[Play-Offs - Finale] SLUC Nancy champion de France 2008 !

En direct de Bercy

Harper à Roanne


• PIZZA. Du côté des supporters des deux équipes, cette finale s'est déroulée dans un excellent état d'esprit. La preuve : avant la rencontre, sur le parvis de Bercy, le président Christian Fra a pris un petit bain de foule au milieu des supporters... roannais. Entre deux accolades, le « prési » s'est même vu offrir un morceau de pizza par de sympathiques fans de la Chorale.
• COMMUNION. Christian Fra avait manqué deux des trois matches de la demi-finale contre Villeurbanne pour cause de croisière. Cette fois, c'était autour de président de la Chorale de Roanne d'être retenu loin de son équipe par des impératifs incontournables. Hier, Emmanuel Brochot avait en effet choisi de rester auprès de son fils qui effectuait sa première communion.
• RECOMPENSES. Avant la finale, la LNB a tenu a récompenser Michel Gomez, sélectionneur de l'équipe de France, Stéphane Ostrowski et Tony Parker pour l'ensemble de leur oeuvre. Tony qui était là, avec Eva Longoria, aura donc porté bonheur à son frère.
• UCPB. Christian Fra a été élu hier matin vice-président de l'Union des Clubs Professionnels. C'est l'ex-président du Mans Jean-Pierre Goisbault qui a été élu.
• HARPER A ROANNE. Jean-Denys Choulet a indiqué hier que la Chorale de Roanne avait engagé pour la saison prochaine l'ailier Aaron Harper qui, après un court passage à Mariupol en Ukraine, revient donc à la Chorale avec laquelle il a été champion de France en 2007. Il a également promis l'arrivée de deux joueurs du même niveau.
• PERSONNALITES. Le maire de Nancy et président de la CUGN André Rossinot était à la tête d'une délégation de personnalités locales. Le préfet Hugues Parant, Michel Dufraisse, adjoint au maire de Nancy, Gérard Colin, vice président-directeur général de l'Est Républicain étaient dans les tribunes ainsi que le partenaire du SLUC, le PDG d'Airness Malamine Koné
• LE SALYERSTHON. Pour garder Marc Salyers, les Roannais seraient prêts à tout. Il y a même un supporter inconditionel de la Chorale qui voudrait organiser un Salyersthon pour le Numéro 14 de la Chorale. A 20 euros par habitant...

Est republicain

Un contre un avec... Jeff Greer

« Je suis stupéfait »


Fâché avec son shoot extérieur lors de la série face à l'ASVEL, le shooteur dominicain a sorti une partie monumentale et a été élu meilleur joueur de la finale. Elle est pas belle l'histoire ?
PARIS._ On dit souvent qu'un grand joueur, c'est quelqu'un qui arrive à répondre présent dans les grands rendez-vous. Partant de là, il n'y a aucun doute à avoir, Jeff Greer est un grand joueur. Fâché avec son shoot extérieur lors de la série des demi-finales face à Villeurbanne (3/22 à 3 pts), le shooteur dominicain a retrouvé la mire au meilleur moment, celui où on forge les destins et où on écrit les belles histoires. Le jeune frère de Ricardo a signé un superbe 6/10 derrière la ligne, mais ne s'est pas contenté d'enquiller à tout-va. Avec 29 pts, 10 rebonds , 35 d'évaluation, Jeff a plané statistiquement sur cette finale, mais il a aussi parfaitement placé sous l'éteignoir la gâchette Brion Rush en défense. Alors, qui d'autre que lui pouvait obtenir le titre de MVP de la finale ? Hier, c'était son jour. Le jour d'un grand joueur.
- Jeff, comment vous sentez-vous quelques minutes après ce titre ?
- Je me sens bien, très bien (rires)... Je suis stupéfait. C'était un grand match, et c'est toute l'équipe qui mérite le titre de MVP. Toute l'équipe, mais aussi nos fans. Ils nous ont poussés tout au long de la saison, ils étaient derrière nous lors de la série face à Villeurbanne qui n'était pas facile, et c'est aussi grace à eux qu'on s'est hissés à ce niveau.
- Vers qui ont été vos premières pensées à chaud ?
- Vers nos fans justement. Ils ont attendu trois ans avant de voir leur équipe gagner. C'est beau pour la ville, le club et je suis heureux d'avoir apporté ma pierre à cet édifice.
- Votre adresse à trois points a été assez incroyable...
- Oui, c'est vrai. Mais quand j'ai mis le premier, le deuxième, les gars n'arrêtaient pas de me dire ''continue, continue de tirer''. C'est ce que j'ai fait. Mais dès l'étirement, le coach est venu me voir et m'a dit : '' Ce soir, c'est ton soir ''. Je marque sur un ballon de contre-attaque, et cela m'a mis en confiance. Après, tout s'est mis en place.
- Et pourtant, vous n'étiez pas d'une grande réussite à 3 pts lors de la série face à Villeurbanne...
- Mais je suis un shooteur, et un shooteur ne s'arrête pas de shooter parce qu'il n'est pas trop en réussite (sourire)...- Vous n'avez laissé que 19 pts aux Roannais en deuxième mi-temps. Avez-vous été surpris par le niveau défensif de l'équipe dans cette période ?
- Pas vraiment. On a déjà montré tout au long de la saison qu'on était capable d'avoir ce degré défensif sur une certaine durée. On a super bien défendu dès le début du match et on a encore remonté le niveau défensif en deuxième période.
- Toujours sur le plan défensif, vous avez fait un gros travail pour museler Brion Rush auteur d'un petit 2/11 aux tirs...
- C'est toujours un challenge de défendre contre un shooteur comme ça... J'ai essayé de ne pas lui laisser de panier facile. Et quand vous êtes dans le rythme en défense, cela vous donne de la confiance en attaque. Cela m'a aidé.

« Plus spécial qu'en 2005 »


- A quel moment avez-vous compris que vous ne pouviez plus perdre ce match ?
- Vous savez, je suis tellement nerveux que jusque dans le money-time, je n'étais sûr de rien (rires). Mais à trois minutes du gong, j'ai compris...
- Cerise sur le gateau, vous avez reçu le titre de MVP de la finale. Quand Tony Parker vous l'a remis, vous avez échangé quelques mots, hilares. Que vous êtes-vous dit ?
- Lors de l'échauffement, il m'avait lancé '' Est-ce que t'es prêt ? ''. Je lui ai répondu que j'étais prêt pour aller chercher le titre. Alors, quand il m'a remis le trophée de MVP, on s'est rappelé cette scène. Ce titre de MVP, c'est la cerise sur me gâteau. Il est pour la ville, le club, les fans...
- Vous aviez déjà remporté le titre avec Strasbourg en 2005. Lequel des deux est le plus spécial ?
- (Sourire) Peut-être celui-là... En 2005, c'était une première, une grande expérience, mais tout a été si vite... Cette fois, je prends un peu plus le temps de savourer. Et puis, ma famille était là. J'attache beaucoup d'importance à la famille. Et remporter ce titre le jour de la Fête des Pères, c'est aussi quelque chose de spécial.

« On est comme une famille »


- Et maintenant, l'Euroligue...
- Ce sera un nouveau challenge, mais on aime ça, les challenges. Ce sera une belle expérience à vivre. On verra bien !
- Maintenant que la saison s'achève, quelle a été la plus grande force de cette équipe ?
- En dehors du terrain, on est comme ça (il se serre les mains). On es t comme une famille et c'est quelque chose d'inestimable.

Recueilli par A. G.



Est republicain

A chaud

« Le rebond défensif a été la clé »









•Jean-Luc Monschau : « On a parfaitement contrôlé le rebond défensif. C'était la clé du match. Avec du rebond, on pouvait courir, sans rebond, on courait à la catastrophe comme à Roanne en championnat ».
•Christian Fra : « C'est génial, c'est grand, c'est magnifique. Je savais que mon coach finirait pas remporter le titre. Il le mérite tant. Ne me parlez pas ce soir d'Euroligue, on va d'abord fêter notre titre avant de commencer à travailler mardi sur la saison prochaine ».
•Victor Samnick : « On n'a pas hésité. Sur les rebonds, il fallait y aller et on l'a fait. On a vraiment été présents, c'est le mot. Présents. On nous avait qualifiés de losers, je pense que ça nous a motivés quelque part. Gagner pour l'équipe, la famille, la ville, ça nous a transcendés. ».
•Pape-Philippe Amagou : « On a fait une bonne première période, mais dans les vestiaires, on savait que Roanne ferait tout pour revenir et que les cinq premières minutes de la seconde période seraient très importantes. Mais on est restés concentrés. Ce n'est pas mon premier titre, mais cela fait toujours extrêmement plaisir ! ».
•Roger Zaki : «On avait plus de pression qu'eux car on voulait leur prendre le titre mais on a très bien défendu. C'est ma deuxième médaille d'or à Bercy après celle que j'avais gagné avec les cadets il y a deux ans. Mais bien sûr que celle-là est plus belle ».•Cyril Julian : « Il y a eu du coeur, de l'envie, et je ressens une grande fierté. J'ai aussi une pensée pour ceux qui ont tant fait pour ce club et ne sont plus là comme Jean-Jacques Eisenbach, Jean Ecuyer et ceux qui construisent le club, Christian (Fra), Jean-Luc (Monschau)... . Ce titre, c'est forcément un peu plus spécial que celui que j'ai remporté à Pau car Nancy représente énormément pour moi. Ce titre, c'est du niveau de la médaille d'argent aux JO ».
•Pape Badiane (Roanne) : « On est déçu d'avoir perdu de cette manière là. On était tellement motivés, on se voyait trop beaux. On a pris la correction qu'on méritait car on n'était pas unis sur le terrain. A Nancy, ils l'étaient. Bravo à eux, ils l'ont mérité ».
•John Linehan (joueur du SLUC en 2006/2007) : « J'étais certain que Nancy pouvait gagner car cette équipe a des leaders charismatiques comme Ricardo etJeff Greer, Mike Bauer, Cyril Julian... Maintenant, je ne pensais pas qu'elle pourrait gagner aussi largement. En tout cas, félicitations au SLUC ! ».
•Christian Monschau (coach du Havre, futur entraîneur de Gravelines) : « Le SLUC a été d'une constance incroyable depuis quatre ans. Il mérite sa consécration. J'ai compris que mon frère Jean-Luc avait gagné lorsque Jean-Denys Choulet a commencé à faire jouer son banc ».
Est republicain

Ambiance

MVP, Most Valuable Public


Oubliés, les échecs passés ! Hier, le fabuleux public nancéien a enflammé Bercy. Derrière leurs chouchous de bout en bout, les Lorrains ont assuré l'animation comme jamais. Avant un bouquet final en totale communion avec les joueurs.






PARIS._ Lourd comme un menhir. Mais précieux comme un diamant. Ce trophée de champions, couleur or et saveur Champagne, ils sont quelques-uns, membres du Club des Supporters, à le serrer, le couver du regard, comme s'ils n'y croyaient pas encore. Et pourtant. La finale à peine achevée, ces privilégiés d'entre les privilégiés, dans les gradins d'un Bercy plein à ras bord, viennent bien de recevoir, des mains de Bauer et compagnie, la preuve indiscutable que le SLUC est champion. Qu'une page d'Histoire vient de s'écrire.
« Notre plus belle émotion de supporters ! », lancera Patrick, un des heureux élus. Habitués à transformer Gentilly en étuve mais maudits depuis trois ans à Bercy, les milliers de fans rouge et blanc ont bien gagné le droit de savourer l'instant. Un moment qu'ils osaient tout juste rêver, deux heures plus tôt.
Car lorsque ''l'heure H'' approche à grandes enjambées, c'est bien Roanne qui mène la danse côté ambiance. Arrivés en masse -et en avance- par train spécial, les bleu et blanc sont comme chez eux. « Et ils sont où les Nancéiens... ? » Ça chambre sec. C'est vrai ça, ils sont où les Nancéiens ? Ils sont là, mais pas tous. Et épars, pour l'instant. Il s'agirait que ça change... et ça va changer. Par petites grappes, lentement mais sûrement, les 3.500 Lorrains ayant attrapé au vol les billets accordés par la ligue, font peu à peu rougir le POPB. Si bien qu'au moment de l'entrée des gladiateurs dans l'Arène, le combat a basculé.
La sono peut bien cracher ses watts, il faut bien regarder du côté des fans lorrains pour deviner l'origine du vacarme ambiant au moment du coup d'envoi.
Et après avoir encaissé sans broncher les deux premiers crochets du puncheur Salyers, les fans des Couguars vont vite retrouver de la voix. « Tous ensemble, tous ensemble ! »
Peu à peu, le SLUC tisse sa toile. Son public, lui, monte encore le son... Et la température, même si la rayonnante Eva Longoria, arrivée au bras de Tony Parker, avait déjà ajouté quelques degrés au thermomètre.
A la pause (45-34), celle que certains auraient sûrement préféré voir en pom-pom girl sur le parquet, agitera d'ailleurs une affichette « Allez Nancy » sans équivoque.

Le SLUC en portraits géants


Le frérot de Tony, comme ses coéquipiers, n'est d'ailleurs pas seulement sur le parquet. Mais aussi en tribunes, via les portraits géants déployés par le sixième homme lorrain.
Lequel va vite se frotter les moustaches. Après le repos, le SLUC accélére encore, emmenant dans son sillage une foule qui, aujourd'hui, ne doit plus avoir beaucoup de voix.
Il reste sept minutes, Nancy se balade (71-43), et on entend plus que les Lorrains. Même si certains refusent de se réjouir trop tôt. « L'an dernier, on était déjà largement en tête.. .On s'en souvient ! », lancent en chœur Christine et David, venus de Liverdun. Le triste souvenir va vite être rayé de la carte-mémoire.
Et pendant ce temps, côté Roannais... Eteint, drapeaux en berne, on est passé du rang de supporter survolté à celui de spectateur résigné. Mais à l'esprit sportif intact : on en voit plus d'un applaudir les derniers paniers enquillés par les frères Greer et le reste de la troupe nancéienne. Les « Nancy, Nancy ! » doublent, triplent d'intensité, avant l'incontournable « On est les champions », qui dégringole des tribunes quatre à quatre, à deux minutes du terme.
Le couplet n'a rien d'original. Mais Dieu que c'est bon de l'entonner ! Au coup de sifflet final, c'est à s'en briser les cordes vocales que les supporters nancéiens chantent un refrain qui les fuyait jusqu'alors.. Et qui doit résonner ce matin encore dans les travées de Bercy. Comme, sans doute, dans quelques esprits embrumés. Si agréablement embrumés...

S. C. (Stéphanie CHEFFER)


Est republicain

Au départ avec les supporters

Dimanche rouge sur la route...


Rouge et blanc, précisément : aux couleurs du club de leur cœur, quelque 3.000 amoureux du SLUC ont quitté Nancy hier matin. Direction Bercy, nantis de la panoplie du parfait supporter.Et des rêves de titre plein la soute du bus.






PARIS._ Ce voyage, ils l'auraient fait sur les genoux. Ça ne sera pas la peine.
A l'heure de rallier Paris-Bercy et de pousser les couguars du SLUC dans leur quête du Graal, les fans du SLUC peuvent une fois encore compter sur les bus affrétés par le Club des Supporters et les partenaires.
Comme de tradition depuis quatre ans, une impressionnante migration en direction de la capitale est programmée....
A voir la nuée rouge et blanc se former sur le parking d'Auchan Laxou, en ce dimanche matin encore frisquet, on n'est donc guère surpris. 2.500 en 2005, 3.100 en 2006, 3.300 l'an dernier : ils sont 3.500, cette fois, à avoir décroché le précieux titre de transport.
Certains sont déjà sur place, et ne feront que le retour avec les supporters nancéiens.
En chantant, ou en pleurant comme les trois années précédentes ? Réponse en fin d'après-midi.
Pour l'instant, il est 7h, et l'agglomération nancéienne ouvre un œil... au son des trompettes du Club des Supporters.
L'association est en effet aux manettes, depuis une bonne demi-heure déjà. Mission du jour : accueillir les trois petits milliers de fans du SLUC, qui vont bientôt s'asseoir dans un des 33 bus nécessaires pour l'événement. 33, mais l'équivalent d'une soixantaine de bus classiques. « Ce sont des cars grande capacité. Dans certains, il y a deux étages et 90 places », précise Christelle Hurni, la présidente de Club. Elle qui, avec son escouade de fidèles lieutenants, est sur le pont depuis une demi-heure. C'est qu'il faut remettre les paquetages !
A chaque wagon du convoi, son carton de précieux outils, à distribuer aux fans durant le trajet : les traditionnels tee-shirts offerts par les partenaires, mais aussi les affichettes « Allez Nancy », le ''kit'' de maquillage, et les pièces de tifo à branfir vers 15 h dans les gradins du POPB.
Des gradins colorés, des gradins bruyants et brillants aussi : cette année, au rayon nouveautés, les ''tape-tape'' sont de sortie, ainsi que des bracelets lumineux dernier cri. A plier en deux et à secouer avant de l'accrocher au poignet : effet garanti, Bercy devrait scintiller de mille feux. Des feux rouges évidemment.

Nouvelles trompettes


Plein les yeux, donc. Plein les oreilles aussi. Alors que le départ se précise, que chacun cherche son bus sans même rêver d'une grasse mat', Philippe et ses potes du Club des Supporters se font entendre : les trompettes qu'ils vendent, à 3 € pièce, partent comme des petits pains. « On a même prévu les Boules Quiès, pour ceux qui veulent », glissent en chœur ces préposés au réveille-matin d'un nouveau genre. « On n'avait pas ça l'an dernier, c'est peut-être bien ce qui va fait la différence ! » Ils se marrent.
N'empêche qu'à cette heure où les pronostics fusent, où l'on prie pour faire le voyage retour en bombant le torse, certains ne diraient pas non à un léger détour par Lourdes...
Pas le temps. Bientôt 8 h 30, on embarque peu à peu. Baguette sous le bras, pack de bière ou glacière à la main, en prévision de la collation d'avant match.
Du côté des trois bus du Club Affaires, c'est le Champagne qu'on charge. « Quoi qu'il arrive, on le débouche ! », entend-on chez les sponsors. Comprenez, pour fêter la victoire ou noyer son chagrin...
Pour l'heure, c'est au gasoil que tous vont carburer. Les premiers cars affichent complet : roule ma poule !
Quatre heures de route et une pause-pipi plus tard, terminus : le joyeux cortège débarque sur Bercy, et envahit joyeusement le POPB. Que le spectacle commence...

S. C. (Stéphanie CHEFFER)



Est republicain

Nancy, bonjour l'ivresse !

Numéro un, enfin ! On craignait que Nancy se fourvoie dans l'impasse de quatre finales dilapidées, on avait tort. L'équipe lorraine a plané sur Paris, réduisant le tenant Roanne à un rôle de piètre figurant. Champagne.

Le palais de Bercy n'est donc plus un repoussoir. Ni un palais hanté. Les basketteurs nancéiens ne sont pas, cette fois-ci, tombés dans un piège parfait qui essore les rêves d'une grandeur légitime. Le club lorrain s'emparant depuis plusieurs saisons d'une régularité haut de gamme.Mieux, en deux temps (dans une première période maîtrisée) et trois mouvements (21-9 au cours des dix minutes après la pause), la capitale, jadis femme fatale, a été courtisée. Séduite. Conquise. Au diable la valse à quatre temps, entamée depuis 2005, les potes de Cyril Julian se sont livrés à un rock endiablé mettant dans le vent l'adversaire de la Loire. Arrivés sur le parquet des paillettes comme des affamés de revanche sur Roanne l'empêcheur de tourner en rond de 2007, les hommes de Jean-Luc Monschau se sont aussi rapidement transformés en goinfres avides de couronne. Au bout du chemin, ce titre suprême et cette entrée historique dans le grand monde européen du basket. L'Euroligue entre place Stanislas et le chaudron de Gentilly, Nancy s'apprête à vivre des heures magnifiques en devenant, avec Le Mans, le porte-drapeau du sport français ! Cette finale ? D'un suspense nullissime tant le Sluc a écrasé de sa supériorité une partie qui a hésité... sept minutes (7-9). Dans une liesse populaire si dense qu'elle chatouillait les tréfonds de l'affectif, un premier héros créa la brèche : Victor Samnick. Du 100 % sublime sous le cercle avec un rôle de parfait intimidateur. Malgré les noms d'en face, genre Salyers le saigneur. Vite, il fut rejoint par l'artificier Greer. Pas celui que l'on attendait. Ricardo dévolu à la discrétion collective à l'image de Bauer sacrifié en chien de garde, il revenait à Jeff la responsabilité de dynamiter le rival. Le cadet de la famille devait décrocher le label de meilleur joueur dominical avec 29 points au compteur (11 sur 16 aux tirs)... Voilà pour le faste offensif, complété par un précieux Julian, car pour le reste, Nancy sortit les tripes, laissant Roanne à 53 unités ! « La défense et le rebond (treize prises de plus) ont été les clés du match » expliquait Samnick. « La hargne et l'envie ont créé la différence » confiait l'international. « Si on avait joué comme ça les deux ou trois finales précédentes... L'entame du troisième quart-temps (21-9) s'est avérée décisive. Elle nous a enlevé ce qu'il nous restait de pression. On n'a pu ainsi continuer sur notre rythme. Tout s'est déroulé naturellement ! » Piétiné, ridiculisé, abattu, Roanne fut définitivement largué à quinze minutes des débats que Pape Badiane rejetait en bloc : « Je suis surtout déçu d'avoir perdu de cette manière.... On s'est vu trop beau. Nous n'étions pas unis sur le terrain contrairement à Nancy. On a reçu la correction que l'on méritait. » A chacun son tour mais à cette précision près : les trois vainqueurs précédents du Sluc n'avaient pas affiché pareil éclat et semblable panache. Bonjour l'ivresse !

Alain THIÉBAUT.

Republicain lorrain

Mon frère, ce héros

La polyvalence est affaire de famille chez les Greer. MVP de la finale, Jeff a fait la différence.

Lorsque le speaker a annoncé la remise du trophée du meilleur joueur de la finale, Jeff Greer n'a pas hésité un instant. Il s'est avancé spontanément pour saisir le totem et enlacer Tony Parker, conscient d'avoir emporté l'unanimité hier. Dans son cas, l'expression consacrée s'impose : Jeff Greer a pris feu. La prestation de l'arrière dominicain autorise en effet tous les superlatifs. L'enfant du Bronx a dicté le tempo d'une rencontre qu'il a survolée par une débauche d'adresse à distance et un travail plus ombrageux dans les tâches défensives. Du grand art.La feuille de match fut la première à lui rendre hommage : 29 unités au compteur, 6 tirs sur 10 à trois points, 10 rebonds, deux passes et une évaluation impressionnante de 35. « Il a réalisé un match incroyable, commentait son frère Ricardo. Vous avez vu les shoots qu'il a rentrés ? C'était Jeff le meilleur ce soir. Au College déjà, il réussissait des matches comme ça. Il me bottait déjà le c... à l'époque. C'est lui le meilleur. » « Il y a des jours comme ça, complète le principal intéressé. Tu ne peux pas l'expliquer. Pendant les étirements, le coach est venu me voir et il m'a dit : " Ce soir, c'est ton soir. " Il m'a mis en confiance. Lorsque j'ai reçu ma première balle, j'ai pris le shoot et je l'ai mis. Ensuite, les autres n'arrêtaient pas de me dire : " continue de shooter, continue de shooter !". C'est ce que j'ai fait. » A l'origine, l'attention était braquée sur Ricardo, le grand frère, l'élément créateur, héros de la qualification contre Villeurbanne. La solution était plus longiligne hier, plus adroite et plus aérienne. Jeff a d'ailleurs annoncé très tôt l'état de grâce en convertissant ses quatre premières tentatives à distance. La suite fut à l'avenant. L'ailier nancéien a initié nombre de relances en cueillant des rebonds défensifs et apporté sa vitesse dans tous les temps forts lorrains. Sans jamais oublier de sacrifier à l'effort défensif, le cadet Greer a également contribué au spectacle en smashant d'abord sur Byars puis en alignant neuf unités supplémentaires dans l'euphorie du dernier quart-temps. « Jeff est la menace nécessaire à trois points, appréciait Christian Monschau en observateur averti. Il est toujours costaud dans l'appropriation du ballon et la densité défensive. Son travail de destruction sur Rush a payé. Mais il était aussi au rebond, à la relance et prend toujours les tirs à bon escient. » Bercy saura désormais qu'il faut avoir les frères Greer dans son camp pour emporter le trophée. Les deux Dominicains ont ajouté hier une ligne supplémentaire au palmarès familial qu'ils avaient inauguré avec Strasbourg, en 2005, aux dépens de... Nancy. « Le premier titre était une grande expérience mais quand tu en gagnes un deuxième, c'est... wouah ! En plus, mon frère était là, la famille, les enfants... Il me faudra du temps pour apprécier ce moment. » Faux, il lui suffira simplement de lever les yeux chaque matin vers son trophée de MVP.

Christian JOUGLEUX.

Republicain lorrain

Monschau : « Mon frère m'a donné les clés »

L'entraîneur Jean-Luc Monschau s'est quasiment confessé après le sacre qu'il espérait depuis ses débuts en 1985. A 57 ans, il n'a pu retenir ses larmes. Morceaux choisis d'une émotion à son comble.

A propos des finales perdues. « La ténacité et la persévérance sont des qualités que l'on doit aussi trouver chez les sportifs. Je me suis rappelé ce que ma disait mon père : quand tu traverses des périodes de déception, profites-en pour trouver des forces. » A propos de l'adversaire. « L'écart ne veut rien dire. Roanne fait honneur au basket français. C'est un partout maintenant ? J'ai été très touché par la sportivité de Jean-Denys Choulet avant et après la rencontre. » A propos du président Fra. « Merci à mon patron, le président Christian Fra, qui a su faire souffler un esprit familial. J'essaye d'en être le relais. » A propos de son équipe. « Je pense à ces garçons qui ont aussi imposé cet esprit familial à l'image de Jeff Greer ou de TJ Parker. Ricardo (Greer) nous a fait traverser les difficultés grâce à cette même philosophie. Chaque joueur qui passe n'oublie pas le Sluc : nous avons reçus des messages des quatre mousquetaires McClintock, Zianveni, Hayes, Kirksay qui nous a téléphoné juste après la finale... » A propos de sa vie. « Je ne peux m'empêcher de penser à ma famille, à mon père, bonne fête papa... J'ai vécu dans une maison où nous parlions que de sport, de basket, avec ma tante et mon oncle. Je leur remercie de leur soutien. » A propos des son frère Christian (ex-coach du Havre, aujourd'hui à Gravelines) : « Merci à mon frère qui m'a incité à devenir entraîneur professionnel, en 1985 à Mulhouse. Il est mon jeune frère, sept ans de moins, et pourtant, c'est moi qui apprends plus de lui que moi de lui. Il m'a donné les clés de la victoire dans ce match. Oui, elles viennent de lui. » A propos de son émotion. « Je ressens la même émotion dans cette victoire que celle que j'ai ressenti lors des trois dernières finales perdues. »

A. T.

Republicain lorrain

De bruit et de larmes

Et les supporters de Roanne se sont tus. Le troisième quart-temps touchait à peine à son terme et Bercy s'est subitement divisé. La foule blanche et rouge grondait d'un plaisir inédit, toute indifférente au mutisme ébaubi de ses voisins de bleu vêtus. Les malheureux étaient terrassés par le comportement des leurs, interdits devant la débâcle. Soudain, les suiveurs roannais ont saisi le calvaire vécu un an plus tôt par leurs rivaux lorrains. Sans doute vivront-ils très mal eux aussi le chemin du retour. Un léger doute avait parcouru l'assistance nancéienne lorsque les deux formations se sont séparées à la pause, tenues par un écart de onze points. Par le passé, pareille marge n'avait pas suffi. Hier, les derniers fantômes du triplé maudit ont été chassés par la marée sluciste. L'exorcisme était parfait. A dix minutes du terme, le président Fra s'enflammait et agitait les bras pour appeler le bruit du peuple nancéien. Dix minutes plus tard, l'euphorie était totale. Victor Samnick coulait une larme sur un premier titre tandis que TJ Parker était branché sur le mode répétition : « C'est énorme, c'est énorme ! ». Les 3 500 supporters se mettaient au diapason, hurlant leur plaisir de toucher enfin l'autre médaille que celle du con. La mélodie du bonheur s'est poursuivie en coulisses où les joueurs ont arrosé leur entraîneur de vin blanc avant de rajouter une louche d'eau quand celui-ci répondait à la télévision. La délivrance autorise les blagues potaches. Elle n'avait toutefois préparé personne au spectacle d'un Jean-Luc Monschau ému au larmes face aux journalistes, au moment de dire son amour et son respect à Christian, son frère cadet, qui étouffait un sanglot, cueilli par l'hommage familial. C'était l'un des plus jolis moments hier. Jamais l'entraîneur du SLUC n'était apparu si touchant.

Ch. J.

Republicain lorrain

Le chiffre 2

Le Sluc, après les handballeuse de Metz, est le deuxième club lorrain à devenir champion de France d'une discipline collective majeure. Dans un autre registre, les joueurs de tennis de l'Asptt Metz avaient eux aussi été sacrés. Mais au niveau des trophées nationaux, les footballeurs du FC Metz et de l'AS Nancy avaient montré la voie (coupe de France et de la Ligue).Roanne a inscrit seulement 19 points en deuxième période. 53 points marqués en tout, il s'agit là de l'un des petits scores dans l'histoire de la Ligue. L'équipe de la Loire a tourné à 32 % de réussite... Son 6/30 dans les tentatives à 3 points a fait mal !Cyril Julian se serait mis d'accord avec le Sluc pour rester deux saisons supplémentaires à Nancy, acceptant une baisse de son salaire.« Moi qui ne bois jamais d'alcool, je crois que ce soir, je vais me saoûler ! Dire que l'on nous traitait de losers magnifiques... J'avais mijoté çà toute la nuit pour me motiver... » du Nancéien Victor Samnick, après la conquête de son titre. Ricardo Greer présente l'originalité d'avoir disputé trois finales en quatre ans avec trois clubs différents : Gravelines en 2004 (défaite), Strasbourg en 2005 et Nancy en 2008 (victoires).

Paru le : 16-06-2008

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Euroligue : un autre monde

Nancy s'alignera donc dans cette compétition majeure en basket. Celle où les clubs français se ramassent régulièrement tant les adversaires rencontrés ont le prestige de leurs énormes budgets. Cyril Julian, avec Pau-Orthez, a déjà connu ces batailles dans le Vieux continent : « Il n'y a pas au-dessus, on y développe le basket le plus accompli, c'est celui qui est le mieux joué. Ce sera dur mais il y a toujours quelque chose à faire. » La discipline dans son ensemble, d'ailleurs, est heureuse que l'Euroligue débarque en Lorraine. Roanne, cette saison ne possédant pas les infrastructures suffisantes, avaient été obligés d'accueillir ses rivaux à 120 km du hall André-Vacheresse, à Clermont ! « Cela nous embêterait de recommencer, avait annoncé le coach Jean-Denys, on est déjà très content d'être dans le top 4 et donc d'avoir la coupe Uleb. » Nancy n'aura pas ces problèmes : Gentilly, 6030 places, a la capacité nécessaire. L'Euroligue regroupe les clubs des meilleurs pays tels le CSKA Moscou, Fenerbahce, Badalone, Vitoria, Barcelone ou Sienne et les champions de nations plus modestes comme les Belges de Charleroi. Sans oublier Israël, l'Allemagne... C'est, autrement dit, la garantie de trouver sur sa route pléiade d'internationaux et Américains faisant la navette entre l'Europe et la NBA. C'est aussi celle d'avoir une aide financière grâce aux droits TV.

A. T.

Republicain lorrain

Super sympa Bacou :cheers:

Doublés

« Bercy, c'est chez moi ! » Pape-Philippe Amagou a glané son deuxième titre après Le Mans (2006) et une coupe de France. Julian, déjà honoré avec Pau, réalise aussi le doublé tout comme Ricardo Greer (Strasbourg 2005). Pape Badiane, l'excellent international de Roanne, a fait savoir qu'il n'était pas certain de rester dans la Loire, voulant disputer l'Euroligue... Deux éléments penchent en faveur du Sluc : le club lorrain disputera cette compétition et Badiane est en fin de contrat. Par ailleurs, l'Américain Harper reviendra à Roanne la saison prochaine. Tandis que le mythique Marc Salyers, élu MVP 2008, quitte le club après deux superbes saisons. Il optera certainement pour le club turc de Fenerbahce. A Nancy, les dirigeants ont préféré s'immerger dans la joie que d'aborder le sujet. On sait d'ores et déjà que les deux Américains Harrison et Dowdell sont sur la sellette.

Paru le : 16-06-2008

Republicain lorrain

Quand Choulet balance

Salement en pétard Jean-Denys Choulet. A l'heure de la conférence de presse, l'entraîneur roannais n'a pas mâché ses mots sur certains éléments qu'il n'a jamais nommés : « Les erreurs de casting sur le papier, on les paye au prix fort un jour ou l'autre. On a payé le prix fort. On a vu les limites de notre effectif et de certains ce soir. Je n'ai pas apprécié le comportement de certains dans la difficulté. Ce soir, c'était une belle leçon. D'un côté, on jouait pour le copain, de l'autre, on jouait pour son cul. Et je parle pas seulement des Américains. On ne peut pas dire que certains ont crevé le plafond ces derniers temps. » Cazalon, Hess et Koné entendront vraisemblablement parler du pays dans un futur proche. Leur entraîneur a d'ailleurs annoncé du changement dans l'effectif pour la saison prochaine. Aaron Harper va en effet retrouver la maison bleue. Le contrat devra être finalisé lors du camp de Columbus Ohio. « Je n'en donne qu'un sur les trois (renforts), a prévenu le coach. Mais les deux autres seront du même niveau. » Inquiétant...

C. J.

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Palais omnisports de Paris-Bercy. Quarts temps : 23-14, 22-20, 21-9, 18-10. Spectateurs : 14.500 environ. Arbitres : MM. Bichon, Bissang et Chambon.
NANCY : 31 paniers (dont 11 sur 29 à trois pts) sur 67 tirs (46 %) ; 11 lf sur 18 tentés ; 49 rebonds (Samnick et J. Greer 10) ; 22 passes décisives (R. Greer 8) ; 12 balles perdues ; 14 fautes personnelles.
Marqueurs : Bauer (4), R. Greer (5), J. Greer (29), Samnick (16), Amagou (8), Dowdell (2), Julian (15), TJ Parker (2), Harrison (3), Lefèvre (0), Zaki (0)
ROANNE : 22 paniers (dont 6 sur 30 à trois pts) sur 69 tirs (32 %) ; 3 lf sur 4 tentés ; 36 rebonds (Kone 7) ; 16 passes décisives (Rush 4) ; 13 balles perdues ; 18 fautes personnelles.
Marqueurs : Byars (11), Poupet (4), Hess (0), Rush (6), Pellin (2), Kone (5), Badiane (2), Salyers (13), Cazalon (2), Soliman (8)

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réactions

• Pape-Philippe Amagou : « Le premier titre avec Le Mans était spécial parce que c'était le premier justement. Celui-ci n'est pas comparable. C'est une émotion nouvelle mais ça fait toujours plaisir. On a bien su creuser l'écart en première mi-temps et on a su gérer quand ils ont voulu revenir à la fin du deuxième. Ce soir, on va faire la fête. Je ne sais pas encore comment mais ça va être grand. » • Victor Samnick : « On était déjà dans le match hier à l'entraînement. Il ne fallait pas hésiter. On était vraiment présent au rebond offensif et défensif. Je n'étais pas ailleurs, je ne rêvais pas. Mais j'étais déjà content l'année dernière parce que j'avais la médaille d'argent. Je n'ai pas pensé à la malédiction. Je me suis seulement rappelé qu'on nous avait appelés les losers magnifiques. Je me le suis répété toute la nuit et ça m'a motivé. » • TJ. Parker : « C'est énorme. C'est énorme. »

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De rien, c'est tout pour ce matin

c'était ma 1ere finale à Bercy, et quel bonheur :cheers:

match énorme de Victor qui a carrément étouffé tout le jeu intérieur de Roanne par sa formidable défense, obligeant Roanne à ne balancer qu'à 3 points avec le peu de réussite que l'on a vu

quand on voit ce qu'était Victor ya 2 ans à l'arrivée à Nancy j'aurais jamais cru le voir à un tel niveau pour nous donner le titre

magnifique TOTOR

bravo aussi à Jeff qui a été intenable (qui a dit qu'il n'était jamais là pour les gros matchs) et aussi Ricardo impeccable dans le role du maitre à jouer

super aussi Cyril qui a été énorme

et que dire de Monschau qui a emmené depuis 4ans le SLUC a un niveau insoupçonné, merci pour ce titre et ses 4 années de bonheur

BRAVO à tous et MERCI

merci Bacou

le réveil est dur ce matin à cause d'une courte nuit et des 8h de bus

mais quelle joie de se réveiller Champion de France!!!!!!

vivement ce soir place Stan, ça va encore vibrer dans nos têtes et nos coeurs!!!!

merci le SLUC!! :cheers:


et au fait aucune nouvelle de la surprise avec les tickets du match??

Elles sont là toutes proches mais n'ont pas encore réussi à vraiment sortir...

Je pense que ce soir, Place Stan, devant la ferveur, elles vont venir .... Les larmes.

Quelque chose me dit que cette année nous serons un peu plus nombreux que les fidèles de l'année dernière et que cette année on ne nous fera pas monter dans les salons de l'Hotel de Ville.

Sinon bravo au SLUC. Joueurs, entraineurs, staff, supporters, à ceux partis trop tôt...

Nancy, "We are Family"

Ps : Le pire c'est qu'aujourd'hui je ne travaille pas et que je suis debout depuis 5H45. Je révais de la superbe réaction des supporters roannais lors de notre sortie de BERCY hier. Chapeau bas !!!!!!!!

Bravo à vous nancéens. Mes pronos(-espoirs...) étaient à l'opposé de ce qui s'est passé hier. On parlait de la défense de la Chorale ces derniers temps et c'est ce qui a fait votre force hier, en plus d'une adresse insolente et d'un collectif parfait : du basket total!
Ce qu'on a pu voir, lire et entendre des rapports entre nancéens et roannais ces derniers temps, que ce soit les dirigeants comme les supporters, et bien, j'espère que cela continuera, c'est une belle "image" du sport collectif.
J'espère que vous ferez une belle Euroligue, et en jouant comme hier, le Top 16 sera largement à votre portée, surtout en jouant à "la maison"
Félicitations à vous et bonne continuation.

JE relis tout ça avec mon café avant de partir bosser... Et je me dis ... Punaise... On est Champion... Trois ans à subir le sarcasmes de toute part, à être pris pour un supporteur de looseurs, 3ans à devoir fermer sa bouche quand on balançait l'argument ultime "vous n'avez rien gagné". Trois défaites, trois frustrations, trois déchirures, effacée en 1 match.

Hier ce fut presque trop pour en prendre vraiment conscience... Aujourd'hui, ça va être bon... putain de repenser à tout ça, ça va être bon.

Merci la famille.... J'espère que nous saurons garder cette ossature pour la Roligue, car cette équipe est somptueuse d'humilité, d'abnégation et de volonté.

salut amis Nancéens...ça y est cette fois c'est la bonne...bravo à votre équipe qui a crevée l'écran hier......pour nous ce fut évidement plus dur à avaler ..j'étais à bercy...en prendre une comme ça c'est dur...bonne continuation et bonne roligue....j'aprécie l'ambiance entre supporters roannais et nacéens..hier a bercy c'était cool.......encore bravo!!
un supporter de la chorale

Bon, ben bravo quoi!

Rien à dire, c'est mérité... il y avait bien trop de talent dans cette équipe pour que ça ne passe pas cette année...
Vous êtes maintenant en Euroleague. Donc enjoy! Vous n'avez pas fini de passer de belles soirées à Gentilly...

Je suis également heureux que le match se soit passé dans la plus grande sportivité...

Fra touché par l'accueil des supporters roannais, Monschau reconnaissant pour la belle sportivité de Choulet et les supporters roannais et nancéens qui s'applaudissent en fin de match... c'est plutôt cool...

Du coup, la pseudo-rivalité entre roannais et nancéens est bien retombée... C'est aussi bien comme ça, car je pense que beaucoup de roannais ont pris du plaisir à voir jouer votre équipe cette année...

Bonjour

Alors pas trop la gueule de bois Mesdames et Messieurs les supporters des CHAMPIONS DE FRANCE 2008 ?

Bravo à vous et à votre équipe, il n'y a malheureusement pour le spectacle pas eu de match hier, votre équipe a vite plié l'affaire (un peu trop vite à mon goût ce qui a vite tué l'ambiance de notre côté)

Félicitations et à l'année prochaine