[Euroleague - J5] M. Siena 86 (45) - (26) 63 SLUC Nancy

Irrésistible Sienne


Le futur adversaire du SLUC écrase la concurrence en Italie. Il a remporté hier son septième succès en sept matches et le cinquième avec un écart de vingt points et plus.








Italie : la promenade de Sienne


Qui pourra empêcher Sienne d'enlever un troisième titre de champion d'Italie consécutif ? On se le demande... Car depuis le début de la saison, aucune équipe de la Lega n'a réussi à trouver la clé du Montepaschi Siena. Hier, Premiata débarquait pourtant à la «Palasports Mens Sana» avec quatre succès en six matches, mais cela n'a pas empêché Sienne de donner une belle fessée à son adversaire du jour (88-62). Emmené par le stratège US Terrell McIntyre (18 pts, 5 passes) et le toujours très efficace Kristof Lavrinovic (17 pts), Sienne a décroché son septième succès en sept matches de championnat et le cinquième avec un écart égal ou supérieur à vingt points ! C'est clair, il faudra un grand SLUC Nancy pour rivaliser mercredi...

Grèce : au « Pana » le choc


Panathinaïkos contre Olympiakos... En Grèce, les amoureux de basket ne parlaient que du choc entre les deux mastodontes ce week-end. Un choc qui a tenu toutes ses promesses hier soir dans une Oaka Olympic Arena chauffée à blanc avec à la clé, un succès ô combien important pour le « Pana » face au vieil ennemi Olympiakos (86-69). En tête de bout en bout, l'équipe d'Obradovic a pu s'appuyer sur un Pekovic une nouvelle fois hyper-rentable (21 pts en 18 minutes), et sur son maître à jouer Dimitris Diamantidis (16 pts) pour infliger à l'Olympiakos sa première défaite de la saison en championnat et le rejoindre tout en haut du classement. La conclusion d'une belle semaine pour le « Pana » qui s'est également qualifié pour les demi-finales de la coupe face à Pannellinios (90-81) malgré... l'expulsion de Diamantidis après quelques minutes de jeu seulement pour s'être frictionné avec l'ancien Parisien Jurica Golemac. Un Diamantidis qui avait retrouvé le sourire hier soir...

Espagne : trois de chute pour le Barça


Barcelone savait qu'il passerait un test majuscule ce week-end sur le parquet d'un autre habitué de l'Euroligue, Malaga. Un test qui a mal tourné pour les Blaugranas, battus 82-71 malgré les 17 pts de Juan Carlos Navarro et les 16 de David Andersen. Un troisième revers en neuf journées qui repousse le FC Barcelone à la quatrième place de la Liga ACB derrière Vitoria, Gran Canaria et Malaga.

Lituanie : le sans-faute de Kaunas


Semaine chargée pour le Zalgiris Kaunas qui a mis à profit cette semaine ''off'' en Euroligue pour disputer deux matches de championnat et un de Ligue Baltique entre mardi et hier ! Et si le club lituanien n'en a pas fini avec ses déboires (il s'est séparé cette semaine de son géant serbe Ratko Varda et sa star américaine Loren Woods est repartie aux Etats-Unis au chevet de sa femme malade...), cela ne semble pas affecter son rendement domestique puisqu'il a remporté ces trois matches (Nevezis en Ligue Baltique, Kaunas Triobet et Aisciai Kaunas en championnat de Lituanie) grâce notamment à l'apport de l'ailier Jonas Maciulis (18 pts de moyenne sur les trois rencontres). Un petit rayon de soleil avant de recevoir Barcelone en Euroligue jeudi...

Pologne : Sopot, la mauvaise passe


Prokom Trefl Sopot traverse une zone de turbulences dans son championnat. Battu dans sa salle par Polonia (72-64) malgré les 22 pts du tandem Dylewicz-Archibong, le club polonais a concédé sa deuxième défaite de suite et sa troisième depuis le début de son championnat. Le voilà désormais quatrième. Presque un affront pour une équipe qui domine sans partage son championnat depuis cinq ans.

Anthony GUILLE


Est republicain

BABY PARKING: Durante la partita Montepaschi Siena-Sluc Nancy sarà nuovamente attivo il Baby parking. Il servizio di accoglienza, gestito dalla società cooperativa onlus ‘GiocoLeNuvole’ e riservato ai piccoli ospiti che accompagnano i genitori alle gare casalinghe della Mens Sana Basket. Il servizio viene attivato con un minimo di 3 richieste e può ricevere fino a 50 bambine e bambini (a partire dai 3 anni di età). Per usufruirne è necessaria la prenotazione presso la segreteria della Mens Sana Basket (0577/38071), oppure via e-mail all’indirizzo menssanabasket@menssanabasket.it. Non saranno accettati bambini privi di prenotazione. Il Baby Parking biancoverde è gratuito e viene allestito in uno spazio all’interno del PalaMensSana, dove i genitori possono affidare i figli ad animatrici qualificate che intrattengono i piccoli ospiti con giochi, percorsi psicomotori, musiche e piccoli laboratori. L’intento è quello di offrire ai tifosi mensanini la possibilità di godersi la partita sapendo che i loro bambini si stanno divertendo insieme a tanti compagni di giochi.


Trouvé sur le site de la Montepaschi... j'ai quelques souvenirs d'italiens mais il y en a peut être parmi vous qui sauront mieux traduire que moi... mais en gros et si j'ai bien compris, il y a un service gratuit (!) de garderie disponible pendant le match... tu viens avec tes enfants (à partir de 3 ans) et tu les les laisses au Baby parking (!!) pendant le match.... supporters nanceiens, vous qui hesitiez à faire le voyage à cause de vos enfants... plus d'excuse !!

je vais me renseigner pour savoir s'ils retransmette le match au MAGIC BOWLING et je vous tiens au courant

si le SLUC gagne à Sienne, on pourra qualifier çà d'exploit historique

si il en prend moins de 10, çà sera super bien

Peut-etre déjà signalé sur un autre sujet, mais je viens seulement de voir le dernier billet de ricardo greer :

http://www.euroleague.net/features/blog/2008-2009/ricardo-greer/i/38762/2579/nothing-like-the-first-time

Citation :

Sluc Nancy

Dopo una settimana di stop, l’Eurolega torna in viale Sclavo per l’ultima gara del girone di andata. Ospite di questa settimana al PalaMensSana è lo Sluc Nancy campione di Francia, al debutto sul massimo palcoscenico europeo. Una squadra che si affaccia in questa competizione con umiltà e determinazione, sapendo di dover mettere i bastoni tra le ruote alle corazzate che è chiamata ad affrontare per tentare la l'impresa delle Top 16. I francesi arrivano a Siena con all’attivo un bilancio di tre sconfitte (Barcellona, Prokom e Panathinaikos) ed una vittoria, quella riportata in casa contro lo Zalgiris Kaunas (69-64). Da cinque stagioni alla guida del Nancy c’è Jean-Luc Monschau, sedutosi su quella panchina nel 2004. Alle sue dipendenze confermato in gran parte il gruppo storico di giocatori che la scorsa stagione hanno contribuito a far vincere il primo scudetto della storia del club francese tra i quali i fratelli Greer, Jeff and Ricardo, entrambi alla loro seconda stagione in maglia Sluc e la guardia TJ Parker, fratello della stella Nba Tony, out da diverso tempo a causa di un infortunio al ginocchio riportato durante un allenamento in precampionato. Nel pacchetto lunghi restano inoltre il centro Cyril Julian, un vero e proprio senatore del team, in cui gioca dal 2005/2006, l’ala Victor Samnick ed Aboubacar Zaki entrambi alla corte di coach Monschau dalla stagione 2006/2007. A rinforzare lo Sluc sono arrivati quest’anno la “point guard” Steed Tchicamboud, proveniente da una stagione straordinaria a Cholet, e John Cox, direttamente da Le Havre, A completare il reparto esterni anche una vecchia conoscenza del basket italiano, ovvero Michel Morandais, visto dalle nostre parti con le maglie di Cantù e Napoli. A portar centimetri sotto canestro, invece, il centro Rod Benson, alla prima esperienza in Europa, e la “power forward” Lamayn Wilson anche lui ex canturino. Una sfida dunque insidiosa contro un’avversaria da non sottovalutare e che verrà a Siena a caccia di quei due punti inaspettati che potrebbero cambiarle il destino europeo.

visible sur le site de sienne.

En gros ça dit qu'on est pas mauvais, que y'a quand même un peu de niveau même si on est mal parti et qu'on est un petit poucet, mais qu'on va pas à Sienne pour faire de la figuration pour autant, etc.



=> Page d'origine -> http://www.menssanabasket.it/2008/avversaria.aspx?A=44

Cette équipe c'est du lourd, du très lourd!
A mon sens un des plus sérieux prétendants au titre européen cette année.
Maintenant c'est au SLUC de prouver que les progrès vus depuis quelques semaines ne sont pas qu'un feu de paille.
Plus qu'une improbable victoire, la manière sera primordiale; le sluc a enfin trouvé le rythme espérons que les Siennois ne lui fasse pas perdre....

Clair que ça va être dur...
Si JLM passe par là, petite vidéo de comment défoncer Sienne : http://fr.youtube.com/watch?v=NoXdhdv9cAg

Trouvé sur le site de la Montepaschi... j'ai quelques souvenirs d'italiens mais il y en a peut être parmi vous qui sauront mieux traduire que moi... mais en gros et si j'ai bien compris, il y a un service gratuit (!) de garderie disponible pendant le match... tu viens avec tes enfants (à partir de 3 ans) et tu les les laisses au Baby parking (!!) pendant le match.... supporters nanceiens, vous qui hesitiez à faire le voyage à cause de vos enfants... plus d'excuse...


Tiens, ils ne font pas payer leurs petiots, eux?

AVIS AUX INTERESSES: le match est retransmis au MAGIC BOWLING (KINEPOLIS), par contre, il ne l'est pas au THIRTY pour cause de coupe d'Europe de foot

Ba en même temps, il est difficile de juger le Sluc car une garderie est lourde en therme de structure, de coût avec un cadre juridique contraignant en France et nous ne connaissons pas les contraintes en Italie

mac a écrit:

AVIS AUX INTERESSES: le match est retransmis au MAGIC BOWLING (KINEPOLIS), par contre, il ne l'est pas au THIRTY pour cause de coupe d'Europe de foot

Voilà une nouvelle sympa!
Merci Mac

Supporter Couguars a écrit:

mac a écrit:

AVIS AUX INTERESSES: le match est retransmis au MAGIC BOWLING (KINEPOLIS), par contre, il ne l'est pas au THIRTY pour cause de coupe d'Europe de foot

Voilà une nouvelle sympa!
Merci Mac

de rien

mac a écrit:

AVIS AUX INTERESSES: le match est retransmis au MAGIC BOWLING (KINEPOLIS), par contre, il ne l'est pas au THIRTY pour cause de coupe d'Europe de foot

On peut peut-etre s'organiser une p'tite soirée au Magic Bowling pour voir le match et permettre de se rencontrer pour certains non

Pourquoi pas si y a du monde

Theseus a écrit:

Clair que ça va être dur...
Si JLM passe par là, petite vidéo de comment défoncer Sienne : http://fr.youtube.com/watch?v=NoXdhdv9cAg

Ouais, et bien pilonner à l'intérieur dans un premier temps, pour ensuite tout dégommer depuis les 6,25 mètres. Facile quoi. Les doigts dans le nez.

oui benson matraque tout a l'intérieur, tchi massacre terrel mc intyre et voila, une victoire facile se profile encore

plus sérieusement il faut que le SLUC reste dans le match si possible 40 minutes que la défaite n'affecte pas la dynamique de nos couguars, une petite défaitte serait du plus bel effet...

Une toute ,mais toute petite victoire aussi....si le Sluc fait des ....Siennes ;)Et si Blogman matraque tout a l'interieur.....

Sienne, la météorite italienne


L'éclosion tardive du club de la Toscane est sidérante. Il règne aujourd'hui en maître sur le basket italien et rêve de remporter l'Euroligue. Découverte...





NANCY._ Lorsque le docteur James Naismith a inventé le basket-ball en 1891, l'association omnisports de Sienne existait déjà depuis... 20 ans. Le club de cette petite ville de Toscane (environ 50.000 habitants) a dû attendre plus de cent ans pour planter son drapeau au sommet du basket transalpin (1er titre de champion en 2004). Mais depuis un peu plus de deux ans, Montepaschi Siena domine la série A italienne sans partage. Cette saison, il a même fait de l'Euroleague un objectif clairement avoué. Petit tour du propriétaire.
• Un président. Ferdinando Minucci n'est pas aussi riche que Giorgio Armani (Milan) ou Claudio Toti (Rome).Mais l'homme est aujourd'hui reconnu comme le meilleur dirigeant du basket italien (une distinction qu'il a d'ailleurs reçue). Diplômé de sciences politiques et auteur d'une brillante carrière dans le marketing et les médias (il a notamment créé le quotidien local Corriere di Siena), Minucci (55 ans) est entré au club en 1990 en tant que directeur commercial. Il a gravi les échelons et en est devenu le patron en 2000. C'est à cette époque que le club prend véritablement son envol. Grâce à Minucci, le Mens Sana Basket se rapproche de Monte paschi, la plus vieille banque d'Italie. La société devient progressivement le plus gros sponsor du club et même son propriétaire. Soutenu par son puissant partenaire, le club affiche aujourd'hui le plus gros budget du championnat italien (environ 12 millions d'euros).
•Une équipe. Sienne est très loin de posséder les moyens des grands d'Europe que sont le CSKA (35 millions d'euros), le Pana (29 millions) ou Barcelone (24 millions). Mais avec un budget un peu plus de deux fois supérieur à celui du SLUC, Ferdinando Minucci et son entraîneur Simone Pianigiani ont construit ces deux dernières saisons des équipes capables de rivaliser avec les plus grosses armadas d'Euroligue. Une formation qui vit dans la continuité depuis deux ans. Cet été, seuls Domercant (meilleur marqueur de l'ULEB avec le Dynamo Moscou) et Finley (deuxième marqueur de série A avec Rieti) ont rejoint une ossature solide et homogène composée des deux internationaux lituaniens Ksystof Lavrinovic et Kaukenas, du redoutable Terrell McIntyre, de Benjamin Eze, Romain Sato et Shaun Stonerook. Autant de joueurs talentueux, mais que Sienne a dégoté à moindre prix en allant les chercher dans des clubs tels que Reggio Emilia (McIntyre), Reggio Calabria (Eze), Cantu (Stonerook et Kaukenas) ou même en legadue (Sato). Malin et efficace...

[b]Le successeur deTrévise en Euroligue ?


•Des ambitions. Depuis sa première accession parmi l'élite (en 1973), Sienne vivait dans l'ombre des grands d'Italie (Kinder Bologne, Benetton Trévise...). Jusqu'au premier trophée que fut la coupe Saporta en 2002), puis le titre de champion d'Italie en 2004. Vainqueur de la Lega depuis deux saisons, Sienne (toujours invaincu) est aujourd'hui le principal candidat à sa succession. Il y a dix jours, les hommes de Panigiani se sont imposés de vingt points chez le principal rival, Lottomatica Roma. On voit mal qui pourra détrôner McIntyre et ses copains. Aujourd'hui ce n'est plus un mystère : le club italien rêve de gagner l'Euroligue. Battu en demi-finale du Final-four la saison dernière par le Maccabi Tel-Aviv, Sienne semble avoir les atouts pour être le premier club italien à remporter l'Euroligue depuis le Kinder Bologne en 2001.

Thomas SIMON


25/11/08


Est republicain[/b]

Beaucoup d'ambition pour ce club italien!

Merci encore Bacou!

Et pas mal de similitudes avec notre club, un presi reconnu pour ses qualités d'homme d'affaire (Minucci/Fra), un premier trophé europeen en 2002 comme nous, un recrutement fait principalement au niveau national comme nous.

Comme dit sur le site officiel, leur 5 majeur est balèze, mais leur banc est un peu léger!!!!
Il faudra en profiter et surtout ne pas connaître l'habituelle baisse de régime au 4° quart-temps

Quand je dis que leur banc est léger, je plaisante!
c'est surtout pour se remontrer le moral.
Gagner là-bas serait un véritable exploit, mais comme je suis un incorrigible
optmiste....

Nancy en terre hostile



L'histoire est en marche. Après sa première victoire acquise en Euroligue le 12 novembre, contre les Lituaniens de Kaunas (69-64), Nancy veut poursuivre sur sa lancée. Problème, le SLUC est opposé mercredi (21h00) à Sienne, leader incontestable de Serie A et logiquement l'un des favoris de la compétition.


Même si les Nancéiens restent sur six succès consécutifs en Pro A, Jean-Luc Monschau et ses joueurs doivent s'attendre à souffrir face à une formation transalpine invaincue depuis le début de saison dans son Championnat (7 victoires en 7 matches). L'entraîneur lorrain en est bien conscient et fait profil bas. «Aucune équipe n'a encore gagné à ce jour à Sienne, avance-t-il.. Il n'est donc pas facile de croire que nous serons les premiers à le faire. Nous avons le droit de rêver, mais s'il vous plaît ne me réveillez pas trop brusquement !»

S'inspirer du Panathinaïkos

L'effectif toscan extrêmement complet s'en chargera bien tout seul. «Henry Domercant est capable de faire mouche avec deux joueurs sur le paletot, Romain Sato est fort, Ksistof Lavrinovic s'écarte pour tirer à trois points, quant à Rimantas Kaukenas, c'est tout simplement l'arrière titulaire de l'équipe lituanienne», énumère le coach nancéien, qui oublie au passage l'Américain Terrel McIntyre, ancien protégé de Jean-Denys Choulet à Gravelines, capable lui aussi par sa vitesse de poser de sérieux problèmes au Couguar. «C'est est une grosse équipe, reprend le capitaine Ricardo Greer (photo L'Equipe), mais le succès qu'on a remporté face à Gravelines est bon pour le moral. On a joué avec beaucoup d'agressivité».


Samedi dernier en effet, Nancy a fait le plein de confiance face aux Nordistes. Mais pour espérer terminer parmi les quatre premières places qualificatives au Top 16, il faudra à Cyril Julian, de retour après sa blessure au cou, et ses partenaires encore plus de réussite, d'adresse et de maîtrise face aux Italiens. Une chose est sûre, Jean-Luc Monschau devra en tout cas s'inspirer du Panathinaïkos, vainqueur il y a deux semaines du Montepaschi, et seule équipe jusque-là à avoir fait tomber Sienne cette saison toutes compétitions confondues.

(Source AFP)

Au pied des remparts de Sienne Pour espérer un exploit sans précédent, le SLUC va devoir escalader ce soir les « Mura di Siena », les fameux remparts de la ville. Mission impossible chez le champion d'Italie ?








SIENNE._ Bienvenue dans la beauté ! Bienvenue en Toscane ! Il faisait un bon 10° lorsque sous un ciel bleu azur, les Nancéiens ont pris leur quartier dans le somptueux hôtel Il Piccolo Castello à Monteriggioni qui domine Sienne, la belle, si célèbre pour son patrimoine artistique et pour la fameuse course du « Palio delle Contrade », course poignante de chevaux qui voit s'affronter les paroisses et les quartiers de la ville, deux fois par an.
Entre les vallons de l'Arbia au sud, de l'Elsa au nord où brille au soleil levant les collines du Chianti, Sienne (55.000 habitants) est aujourd'hui un passage obligé pour tous les amoureux d'art (la Piazza del Campo, le Duomo di Siena, la Fonte Gaia), de gastronomie (on y mange les meilleures pâtes d'Italie) et de ...basket.
Montepaschi Siena, demi-finaliste l'année dernière de l'Euroligue, occupe aujourd'hui une place privilégiée au sommet du Vieux continent. Le Pala Men Sana (6.000 places) en est devenu un bastion imprenable où le grand Barça a compris sa douleur en octobre dernier.
Jean-Luc Monschau, le coach nancéien, mesure évidemment avec beaucoup de respect le chemin parcouru par un club qui a connu une ascension vertigineuse : « N'oubliez surtout pas que cette équipe est allée au ''final four'' la saison dernière avec Vitoria, le Maccabi Tel Aviv et le CSKA Moscou, soit les quatre meilleures équipes d'Europe en 2008. Ce n'est pas négligeable » insiste-t-il avant de souligner l'homogénéité de l'équipe italienne qui écrase le championnat d'Italie (7 matches, 7 victoires). « Cette équipe-là fait tout un peu mieux que nous. C'est à la fois simple et très compliqué. Elle tire à 60 % à deux points, à 43 % à trois points et à 80 % aux lancers francs. Même si, ce ne sont que des chiffres, ils parlent. Le staff de Sienne a gardé l'ossature de l'équipe 2007-2008, une ossature qui marche en championnat comme en Euroligue. Ils ont battu nettement Barcelone dans leur salle. C'est une drôle de référence. »

Rester dans le match


Jean-Luc Monschau et son assistant Cédric Heitz ont bossé depuis leur magnifique victoire contre Gravelines. L'équipe de Sienne, ses joueurs, ses systèmes ils les connaissent par cœur : « La ligne arrière est étincelante avec Domercant, Sato et Kaukenas lequel ne semble pas aller vite mais sait où il va et réussit toujours à concrétiser ses actions. On ne présente pas Mc Intyre, qui a joué en France et qui a refusé à l'intersaison des offres mirifiques pour rester à Sienne, ou Lavrinovic, qui est aujourd'hui un des meilleurs intérieurs en Europe. Son adresse, lorsqu'il s'écarte du cercle, est une terrible menace. »
Sienne est fort, très fort. Mais le SLUC ne veut surtout pas se comporter en victime. Ricardo Greer, capitaine écouté, répète depuis samedi soir : « Jouons avec de l'agressivité défensive comme nos débuts de match à Roanne et devant Gravelines. C'est à ce prix qu'on sera dans le match à Sienne. »
Et même si une défaite ne compromettrait pas les chances de qualification du SLUC (à moins que Sopot ou Kaunas s'imposent ce soir et demain devant Barcelone et le Panathinaïkos), les Nancéiens, qui progressent au fil des matchs des deux côtés du terrain, veulent d'abord et surtout rester dans le match : « Après, si nous sommes aussi adroits que devant Gravelines, on jouera les yeux dans les yeux. Nous avons gagné de la fluidité en attaque, de la rigueur dans la mise en place et notre jeu est plus installé » rassure Jean-Luc Monschau qui sait que, quoi qu'il arrive, ce genre de match ne peut qu'améliorer l'ordinaire et faire progresser encore et encore son équipe. Une équipe qui n'a plus perdu à l'extérieur depuis Sopot. Ce match bizarre où les Nancéiens (Jean-Luc Monschau en parlait hier encore en montant dans l'avion) ont vendangé...onze paniers immanquables sous le cercle. Espérons seulement qu'un jour, les champions de France ne s'en mordent pas les doigts....

G. G. (Gilles GAIHIER)


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