de donner tout ce que je peux pour aider l'équipe, que ce soit en marquant des points, en prenant des rebonds, en donnant des passes. Mais je ne fais aucun calcul. »

52
e marqueur à Strasbourg Reste que le Dominicain n'a jamais été aussi haut dans les différents secteurs. Il était même loin de faire partie des meilleurs, il y a quelques années. Lors de la saison où il a été champion avec Strasbourg en 2005, il ne figurait pas dans le Top 15 des trois secteurs et était le 52e marqueur de Pro A ! « Je prenais moins de shoots cette saison-là et j'étais moins focalisé sur le scoring », reprend Ricardo Greer, « Mais à Nancy, j'ai un rôle plus important et avec l'expérience, c'est plus facile de marquer. »
À 31 ans, le capitaine nancéien avoue que c'est dans le secteur du rebond qu'il a le plus progressé. « Je fais un meilleur job, notamment au niveau des rebonds offensifs », glisse-t-il.
La semaine dernière, le Dominicain a d'ailleurs fait son miel dans ce secteur pour signer son record perso (19 dont 9 offensifs) et consolider sa place de numéro un de Pro A à l'évaluation (21,6).
Presque naturel compte tenu de sa polyvalence. Une polyvalence extrême qui va évidemment susciter des convoitises alors qu'il est en fin de contrat (voir par ailleurs), et qui en fait comme d'habitude un candidat légitime au titre de meilleur joueur de la saison, décerné le 15 mai. Un titre qu'il n'a jamais eu. Mais qu'il n'a sans doute jamais autant mérité.
E Forbes aussi Nancy. Un joueur dans le Top 10 des trois principaux secteurs statistiques du basket ? Le fait est assez rare. Parmi les principaux championnats européens , il n'y a qu'un seul joueur dans le même cas que Ricardo Greer, le Panaméen Gary Forbes, meilleur marqueur, cinquième rebondeur et dixième passeur du championnat israëlien sous le maillot de la lanterne rouge Ramat Gan.

Anthony GUILLE



Est republicain

Merci BACOU

voici la présentation du match par l'AFP (16/04/2010)
Nancy - Dijon. La venue de Dijon tombe à pic pour Nancy qui a besoin de se relancer pour revenir dans la course au Top 4 avant trois dernières journées délicates (déplacements à Orléans et Poitiers entrecoupés par la réception de Gravelines). "On sait que Dijon a gagné trois de ses cinq derniers matches alors qu'on n'en a remporté qu'un sur cinq (en comptant la coupe de France), glisse l'ailier-fort Stephen Brun. Le coach nous a bien mis en garde. Il faudra jouer sérieusement et ne pas arriver la fleur au fusil." Alors que le Sluc sera au complet, Dijon devra faire sans Bogavac (mollet), Jeanville (pied) et M'Baye (mollet). Seuls cinq professionnels et quelques espoirs seront disponibles, alors que la JDA s'est par ailleurs séparée de son manager général Philippe Sudre. "A chaque fois que nous faisons un bon résultat, dans les jours qui suivent, il y a un problème", déplore l'entraîneur Henrik Dettmann.


voici donc l'équipe qui se presentera demain soir

Poste 1 : D'Almeida
poste 2 : Monclar et Aboudou
Poste 3 : Marshall
Poste 4 : Tanghe
Poste 5 : Milosevic

les rotations se composeront de joueurs espoirs !!! Ce n'est vraiment pas leur année .

C'est l'occasion de faire une fois de plus tourner l'effectif. Que Dickens, Cox et N'Joya confirment leur bonne sortie à Roanne.

On va se régaler demain soir...

Cela risque d'être un drôle de match qui me rappele peut-être celui joué contre Dijon alors que les Dijonais allait jouer (et gagner) la Coupe de France quelques jours plus tard face à Orléans, il y a quelques années. Nous avions vu alors une parodie de basket !

Bref, nous, on ne doit pas se poser de question : GAGNER est la seule issue. Il faudra d'ailleurs gagner nos quatre derniers matchs pour espérer se isser dans le Top4 et dieu sait si cela sera très difficile.
En Effet Roanne vient de l'emporter très facilement à Paris et présente finalement une sacrée équipe ! Essayer de s'infiltrer à la place de Gravelines et Orléans sur la 4ème marche suffirait déjà amplement à notre bonheur, non ?

Si on peut effectivement faire tourner Dickens, Cox, Akingbala et N'Joya ne sera pas de trop avant l'importantissime match à Orléans vendredi prochain... Reposer un peu Ricardo, préserver Slaughter nos deux "boosters", relancer Cox et Dickens à la veille des P.O ne pourra que nous faire du bien...
Eviter les blessures aussi, car ce serait trop bête !

Le Top4 est encore possible, dans la mesure où la Chorale, qui, avec son super calendrier, devrait assurer ce Top4, peut même encore accrocher la troisième place. On a la "chance" affronter deux concurrents directs.

JC a écrit:

Le Top4 est encore possible, dans la mesure où la Chorale, qui, avec son super calendrier, devrait assurer ce Top4, peut même encore accrocher la troisième place. On a la "chance" affronter deux concurrents directs.

On est d'accord...
Les deux premières places sont inaccessibles.
Roanne ce soir est à 18v-9d et a un calendrier très favorable
Gravelines et Orléans sont à 17v-9d
Nancy est 6ème à 16v-10d

Il faut impérativement que le SLUC batte Dijon c'est clair mais aussi Orléans (si possible de plus de 4pts) et Gravelines à Gentilly : c'est obligatoire !
Après une ultime victoire à Poitiers sera sans doute également nécessaire.
Dans ce cas (et ce sera évidemment très très dur), le SLUC pointerait à 20v et 10 d et assuerait au minimum la 4ème place (la 3ème si Roanne devait laisser un match en route...)

Ricardo et ses potes savent ce qu'ils doivent faire !!!

Banco ?

Défaite interdite pour le SLUC ( 20 h )



Face au dernier Dijon qui n'alignera que cinq pros, le SLUC doit empocher les deux points, car les trois dernières journées s'annoncent plus périlleuses...







Nancy. Chat échaudé craint l'eau froide. Le dicton s'applique aussi à un autre félin, le Couguar. A l'heure d'affronter la lanterne rouge dijonnaise, les Couguars du SLUC se souviendront qu'il y a un peu plus de deux semaines, un autre relégable leur avait donné une belle gifle. Le 30 mars dernier, le SPO Rouen avait battu le SLUC en quarts de finale de la Coupe, plongeant le club nancéien dans un abîme de perplexité.
Après un tel couac, vous vous doutez bien que le club nancéien serait malvenu de céder à la tentation de prendre cette équipe dijonnaise un tant soi peu de haut. Et pourtant, qu'elle pourrait être grande, la tentation, tant cette équipe bourguignonne est diminuée depuis des mois.
Et la blessure du Monténégrin Bogavac survenue hier (voir l'adversaire) a fini de brosser le tableau d'un ciel noir en Bourgogne où le Finlandais Henrik Dettmann n'aura que cinq pros à disposition ce soir !
Quand on aura ajouté que Dijon, qui vient de licencier plusieurs membres du staff dont le manager général Philippe Sudre, voyage très mal depuis des mois, qu'il reste sur dix défaites en déplacement avec un écart moyen de... 24 poi,ts, on en viendrait presque à se demander comment Jean-Luc Monschau a pu faire passer le message à ses joueurs que oui, mille fois oui, cette équipe de Dijon pouvait être diablement dangereuse...


« Ne pas arriver la fleur au fusil »


« Ce n'est pas difficile », répond le coach nancéien, « Il n'y a qu'à dire que Dijon a gagné trois de ses cinq derniers matches alors que nous, on n'en a gagné qu'un sur cinq (Ndlr : avec la coupe de France). Dijon n'était pas favori non plus quand ils ont joué Strasbourg, Vichy et Poitiers. Et pourtant, ils ont gagné. Si ça ne suffit pas de se convaincre que même avec un effectif réduit, les joueurs qui sont sollicités jouent avec beaucoup d'efficacité... »
Nancy a donc préparé cette rencontre en mettant le curseur « méfiance » sur intensité maximale. « On a travaillé toute la semaine pour qu'on ne connaisse pas de désillusion », lâche Stephen Brun, « On a tout en mains pour écarter cette équipe de Dijon, mais il faudra jouer sérieusement et ne pas arriver la fleur au fusil. Mais on est vraiment concentrés et je pense qu'on va faire le métier. » Faire le métier pour gagner, c'est un minimum quand on joue pour accrocher une bonne place en play-offs et qu'on accueille un mal classé.
Ce soir, le SLUC le sait, une défaite ferait vraiment tâche dans le tableau de marche et risquerait de peser comme une chape de plomb avant trois dernières journées qui paraissent bien plus périlleuses sur le papier avec un déplacement à Orléans, la réception de Gravelines puis un voyage à Poitiers.
Avant d'avaler un programme aussi copieux, un impératif qui tient en un mot tout simple : gagner.
Espoirs : SLUC Nancy (8e, 41 pts) - Dijon (7e, 42 pts), cet après-midi (17 h 15) à Gentilly.

Anthony GUILLE

Est republicain

« Je prends ce qui vient »




Seidou, même si vous venez de jouer 17 minutes à Roanne, votre temps de jeu est beaucoup plus modeste depuis le début de saison avec moins de six minutes en moyenne. Quel regard portez-vous sur votre saison ?
(Sourire puis moment de réflexion). Bonne question... Honnêtement, je pense que je progresse. Mais les progrès, il faut les montrer aussi sur le terrain. La saison n'est pas finie, il y a les play-offs qui vont arriver, il y a toujours quelque chose à gratter. Peut-être que cela a commencé à Roanne, on ne sait jamais. Je reste optimiste.
Mais au début de saison, vous étiez la rotation de Steed Tchicamboud à la mène ce qui pouvait vous donner l'espoir de jouer davantage...
Ce n'est pas de mon ressort. C'est le coach qui décide. Je suis professionnel, je respecte sa décision et je regarde devant. Je me dis que ces 17 minutes à Roanne, c'est peut-être le début de quelque chose. Je prends ce qui vient. J'ai confiance en mon basket, mais l'expérience, elle se gagne sur le terrain pas en regardant les autres jouer depuis le banc.
Vous êtes sous contrat avec le SLUC jusqu'en 2012. Comment voyez-vous votre avenir ?
C'est trop tôt. Mais peut-être qu'il serait intéressant que je joue dans un club avec moins d'ambitions pour que je puisse y faire mes gammes et être prêt à devenir un meilleur joueur. Il faut voir...
Votre avenir, vous l'avez déjà évoqué avec le coach ?
Non, pas encore. Mais ce n'est pas le moment. La saison n'est pas finie. L'équipe se cherche un peu, mais on a de bonnes échéances qui arrivent. On fera le point en fin de saison.

« Des matches qu'on n'aime pas »
Vous êtes inscrit à la draft NBA. Est-ce que vous allez maintenir votre candidature ou la retirer pour vous présenter la saison prochaine ?
C'est mon agent qui gère ça (Ndlr : Bouna N'Diaye). On ne sait jamais ce qui peut se passer d'ici la fin de saison. Mais bon, je pense que ce sera plutôt pour la saison prochaine.
En attendant, l'avenir immédiat, c'est ce match face à Dijon. Si on vous dit que personne ne vous imagine perdre face à cette équipe...
Ce sont des rencontres piège, des matches dangereux, qu'on n'aime pas. Mais dans notre situation, on n'a pas le choix. Si on veut être dans le top quatre, il faudra gagner les derniers matches. A commencer par celui-là.

Recueilli par A.G.

Est republicain

L'adversaire


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Budget : 4,4 millions d'euros.
Entraîneur : Henrik Dettmann (51 ans).
Salle : Palais des Sports (4.628 places).
Le joueur clé : Sean Marshall. Alors que ses compatriotes Bradford et Bradley ont quitté le navire bourguignon, l'ailier US a choisi de rester et a vu ses responsabilités accrues. Dijon compte sur lui pour alimenter le compteur points et l'Américain assume. Sur les trois derniers matches, il tourne à plus de vingt points de moyenne. L'atout offensif numéro un de cette formation bourguignonne, c'est lui.
Le chiffre : 5. Comme le nombre de joueurs disposant d'un contrat pro qui seront sur la feuille de match dijonnaise ce soir. Un chiffre incroyablement bas, mais qui s'explique par la litanie de coups durs que connaît le club bourguignon depuis le début de saison. Meurtrie, traumatisée par le décès tragique du jeune Jonathan Bourhis début novembre, la JDA a également dû composer avec les départs de Bradley et Bradford et une infirmerie remplie. Du coup, Dijon puise allégrement dans son effectif Espoirs. Mais s'il avait six pros la semaine dernière sur le terrain, cela ne l'a pas empêché de battre Poitiers...
L'infirmerie : Elle n'est pas loin d'afficher complet. Privée depuis plusieurs mois de Nick Fazekas (cheville) et Damir Krupalija (main), lequel devrait faire son retour la semaine prochaine tout comme Abdoulaye Mbaye (mollet) arrêté depuis la semaine dernière, le club bourguignon a enregistré une autre blessure hier, celle du Monténégrin Nebojsa Bogavac, touché au mollet et «out» jusqu'à la semaine prochaine. Le jeune Matthias Jeanville manquera lui aussi à l'appel (pied).
Les cinq derniers matches : D, D, V, D, V.



Est republicain

Benjamin Monclar : « Ça bouge pour les jeunes »




Benjamin Monclar, meneur-arrière comme son père Jacques,
a montré ce qu’il savait faire lors des derniers matches. Photo AFP




Le fils de Jacques est en train de casser la baraque et de se faire un prénom. Quand les malheurs de Dijon font le bonheur de ce jeune basketteur qui a enfin sa chance…


Les Monclar, on les suit à la trace. Celle du talent qui sait voyager et que l’on réclame partout. Si Benjamin est né à Limoges, c’est que son père Jacques y a joué. S’il porte les couleurs de Dijon, c’est parce que le même paternel y a entraîné. La progéniture intermédiaire de compléter le tableau : « Mes deux frères ont vu le jour à Antibes et Lyon… » Rien que des villes où les paniers font les beaux.

En Bourgogne, Benjamin Monclar est même en train de naître une seconde fois. Longtemps oublié, à tort sans doute, sur le banc des espoirs sacrifiés, le joueur voit le jour depuis le début de l’année alors que la JDA Dijon plonge progressivement dans la nuit. L’équipe de la Côte d’Or accumulant drames, pépins, résultats piteux, allées et venues d’Américains…

Cette descente aux enfers aura au moins eu le mérite de dévoiler un coin du paradis professionnel pour les jeunes. « J’aurai tout connu, c’est vrai. Cette année m’aura fait grimper, gagner en expérience… On a empilé les défaites et là, on vient de gagner trois matches. Ce n’était pas évident de ne pas lâcher après le décès de Jonathan (Bourhis, son coéquipier et ami, tragiquement disparu fin 2009 dans un accident de la route). Ce fut un choc terrible, notamment pour les jeunes Français de l’équipe. Cela nous a rapprochés et si nous avons obtenu des résultats positifs, dernièrement, c’est grâce à cet esprit de corps, cette solidarité qui s’était créée. »
Carrière lancée


Avec ses vingt-deux printemps, Benjamin Monclar a bravé la tempête, trouvé des raisons d’espérer sur un bateau qui ne cesse de tanguer (encore trois licenciements administratifs, jeudi, après un changement de coach et des départs de joueurs). « Heureusement, l’ambiance n’a jamais été aussi mauvaise que les résultats. Nos récents succès nous ont apporté beaucoup de plaisir. »

Le sien fut particulièrement dense. Tous ses records, en élite, ont explosé en un minimum de prestations. Un véritable feu d’artifice de la part d’un volcan bourré de bonnes intentions, qui sommeillait en attendant son heure. « J’avais déjà passé pas mal de temps sur le parquet et inscrit des points face à Hyères-Toulon mais nous avions perdu. Quand on gagne (devant Strasbourg et Poitiers), ces performances individuelles sont plus savoureuses ! »

Voilà comment on change une vie. Ou une carrière. « On se prouve des choses en match, des choses que l’on réussissait à l’entraînement. Enfin, on se dit : j’étais capable vraiment de les réaliser. Mais j’ai conscience que le plus dur reste à venir. Confirmer n’est pas facile. J’ai pu aussi me montrer à mon avantage parce qu’en face, les équipes ne s’y attendaient pas… »
La leçon du SLUC


De là à s’imaginer inquiéter le SLUC, ce soir, il y a un fossé que Benjamin Monclar, réaliste, se refuse à franchir : « Nancy et les frères Greer nous avaient donné une leçon à l’aller. Le SLUC n’a pas spécialement de points faibles. Notre coach a dit : " Maintenant que l’on a gagné à domicile, on peut tenter de faire quelque chose de bien à l’extérieur. " Sait-on jamais mais à Gentilly, ce n’est pas forcément l’endroit idéal pour décrocher une victoire ! »

En tout cas, Benjamin Monclar fait honneur à la relève conquérante de l’Hexagone en une fin de saison ressemblant fort à un tremplin : « J’ai l’impression que les choses bougent pour les jeunes. On fait appel à eux à Chalon, Orléans, au Havre, à Strasbourg. Poitiers et Paris aussi utilisent plein de Français. On espère que cela va continuer ainsi ! »Alain THIÉBAUT.



Publié le 17/04/2010



Republicain lorrain

Dijon, vraiment malheureux…


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La venue de Dijon tombe à pic pour Nancy qui a besoin de se relancer dans la course au top 4 avant trois journées délicates (déplacements à Orléans et Poitiers , réception de Gravelines le 30 avril à 19h30). «Dijon a gagné trois de ses cinq derniers matches alors qu’on n’en a remporté qu’un sur cinq, glisse l’ailier Stephen Brun. Le coach nous a bien mis en garde. Il ne faudra pas arriver la fleur au fusil. » Le Sluc sera au complet mais Dijon devra faire sans Bogavac, Jeanville et M’Baye. Seuls cinq pros et quelques espoirs seront disponibles. « A chaque fois que nous faisons un bon résultat, dans les jours qui suivent, il y a un problème », déplore l’entraîneur Dettmann

Republicain lorrain

On fait une heurtel avec njoya l'annee prochaine?
JFL plus que prometteur, il va interesser plus d'un club.

Ce serait la meilleur solution.