[Play-Offs - 1/4 #2] Roanne 81 (39) - (27) 70 SLUC Nancy

bien vu, sinon on aurait déjà le resultat !!!!!!!!!!!!








Edit bacou:

Mister dome a écrit:

Et personne n'a remarqué l'énorme faute au niveau de la date sur la bannière du forum !

Pff, pas classe du tout vis à vis de JC (re-merci JC, pour tes bannières) qui nous fait une bannière à chaque match m'enfin même avec une coquille ce sera toujours mieux que la bannière inamovible de votre forum

Super boulot JC !

Facile de noter les erreurs, plus facile certainement que de faire ces superbes bannières ...

« Je m'attendais à faire plus »


Michel Morandais est conscient que sa saison régulière n'a pas répondu aux attentes. Mais le Guadeloupéen se montre philosophe. Et fait passer le collectif au premier plan...




NANCY._ Nouvelle phase, nouveau départ ? Michel Morandais n'a pas dû être mécontent de croquer dans le gâteau des play-offs vendredi face à Roanne. Car il faut bien reconnaître qu'en terme de stats, sa saison régulière aura été bien terne. Alors qu'il concentrait beaucoup d'attentes et d'espérances à son arrivée au SLUC l'été dernier, le shooteur a tourné à 7,2 points en 19'. Un total qui le situe au... neuvième rang des marqueurs nancéiens ! Même si son implication défensive est précieuse, le Guadeloupéen peine à donner sa pleine mesure au sein du collectif nancéien. Les play-offs lui permettront peut-être de retrouver des stats plus conformes à son statut. Morandais a été un des Nancéiens les plus en vue face à Roanne. Rebelote demain ?
- Michel, on avait eu le sentiment que le SLUC était émoussé après la défaite face au Mans en finale de coupe. Mais il a retrouvé de la fraîcheur et du jus face à Roanne vendredi (97-79)...
- On avait simplement à cœur de se rattraper car on n'était pas très satisfait de notre prestation face au Mans. Même si on avait aussi perdu un match important face à l'ASVEL quelques jours plus tôt, c'était moins resté en travers de la gorge. Après Le Mans, on s'est dit qu'il fallait repartir à zéro. Face à Roanne, on a livré un gros match avec beaucoup de points, beaucoup de passes décisives (Ndlr : 25). C'est un des meilleurs qu'on a faits depuis un bout de temps.
- Sur le plan personnel, vous avez signé la troisième évaluation nancéienne vendredi (14). Après une première partie de saison pâlichonne, vous dites-vous que les play-offs marquent un nouveau départ ?
- Souvent, on me pose cette question... Mais même si les play-offs, c'est une autre saison, une autre atmosphère, c'est toujours le même Michel Morandais. Je l'ai déjà dit, mon rôle est différent cette saison, mais j'essaie de contribuer et d'aider l'équipe du mieux que je peux.

« J'ai mûri »


- Vous dites que c'est le même Michel Morandais. Mais on sent dans les propos que vous tenez depuis quelques mois une frustration liée à votre rôle au sein de l'équipe...
- C'est là que je remarque que j'ai mûri. Il y a deux ou trois ans, cette situation m'aurait beaucoup plus frustré. Là, je l'accepte et je la respecte.
- Si on vous dit qu'on vous attendait plus dans le scoring, à tourner entre 15 et 20 points de moyenne...
- Mais moi-même, je m'attendais à faire plus. Maintenant, les gens qui regardent mes matches et qui s'y connaissent en basket voient que je suis présent. Simplement, ce ne sont pas les mêmes situations qui me permettaient d'être une pièce prédominante dans les équipes où je jouais avant. Mais j'ai le sentiment que je fais passer l'équipe avant moi-même.

« Une saison riche d'enseignements »


- Vous avez signé un an au SLUC. Avez-vous déjà réfléchi à la saison prochaine ?
- Je n'y ai pas trop pensé pour le moment. Je n'aime pas trop me projeter et je ferai le point en fin de saison mais la seule chose qui m'intéresse, c'est de jouer. Je préfère être sur le terrain que sur le banc. Mais je ne sais pas comment les entraîneurs me perçoivent en France. En Italie, les gens savent qui je suis, en Espagne aussi, mais ici, je ne sais pas... (Dubitatif) J'ai quand même été étonné de voir que je n'étais même pas dans la première liste de l'équipe de France.
- Qu'est-ce que cela vous a fait de ne pas faire partie des 29 joueurs pré-sélectionnés pour le tournoi de qualification à l'Euro ?
- Ça m'a surpris... Je joue à Nancy, il y a beaucoup de joueurs. Cela se ressent obligatoirement sur les stats individuelles.
- Une saison comme celle-ci, c'est difficile à vivre ?
- C'est une saison riche d'enseignements.
- En quoi ?
- Dans l'approche professionnelle, dans le fait d'accepter un rôle qui n'est pas le sien à la base. C'est ma première année en France, j'étais venu pour apprendre ce qu'était le championnat, la LNB.
- Êtes-vous quand même pressé qu'elle se termine ?
- Non, non... C'est vrai que j'aurais préféré être un peu plus impliqué mais je suis bien quand même... Finir fin juin, cela ne me dérangerait pas du tout (sourire)...

Recueilli par Anthony GUILLE


28/05/09


Est republicain

A Roanne en avion







NANCY._ Changement de programme pour le SLUC Nancy. Alors qu'il avait prévu initialement de se rendre à Roanne cet après-midi en bus, il fera finalement le déplacement en avion privé demain matin. Le rendez-vous est fixé à 9 h à l'aéroport de Nancy-Essey où le retour est prévu le soir même aux alentours de minuit. Au final, cela fera quelques heures de récupération en plus.
•BLANC. Comme l'ASVEL qui avait demandé à ce que le public de l'Astroballe soit tout de vert vêtu pour la venue du SLUC lors de la dernière journée de saison régulière, la Chorale de Roanne bat le rappel pour que la Halle André-Vacheresse soit complètement blanche. Et pour cela, le club a décidé de proposer des t-shirts à prix réduits dans sa boutique. 5 euros pièce, ou 10 € les trois.
•SALMON. Pendant que le SLUC bataille en quarts de finale des play-offs de Pro A, un ancien nancéien ferraille en quarts de finale des play-offs de... Pro B. Aurélien Salmon a d'ailleurs débuté fort la deuxième phase avec le CSP Limoges en prenant une part prépondérante dans le succès des Limougeauds à Clermont le week-end dernier (82-75). L'ancien nancéien (de 2003 à 2007) a inscrit 18 points à 6/8 aux shoots, pris 7 rebonds, distribué 3 passes pour signer la meilleure évaluation du match (27) en 26 minutes seulement. Le CSP, qui doit à tout prix finir champion de France Pro B pour retrouver l'élite, comptera sur Salmon pour essayer de plier le quart en deux manches sèches samedi...
Est republicain

Les bannières sont tellement belles que l'on pense plus à regarder l'aspect et la créativité que des choses comme la date.
De plus, les vrais accrocs connaissent la date et l'heure, alors une petite erreur sur la date.
Bravo JC et continue de nous faire de belles bannières, qui nous font un site super et bien des envieux sur les autres forums

et bin juste pour faire chiez on va vous taper d'un point vendredi ...

picétou

ER- Vous avez signé un an au SLUC. Avez-vous déjà réfléchi à la saison prochaine ?

Michel Morandais- Je n'y ai pas trop pensé pour le moment. Je n'aime pas trop me projeter et je ferai le point en fin de saison mais la seule chose qui m'intéresse, c'est de jouer. Je préfère être sur le terrain que sur le banc. Mais je ne sais pas comment les entraîneurs me perçoivent en France. En Italie, les gens savent qui je suis, en Espagne aussi, mais ici, je ne sais pas... (Dubitatif) J'ai quand même été étonné de voir que je n'étais même pas dans la première liste de l'équipe de France.

J'espère qu'il est tout de même pas si étonné que ça...
Allez Michel si t'as l'impression d'avoir été dévalué montre nous comment tu te chauffes dés demain!

Merci.
Voilà, c'est corrigé et envoyé. Ce sera mis en place d'ici sous peu

Morandais 1 des plus beaux schooters de notre proa ...chez nous un vrai gachis...Perso j'éspére qu'il va rester 1 année encore.... :cheers:

hubert-felix thie a écrit:

Morandais 1 des plus beaux schooters de notre proa ...chez nous un vrai gachis...Perso j'éspére qu'il va rester 1 année encore.... :cheers:

+1 je suis pour que michel reste !! c'est un super joueur ! et comme il le dit lui meme ceux qui le connaissent savent que sur le terrain il fait ce qu'il peut mais il ne joue pas son jeu !
Bien sur qu'il merite amplement sa place en EDF, autant qu'un m'baye larrouquis diarra ou foirest pour ma part mais bon !

en meme temps s'il ne s'épanouit pas dans le style de jeu du SLUC je doutes qu'il reste ou que ce soit intéressant pour lui de rester...

En méme temps a part Ricardo je ne vois pas celui qui s'épanouit vraiement dans le style de jeu proné par JLM

steed, akin, victor, layman... je pourrais te dire plein de noms sauf TJ, john cox et MM

hubert-felix thie a écrit:

En méme temps a part Ricardo je ne vois pas celui qui s'épanouit vraiement dans le style de jeu proné par JLM

Pour être finaliste de la Coupe, 4° de la saison régulière et s'en sortir pas si mal sur ces derniers matchs, il doit bien y avoir d'autres joueurs qui arrivent à jouer

Avec notre effectif nous devrions déja etre en EL premier de la saison réguliére et avoir l avantage du parquet en demi...

euh... on est pas les seuls a avoir un effectif quand meme...

Aussi pléthorique si....

aircraft a écrit:

en meme temps s'il ne s'épanouit pas dans le style de jeu du SLUC je doutes qu'il reste ou que ce soit intéressant pour lui de rester...

Il y a quelques joueurs qui avaient eu du mal, et au fil du temps, et bine ils sont devenus des pièces maîtresses. Victor Samnick était dans ce cas là. Pour moi, conserver Morandais serait une bonne chose. Après, financièrement parlant, je ne sais pas. Mais conserver un effectif au lieu de tout casser, cela peut s'avérer payant.

pour moi V-sam c'était différent, il devait assurer la difficile releve de max zianveni donc la première année en passant derrière il n'avait que des miettes, une fois max parti il a eu le champs libre pour s'exprimer. A moins que Jeff Greer ne partes ??

oh non pas un départ de jeff! c'est vrai que cette année offensivement il a eu un peu de mal mais qu'est-ce qu'il est utile sur le terrain et quelle défense!

Au lieu de chambouler tout un effectif, pourquoi ne pas essayer de miser sur la durée?

A mon humble avis, il manque juste un meneur-passeur afin d'offrir des caviars à tous ces scoreurs que compte le SLUC.

Mais ce n'est pas le sujet du topic

PLACE AU BEAU JEU ET BON GAME A NOS COUGARS !

Go go Michel régale nous avec tes magnifiques tirs en extension !!!

Pro A - Play-offs (quart de finale retour) - Roanne - SLUC, ce soir (20 h 30)

Gare aux égarés !


Manque d'investissement défensif, état d'esprit douteux : Roanne inquiète les observateurs... Mais le SLUC se méfie surtout de la réaction de la Chorale dans le chaudron.







NANCY._ Enfermés dans leur petite bulle de l'espace Jean-Jacques Eisenbach, les Nancéiens semblent totalement hermétiques aux bruits venus de l'extérieur. « Stay focus » (rester concentré), comme disent les « Ricains ». C'est à peine si Ricardo Greer et ses coéquipiers ont eu vent de la grande question qui taraude les médias depuis le quart de finale aller, à Gentilly (97-79).
Pour résumer, la capacité de réaction et l'état d'esprit du groupe roannais font couler beaucoup plus d'encre que le niveau de jeu du SLUC. Difficile en effet d'envisager ce quart de finale retour autrement que par le prisme de l'investissement douteux du double finaliste et champion en 2007. Surtout lorsqu'on a assisté au naufrage défensif de la Chorale lors du match aller, vendredi dernier.
Pour la énième fois cette saison, Jean-Denys Choulet, qui avait pourtant enterré la hache de guerre quelques jours plus tôt, a ressorti la mitrailleuse lourde pour fustiger le manque de professionnalisme de certains : « Je m'attendais à beaucoup mieux de la part de certains qui avaient à se faire pardonner. La défense, le repli, le rebond, ce n'est pas de la technique. C'est j'y vais ou j'y vais pas... C'est uniquement une affaire de cœur, de volonté. Comme nous sommes au royaume de la langue de bois, je ne cite plus de noms... » Mais il suffisait de suivre son regard. Curtis Sumpter et Aaron Harper, dont le manque d'implication en défense a sauté aux yeux, ont encore déçu leur coach. L'attitude a également agacé le président Emmanuel Brochot, qui a menacé cette semaine de faire de la rétention... de billets d'avions pour les vacances. Un doigt sur la corde sensible ou du mercurochrome sur une jambe de bois ?
« Il y a dans cette équipe des joueurs qui ont plus envie de rentrer chez eux que de continuer à jouer », poursuit Jean-Denys Choulet, qui est sans doute pressé lui aussi que la saison se termine... tout en ne désespérant pas d'être à nouveau champion de France : « Il y a une fracture avec certains qui savent qu'ils ne seront plus là la saison prochaine et donc n'ont pas envie de se casser le tronc pour le club. Certains ne réagissent pas, quoi que l'on fasse. On peut faire tous les discours que l'on veut, ça ne change rien. C'est la première fois en dix-huit ans que j'ai des joueurs qui ne sont pas motivés pour jouer les play-offs... »
Un souci que n'a pas eu à gérer Jean-Luc Monschau depuis son arrivée en Lorraine. Selon l'expression employée par le technicien : « Je n'ai pas à me plaindre. Ça fait quatre ans que mes joueurs font la fermeture... »

Éviter le match d'appui


Évidemment, vu de Nancy, on se méfie beaucoup des signes qui semblent condamner la Chorale de Roanne à une mort aussi certaine qu'imminente. Après tout, ce quart de finale entre les deux derniers champions de France n'était-il pas annoncé il y a encore une semaine comme le plus indécis des quatre ?
Et puis, il y a aussi ces chiffres qui ne mentent pas : cette saison, seules quatre équipes (dont Nancy) sont parvenues à s'imposer dans le chaudron de la Halle André-Vacheresse. Il serait donc étonnant qu'il n'y ait qu'à se baisser pour ramasser la qualification...
Dans le camp du SLUC, on connaît aussi le talent de Monroe, Harper ou Sumpter, la gnac de Pellin et Poupet, l'abattage de Nsonwu. Et si on connaît moins leur capacité de réaction, on préfère être prêt à parer toute éventualité. Le but étant bien entendu d'éviter un match d'appui forcément piégeux. A Nancy aussi, on a tiré des leçons du match aller : « Si nous donnons encore 80 points à Roanne, il n'est pas certain que nous en trouvions plus », s'interroge Jean-Luc Monschau, « Il faudra faire le maximum pour limiter l'attaque de la Chorale, qui se nourrit beaucoup de deuxièmes chances. » Pour Roanne, c'est même la dernière...

Thomas SIMON


Est republicain

J.-D. Choulet : « La balle est dans le camp des joueurs »

NANCY._ Contrairement au SLUC, toujours privé de Victor Samnick (entorse de la cheville), la Chorale affichera complet, ce soir. Tout comme la Halle André-Vacheresse qui devrait faire le plein, une fois de plus. « J'aimerais ne pas terminer sur une défaite à domicile, ne serait-ce que pour le public qui a été exceptionnel toute la saison », admet d'ailleurs Jean-Denys Choulet, avant de passer le témoin à ses joueurs, « Le club a tout fait pour mettre l'équipe dans les meilleures conditions. Maintenant, la balle est dans le camp des joueurs. »
Un entraîneur qui attend une réaction de ses cadres, mais qui sait aussi de quoi est capable son équipe lorsque tout le monde tire dans le même sens : « Je ne veux pas paraître prétentieux, mais je suis persuadé que l'on peut faire mieux. On a le potentiel pour être champion de France cette année, on a les joueurs pour le faire, mais malheureusement je crois qu'on n'a pas le mental et c'est dommage. » A moins que les Roannais, piqués dans leur orgueil...

T. S. (Thomas SIMON)


Est republicain

Choulet : «Si on retrouve notre esprit guerrier !»




L’entraîneur mythique de Roanne, fort en gueule, est atterré par le comportement fantasque de ses joueurs. Jean-Denys Choulet croise les doigts pour ce match retour qui peut s’avérer le dernier pour son équipe.


Nancy doit s’attendre à un gros match de votre part ?
«Alors là, on ne sait pas du tout ! Cette saison, on a essayé un maximum de choses pour gérer ce groupe qui est imprévisible.»

Du genre ?
«Le président a tout mis dans la balance : doublement des primes, faciliter les départs en fin de championnat. On a également allégé les entraînements avant de les durcir, de les alléger à nouveau. On a augmenté les vidéos avant de les supprimer, de les remettre. En dix-huit ans de carrière à haut niveau, je n’ai jamais vécu ça !»
Incompréhensible ?
«Oui, totalement. Parce que nous ne sommes pas dans la difficulté : on finit cinquième de la phase régulière, nous sommes en quarts de finale des play-offs de Pro A et l’on fait preuve d’un état mental comme si on disputait un match de Pro B sans signification.»
Mais dans cette formation, n’y a-t-il pas des personnalités capables de remuer les autres ?
«Si, ces gars essayent. Certains joueurs sont exempts de reproches à l’image de Marco Pellin, Souchu, Nsonwu, Monroe…»
Sans trop de résultat si l’on se réfère à ce match aller en Lorraine plutôt catastrophique (défaite roannaise 97-79) !
«On a effectivement montré que l’on n’avait pas envie d’aller plus loin dans cette compétition. Cette fois, j’espère bien que l’on prouvera que l’on ne veut pas aller en vacances dès ce soir.»
Le manque d'investissement en défense, notamment, a fait le jeu de Nancy…
«Dans le travail de l’ombre surtout : aucun repli défensif, pas de rebond. Ce sont des choses qui dénotent d'un état d’esprit qui ferait enrager l’ensemble des entraîneurs. Cette rencontre reflète l’attitude contre laquelle nous nous sommes battus pendant la saison entière.»

«Situation insupportable»

Votre potentiel, pourtant, n’est pas si mal ?
«Oui mais avec ce problème de motivation, le travail est devenu délicat. On n’a aucune garantie sur la valeur de la prochaine partie. Je ne sais jamais dans quel état je vais retrouver mes joueurs. Avant le match aller à Nancy, nous avions effectué un entraînement exceptionnel… Le lundi suivant cette rencontre désolante, aucune réaction. Mon assistant et moi, nous nous sommes arraché les cheveux, ça n’avait jamais été aussi merdique. C’était inacceptable ! Hier, en revanche, c’était fabuleux. La situation est insupportable pour un coach.»
On vous sent miné par les regrets.
«Si on avait gagné ne serait-ce que de deux points lors du premier match, Nancy n’aurait pas pu envisager de repartir de Roanne avec la victoire avant ce match retour. En championnat, je rappelle que nous avions joué parfaitement (+ 9). Et en play-offs, dans un duel plus important, on laisse filer !»
Les Lorrains vous ont déjà dominés deux fois cette saison dans votre salle. Désavantage psychologique ?
«Non, ça n’influera pas. Même si Nancy possède une longueur de banc supérieure. Notre problème, encore une fois, sera notre envie de nous battre. Aura-t-on l’esprit guerrier suffisant ?»
Comme Le Mans ou Villeurbanne, vainqueurs récents du SLUC, le salut roannais passera-t-il par une défense à outrance ?
«De la défense, simplement, dès le début des débats.»
D’une façon générale, quels sont les favoris de ces play-offs pour Jean-Denys Choulet ?
«La poule de Nancy, Villeurbanne, Roanne, Strasbourg est la plus forte des deux. Le champion de France se trouve sans doute parmi eux. Le Mans se repose sur trois joueurs majeurs et si jamais l’un des trois, comme son meneur de jeu, passe au travers, cette formation sera en grande difficulté.»
Alain THIÉBAUT.



Publié le 29/05/2009

Republicain lorrain