SLUC-CHOLET

Ola gerard mentor, petite rectification sur ta localisation, maintenant tu es à 7L d'essence de l'espace JJE et plus Jean Weille.

Un intérieur bien tenu

Samedi, Badiane et McClintock ont suppléé efficacement le tandem Julian-Zianveni. Rassurant pour la suite...


NANCY. Il y a des moments où le basket et ses enjeux ne sont qu'un décor, presque futile. Cela n'avait jamais été autant le cas que samedi soir, après la victoire du SLUC face à Cholet. Pas d'enthousiasme débordant, pas d'auto-satisfaction, ni de calculs d'apothicaires. Le sentiment du devoir accompli, tout au plus. Avant le match, on avait perçu dans les yeux de certains, Christian Fra et Cyril Julian en tête, la crainte de ne pas être à la hauteur de l'hommage que tous souhaitaient rendre à Jean-Jacques Eisenbach. Une angoisse balayée au fil de la soirée. L'essentiel.


Avec le recul, on ne peut cependant occulter le reste, l'aspect sportif. Car même s'ils se sont peu épanchés sur le sujet à l'heure des commentaires, Tariq Kirksay et ses coéquipiers ont poursuivi samedi une série de neuf succès en dix rencontres entamée début janvier face à Gravelines, au retour des vacances de Noël.


En championnat, Strasbourg reste à ce jour la seule équipe à avoir fait chuter le SLUC en 2006. Qui dit mieux en Pro A ? Personne. Le fruit de cette régularité, c'est cette deuxième place à laquelle le SLUC est resté accroché samedi et qui, semaine après semaine, lui permet de croire un peu plus au top 4 et même au podium.


Le contexte a compté



Les voyants sont donc au vert. Y compris ceux qui avaient tendance à clignoter ces dernières semaines. On veut parler ici du poids dans la rotation des deux intérieurs Dan McClintock et Moussa Badiane, dont les shorts commençaient à être usés par le frottement du banc. Jean-Luc Monschau le répète sans cesse : ce sont les meilleurs qui jouent. Samedi, McClintock (17 points, 6 rebonds, 6 fautes provoquées) et Badiane (13 points, 12 rebonds) sont les deux intérieurs nancéiens qui ont passé le plus de temps sur le parquet.


Le contexte n'est peut-être pas totalement étranger à cet état de fait. Reste que les copies rendues par les deux gaillards ont forcément quelque chose de rassurant pour la suite. « Il est évident que Cyril et Max sont les joueurs qui étaient le plus sous le coup de l'émotion au début du match », rappelle Jean-Luc Monschau, « J'ai vite compris que Cyril aurait du mal à entrer dans le match. C'est aussi ce qui explique que nous ayons fait appel à Dan et Moussa rapidement. Effectivement, leur apport a été satisfaisant. C'est une condition nécessaire pour que nous soyons performants dans la durée. Pour pouvoir relayer les forces en conservant le même niveau de jeu, il faut que nous ayons quatre intérieurs à ce niveau ».


C'est une évidence, les ambitions du SLUC en dépendent. La plupart des observateurs n'affirmaient-ils pas en début de saison que la principale force du SLUC allait être sa raquette. C'est surtout vrai lorsque les quatre intérieurs apportent pleinement leurs qualités propres. L'énergie, la verticalité de Moussa Badiane, la taille et le shoot à deux-trois mètres de McClintock : voilà des ingrédients qui doivent impérativement compléter les qualités affichées depuis le début de saison par l'efficace duo Julian-Zianveni. En espérant évidement que les deux bonnes surprises de ce samedi n'en soient bientôt plus.


Thomas SIMON

Que rajouter de plus si ce n'est une soirée réussie par le match livré par nos Couguars où j'ai beaucoup apprécié un Badiane efficace et énergique et un Mac Clintock en net regain de forme...
Quant aux Julian et Zianveni, s'ils étaient sous le poids de l'émotion, c'est tout à leur honneur car ce sont avant tout des hommes et des vrais...
Mr Eisenbach ne pourrait qu'être admiratif et touché...

Republicain lorrain

SLUC, un avenir doré

Ce Sluc est incroyable. Plus d'un spécialiste hallucine... Les hommes de Monschau brillent en attaque, sont solides en défense, gagnent même quand ils déplorent des absences capitales. Voilà que l'on commence à parler de titre!

Que vaut cette deuxième place? Allons droit au but. Ce nouveau succès (le 9e en 10 matches!) est dépassé par le classement général. Le Sluc, dauphin de Pau-Orthez, peut-il rêver... Ok, il n'occupe pas seul le deuxième fauteuil. Mais il recevra Villeurbanne alors que Le Mans et le leader béarnais n'ont pas spécialement un calendrier aisé. Les Lorrains peuvent croire au titre. Coach Monschau tranche pourtant dans le vif des espérances: "Ne parlons pas de choses comme ça. Nous avons juste gagné un match important vu le contexte émotionnel (la disparition du président Eisenbach)". En tout cas, une certitude: si le fameux match Strasbourg - Paris ne se rejoue pas, le club nancéien fait partie d'une façon quasi définitive du top 4 qui sera avantagé pour les playoffs! Les Alsaciens ont perdu gros, hier, contre les Sarthois.

A la moulinette. L'équipe des Mauges menait 4 à 0 face au Sluc. Fin de série noire. Cholet a même étalé des signes flagrants de faiblesse. Un acte I illusoire avant la traversée du désert. Pendant les trente dernières minutes, les gars de l'Ouest ont inscrit 36 unités, soit une moyenne de 12 par quart-temps. Alors que Nancy a conclu la partie, dès la 35e minute, avec son trio d'espoirs (Salmon, Kasperczek, Morabito)! Le ridicule a tué: 45 rebonds à 26, 21 passes décisives à 9, 99 d'évaluation collective à 53, 20 fautes provoquées à 10... Dire que Bilba et ses potes ont lourdement chuté face à un adversaire privé de Bailey et flanqué d'un meneur (Green) maladroit (2 tirs sur 12). Imaginez les dégâts si...

Au bout du banc. 16 minutes pour Zianveni, 19 pour Julian, 22 points pour ce duo d'or, ce ne sont pas les cadres qui ont mené Nancy au triomphe. "Je me moque du temps de jeu que je peux accorder ou non, quand un joueur est bon, je le laisse sur le terrain". Jean-Luc Monschau cloue le bec à ses détracteurs qui lui reprochaient de ne pas appeler davantage McClintock et Badiane. Les hommes du banc, samedi, se sont montrés les plus forts, les meilleurs marqueurs et rebondeurs. "Cela démontre la valeur de notre collectif, analyse l'entraîneur lorrain. Notre compétitivité passe par cette possibilité à se relayer à tous les postes. Nous avions besoin de cet équilibre à l'intérieur". Le Sluc semble carburer grâce à un réservoir sans fin.

Le dessus du panier. Une démonstration? Presque. Les évaluations personnelles prouvent cette délicieuse valeur du groupe: cinq joueurs à plus de 13 avec du temps de jeu partagé; deux gaillards seulement à plus de 30 minutes: Green (34) et Kirksay (31). Ce phénoménal Kirksay: six malheureux points pour huit tirs pris, voilà un Américain au coeur gros comme ça: 8 rebonds, 7 passes décisives, et une défense impeccable. Il incarne l'esprit qui souffle au sein du Sluc: "Nous voulions d'autant plus faire corps à cause des circonstances. D'ailleurs, l'émotion a beaucoup gêné Cyril (Julian) et Max (Zianveni)" commentait Jean-Luc Monschau. "Une victoire claire, nette, je n'ai pas beaucoup de commentaires à faire sur ce match. Tout le monde a pu constater notre envie de réussir." Pour honorer la mémoire de Jean-Jacques Eisenbach. Et rester en haut de l'affiche.

Alain THIÉBAUT.

www.republicain-lorrain.fr

Moreau a écrit :

Citation :

Ola gerard mentor, petite rectification sur ta localisation, maintenant tu es à 7L d'essence de l'espace JJE et plus Jean Weille.

Et bien pas tout à fait....
Je m'explique, désormais le palais des sports Jean Weille s'appelle toujours le palais des sports Jean Weille, en effet il était difficile d'effacer Jean du jour au lendemain, et c'est donc la grande salle qui s'appelle Espace JJE, et l'annexe reste l'annexe

Bon et pis c'est toujours Gentilly...

pour ma culture generale qui etait Jean weille svp

Un élu de la Communauté Urbaine du Grand Nancy, féru de sport en général et de basket en particulier, et qui avait soutenu le projet de construction d'un nouveau palais des sports dans les années 70 ou 80 (je ne sais plus de quelle année date Gentilly n°1)