[ProA - J19] SLUC Nancy bat Le Mans SB, 92-70 (50-32)

#7 a écrit:

Rasheed Wallace a écrit:

Néanmoins le MSB semblait un peu trop mauvais pour que ce soit vrai, il y avait sans doute un peu de fatigue du coté sarthois, il n'y a pas 22pts d'écart entre ces deux équipes. Les joueurs de Jackson ont très vite craqué sous l'intensité du SLUC.

Ehm, là où le MSB prend l'éclat, c'est au début de match. Ils fatiguent vite ces sarthois! Là où ils reviennent, c'est dans le 3ème QT en infligeant une incroyable pression défensive au SLUC.
Après ils lachent du leste sur les 2-3 dernières minutes, où là je suis d'accord que la fatigue puisse être prise en compte. Mais globalement ce n'est pas là où ils perdent le match.

Ben la fatigue peut être globale sur la semaine (deux matches par semaine en ce moment, match difficile contre Badalone), comme le disait Jackson. Ils ne sont tout simplement pas venus dans les meilleurs dispositions à Nancy, mentalement comme physiquement, on peut même dire qu'ils sont restés dans la Sarthe, parce qu'à part Spencer les autres étaient tous des fantômes ce soir.

Rasheed Wallace a écrit:

Victoire intéressante sur le plan défensif, les individualités du Mans ont été éteintes, à part Dee Spencer évidemment. Grosse activité de tout l'équipe au rebond et match plein de nos deux pivots, une période chacun. Tchicamboud toujours pas convaincant dans sa gestion de balle mais heureusement aujourd'hui l'adresse de loin était au RDV (11/25 à 3pts), et on a pu provoquer un paquet de fautes en jouant sous le cercle.

Néanmoins le MSB semblait un peu trop mauvais pour que ce soit vrai, il y avait sans doute un peu de fatigue du coté sarthois, il n'y a pas 22pts d'écart entre ces deux équipes. Les joueurs de Jackson ont très vite craqué sous l'intensité du SLUC. On peut même dire que Le Mans a fait un non match tellement c'était moche de leur côté. Donc victoire à relativiser un peu.

Désormais place à la Semaine des As, avec un match plus révélateur que celui de ce soir contre Orléans sur terrain neutre.

contre Orléans??????? Roanne tu veux dire???

Rasheed Wallace a écrit:

Ben la fatigue peut être globale sur la semaine (deux matches par semaine en ce moment, match difficile contre Badalone), comme le disait Jackson. Ils ne sont tout simplement pas venus dans les meilleurs dispositions à Nancy, mentalement comme physiquement, on peut même dire qu'ils sont restés dans la Sarthe, parce qu'à part Spencer les autres étaient tous des fantômes ce soir.

Pour la théorie des fantômes c'est pas faux, à part Spencer (et Wright dans une moindre mesure), y avait pas grand monde! D'ailleurs à un moment, Spencer devait être à 20 et quelques points, et le 2ème meilleur marqueur à 6 pts
Maintenant, je pense qu'on gagne surtout ce match car il a été excellement bien préparé, tant défensivement qu'offensivement. Défensivement bien préparé, ce qui expliquerait également la chute collective des manceaux, sauf Spencer qui a un véritable talent naturel et pourrait jouer à lui tout seul, tellement il est facile.


Edit : fin du match Spencer 28 points, et aucun autre joueur à atteint les 9 pts...

gosluc a écrit:

Rasheed Wallace a écrit:

Victoire intéressante sur le plan défensif, les individualités du Mans ont été éteintes, à part Dee Spencer évidemment. Grosse activité de tout l'équipe au rebond et match plein de nos deux pivots, une période chacun. Tchicamboud toujours pas convaincant dans sa gestion de balle mais heureusement aujourd'hui l'adresse de loin était au RDV (11/25 à 3pts), et on a pu provoquer un paquet de fautes en jouant sous le cercle.

Néanmoins le MSB semblait un peu trop mauvais pour que ce soit vrai, il y avait sans doute un peu de fatigue du coté sarthois, il n'y a pas 22pts d'écart entre ces deux équipes. Les joueurs de Jackson ont très vite craqué sous l'intensité du SLUC. On peut même dire que Le Mans a fait un non match tellement c'était moche de leur côté. Donc victoire à relativiser un peu.

Désormais place à la Semaine des As, avec un match plus révélateur que celui de ce soir contre Orléans sur terrain neutre.

contre Orléans??????? Roanne tu veux dire???

Effectivement.

Quel phénomène ce Spencer

Sebond a écrit:

Quel phénomène ce Spencer

Faut dire qu'il était tout seul de l'équipe du MSB ... moi j'ai pas vu les autres joueurs, ils sont resté au Mans ?
Bon sérieusement il est impressionnant !

Mais notre équipe aussi a impressionné ce soir

Pour info sur www.lequipe.fr
http://www.lequipe.fr/Basket/breves2010/20100212_224848_le-leader-corrige.html

Basket - Pro A - 19e j.
Le leader corrigé
Le Mans concède à Nancy sa troisième défaite de la saison... et pas à moitié (92-70). Le SLUC a mené de bout en bout face à un MSB assuré de rester leader. Gravelines garde sa troisième place en battant Gravelines (76-59).

Le Nancéien Steed Tchicamboud devance le Manceau Antoine Diot. (EQ)
Gravelines, qui a quatre équipes juste derrière lui, a agi proprement pour protéger sa troisième place. Moins de 10 balles perdues (9) et plus de 50% aux tirs face au Havre.

Difficile de faire plus fort au pivot que la doublette de Nancy Akingbala-Slaughter. Trop apathique hormis un Dee Spencer diabolique (29 points, 8/14 à 3 points), probablement fatiguée d'enchaîner Eurocoupe et Pro A, l'équipe du Mans a vu ses espoirs tondus par cette double lame et a concédé sa plus lourde défaite de la saison - et de loin (92-70). En début de match, où le MSB a vite pris l'eau devant l'activité d'Akin Akingbala (27-13 à la fin de la première période, 8 points à 4/4, 6 rebonds pour le Nigérian). Puis à la fin, où Marcus Slaughter a été en première ligne pour tuer dans l'oeuf le retour du MSB (75-68, 37e) avec 17 points dans le seul quatrième quart.

«On a très mal débuté le match, a regretté l'ailier manceau Maleye N'Doye sur Sport+. on l'a traîné ensuite parce qu'ils ont été très adrois derrière. Il faudra faire attention à ce que cela n'arrive plus». En première mi-temps, le SLUC a shooté à plus de 60%, rentrant plusieurs tirs à neuf mètres, signe d'une grande confiance, et écrasé le secteur du rebond (21 à 7). Les Lorrains ont ensuite laissé retomber un peu la pression, mais le MSB était globalement trop maladroit de près (37% à 2 points) pour revenir véritablement dans le match. S'il ne change rien au classement, ce succès nancéien est un grand coup à six jours du début de la Semaine des As. X.C.

L'équipe a écrit:

Gravelines garde sa troisième place en battant Gravelines (76-59).

Ahhh l'équipe

Edit : L'équipe dit : "Spencer 29 points" Je croyais qu'il en avait mis 28 moi...

Sebond a écrit:

Quel phénomène ce Spencer

+1

#7 a écrit:

L'équipe a écrit:

Gravelines garde sa troisième place en battant Gravelines (76-59).

Ahhh l'équipe

Edit : L'équipe dit : "Spencer 29 points" Je croyais qu'il en avait mis 28 moi...

Comme d'hab
ils savent pas compter

Bon, + 22 pts, c'est quand même sévère pour le MSB. Il n'y a pas autant d'écart que ça ! Ce soir, Nancy est parti sur les chapeaux de roue, que ce soit en défense (grosse défense) ou en attaque (réussite maximale). En face, Le Mans était pas au top. N'Doye pas dans le coup comme Salyers ou Batista. Wright s'est surtout réveillé dans le dernier quart. Très sévère l'antisportive sifflée à Diot...
Nos Couguars nous ont quand même fait peur ; quand Le Mans revient à - 7, j'ai vu planer le spectre d'Orléans (et de bien d'autres matches) sous les sunlights de Gentilly... J'en menais pas large mais les Manceaux ont jamais réussi à accélérer. Quand on était pas bien, ils n'en ont que trop peu profités...
Slaughter nous a fait du Marcus comme on aime / Steed s'est plutôt bien débrouillé (à part 2 ou 3 mauvais choix) / Jeff toujours précieux, remuant, vif... / Ricardo 4 balles perdues mais une belle activité / Akingbala précieux comme Brun...
Dommage de plus voir Seidou sur le parquet. Il doit être en manque de confiance maintenant...

Victoire qui fait du bien au moral. Une place dans le top 4 est tjs jouable.

Dommage de plus voir Seidou sur le parquet. Il doit être en manque de confiance maintenant...

Tout àfait 'ac avec toi!

On a beau gagner, faire un gros match, solide, ça m'énerve toujours autant de voir Cox jouer 3 minutes, N'Joya pas du tout, et à moindre mesure Bengaber 5 minutes, alors que Tchicamboud en 2ème mi-temps a été assez mauvais, et Ricardo qui joue encore 40 minutes... Je ne sais pas pourquoi mais avec un joueur comme ça je retiens plus les 7 pertes de balles et le jeu forcé que les 7 passes ; je retiens plus les 3-4 paniers immanquables que ceux marqués, c'est pas une question de mauvaise foi mais j'y arrive pas.
Sinon les pivots énormes, tout comme Jeff très bon offensivement (face à Spencer c'est pas facile même pour un très bon défenseur comme lui).
J'ai bien aimé Dickens, comme quoi il n'est pas obligé de tout rentrer notamment à 3pts pour dire qu'il a fait un bon match.
Sinon du côté du Mans, on va dire que Salyers et M'Doye ont fait l'affaire ce soir... Les shoots forcés

gosluc a écrit:

Rasheed Wallace a écrit:

Victoire intéressante sur le plan défensif, les individualités du Mans ont été éteintes, à part Dee Spencer évidemment. Grosse activité de tout l'équipe au rebond et match plein de nos deux pivots, une période chacun. Tchicamboud toujours pas convaincant dans sa gestion de balle mais heureusement aujourd'hui l'adresse de loin était au RDV (11/25 à 3pts), et on a pu provoquer un paquet de fautes en jouant sous le cercle.

Néanmoins le MSB semblait un peu trop mauvais pour que ce soit vrai, il y avait sans doute un peu de fatigue du coté sarthois, il n'y a pas 22pts d'écart entre ces deux équipes. Les joueurs de Jackson ont très vite craqué sous l'intensité du SLUC. On peut même dire que Le Mans a fait un non match tellement c'était moche de leur côté. Donc victoire à relativiser un peu.

Désormais place à la Semaine des As, avec un match plus révélateur que celui de ce soir contre Orléans sur terrain neutre.

contre Orléans??????? Roanne tu veux dire???

Cela fait quelques temps que Le Mans perd un peu de sa vista collective. Elle est en train d'accuser le coup physiquement. Dans une saison, il faut bien que ça arrive une fois, au moins. Lorsque tu vois l'intensité qu'on arrive à mettre, notamment en défense et aux rebonds, comment a t-on pu laisser échapper certains matches... C'est rageant de voir qu'on pourrait être bien plus haut. On est en train de faire une saison de trainard. Ces défaites contre Orléans, alors qu'on été à +17, et à Chalon (surtout celle-ci) font un peu tâche. Car depuis le match contre la Chorale de Roanne, c'est punition sur punition.

D' accord avec toi JC et quand le msb est revenu a a 3pts suite au panier 3pts de Saylers qui ne rentrait rien ce soir a 5mn de la fin...me suis dit ils ne font pas nous refaire une"orléanaise"

OK SI SPENCER est un phénoméne......MARCUS l est aussi.......j adore....

J.D. Jackson a écrit:

Je me rappelle cette saison où Nancy a gagné la Coupe d’Europe. Ils étaient difficiles à jouer quand ils étaient en forme mais avec les blessures, la fatigue, ils ont terminé huitièmes du championnat. Ils étaient à genoux et nous les avons battus en play-off alors qu’ils étaient plus forts

oui sauf que l'année de la korac c'est Pau qui nous a sorti en playoff
c'est en 2001 que le msb nous a sorti en playoff, ceux qui s'en souviennent se souviendrons aussi de l'arbitrage ce soir là...


bonne victoire tonight même si le calendrier est encore long et lourd c'est toujours bon a prendre
aborder les as sur une victoire ça peut être important



Opération semaine des AS pour les frérots!

Un SLUC tout feu, tout flamme



Assommé en première mi-temps par une équipe nancéienne euphorique, le leader manceau a refait surface doucement mais sûrement grâce à Spencer, avant de subir la loi de Slaughter dans le money-time. Superbe exploit du SLUC !


NANCY._ Comme un seul homme, Gentilly s'est levé pour l'ovation finale. Et le public nancéien, si heureux de retrouver ses héros triomphants, se mit à taper frénétiquement dans ses mains. Le SLUC, celui qui affole les compteurs, celui qui court, saute, presse, arrache, transperce, venait de passer Le Mans à la moulinette après une première mi-temps complètement folle, malgré un Spencer génial (8/14 à trois points) et un dernier quart-temps signé Marcus Slaughter, dont le prénom sera scandé sur l'air des lampions.
Le géant du SLUC, subitement en feu, sortit ses bottes de sept lieues pour marcher sur le MSB (17 points dans les dix dernières minutes) et le réduire en miettes, alors que le leader du championnat, d'abord assommé dans cette rencontre (53-34, 22'), avait refait surface doucement mais sûrement en retrouvant de l'agressivité défensive. Et puis ce diable de Spencer, artiste de la balle, pouvait à tout moment ramener son équipe en ciselant des shoots venus d'ailleurs (60-50, 29').
Le SLUC dut resserrer sa garde, hausser encore et encore son niveau défensif pour mettre Le Mans à la faute (antisportive de Salyers à 2'41) et faire les bons choix en attaque, sous les inspirations de Tchicamboud qui, à lui seul, aura dominé hier soir le duo Wright-Diot. Ce n'est pas rien...
La suite et la fin de cette rencontre chic et choc, que Le Mans a oublié de commencer, mirent Gentilly dans tous ses états. Un panier primé du boss Ricardo, suivi d'une faute sur Slaugther et d'un shoot à trois points avec la faute du grand Marcus au buzzer, plièrent une victoire probante, un exploit qui replace le SLUC à l'affût.
L'écart au final fait mal (92-70), mais paraît lourd, trop lourd : « Restons humbles. Ne nous enflammons pas. Mais ce soir, on a prouvé qu'on peut jouer les meilleurs et les battre dans ce championnat si dense », fera remarquer Jean-Luc Monschau, évidemment satisfait que son équipe ait tenu, que le syndrome d'Orléans (+ 17 à 6' de la fin) qui planait sous les sunlights de Gentilly en seconde période, n'ait pas hanté les esprits nancéiens.

Un début en fanfare
Car à la pause, on pouvait se demander comment Le Mans pourrait redresser la tête. Méconnaissables dans le jeu, dans l'agressivité défensive, dans le secteur intérieur (Batista et Salyers), presque... dépressifs, les hommes de Jackson s'étaient fait perforer aux quatre coins du terrain par des Nancéiens adroits, bondissants, compacts, intenables.
Bref, des Nancéiens comme on les aime, emmenés par leurs cadres Akingbala, Tchicamboud et Ricardo Greer qui avait lancé un avis de tempête sur la pauvre défense du MSB (8-2, 3' ; 23-13, 8' ; 34-21, 15' et 45-24, 18'). Et si Dee Spencer n'avait pas sorti de sa manche son merveilleux shoot primé (5/7 en première mi-temps) malgré la bonne défense de Jeff Greer, Le Mans aurait « dérouillé » grave à la mi-temps.
On pouvait même dire que Le Mans, surclassé au rebond (23-11), broyé tout cru, s'en était pas si mal sorti, avec seulement... 18 points de retard.
On se doutait bien que ce ne serait plus la même chanson au retour des vestiaires, que tout simplement, Le Mans redeviendrait Le Mans. Et qu'avec Spencer, son arme fatale, le SLUC n'était pas encore à l'abri. C'était mal connaître un certain Marcus Slaughter, phénoménal dans le dernier quart-temps. A savourer sans modération.

Gilles GAIHIER




Est republicain

C'était l'empereur Marcus



Auteur de 17 points dans le dernier quart-temps l'intérieur nancéien a plané sur la fin de rencontre.

Précision aux shoots (7/7) et aux lancers (6/7), contres, rebonds (5)... Marcus Slaughter régnait en maître dans la peinture, hier soir.



NANCY._ Il leur a tout fait. Absolument tout. Des shoots sous les panneaux enquillés comme on enfile les perles, des lancers-francs, des contres et même, cerise sur le gâteau, un panier à trois points sorti d'on ne sait où à neuf secondes du gong, avec la faute en prime... Quelques minutes de plus et on se demande s'il n'aurait pas marqué du milieu de terrain, Marcus Slaughter !
Auteur de 17 pts dans le dernier quart-temps, l'intérieur a fini avec l'allure d'un TGV et l'habit de lumière qu'il revêtait si souvent la saison dernière au Havre. « Comme on avait perdu notre adresse à trois points en deuxième mi-temps, la consigne était de jouer sur lui », expliquera en salle de presse Jean-Luc Monschau. « Il a été très précieux... »
Très précieux par sa régularité de métronome (7/7 aux shoots). Très précieux sur le pas de tir des lancers-francs, où il réussit six de ses sept tentatives dans le dernier quart-temps, alors que la pression était montée d'un cran, car la menace mancelle se faisait de plus en plus forte. Très précieux en défense aussi, où il nettoya la raquette, à l'image de ce contre sur Zach Wright qui souleva un long murmure des tribunes.
Du travail d'orfèvre pour aider les copains à forcer les portes d'un succès ô combien important face au leader du championnat.

« Le genre d'ambiance que j'aime bien »
Mais au moment de porter un regard sur sa prestation et ce dernier quart-temps de feu, l'intérieur américain restait plutôt mesuré.
« Si j'avais déjà connu un tel quart-temps ? Oui, ça m'est déjà arrivé pas mal de fois, notamment la saison dernière au Havre », s'amusait l'Américain. « J'ai essayé de faire du mieux que je pouvais. L'équipe m'a donné la balle et j'ai réussi mes shoots. C'était un gros match, dans une salle presque pleine, mais c'est le genre d'ambiance que j'aime bien. »
Après la rencontre, le public lui rendit d'ailleurs l'hommage qu'il méritait en scandant des « Marcus, Marcus » pendant de longues secondes. Hier soir, Slaughter était tout simplement impérial...

Anthony GUILLE




Est republicain

« Un très bon match »




« On a fait un très bon match. Et du début jusqu'à la fin, pour une fois... », savoure Steed Tchicamboud.




Steed Tchicamboud : « On a fait un très bon match. Et du début jusqu'à la fin, pour une fois... Même si on a connu un petit relâchement dans le troisième quart temps, on était bien en place. Après la défaite à Chalon, cette victoire fait du bien. Dans le final, on a joué à l'intérieur sur Marcus (Slaughter). C'était le bon choix. »
Lesly Bengaber : « On s'est focalisé sur notre début de match, en essayant de se mettre à l'aise dès les premières secondes. Le Mans est revenu. C'est une grande équipe, mais on a tenu... »
Stephen Brun : « Ça fait longtemps qu'on n'avait pas fait une aussi belle première période. On a été tout de suite agressif. On a mis une grosse pression défensive et en attaque, ça roulait... Après la pause, on a plus souffert. On s'est fait un peu peur, mais on a retrouvé nos esprits et nos valeurs. Ça fait plaisir de battre le leader, même si l'écart ne reflète pas le match. »
Christian FRA (président du SLUC) : « Ils ne sont pas si mal, ces petits Nancéiens. Ce soir, mon équipe a joué comme j'aime la voir jouer à domicile. On a réussi un petit exploit, car Le Mans est le leader incontesté de la Pro A. Mais on a montré qu'on pouvait et qu'on pourra les battre... »
JD JACKSON (Entraîneur du Mans) : « On joue le mardi en Eurocup, on nous avance le match au vendredi... Tout était programmé pour qu'on perde ce soir. On a très mal débuté, avec certains joueurs à la traîne. Chapeau à Nancy, mais il n'y a pas de problème, on est toujours premier. »



Est republicain

Spencer en bouteille NANCY._ En matière de merchandising, les clubs font parfois preuve d'une sacrée dose d'imagination. Dans sa boutique officielle, Le Mans propose ainsi depuis peu une... boisson énergétique à l'effigie de Dewarick Spencer ! Un produit collector qui marche parait-il plutôt bien du côté de la Sarthe.
ESPOIRS. Il aura fallu un rebond puis un panier de Pintiaux à... une seconde du gong pour que le SLUC vienne à bout des Espoirs manceaux (78-77). Avant cet épilogue, les deux équipes se sont livré un joli bras de fer, en se rendant coup pour coup dans le dernier quart à trois points, Kahudi répondant à Clerc et Talbot. Mais, emmenés par un excellent Sylla (19 pts, 7 rebonds, 6 fautes provoquées, 3 contres), les jeunes joueurs de Pierre Verdière devaient forcer la décision sur la dernière possession pour décrocher un 13e succès. Les marqueurs nancéiens : Sylla (19), Clerc (15), Pinda (15), Wachowiak (12), Talbot (10), Pintiaux (6), Thalien (1).
TELE. Si hier, le SLUC a joué pour la neuvième fois de la saison devant les caméras de Sport +, il faudra attendre un peu pour revoir un match de championnat du club nancéien diffusé par la chaîne. Alors que Sport + a calé sa programmation en Pro A jusqu'à la 22e journée, le 13 mars, aucun match du SLUC ne sera retransmis durant cette période. La chaîne a choisi Chalon - Strasbourg et Vichy - Roanne comme affiches de la prochaine journée, puis Paris-Levallois - ASVEL et Chalon - Le Mans lors de la journée suivante, enfin Vichy - Paris-Levallois et Cholet - Gravelines.
RETROUVAILLES Retrouvailles sympa, hier soir avant le match, entre Cyril Julian et Olivier Veyrat. L'ancien joueur et l'ancien coach du SLUC se sont fait la bise. En se disant peut-être qu'ils n'auraient pas crû, il y a quelques années, que l'un serait consultant pour Sport + et l'autre superviseur pour la Ligue...
DOWDELL. Belle journée d'Euroligue pour Zabian Dowdell... L'ancien meneur nancéien (saison 2007/2008) a connu les joies d'un premier succès dans l'épreuve reine européenne avec Malaga, mercredi, devant les Lituaniens de Kaunas (86-68). Et il a rendu sa meilleure ligne de stats dans l'épreuve depuis son arrivée en Espagne, le mois dernier, en compilant 4 pts, 4 passes et 8 d'évaluation en 16'.
A. G. (Anthony GUILLE)
Est republicain

SLUC, cœur en fête









La formation lorraine, auteur d’une première période conquérante, a mis le leader au tapis. Un exploit. Le Mans n’avait perdu que deux fois avant ce passage à Nancy…

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Le SLUC manie le chaud et le froid avec dextérité. Après avoir coulé chez le dernier, il s’est payé le scalp du premier qui avait seulement trébuché à Roanne et Cholet. Et la désastreuse prestation livrée la semaine dernière, à Chalon, avait sans aucun doute aiguisé l’orgueil lorrain…

Les hommes de Monschau, concentrés à l’extrême, se jetaient sur la première période comme des morts de faim. De l’excellence dans les tirs, de la pertinence dans des choix simples, du culot éblouissant et une tactique maîtrisée (insister sur la verticalité, faiblesse mancelle), rien ne manquait… Les paniers à trois points tombaient dru, Akingbala perforait l’ace du Mans totalement hors circuit. Les Sarthois, freinés par un pourcentage piteux (28 %), martyrisés dans les airs (12 rebonds à 4), piétinés en défense (27 points encaissés en dix minutes), offraient le premier quart-temps sur un plateau doré au SLUC (27-13). Plutôt idéal pour lancer un duel !

De 10-0 en 11-3, Nancy avançait à grands pas. Sa totale efficacité, aidée par une défense intelligente (adorée des arbitres : deux fautes seulement avant la pause pour le SLUC), était à peine contrariée par l’immense talent de Spencer, artilleur si à l’aise de loin. Le rapprochement du leader (36-24, 15 ^e) s’avérait vite puni par Tchicamboud et les frères Greer. Ecrabouillé, aplati, ridiculisé, Le Mans ! Les Lorrains régalaient dans le secteur intérieur (12/15 contre 3/15 à son adversaire), captaient un tas de rebonds offensifs au nez et à la barbe de rivaux aux semelles de plomb. L’écart prenait des proportions assez dingues (+ 22, 19 ^e). La rançon d’une domination sans partage même si ce 23-19 dans l’acte II, ne traduisait pas la mainmise nancéienne sur cette rencontre. Seul, ce diable de Spencer (17 des 32 points) courtisait un instinct de survie, qui, visiblement, n’habitait pas toutes les têtes mancelles…

La rébellion attendue des gars de Jackson, vint. Les Nancéiens se retrouvaient subitement confrontés aux muscles manceaux et une défense enfin digne de ce nom. Comme l’intenable Spencer flambait toujours, le SLUC perdait de sa superbe au fil des minutes. Tchicamboud et Ricardo Greer, chargés de la création, sombraient dans la cécité (10 points en 10 minutes). Le match pouvait commencer… Fort heureusement, ce n’était quand même pas un Mans supersonique. Il lui fallait nombre de possessions pour rester à la surface de l’eau au passage de la troisième bouée (62-52).

Le SLUC, animé d’une folie qui aurait pu se révéler meurtrière avec une gestion hasardeuse du tempo, ponctuée de tentatives égoïstes, entrait en résistance, filant les clés de l’exploit à Slaughter notamment, n’oubliant pas de se battre, d’afficher un mental au-dessus de tous soupçons. A l’unisson, les Lorrains manifestaient un cœur énorme afin de ne pas craquer face au retour du premier de la classe. Le Mans, d’ailleurs, y crut, en ayant effacé 15 des 22 points de retard (75-68, 37 ^e). Mais face à la troupe nancéienne, si riche en tireurs d’élite, il faut constamment être sur ses gardes et éviter de gaspiller. Il faut aussi savoir garder ses nerfs, ce que ne firent pas Diot et Salyers. Une faute antisportive coupa l’élan visiteur et dopa le finish nancéien. Le 17-2 donnait des proportions éloquentes à la victoire incontestable du SLUC.
Alain THIÉBAUT.
Republicain lorrain

Une œuvre collective


L’homme du match. Si Spencer a gagné son match contre Ricardo Greer entre rois de la Pro A, ce match a couronné Marcus Slaughter, auteur d’une grosse seconde période : 26 d’évaluation avec 21 points en 21 minutes et un 7 sur 7 tirs (6 sur 8 aux lancers), 7 fautes provoquées, 5 rebonds.



Le bide. Salyers, la vedette US, et Ndoye ont coulé Le Mans : 2 tirs sur 11 pour le premier, 1 sur 9 pour le deuxième. On ajoutera Diot : 5 fautes personnelles en 10 minutes…



Le chiffre. 23, c’est la différence de lancers francs accordés entre le SLUC (34) et Le Mans (11).



La statistique. 44 et 45 % de réussite pour les équipes dans les tentatives à 3 points. Spencer a notamment livré un 8 sur 14. Côté SLUC, la palme revient à Jeff Greer (4 sur 7).

La déclaration. « On a tout organisé pour que l’on ne gagne pas ce match. On est la seule équipe française restant en lice en coupe d’Europe, et on avance le match au vendredi. Nancy a eu le temps de se préparer, lui… Mais on débute très mal et on ne le doit qu’à nous. Seulement, il y a aussi des choses que l’on ne peut pas accepter : le différentiel de lancers francs. Il est atroce. Et ces fautes pas sifflées sur nos tirs, c’est nul. Je suis un peu amer, bravo à Nancy… » De J.-D. Jackson, coach du Mans.
A. T.



Publié le 13/02/2010



Republicain lorrain

Pour une fois que je ne peux pas aller au match !!! heureusement j'ai sport + et j'ai pu me régaler ce matin, j'avais demandé qu'on ne me dise rien du résultat..... Bravo le Sluc, j'ai quand même eu un peu peur à + 7 pour le Sluc.
On achète Spencer pour la saison prochaine ?

L'équipe du jour:

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