[ProA - J6] SLUC Nancy bat SPO Rouen, 90-73 (48-37)

Un Steed à deux vitesses


Depuis le début de saison, le meneur nancéien « pèse » quatre fois plus à domicile qu'à l'extérieur. Une statistique dont il est le premier surpris.





NANCY._ On ne peut jamais savoir de quoi demain sera fait. N'empêche, si Steed Tchicamboud a la bonne idée de creuser le même sillon que depuis le début de saison, alors le meneur nancéien peut dormir sur ses deux oreilles : il brillera d'un bel éclat, samedi, face à Rouen. C'est que depuis les trois coups de la saison, l'ancien Choletais est aussi inspiré à Gentilly que terne en déplacement (voir infographie). A la maison, il tourne à 21,5 d'évaluation moyenne, contre... 5,3 à l'extérieur. En clair, il est quatre fois plus efficace au Palais des Sports que dans les autres salles !
Une stat qui frappe, mais qui n'avait pas vraiment... frappé le joueur. « Ah bon ? Vous me l'apprenez », glisse le meneur, étonné de prendre connaissance de ces chiffres.
On lui demande s'il y a une quelconque explication. Le numéro treize prend un temps de réflexion et avance un argument : le contexte d'un match à domicile. « Vous êtes chez vous, avec vos repères. Vous savez à quelle heure vous lever, comment vous occuper », lâche le joueur. « Alors qu'en déplacement, vous êtes à l'hôtel et attendez le match avec impatience. C'est plus cool, en fait, de préparer un match à domicile. »

La preuve par six ?


Il n'est pas le seul à le penser si on en croit les stats de beaucoup de joueurs, plus consistantes à domicile qu'à l'extérieur. Celles de Steed Tchicamboud à Nancy ne se caractérisent pourtant pas par un abysse entre domicile (10,9 d'évaluation moyenne la saison dernière) et extérieur (6,9).
Mais quand on constate que, lors de la dernière saison régulière, le meneur nancéien a réussi ses quatre meilleures productions statistiques « at home » (Hyères-Toulon, Strasbourg, Le Mans, Orléans), et que, avec les deux premières rencontres de cette saison (Poitiers, Chalon), il a donc réalisé ses six matches les plus aboutis à Gentilly, on se dit que les chiffres peuvent être troublants.
Mais pas forcément pour Jean-Luc Monschau. Expert ès statistiques s'il en est, le coach nancéien ne voit pas vraiment en quoi les états de service de son meneur seraient absolument hors norme. « Que les joueurs aient une meilleure évaluation à la maison qu'à l'extérieur, il n'y a pas vraiment de surprise sur ce point », observe le coach nancéien. « C'est peut-être un peu plus marqué pour Steed, mais on est dans une logique. L'argumentaire serait plus puissant si Steed avait été un contre-exemple, s'il avait justement été meilleur à l'extérieur qu'à domicile. »

« Je suis plus à l'aise à l'extérieur »


En l'occurrence, le technicien ne voit donc pas trop matière à s'étonner. Même concernant son évaluation beaucoup plus élevée à domicile cette saison ? « Pas représentatif », coupe-t-il. « On n'a joué que cinq matches. Ce n'est pas assez pour en faire une statistique. »
Le meneur nancéien, lui, s'amuserait presque de cette situation. D'autant que le sel et le paradoxe de cette histoire, c'est qu'il avoue être davantage stimulé par les ambiances à l'extérieur... « Je suis plus à l'aise à l'extérieur », sourit-il. « A la maison, dès que vous ratez un geste, vous entendez ''Oh'' dans le public. A l'extérieur, il n'y a pas de ''Oh''. Les gens sifflent, mais ça vous motive encore plus. »
Et le joueur d'ajouter, dans un large sourire, qu'il essaierait de briller un peu plus à l'extérieur pour donner la matière à un nouveau sujet sur son rendement en déplacement !
Mais si samedi, il pouvait rester dans la droite ligne de ses premières productions à Gentilly, personne n'y trouverait à redire.

Anthony GUILLE


4/11/09


Est republicain

Une attelle pour Slaughter




NANCY._ De nouveau bien garnie, l'infirmerie nancéienne. Touché au pouce la semaine dernière et peu utilisé au Mans, Marcus Slaughter souffre d'une entorse, laquelle a nécessité la pose d'une attelle. Le joueur est arrêté jusqu'à la fin de semaine et ne fera un essai que la veille du match face à Rouen pour déterminer s'il pourra être opérationnel. Egalement à l'arrêt, John Cox. Le meneur américain s'est fait mal au mollet vendredi au Mans et n'a pas participé à la séance d'hier. Il doit passer des examens complémentaires. Quant à Ricardo Greer, il a été laissé au repos, hier, suite à une douleur au dos.
•ZAKI. Roger Zaki était de passage, hier après-midi, à Gentilly. Prêté cet été par le SLUC à Gravelines, le grand nigérien (2,15 m) a rompu son contrat à l'amiable avec le club nordiste et cherche un club où rebondir. « Mais pour le moment, c'est calme », soupire le joueur. Comme il n'a pas disputé le moindre match et n'a pas été enregistré à la Ligue, il a toute latitude pour trouver un club en France, sauf dans le cadre d'un prêt, mais il se dit prêt à tenter sa chance à l'étranger au besoin. En attendant, le club de Dijon l'a autorisé à venir s'entraîner avec l'équipe. Mais le pivot nigérien, qui rêvait cet été d'une draft NBA en 2010, croise les doigts pour vite trouver un point de chute... Et ne pas vivre une saison sans jouer alors qu'il n'a que 21 ans.
•LOCATION. La location pour SLUC - Rouen débute aujourd'hui au siège du club (Palais des Sports Jean-Weille). Elle fonctionnera jusqu'à vendredi de 9 h à 12 h et de 14 h à 17 h et sera bien évidemment possible via les réseaux « Ticketnet » et « Francebillet ». Tarif à partir de 8 euros.
Est republicain

Voilà, on a les raisons (que l'on connaissait avant le match de vendredi dernier au Mans, il faut le préciser) du faible temps de jeu de John Cox et du faible rendement (et temps de jeu) de Marcus Slaughter malgré son excellent match contre Chalon il y a deux semaines.

Bref, on va passer à autre chose.

C'est le match parfait pour se relancer, et commencer une nouvelle série de victoires. Certes, c'est match après match que cela se joue, mais il faut aussi "préparer" la réception de Lyon-Villeurbanne dans trois semaines (vendredi 20 novembre à 19h30), justement en sortant vainqueurs des deux prochaines rencontres, face à Rouen et au Havre.

La force de la continuité


Avec sept joueurs conservés, le SLUC Nancy a joué la carte de la stabilité à l'intersaison. Pas vraiment une surprise...





NANCY._ Comme chaque été, le vent du changement a soufflé différemment suivant les clubs. Certains, comme Hyères-Toulon et Le Havre, ont remodelé en profondeur leur équipe pour solder un dernier exercice compliqué, mais aussi parce qu'ils n'avaient pas les moyens de prolonger certains éléments qui leur donnaient satisfaction. D'autres, comme Rouen, adversaire du SLUC samedi, ont renouvelé à peu près la moitié de leur effectif en conservant quelques éléments moteurs (Thioune, Houston, Nascimento...).
Et puis, il y a ceux qui ont joué à fond la carte de la stabilité. A ce petit jeu-là, Poitiers a fait fort, en reconduisant huit joueurs. Mais devinez qui arrive juste derrière ? Trois clubs dont le SLUC. Avec sept joueurs déjà présents la saison dernière(1), le club nancéien est un de ceux qui ont le moins changé de visage cet été (voir infographie).
Pas vraiment une surprise. Car si on met de côté l'intersaison 2007/2008, durant laquelle le club lorrain avait dû renouveler 80 % de son effectif et, bien évidemment, la saison 2004/2005, qui marquait le début de l'ère Fra-Monschau, le SLUC semble creuser le sillon de la stabilité au niveau de l'effectif. « Avec le président, on partage l'idée selon laquelle on ne va pas changer pour changer », explique Jean-Luc Monschau, « Quand des gars donnent satisfaction, on essaie de les garder d'une année à l'autre si, bien sûr, ils ne demandent pas infiniment plus d'argent... »
Pas toujours simple. Par le passé, Tariq Kirksay avait logiquement cédé aux sirènes financières de la Russie plutôt que de signer pour une quatrième saison à Nancy et des joueurs comme Marques Green, Branko Milisavljevic ou Mike Bauer avaient trouvé bien meilleures conditions ailleurs qu'en Lorraine.

Les contre-exemples varois et normand


Mais cette saison, le club a réussi à garder une forte ossature et ce malgré sa non-participation (injuste) à l'Euroligue. Une continuité qui comporte évidemment quelques avantages, notamment en terme d'automatismes et de cohésion d'équipe. « Mais à la limite, c'est presque accessoire », poursuit JLM. « Cela peut certes aider en début de saison, quand une équipe adverse pose des problèmes, car on peut avoir plus de solutions, mais ce n'est pas le plus important. L'avantage principal, c'est le fait d'avoir des joueurs dont vous savez ce qu'ils savent faire et dont vous connaissez la valeur. C'est intéressant, car vous les avez vus s'étalonner dans l'équipe et dans un championnat. »
Toujours appréciable quand il s'agit de partager le temps de jeu entre les uns et les autres et de définir une hiérarchie. Mais cette continuité, qui semble avoir bien des vertus, n'est pas non plus une assurance tous risques automatiquement délivrée. S'il suffisait de reconduire une équipe d'une saison à l'autre pour briller sur les parquets, ça se saurait. Et le bon début de saison de Hyères-Toulon et du Havre (3-2) est là pour rappeler qu'on peut avoir refait l'équipe du sol au plafond sans nécessairement être à l'agonie en championnat. D'ailleurs, du côté de Nancy, on vous dira qu'en 2007/2008, l'équipe avait été renouvelée dans les grandes largeurs. Mais que cela ne l'avait pas empêchée de commencer la saison pied au plancher en alignant huit succès de rang, puis d'être sacrée à Bercy le 15 juin suivant.
(1) : Akin Akingbala, Stephen Brun, John Cox, les frères Greer, Seidou N'Joya et Steed Tchicamboud.

Anthony GUILLE


Est republicain

Cox claqué !




NANCY._ En délicatesse avec un mollet depuis vendredi, John Cox a, comme prévu, passé des examens complémentaires hier. Des examens qui se sont révélés plutôt négatifs. Le joueur souffre en effet d'un claquage, qui le privera du match face à Rouen, mais devrait aussi lui en faire rater d'autres. Pour ce type de blessure, la durée de l'indisponibilité tourne autour des trois semaines. Coup dur.
•JOUEUR DU MOIS. Les internautes sont invités à désigner en ce moment le joueur du mois d'octobre de Pro A. Surprise : Ricardo Greer, numéro un du championnat à l'évaluation, ne fait pas partie des trois nominés. Le choix se fera entre le Choletais John Linehan, le Dijonnais Sean Marshall et le Varois Derrick Obasohan. Les résultats seront connus ce week- end.
•LOCATION. La location pour SLUC - Rouen se poursuit aujourd'hui et demain au siège du club (Palais des Sports Jean- Weille). Elle fonctionnera de 9 h à 12 h et de 14 h à 17 h et sera bien évidemment possible via les réseaux « Ticketnet » et « Francebillet ». Tarif à partir de 8 euros.
•TAPIRO. Un nouveau club pour Meir Tapiro. Après deux années passées à Bnei Hasharon, l'ancien meneur nancéien (saison 2004/2005) a signé au Maccabi Rishon Le Zion, 11e du dernier championnat israëlien. Il s'agit du septième club israëlien différent pour l'ancien meneur international.

A. G. (Anthony GUILLE)


5/11/09


Est republicain

ER a écrit:

NANCY._ En délicatesse avec un mollet depuis vendredi, John Cox a, comme prévu, passé des examens complémentaires hier. Des examens qui se sont révélés plutôt négatifs. Le joueur souffre en effet d'un claquage, qui le privera du match face à Rouen, mais devrait aussi lui en faire rater d'autres. Pour ce type de blessure, la durée de l'indisponibilité tourne autour des trois semaines. Coup dur.

Et c'est repartit
Comme d'hab 3 semaines pour voir large et si c'est plus grave encore 2 semaines etc... etc...
La routine quoi!

Cox la relève de Julian?!

JC a écrit:

mais il faut aussi "préparer" la réception de Lyon-Villeurbanne dans trois semaines (vendredi 20 novembre à 19h30)

A purée c'est confirmé que le match se jouera le vendredi...???
(j'y serais jamais y en a qui ont un métier qui les fait se déplacer)

Expatried SlucFan a écrit:

JC a écrit:

mais il faut aussi "préparer" la réception de Lyon-Villeurbanne dans trois semaines (vendredi 20 novembre à 19h30)

A purée c'est confirmé que le match se jouera le vendredi...???
(j'y serais jamais y en a qui ont un métier qui les fait se déplacer)

Vraiment, Sport+ fait n'importe quoi. Après s'être foutu de nous en passant le match du Mans 1h30 ou 2h00 après l'horaire prévu, voilà qu'ils programment ce match à 19h30 et non à 20h30... Le samedi ça passe mais en semaine, Il y en a qui bossent assez tard et pour ma part, je ne pourrais y être que vers 19h50. Du coup, je vais rater les 2/3 de la 1ère mi-temps

Jo L'incruste a écrit:

Vraiment, Sport+ fait n'importe quoi. Après s'être foutu de nous en passant le match du Mans 1h30 ou 2h00 après l'horaire prévu, voilà qu'ils programment ce match à 19h30 et non à 20h30... Le samedi ça passe mais en semaine, Il y en a qui bossent assez tard et pour ma part, je ne pourrais y être que vers 19h50. Du coup, je vais rater les 2/3 de la 1ère mi-temps

Bon comme j'ai sport + ça m'arrange de voir plein de match mais c'est vrai que c'est abusé de choisir qui va jouer le vendredi (à 19h30....) car ça casse des plannings
J'aurais normalement la chance de voir Asvel-Roanne le 23/01 mais je sens la carotte avec sport+ qui va mettre le match le vendredi

Bref comment ça c'est du HS?

Alors Sluc - Rouen ben c'est un match au sommet qui va être bien difficile
Non c'est un match que l'on doit ganger facilement et qui aurait permis à Cox et Slaughter de se lacher un peu et de se décompléxer malheureusement pour eux ils ne pourront pas le faire et c'est la mauvaise nouvelle de samedi

Espérons que ça permette au moins à Dickens et Njoya de se lâcher

SLUC - ASVEL télévisé








NANCY._ Sans surprise, Sport + a choisi le choc SLUC - ASVEL comme affiche avancée de la 8e journée. La rencontre sera donc programmée vendredi 20 novembre à 19 h 30. Le club nancéien aura ainsi deux matches diffusés en novembre, puisque son déplacement au Havre aura également les faveurs des caméras, vendredi 13 à 20 h 30.
•LOCATION. La location pour SLUC - Rouen se poursuit aujourd'hui au siège du club (Palais des Sports Jean-Weille). Elle fonctionnera de 9 h à 12 h et de 14 h à 17 h et est bien évidemment possible via les réseaux « Ticketnet » et « Francebillet ». Tarif à partir de 8 euros.
•MELS. Recruté par l'AEK Athènes il y a quelques semaines après n'avoir pas été conservé par Cholet, Rodrigue Mels n'a pas encore joué la moindre minute lors des deux premières journées du championnat grec. L'ancien nancéien (saison 2003/2004) ne figurait même pas sur les feuilles de match ! Mais le début de saison catastrophique du club grec, battu à domicile par Trikalla et humilié à Panionios (-45) pourrait lui offrir une opportunité de montrer ce dont il est capable...
Est republicain

Apparement, c'est à cause d'un match de hand feminin que SLUC ASVEL est avancé à 19h30

Il y a un France Montenegro dans le cadre du tournoi de Paris prévu ce jour-là à 21h15 d'apres le site de sport+

Aegis a écrit:

Apparement, c'est à cause d'un match de hand feminin que SLUC ASVEL est avancé à 19h30

Il y a un France Montenegro dans le cadre du tournoi de Paris prévu ce jour-là à 21h15 d'apres le site de sport+

Sport+ ne se gêne pas pour décaler de 1h30 ou 2h00 un match de basket de ProA prévu en direct. Ils pourraient en faire de même pour un tournoi amical de hand féminin... C'est à n'y rien comprendre!!

C'est d'autant plus incompréhensible lorsqu'on sait que David Cozette est le rédacteur en chef de la chaîne. A croire qu'il n'a aucun contrôle sur les programmes (certes, directeur des programmes c'est un tout autre poste).

Ricardo Greer 1er à l'évaluation de Pro A qui ne figure méme pas dans les choix possible pour étre élu Mvp d'octobre.
Aprés on dira qu'il n'ya pas une petite rancoeur envers le Sluc dans la ligue,la saison derniére ils prennent Nichols qui n'a méme pas fait les playoffs avec sa team,la saison d'avant c'est Salyers et de l'aveu méme du joueur Ricardo le mérité plus que lui....
Il se prend beaucoup de carotte l'ami Ricardo.

Déjà Kirksay avant lui.

«J'ai touché le fond»



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Pour l'instant, Cheikhou Thioune est loin des sommets qu'il a atteint lasaison passée avec le SPORouen (photo Boris Maslard)

BASKET-BALL.ProA Leader par ses performances et son énergie la saison passée, Cheikhou Thioune, l'ailierfranco-sénégalais du SPOR, n'est que l'ombre de lui-même ces dernières semaines.


La saison passée, Cheikhou Thioune suscitait l'admiration de tous. Novice en ProA, l'ailier franco-sénégalais de 26 ans avait grandement contribué au maintien du SPORouen (12,5 points, 6,1 rebonds et 13,9 d'évaluation). Remplaçant pour le All Star Game en décembre, il avait terminé cinquième au classement des meilleur joueurs français de la saison. Malgré les sollicitations, il a décidé de se réengager pour trois saisons avec le SPO Rouen, auprès de Michel Veyronnet, l'entraîneur avec lequel il partage une vraie complicité.
Ces dernières semaines, l'état de grâce s'est soudain interrompu. Thioune ne parvient plus à s'exprimer (8 points, 4,2rebonds et surtout 4,2 d'évaluation de moyenne), sans vraiment en connaître les raisons. Fantomatique samedi contre Strasbourg (aucun point, -4 d'évaluation; 71-80), il a préféré quitter rapidement les Cotonniers pour ne pas afficher son dépit en public.
Pourquoi êtes-vous parti aussi vite de la salle samedi soir?

Cheikhou Thioune: «J'étais déçu de mon match, de ma performance. Je n'ai pas aidé mon équipe. Je traverse une période pas facile. Il faut faire le dos rond et inverser la tendance… Si j'avais seulement marqué 12points comme je le faisais la saison passée, nous aurions gagné de trois points.»
Comment expliquez-vous ce mauvais passage?
«Si j'avais la solution, je ferais ce qu'il faut… Ce genre de passage, ça arrive dans une carrière, à un moment donné dans une saison. Peut-être que ça se passe dans la tête mais je n'ai pas envie de me chercher des excuses. Il ne me reste plus qu'à reprendre confiance, réaliser des choses simples en match, tenter des paniers faciles. Pour le moment, je dois oublier les trucs compliqués en début de rencontre, ne plus tenter des shoots de loin qui risquent de niquer (sic) ma partie.»
Avez-vous toujours faim alors que vous avez assuré trois saisons de contrat avec le SPOR?
«C'est une connerie de penser à ça. Chacun peut dire ce qu'il veut mais j'ai toujours été très exigeant avec moi-même.»
Justement, n'en faites-vous pas trop, avec la musculation par exemple?
«Non, car mon jeu est physique. Je défends dur, je me place sur les écrans. Il faut donc que mon corps suive. Pour être performant à ce niveau, il faut un physique hors norme. J'ai une hygiène de vie très sérieuse depuis six ans et ça a toujours marché. Je ne vais pas changer mes habitudes maintenant car je suis persuadé que ma préparation est bonne. Je traverse juste une période noire et il ne faut surtout pas lâcher le truc. Je ne peux pas pouvoir être plus nul que maintenant. J'ai touché le fond, je ne peux que rebondir.»
Regrettez-vous d'être allé en sélection du Sénégal cet été?
«La saison passée fut longue et difficile. J'aurais mieux fait de l'évacuer en prenant de bonnes vacances. En sélection, les conditions n'étaient pas réunies car les entraînements étaient très durs et sans récupération. On se levait par exemple à 6h30. Moi, ce n'est pas mon habitude… J'y suis allé pour défendre mon pays mais si c'était à refaire, je n'irais pas. Je passerais du temps en famille à reposer les muscles car je les sollicite beaucoup.»
Vous êtes-vous senti menacé au SPOR ces derniers jours?
«Le basket, c'est du business. Ça me ferait chier si on pensait que je ne fais pas l'affaire mais je sais que c'est le jeu. Le coach a dit que les joueurs majeurs n'étaient pas là et que nous devions apporter beaucoup, beaucoup plus. Il faut donc retrouver le Thioune de l'an dernier. Au moins, si je ne marque pas de points, je dois faire preuve de gnac et donner des passes à mes partenaires. Pour la l'instant, je ne suis pas dans le bon timing mais la chance, ça se provoque.»
Le SPOR peut-il se relever de ce départ catastrophique?
«Je suis persuadé que nous pouvons surprendre beaucoup d'équipes et que nous allons nous maintenir. Il ne faut pas laisser le wagon partir. Pour le moment, nous ne sommes pas trop loin. Ce serait super de gagner quatre matches avant Noël. Trois, ce serait encore bien et ça nous permettrait de revenir en force après.»
PROPOS RECUEILLIS PAR Alain Geslin
Paris Normandie

j'ai l'impréssion que demain Cheikhou Thioune va faire un grand match demain !!!

Ne pas faire briller la lanterne


Lanterne rouge avec cinq défaites en autant de matches, Rouen n'a rien d'un foudre de guerre. Mais le SLUC décrète la vigilance maximale. D'autant que les pépins physiques sont de retour.





NANCY._ Un chat noir se serait-il installé à Gentilly ? On peut se le demander en lisant la chronique quasiment ininterrompue des pépins physiques nancéiens. Alors que le SLUC venait à peine de récupérer un effectif au complet, l'infirmerie s'est de nouveau remplie ces derniers jours. Victime d'un petit claquage au mollet (ER du jeudi 5 novembre), John Cox est « out » pour environ trois semaines et le pouce de Marcus Slaughter est une source d'inquiétude. Arrêté en début de semaine, l'intérieur américain a bien repris, hier, en arborant une attelle à la main droite, mais s'il a tenu sa place à l'entraînement en se servant de sa main gauche alors qu'il est droitier, l'intéressé faisait la moue en quittant la salle après la douche. « Je ne peux me servir que d'une main... » soupirait-il. « Allez prendre des rebonds dans ces conditions... Et puis, si mes coéquipiers font attention, un adversaire ne se souciera pas de ma main. »
L'intérieur américain devait consulter le staff médical pour faire le point, mais on voit mal comment il pourrait tenir sa place efficacement ce soir, même s'il sera sur le banc. Mais rentrera-t-il sur le parquet ? Rien n'est moins sûr...

Rouen - Dijon en exemple


Et puisque le chat noir semble avoir pris ses aises à Gentilly, on ajoutera au chapitre de l'infirmerie que Jeff Greer ne s'est pas entraîné hier. Motif ? Le shooteur dominicain s'est fait mal derrière le genou, jeudi, à l'entraînement.
Même si lui devrait, selon toute vraisemblance, être opérationnel, vous aurez compris que le SLUC n'a pas préparé dans les meilleures conditions la réception de la lanterne rouge rouennaise. « Vu les circonstances, on n'est pas en position de se croire plus fort que Rouen », glissait même Jean-Luc Monschau, hier, à l'entraînement.
Evidemment, si le SLUC devait se passer des services de John Cox, Marcus Slaughter voire Jeff Greer, cela limiterait de manière significative sa force de frappe.
Mais malgré les pépins, les Nancéiens ne pourront pas décoller l'étiquette de favoris qu'ils ont dans le dos. Comment pourrait-il en être autrement quand on est un candidat au titre et qu'on accueille la lanterne rouge ? Une lanterne rouge qui a perdu ses cinq premiers matches avec un écart moyen de plus de seize points, une lanterne rouge qui s'appuie sur une attaque anémique depuis le début de saison (67,2 pts) ? « Mais si vous regardez le match Rouen - Dijon du mois dernier, en particulier ce que Rouen a réussi avant la pause en marquant 54 pts, vous vous dites que le classement ne veut rien dire », prévient le coach nancéien. « Cette équipe a été extrêmement performante et les 54 pts ne sont pas liés à une quelconque faiblesse défensive de Dijon. »
Manière de dire que si cette formation normande n'a aucun joueur à plus de dix points de moyenne (voir l'adversaire), elle a quand même de la valeur et un peu plus de solutions à proposer avec l'arrivée du meneur Pierric Poupet, recruté comme pigiste médical jusqu'à Noël.
Reste qu'on voit mal comment une équipe nancéienne complètement dans son sujet pourrait se faire surprendre une deuxième fois à la maison, après la claque initiale subie face à Poitiers.
Alors qu'on annonce un Palais des Sports de Gentilly très bien garni suite au succès d'une opération menée cette semaine avec un partenaire du club, le public nancéien n'attend qu'une chose, que le SLUC Nancy tienne son rang et empoche un quatrième succès. Même amoindri.
Espoirs : SLUC Nancy (4e, 8 pts) - Rouen (9e, 6 pts), cet après-midi (17 h 15) à Gentilly.

Anthony GUILLE •


Est republicain

« C'est dangereux »








- Stephen Brun, comment prépare-t-on un match à la maison face à une équipe qui n'a rien gagné depuis le début de saison et qui a la plus mauvaise attaque du championnat ?
- On l'aborde avec beaucoup plus de précautions, car c'est dangereux. On a vu que même s'ils n'ont pas gagné un match, ils ont mis 54 pts en première mi-temps à Dijon (NDLR : Dijon avait gagné 99-90 au final). Chaque saison, il y a des équipes qui ont du mal à décoller. Cette année, c'est Rouen. Mais il faut s'en méfier, d'autant qu'on a déjà commis une erreur face à Poitiers.
- Justement, ce match inaugural perdu face à Poitiers peut vous inciter à redoubler de vigilance...
- Oui. Même si je ne pense pas qu'on a manqué de respect à Poitiers, peut-être qu'inconsciemment on s'était dit que comme c'était un promu, que ça allait passer... Mais on sait que Rouen est une équipe dangereuse et on va faire très attention. On ne va pas se fier au classement, aux stats...
- D'autant que vous risquez d'être pas mal diminués puisque John Cox est « out » alors que Marcus Slaughter et Jeff Greer sont incertains...
- Ce sont les aléas d'une saison. C'est dommage que ça arrive en même temps à des joueurs cadres. Mais il faut faire front. On a des bons joueurs capables de suppléer les blessés. Cela donnera l'opportunité à ceux qui jouent un peu moins de montrer qu'ils méritent de jouer.
- Sur le plan personnel, vous avez un temps de jeu légèrement en hausse par rapport à la saison dernière (19' contre 17'). Quel regard portez-vous sur votre début de saison ?
- C'est vrai que je joue pas mal de temps... Après, sur le plan personnel, je ne suis pas trop en réussite, alors que c'est la première qualité de mon jeu. Mais si le coach me met sur le terrain, c'est que j'apporte autre chose. Je fais jouer l'équipe, je sers les intérieurs... Je pense que c'est pour ça que je joue. Après, s'il y avait l'adresse en plus, ce serait parfait...
- L'adresse, précisément, est un peu en berne puisqu'avec moins de 24 % de réussite à 3 pts, vous connaissez votre plus faible pourcentage derrière la ligne de toute votre carrière...
- Il y a des saisons où ça arrive. Mais je ne suis pas inquiet. Si on disputait la 25e journée, je le serais, mais ce n'est pas le cas. Je suis sur le terrain, j'essaie d'apporter ce que je peux apporter, je me défonce (sic) en défense...
- La défense n'a jamais été votre point fort. Pourtant, vous avez fait de gros progrès sur ce point...
- C'est vrai que ça n'a jamais été ma première qualité. Mais avec l'âge et l'expérience, on se place mieux. Comme je lis mieux les situations défensives, j'anticipe et ça se voit sur le terrain. C'est aussi pour ça que je gagne des minutes. Mais je vais essayer de progresser encore... et de faire revenir l'adresse !

Recueilli par A.G.


7/11/09


Est republicain

L'adversaire








•Le budget : 2,5 millions d'euros.
•La salle : Salle des Cotonniers (1.302 places).
•L'entraîneur : Michel Veyronnet (52 ans).
•Le joueur clé : Kevin Houston. Sérieusement blessé au genou en décembre dernier lors du All-Star Game, le meneur américain peine à retrouver le niveau qui était le sien au début de la saison 2008/2009. Mais il monte petit à petit en régime et vient de délivrer 11 passes sur les deux derniers matches. Le SPO Rouen compte sur lui pour sortir de l'ornière.
•Le chiffre : 0. Comme le nombre de joueurs rouennais tournant à plus de dix points de moyenne depuis le début de saison. Meilleur marqueur de l'équipe, le pigiste Pierric Poupet émarge à 9,7 pts. Le SPO Rouen est le seul club de Pro A à n'avoir aucun joueur à plus de 10 pts. Même si Rouen a sept joueurs à 7 pts ou plus, rien d'étonnant à ce qu'il ait la plus mauvaise attaque du championnat (67,2 pts de moyenne).
•L'infirmerie : vide.
•Les cinq derniers matches : DDDDD.
Est republicain

Un statut à assumer


Battu par Le Mans, Nancy veut réagir ce soir contre Rouen, avant le choc au sommet contre Villeurbanne.
Il faudra composer sans Cox et avec un Slaughter a priori diminué.


Cinq journées avalées, trois victoires, deux défaites. La feuille de route de Nancy n’est pas indigne, loin s’en faut, mais elle traduit moins les pas d’ogre espérés que le parcours d’un petit Poucet qui n’a pu s’empêcher de semer des cailloux sur la chaussée. La première pierre est justement tombée dans son jardin de Gentilly, où le SLUC a déploré un bel accident en s’inclinant en ouverture contre le promu poitevin (73-77). Le second caillou est lui plus conforme à la logique. Vendredi dernier, le groupe de Jean-Luc Monschau est tombé au Mans (66-64), les armes à la main et la tête haute, simplement victime de faits de jeu et d’une mauvaise gestion en fin de rencontre.
Toujours est-il que Nancy prend du retard dans sa course au Top 2, ce qui arrive aux meilleurs, Villeurbanne peut témoigner. Mais c’est d’autant plus regrettable pour le SLUC que, justement, cela arrive aux meilleurs et les Lorrains ont déjà perdu deux occasions de distancer ceux qui redeviendront, tôt ou tard, les pensionnaires du haut de tableau. A défaut de prendre de l’avance, il est donc question aujourd’hui de ne plus être en retard. Et d’éviter, par conséquent, de sombrer anormalement contre des écuries de moindre envergure. Cet impératif vaut pour ce soir, avec la réception de Rouen, la lanterne rouge. Avec cinq défaites pour autant de journées, ce petit Poucet-là n’a plus de cailloux dans les poches et voyage déjà dans la voiture-balai.Cox est claqué
A première vue, ce samedi soir sur la terre Pro A ne sera pas le plus contrariant pour Nancy. Sauf faillite collective, le champion de France 2008 devrait disposer paisiblement de ces aimables Normands. Si l’on y regarde de plus près, en revanche, le SLUC a des raisons de se méfier. Ce match reste une croisée entre un navire de guerre et un frêle esquif, mais le bâtiment le plus impressionnant a eu tendance à tanguer cette semaine. Car des membres d’équipage lui ont fait défaut. Ricardo Greer, le capitaine, a en effet sauté une séance d’entraînement pour reposer son dos, Marcus Slaughter s’est fait poser une attelle au pouce et John Cox a abandonné les siens pour un claquage qui devrait le priver de terrain durant trois semaines. L’accumulation devient inquiétante, surtout avant le choc contre l’ASVEL, programmé vendredi, et l’entrée en lice du SLUC en Eurocoupe…
L’heure n’est pourtant pas à l’alarmisme mais bien à la reprise en main. Nancy doit l’emporter ce soir pour se remettre dans l’ordre de marche d’un candidat au titre et pour relancer certains éléments qui manquent encore de régularité. Le constat vaut d’abord pour Slaughter s’il est jugé apte à disputer la rencontre et surtout pour Dickens qui n’a livré qu’un match plein (24 points à Paris) depuis son arrivée. Ce dernier aura un rôle à jouer si l’effectif est diminué et il ne peut se contenter d’un rendement alternatif. Avant le duel contre Villeurbanne, la réception de Rouen sera finalement un rattrapage. Pour que le petit Poucet retrouve son appétit d’ogre. Et un rendement en conséquence.


Christian JOUGLEUX.



Publié le 07/11/2009

Republicain lorrain

au niveau du site officiel toujours pas de presentation du match bizarre

y a t-il une radio qui passe le match ?


merci

Le Palais des Sport bien garni ? Si c'est le cas (malgré le sponsor) ,ça fera plaisir .

pour la radio, France bleu sud lorraine : http://sites.radiofrance.fr/chaines/france-bleu/?tag=Sud-Lorraine