[ProA - J21] SLUC Nancy 70 (30) - (46) 79 Chorale de Roanne

Ben nous existons médiatiquement qu a travers nos pietres prestations en EL et par la pauvreté de notre jeu proposé en proA....SPORT+ a choisi son camp....malheureusement pour nous...

Mais Sport+ passera la rencontre SLUC/Le Mans, qui aura lieu le vendredi 24 avril à 20h30.

hubert-felix thie a écrit:

Ben nous existons médiatiquement qu a travers nos pietres prestations en EL et par la pauvreté de notre jeu proposé en proA....SPORT+ a choisi son camp....malheureusement pour nous...

sauf qu'un match du SLUC t'as quelques highlights et toujours beaucoup de points contrairement a un lassant vichy-orleans...

Sauf qu on attend du Sluc plus que quelques highlights.....et beaucoup moins de points .....pour l'adversaire..

oui mais la on a dévié sur sport+, eux le but c'est un match spéctaculaire avec des actions et du suspens, un vieux 55/50 les intéresse pas. Après c'est sur qu'un match comme contre cholet c'est frustrant... pour nous

Les matches du SLUC ne sont guère spectaculaires cette année, ce triste SLUC-Cholet (malgré quelques tomars d'Akinbala) est là pour en attester.

il faut se secouer un peu, il n'y a plus rien à lire sur ce forum

C'est peut être parce qu'on en a tous gros sur la patate en ce moment, non ?.

Les deceptions s'enchainent cette année, et je dirais même plus si par malheur on perd samedi, les critiques vont s'abattre une nouvelle fois sur l'equipe, à torts ou à raison d'ailleurs, mais on sait bien que la semaine prochaine rien n'aura changé dans le club, et c'est peut être cela le plus exasperant ...

Roanne et Nancy ont souvent croisé le fer ces dernières saisons, comme ici à Paris Bercy lors de la finale du championnat de France / Jean-Louis Dubois Le progrès

Le président Fra s'exprime sur son équipe mais aussi sur les liens qui unissent les deux clubs

Nancy - Roanne, c'est un peu devenu le « classico » de ces dernières années avec une histoire commune pour deux clubs arrivés peu à peu au sommet. C'est ce que confirme Christian Fra, le président nancéien, comblé : « Avec Roanne, on a connu la même trajectoire depuis cinq ans. On a d'ailleurs beaucoup communiqué avec le président roannais et, entre les deux clubs, s'est installé un respect mutuel. » Un sentiment ressenti par le président nancéien lors de la finale à Bercy : « Lors de notre victoire en finale du championnat, les supporters roannais se sont montrés très corrects ; ils nous ont félicités sincèrement. » Il est vrai qu'après une semaine des As conquise dès sa première année à la tête du club Christian Fra a dû attendre un quatrième voyage à Paris pour ramener le trophée. Une distinction qui semble parfois un peu lourde à porter : « Nous faisons un peu le même parcours que Roanne après son doublé en 2007 mais je crois que c'est dû surtout à la qualité des adversaires et à une homogénéité rarement vue en Pro A. »

Ce qui expliquerait aussi les dernières défaites nancéiennes même lorsque l'équipe semblait avoir le match en mains : « On a raté quelques virages et c'est vrai que le match de Roanne arrive comme un nouveau tournant à bien négocier. Mais aujourd'hui, personne n'est sûr de rien ; il n'y a pas de petites équipes d'autant qu'on entre dans une période où les mal classés veulent tenter d'assurer le maintien. Donc personne n'a la moindre marge, y compris au sein d'une rencontre que telle ou telle équipe semble dominer. » Par rapport à la réception de la Chorale samedi le président Fra précise : « Il faut que les deux équipes gagnent, mais on sait qu'il n'y aura qu'un vainqueur alors… que le meilleur gagne ! »

Sujet aux sautes d'humeur qui valent des performances en dents de scie, le groupe nancéien dont les leaders sont toujours Cyril Julian, Ricardo Greer et son frère Jeff, Victor Samnick et Lamayn Wilson actuellement blessé, semble souffrir de la production de ses meneurs. Une supposition balayée par Christian Fra : « Depuis plusieurs saisons nous formons l'équipe avec deux meneurs qui peuvent se partager le temps de jeu. Si je compile leurs stats je pense qu'à eux deux ils sont au niveau de n'importe quel meneur de Pro A et cela nous évite l'angoisse de la blessure du meneur titulaire. » Enfin, comme à Roanne, il insiste sur un dernier point : « Je pense qu'avec Jean-Luc Monschau, on a la même volonté d'avancer, le même état d'esprit. Si nos deux clubs en sont là c'est aussi parce qu'il existe dans les deux cas une même complicité entre le président et l'entraîneur. »

P.V

Fra a écrit:

« Depuis plusieurs saisons nous formons l'équipe avec deux meneurs qui peuvent se partager le temps de jeu. Si je compile leurs stats je pense qu'à eux deux ils sont au niveau de n'importe quel meneur de Pro A et cela nous évite l'angoisse de la blessure du meneur titulaire. »

Aïe, le genre de constat qui montre qu'en interne, rien ne bouge et que le mal n'est pas identifié.

lolo a écrit:

C'est peut être parce qu'on en a tous gros sur la patate en ce moment, non ?

Pareil, j'en suis même à me demander si une victoire d'Orléans (sur le Mans) et de l'ASVEL (sur Strasbourg) ce soir ne seraient pas préférables.
Allez, tous en choeur : « Désenchantéééééééééééééé... »

« J'aime venir à Gentilly »


Entraîneur français de l'année en 2007, le coach de Roanne Jean-Denys Choulet n'a pas sa langue dans sa poche. Rencontre.




NANCY._ Toujours disponible, Jean-Denys Choulet, pour la presse régionale. Il demande juste, dans un léger sourire, une dizaine de minutes pour finir ses courses : « Le mercredi matin, c'est relâche. On ne fait qu'une grosse séance l'après-midi », dit-il comme s'il avait besoin de s'excuser. Au bout du fil, la voix est rocailleuse mais joyeuse. L'homme aime, adore son métier et vit sa passion comme un débutant, lui qui coache chez les pros depuis 1993 (Vrigne en Pro B), qui a connu la galère avec Gravelines (16e en 1997), les barrages de Pro B (2001 et 2002) avec la Chorale et le titre de champion de France en 2007 à Bercy contre le SLUC. Avant de perdre la revanche en juin dernier : « La seule chose que je regrette pour l'instant dans ma carrière, c'est notre passage en Euroligue. Je reste persuadé que si nous avions pu jouer à domicile (Roanne jouait à Clermont, NDLR), on aurait forcé les portes du Top 16. On était tout près. A Clermont, il y avait une ambiance de mort. Le club aurait pris sans aucun doute une nouvelle dimension si on avait pu se qualifier. »
- Que pensez-vous des résultats du SLUC et du Mans cette saison ?
- Le Mans a vraiment gâché. L'équipe du MSB était sur le papier la mieux construite pour passer dans le Top 16. Pour Nancy, c'est dommage d'avoir manqué le bon wagon à Kaunas.

- Que pensez-vous du championnat 2008-2009 où les surprises se succèdent chaque samedi ?
- Qu'il est de plus en plus difficile de gagner à l'extérieur, voire de gagner tout court.

- Pourquoi ?
- Aujourd'hui, avec quatre Américains, tu peux faire une équipe performante, même avec un budget limité. Et si tu as de l'argent, tu gonfles ton effectif et tu risques alors de te planter dans ton recrutement.

- Roanne est là (3e), toujours là malgré tous ses pépins ?
- C'est ma grosse satisfaction. N'oubliez pas qu'on a perdu un joueur comme Taj Gray, qui survolait le championnat. Mais je ne suis pas content de l'ambiance qui règne dans mon équipe. Trop de joueurs taciturnes, trop de joueurs qui sont capables de ne pas parler pendant quinze jours. On dirait des... autistes. Je préfère gérer des joueurs comme Salyers ou Spencer qui ont des ego, du caractère. C'est à toi, alors, de régler les problèmes. D'ailleurs, la plupart des « Ricains » qui jouent avec moi veulent revenir.

« J'ai été impressionné par N'Joya »


- Vous êtes le coach qui a déniché Terrell McIntyre (meilleur meneur de l'Euroligue), Marques Green, Jerry McCullough, Dee Spencer. Vous devez être fier ?
- Ça fait toujours plaisir, mais j'aurais surtout aimé avoir les sous pour les garder (sourires). Dans la liste, j'ajouterais Brian Rush, qui flambe avec Strasbourg. Je l'aurais bien gardé, mais il m'a claqué dans les doigts juste avant la finale à Bercy. Je ne badine pas avec l'indiscipline. Regardez avec Sommerville, qui est rentré en retard des Etats-Unis. Il est parti. Je veux pouvoir me regarder dans la glace tous les matins.

- Pour faire réagir votre groupe, vous n'avez pas hésité à programmer une semaine d'entraînement à 7 h du matin ?
- Je ne sais pas si c'est très intelligent, mais au moins ça me calme. Et puis, finalement, les joueurs trouvaient que c'était un bon horaire parce qu'ils avaient la journée de libre (rires). Alors...

- Le parcours d'Orléans vous étonne-t-il ?
- C'est une bonne équipe mais qui, pour défendre, fait beaucoup de fautes. Contre nous, en première mi-temps, une cassette envoyée aux arbitres de Pro A a montré que 17 fautes n'avaient pas été sifflées, rien qu'en première mi-temps. J'ai gueulé pour ma pomme, mais c'est tous les copains qui en profitent. Aujourd'hui, Orléans est mieux arbitré. Mais au final, on va retrouver les même : l'ASVEL, Le Mans avec Dixon, Nancy et peut-être nous. Ça dépend de Monroe. J'ai été aussi impressionné par la rentrée du petit N'Joya avec le SLUC à la Semaine des As, au Havre. J'ai même cru que c'était un « Ricain ». Vous savez, on n'a pas besoin de beaucoup de temps pour juger un joueur.

- Nancy reste sur une série noire (trois revers consécutifs) et, notamment, une défaite à domicile contre Cholet. Craignez-vous la révolte du SLUC ?
- J'aime bien venir jouer à Nancy, j'aime bien ces matchs même si on souffre, même si on ramasse souvent à Gentilly. On a gagné dernièrement de plus de vingt points à Pau dans une ambiance d'une incroyable tristesse. Ça m'a fait mal de voir l'Elan tomber aussi bas.

- Nsonwu est arrivé. Et la Chorale chante à l'unisson.
- Incontestablement, il apporte à l'intérieur. Et si on double ou si on triple sur lui, ce sont Harper et Monroe qui doivent en profiter. On est dépendant de leur adresse.

Recueilli par Gilles GAIHIER


Est republicain

Le SLUC en plaquette


NANCY._ La toute nouvelle plaquette concoctée par le SLUC Nancy Basket Association est arrivée ! Celle-ci regroupe l'ensemble des équipes des sections amateur et pro et sera vendue dès demain soir, à l'occasion de la rencontre entre le SLUC et Roanne. Pour fêter l'événement, l'association organise une petite réception au centre de formation Jean Ecuyer, demain, à 18 h 30.

Est republicain

salut les champions,

BI est en panne alors je viens vous voir à la source.

J'espère qu'on va pas prendre une rouste demain soir, je compte sur Uche pour sonner la révolte en cas de charge de vos troupes.

Sinon si on perd ... bah on remettrat une tournée à Bercy.


PS : bonjour a la soeur de Bap

bonstre a écrit:

salut les champions,

BI est en panne alors je viens vous voir à la source.

J'espère qu'on va pas prendre une rouste demain soir, je compte sur Uche pour sonner la révolte en cas de charge de vos troupes.

Sinon si on perd ... bah on remettrat une tournée à Bercy.


PS : bonjour a la soeur de Bap

Bienvenue !

J'ai du mal à croire à une rouste ! Que l'on gagne demain serait déjà bien ... et si l'on veut se retrouver à Bercy c'est indispensable, alors vous savez ce qu'il vous reste à faire

Et l'ASVEL qui se fait encore taper à domicile pendant qu'Orleans est à -9 à 9 minutes de la fin (score riquiqui d'ailleurs, même pas 80 pts marqués en cumulé sur les 3 premiers quart temps)
C'est frustrant de voir qu'on va surement tout gâcher alors que le top2, Bercy et tout ce qui va avec était archi-jouable. Même si tout le monde doit se dire la même chose dans ce championnat à la con.

Enfin essayons de gagner demain déjà. Tout n'est pas encore gâché.

Ce championnat est fou, et à la vue des résultats de ce soir, finir 2, 3 ou 6ème... quelle importance j'ai envie de dire.... à relativiser quand même parce que le SLUC est tellement friable à l'extérieur....

Match hyper important demain pour nous. Soit on perd et on s'enfonce encore un peu plus, soit on gagne et on peut completement relancer notre saison.

Strasbourg est très performant hors Rhénus en tous cas. Une jolie fin de championnat nous attend pour le peu que le SLUC gagne ses matches...

ouais c'est impressionant, personne n'est a l'abri, l'ASVEL et orleans craquent complétement ( ce qui nous fait encore plus regretter notre inconstance chronique ) ... aujourd'jui c'est un vrai panier de crabe ce championnat. Pour orleans la situation devient grave ( comme je l'avais prédit !!! ) quand a l'ASVEL ma foi on mettra ça sur le coup d'un accident de parcours qui commence aussi a devenir chronique. Du 8° au premier ça redevient archi serré...

lolo a écrit:

Match hyper important demain pour nous. Soit on perd et on s'enfonce encore un peu plus, soit on gagne et on peut completement relancer notre saison.

Match très important également pour Roanne qui, en cas de succès, reviendrait à 1 victoire de l'Asvel. De plus, la Chorale recevra Villeurbanne le week-end prochain...

Le match de demain soir sent "la poudre"

salut
bon et on sera au minimum une dizaine a Gentilly,dont trois des malades qui on fait le deplacement a Kaunas pour vous supporter.
d'ailleur nous avions ete tres bien reçu par votre president ,j'espere que ce soir nous continueront sur notre lancee mais je me doute que ce sera dur ,vos joueur on le couteau sous la gorge.
a ce soir

« D'abord, bien se placer. Après... »


Le président se souvient de tous ceux qui lui ont dit, il y a deux ans, que de finir premier de la saison régulière n'avait servi à rien puisqu'avec les play-offs, on redistribue les cartes et on recommence. C'est pourquoi il po-si-ti-ve !





NANCY._ Il sort d'un rendez-vous, vient d'en entamer un et prépare déjà le suivant. Le portable chauffe, l'agenda se noircit. Très classe dans son costard gris, chemise noire, le « Prési » n'est pas du genre à céder à la morosité ambiante. Il le dit haut et fort pour répondre à notre première question : « Il faut positiver. La saison est longue. Situons-nous déjà dans le haut du tableau à la fin de la saison régulière et ce ne sera pas si mal. Après, on redistribue les cartes pour les play-offs et on repart de zéro pour une nouvelle compétition. Combien de gens m'ont dit, il y a deux ans, alors qu'on avait dominé le championnat avant de se faire battre par Roanne en finale, que ça n'avait servi à rien de finir premier de la saison régulière. J'ai confiance en mon équipe, en mon staff en mes collaborateurs. Confiance aussi en mon public, de loin le plus fidèle de France. On va se serrer les coudes tous ensemble. Je n'oublie pas que si nous sommes au sommet du championnat depuis quatre ans et demi maintenant, c'est grâce à lui. »
- Il est gâté depuis quatre ans. Il y a la crise, la concurrence. Et comme les résultats sont moins bons cette saison, ne craignez-vous pas un léger ralentissement de l'engouement populaire ?
- Le foot à son public. Le hand et le volley aussi. Je suis d'ailleurs très heureux que le sport marche aussi bien à Nancy. L'effet ne peut qu'être bénéfique. Aujourd'hui, les Nancéiens se déplacent, viennent au match plutôt que de regarder la télé. C'est formidable. Et ça mérite beaucoup de considération de la part des élus de Nancy et du Grand Nancy.
- Mais, pour rester en haut du tableau, pour faire plaisir à votre public, il faut battre Roanne après l'élimination prématurée en Semaine des As et les deux défaites au Havre et face à Cholet ?
- Ça va être chaud. J'apprécie les dirigeants, le staff technique et les supporters de Roanne. Mais, on doit gagner. On joue à la maison.

« On négocie avec Ricardo... »


- Comment expliquez-vous vos dérapages cette saison ?
- Comme Roanne, la saison dernière, la saison qui suit le titre de champion de France n'est jamais facile à cerner. Mais, on travaille. N'Joya va être naturalisé. Et on vient d'entrer en négociation avec Ricardo (Greer) pour une prolongation de contrat.
- Pensez-vous avoir vu trop grand en matière d'effectif avec notamment la participation à l'Euroligue ?
- C'est une réflexion qui peut effectivement être menée. Mais si on s'était qualifié pour le Top 16, on finirait seulement notre compétition Euroligue. Avec la Pro A, la Semaine des As et la Coupe de France, ça faisait quatre compétitions à mener de front sans compter les blessures. Je suis très étonné d'ailleurs du nombre de joueurs blessés cette année dans les équipes majeures du championnat. Mais avec du recul, si on avait gagné à Kaunas et arraché notre billet dans le Top 16, on aurait pu parler de miracle quand je nous compare aux meilleures équipes européennes. Nancy contre le Barça en Euroligue, c'est Lyon contre le même Barça en Ligue des Champions. L'OL n'a pas fait mieux.
- La Coupe de France c'est un objectif ?
- Bien sûr ! C'est le seul trophée qui manque au SLUC. Mais chaque chose en son temps. On va déjà tenter de se qualifier mardi à Poitiers (troisième en Pro B). C'est l'inauguration de la nouvelle salle. C'est le match de l'année pour le club local.
- L'ASVEL semble vous avoir rangé dans la catégorie de ses ennemis. Vous empêchez soit disant le basket français de grandir, en votant contre le nouveau projet de l'Euroligue ?
- On a simplement défendu le règlement en cours (ranking sur trois ans) comme nous l'a promis Jordi Bertomeu à Barcelone le 4 décembre dernier et comme en a profité Le Mans pendant trois ans. Il m'a répété plusieurs fois au cours d'un déjeuner privé qu'il ne toucherait pas aux acquis. Le SLUC existe, il est là, il ne se dégonfle pas malgré le dernier e-mail que m'a envoyé Bertomeu quelques minutes avant le vote. On a besoin de transparence vis-à-vis de nos partenaires privés ou publiques. Comment leur expliquer aujourd'hui que les règles peuvent changer en cours de route ? Maintenant, si la France récupère une place supplémentaire au tour préliminaire de l'Euroligue 2009, elle pourra remercier le SLUC. On était à Rome. A l'inverse, on n'a vu ni Le Mans, ni la Fédération française de basket...

Recueilli par Gilles GAIHIER


Est republicain

Le SLUC n'a plus le choix


Pour n'avoir pas su profiter pleinement de l'accalmie du calendrier, le SLUC va maintenant devoir battre ses concurrents directs pour se placer avant les play-offs. Premier match à quitte ou double, ce soir...



NANCY._ Finalement, il y a toujours quelque chose qui cloche. Depuis quelques semaines, le SLUC est moins touché par les bobos. Mais cette fois, ce sont les regrets qui s'accumulent dans le ciel de Gentilly.
Aujourd'hui, nous en sommes encore à nous demander comment cette équipe a pu rater son coup au Havre, puis contre Cholet une semaine plus tard, alors que dans les deux cas elle avait le match en main (+13 au Havre et +17 contre Cholet juste avant la pause).
Avec un peu plus d'adresse extérieure, un peu plus d'intelligence et de sobriété dans la gestion, un peu plus de cœur et de vigilance aussi, le SLUC aurait empoché deux fois la mise. Et il pointerait aujourd'hui à une victoire seulement du tandem Orléans - Villeurbanne (qui viennent également d'enchaîner deux défaites de rang). Regrets...
Car aujourd'hui, la course au Top deux ressemble à une quête de l'Inaccessible. D'autant que le calendrier ne va pas être tendre avec les Nancéiens dans les semaines à venir. Rappelons que le SLUC est la seule équipe de la première moitié de tableau qui doit encore affronter les sept autres membres du Top 8. Reste à savoir dans quel état - et surtout à quelle place - le club nancéien sortira de ce guêpier le 13 mai prochain, après une ultime soirée traquenard à l'Astroballe...

« Les leaders offensifs sur les ailes »


Remarquez, avec des « si », Roanne n'aurait peut-être pas laissé sept matches sur le bord de la route. Victime d'une pluie de tuiles (voir par ailleurs), la Chorale a connu une première partie de saison délicate (7 victoires - 6 défaites après 13 journées). Une période sombre durant laquelle il a fallu limiter la casse, d'abord et reconstruire, notamment suite à la blessure du leader offensif Taj Gray (19,5 points en 11 matches). Avec Sumpter et Nsonwu dans la peinture, l'équipe de Jean-Denys Choulet a trouvé un nouvel équilibre. Elle reste à ce jour sur six victoires en sept matches (dont quatre consécutives)... et vient de griller la politesse au SLUC en s'installant à la troisième place du classement. « A l'inverse de nous, Roanne a remporté plusieurs matches serrés (Ndlr : 6 victoires de 4 points et moins) », précise Jean-Luc Monschau, « Nsonwu est un problème en soi, mais son arrivée a surtout rééquilibré le jeu de la Chorale. Les leaders offensifs sont dans les ailes (Harper et Monroe), mais les points d'encrage à l'intérieur sont solides et les meneurs ont un registre complet. Par certains aspects, les deux équipes ont des schémas offensifs assez semblables. Roanne est la seule équipe de Pro A qui obtient plus de lancers que nous. »
La Chorale et le SLUC affichent des points communs. Mais aussi des différences. Celles-ci pourraient bien être les clés du match de ce soir.

Premier sommet à franchir


Par exemple, on est pressé de voir comment les meneurs nancéiens vont résoudre le problème posé par la paire Pellin-Poupet. Deux sangsues qui se nourrissent de la sueur laissée par leurs adversaires en tentant de passer le milieu de terrain. Cette fois, N'Joya sera peut-être de quelque secours...
Contraste aussi en terme d'adresse. Lors de ses dernières sorties, Roanne a eu le bras ferme derrière la ligne des trois points. Le SLUC lui tourne à 22,5% sur les trois derniers matches de championnat, Jeff Greer, l'homme qui avait poignardé la Chorale à Bercy en juin dernier, cumulant à lui seul un pâle 2 sur 14.
La dynamique est roannaise. Mais le SLUC n'a plus le choix. Lui qui n'a pas su profiter pleinement de la récente accalmie du calendrier devra maintenant battre des concurrents directs s'il ne veut pas se retrouver en position très inconfortable à l'heure d'entamer les play-offs. Roanne est le premier des sept sommets que le SLUC doit encore franchir. Le premier d'une belle série de matches à quitte ou double.
Thomas SIMON

• Espoirs : SLUC (2e, 35 points) - ROANNE (15e, 24 pts), aujourd'hui à 17 h 15.




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Nsonwu a tout changé







NANCY._ Comme au SLUC d'ailleurs, quatre Roannais seulement ont participé aux vingt premières journées de championnat (Monroe, Koné, Pellin, Poupet). Tous les autres ont fait des séjours plus au moins prolongés à l'infirmerie (Brower, Sommerville, Sumpter, Gray, Souchu...). Aujourd'hui, Sommerville a quitté Roanne, Gray (genou) est probablement forfait jusqu'à la fin de la saison et seul Etienne Brower, qui n'est pas encore remis de son opération à la hanche, manque encore à l'appel. Dénicheur de talents hors paire, mais aussi habile technicien, Jean-Denys Choulet a d'abord dû gérer la crise (ce que la Chorale a finalement plutôt bien fait), tout en bricolant une nouvelle équipe, et notamment un secteur intérieur flambant neuf (Sommerville-Gray, puis Sumpter-Nsonwu). Si statistiquement, Taj Gray laisse un grand vide, le Chorale a finalement retrouvé un équilibre autour de son intérieur nigérian Uche Nsonwu (12,8 points et 6,8 rebonds). Le duel avec son compatriote Akin Akingbala (2,08m et plus de 115 kilos de chaque côté) promet d'être un beau combat.

T. S. (Thomas SIMON)


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