Coupe du monde de rugby

ça commence fort... je prefere encore retourner sur mon site pour mettre les photos de l'entrainement sluc en ligne plutot que d'assister a ça...

je pense que c'est mort pour les bleus ce soir

Perdu 17 à 12...!
Triste début de tournoi

Heureusement que le ridicule ne tue pas car ce soir on a atteint un sommet de médiocrité

je ne suis pas un fin connaisseur de rugby loin de là mais j'ai vraiment l'impression que l'on a du mal à étirer la défense adverse , on ne cherche pas à passer sur les ailes mais uniquement à jouer physique et rentrer de suite dans le tas.
après comme je l'ai dit je n'y connais quasi rien dans ce sport donc hein en tout cas agréable à regarder tout de même ce sport ^^

reymist a écrit:

je ne suis pas un fin connaisseur de rugby loin de là mais j'ai vraiment l'impression que l'on a du mal à étirer la défense adverse , on ne cherche pas à passer sur les ailes mais uniquement à jouer physique et rentrer de suite dans le tas.
après comme je l'ai dit je n'y connais quasi rien dans ce sport donc hein en tout cas agréable à regarder tout de même ce sport ^^

Pour quelqu'un qui dit ne pas y connaître grand chose, ton analyse se tient tout à fait.
L'Argentine a su nous faire déjouer et leur buteur a connu une belle réussite.

la connaissance que j'ai se réduit à rugby 2008 sur pc
donc niveau tactique ca sert pas mal , après quand on sort de la virtualité ya quand même un gouffre

en tout cas on parle toujours d'un joueur "star" dans une équipe nationale pour populariser d'avantage un sport , chabal a l'air d'être celui de cette année. il a multiplié les émissions tv , et s'est fait acclamé comme pas possible ce soir

reymist a écrit:

la connaissance que j'ai se réduit à rugby 2008 sur pc
donc niveau tactique ca sert pas mal , après quand on sort de la virtualité ya quand même un gouffre

en tout cas on parle toujours d'un joueur "star" dans une équipe nationale pour populariser d'avantage un sport , chabal a l'air d'être celui de cette année. il a multiplié les émissions tv , et s'est fait acclamé comme pas possible ce soir

C'est vrai qu'il a tous les atouts pour s'attirer les regards et la sympathie du public!

Méconnaissable, le XV de France s'est incliné face à l'Argentine (12-17) vendredi soir à Saint-Denis en ouverture de la Coupe du monde. Une énorme déception... Les Pumas, heureux, font un grand pas vers les quarts.

L'équipe de France n'avait jamais perdu un match de poule en Coupe du monde. Elle avait débuté son histoire par un nul, voilà 20 ans, face à l'Ecosse. Depuis, elle n'avait connu que des succès au premier tour. Les Bleus ont mal choisi leur moment pour trébucher. Ils sont tombés de très, très haut vendredi soir à Saint-Denis. En livrant leur pire match de l'année au pire moment contre cette Argentine qui ne leur réussit décidément pas, ils ont sérieusement compromis leurs rêves de gloire. Le Mondial s'est, peut-être, arrêté avant même d'avoir commencé&hellip

Blottis dans leur bulle de Marcoussis depuis des semaines, isolés du reste du monde, et surtout de cette France gagnée par la fièvre du Mondial, les Bleus se croyaient ainsi à l'abri de la pression inhérente à l'évènement, surtout pour le pays organisateur. Il ne leur a fallu que quelques instants pour se laisser gagner par la peur de bien (ou de mal faire) une fois lancés dans le grand bain. Bilan, une entame de match très approximative, crispée et crispante, jalonnée de fautes diverses. Beaucoup plus zen, les Argentins ont bien compris leur intérêt dans l'affaire: mettre encore davantage sous pression un XV de France qui se l'était déjà bien mise toute seule.

Le coup de poignard de Corleto

Méconnaissable, la charnière Skrela-Mignoni multipliait les cafouillages, Cédric Heymans se trompait trop souvent dans ses choix&hellip Quelques symptômes, parmi d'autres, d'une équipe à côté de son jeu, si loin des certitudes affichées au mois d'août à Twickenham, Marseille ou Cardiff. Tout le contraire des Pumas qui avaient bien caché leur jeu lors de leurs matchs de préparation. Recroquevillés dans leur camp, les Bleus accumulaient les fautes, et Felipe Contepomi les points&hellip

Puis vint le premier vrai coup de poignard, que l'on sentait arriver gros comme un pilier argentin: sur une percée de Traille, le ballon n'arriva jamais jusqu'à Rémy Martin, mais sur l'amateur Agulla. Un relais de Contepomi et une offrande pour Corleto plus tard, et l'Argentine signait le premier essai du Mondial. Heureusement, le réalisme au pied de Skrela permettait aux Bleus de ne pas sombrer totalement à la pause. Pour un peu, ils s'en tiraient presque bien&hellip N'empêche, menés 17-9 à mi-parcours, les Tricolores se trouvaient dans de sales draps.

Vaine révolte

Ainsi placé dos au mur, il ne restait plus au XV de France qu'à se mettre à jouer, à se libérer. A se révolter. Plus facile à dire qu'à mettre en œuvre. Un magnifique groupé pénétrant sur plus de 25 mètres donnait le ton à la reprise. Mais la défense argentine, solide sur sa ligne de but, allait tenir bon et pousser l'attaque française à la faute (48e). Une première salve, suivie d'une autre, initiée cette fois par les arrières, via une relance de Rougerie (54e). Mais là encore, les Pumas, si à l'aise dans l'art de gérer un score et un match qu'ils tiennent par le bon bout, brisaient l'élan bleu. Le match avait beau changé de physionomie, le score, lui, bougeait à peine, même si Skrela ramenait les siens à cinq points à l'heure de jeu.

A 20 minutes de la catastrophe, Laporte lançait son banc plein d'avants, Sébastien Chabal en tête. Ce dernier offrait au peuple de Saint-Denis une première ruade. En vain. Plus que 10 minutes, et toujours cinq points de retard, après un nouvel échec de Michalak, aussi maladroit que Skrela. A force de gâcher de telles munitions, la France se privait d'un possible hold up.

Le miracle n'aura pas lieu. Devant un Stade de France sous le choc, l'Argentine a terrassé tout un pays, et changé la donne d'une Coupe du monde qui vient de connaître son premier tremblement de terre.

Que reste-t-il aujourd'hui aux Bleus? Un point de bonus défensif, et l'espoir de jours meilleurs.


Mais l'avenir tricolore s'inscrit plus que jamais en pointillés désormais.

Rugbyrama

Quelle désillusion ! Les Pumas argentins sont vraiment les bêtes noires des Français. En seconde période, je pensais pourtant qu'on prendrait le dessus. Je me demande encore comment on ne marque pas cet essai qui nous tendait les bras après la "percée" du pack sur 30 ou 40 m... On échoue à 1 m de la ligne... Bonne défense aussi des Argentins mais bon, c'est quand même pas les Blacks en face. L'Argentine nous a fait complètement déjoué et ces "chandelles" à tout bout de champ : pas vraiment beau à voir mais tactiquement, super bien joué des ciel et blanc.

L'Argentine nous a fait complètement déjoué et ces "chandelles"

On en a bouffé de ces chandelles!

Encore une défaite contre l'IRLANDE et on sera tranquille avec tout ce tapage médiatique pour un sport de bourrins C.Q.F.D.

SAINT-DENIS. _ On l'avait dit et répété. On avait même franchement insisté. Histoire de bien situer le danger, l'immense danger même que constituait ce choc inaugural pour des Bleus contraints d'affronter d'entrée de jeu ces Pumas en quête de reconnaissance. Des Argentins totalement décomplexés face au XV de France et presque comme chez eux dans l'enceinte dyonésienne. Ce match d'ouverture sentait donc le traquenard à plein nez. Et on ne tarda pas à en avoir la confirmation.
Paralysés par le trac, empruntés et maladroits, les Bleus passèrent la première mi-temps à endiguer les vagues d'un XV sud-américain mis en confiance par une entame de match idyllique. Dés le coup d'envoi, Hernandez plaça les tricolores sur le reculoir. Les Pumas s'installèrent dans les 22 mètres français. Exercèrent une pression terrible. Qui déboucha sur des fautes et de l'indiscipline chez les joueurs de Bernard Laporte. Felipe Contepomi se chargea de mettre l'Argentine sur orbite.
Le pire des scénarios pour des Bleus pétrifiés qui ne s'en sortirent à plusieurs reprises que grâce à la qualité de leur défense collective. Pour le reste, rien ne fonctionnait. Dans la salle des machines, lieu oh combien stratégique et capital de ce duel entre latins, les avants tricolores souffraient face à Roncero et sa bande de costauds. surtout dans les regroupements. Le pied d'Heymans était imprécis. Et c'est tout le navire bleu, si convaincant au mois d'août, qui tanguait, pliait même. Comme son équipe, le Stade de France était paralysé.


Un contre assassindt


Muet de stupéfaction aussi. Quelques timides « allez les Bleus » s'élevèrent tout de même des tribunes. Mais rien n'y fit. C'est encore Contepomi qui, après avoir manqué un drop, aggrava le score sur une pénalité (3-9, 20e). Pas le plus embêtant pour des Bleus toujours aussi fébriles et qui allaient se faire cueillir en contre. Un contre terrible à la suite d'une passe téléphonée de Martin interceptée par l'amateur Agulla au centre du terrain. Du pain béni pour les rapides arrières argentins. Un sprint de Corleto pour finir et les Pumas assénaient un violent coup de griffe à la face des coqs : 3-14, 27e.
Il y avait le feu à la maison bleue. Des sifflets montèrent des travées du « SDF » venant rappeler qu'on aurait été mieux bien servi au Vélodrome. Car le XV de France, en grande difficulté, avait surtout besoin d'être soutenu. Certainement pas d'être raillé. Les Bleus firent front. Mais sans vraiment mettre en difficulté des Argentins défendant bec et ongle le moindre mètre de terrain. Deux pénalités de Skrela adoucirent heureusement la note (9-17 au repos).
« Il faudra savoir répéter sous pression ce qu'on a réussi dans la décontraction », avait annoncé Christophe Dominici. Raté ! Même si l'entame de deuxième période redonna un peu d'espoir au 80.000 spectateurs. Une cocotte permit aux Bleus de progresser sur 30 mètres. Un bras de fer s'engagea à quelques centimètres de la ligne d'en but argentine. Mais les Pumas avaient dressé le mur de l'Atlantique et résistèrent courageusement. Puis c'est Skrela qui manqua une pénalité facile en face des poteaux. Maigre bilan pour des Bleus qui avaient toutefois repris le contrôle des opérations et qui virent enfin leur domination récompensée par un but de l'ouvreur parisien (12-17, 60e).


Malgré Chabal


C'est le moment que choisit Bernard Laporte pour faire entrer du sang frais alors que le Stade de France s'était mis à réclamer un certain Sébastien Chabal. « Cartouche » fit d'ailleurs son entrée. Tout comme Bonnaire, Szarzewski, puis Michalak. La mêlée française avait clairement pris l'ascendant sur son homologue argentine. Mais derrière, les Bleus manquaient de créativité, quand leurs combinaisons offensives n'étaient pas entachées de maladresses. Impossible dans ces conditions de désarçonner l'héroïque défense des Pumas guettant et attendant la moindre opportunité de contre pour planter le coup de grâce.
Angoisse dans le Stade de France. Devant son petit écran, Bernard Laporte se grattait nerveusement le crâne. Dix minutes à jouer. Et rien de neuf pour un XV de France trahit par ses buteurs puisque Michalak ratait une nouvelle pénalité guère difficile. Cinq minutes. Et des Bleus toujours empêtrés, manquant toujours d'inspiration. Cette fois, il n'y avait plus rien, ni personne pour stopper l'incendie. Malgré deux pénalités vendangées par Contepomi, l'Argentine tenait son immense exploit.
Un dernier rush des Bleus ne changea strictement rien à l'affaire. Une bronca accompagna Thion et les tricolores sonnés jusqu'aux vestiaires. L'espoir d'un quart de finale face à l'Ecosse ou l'Italie venait de s'éloigner. Laissant apparaître l'ombre des All Blacks. L'horreur...


P.-H. W. (Pierre-Henry WEXLER)


est republicain

« Pas à la hauteur de l'événement »


Bernard Laporte et Raphaël Ibanez reconnaissent que les Bleus n'ont pas réussi à évacuer la pression liée à l'événement.






SAINT-DENIS. _ Une fois n'est pas coutume, Jo Maso n'est pas là. Seuls Bernard Laporte et Raphaël Ibanez, le capitaine des Bleus, se présentent devant les micros. L'entraîneur du XV de France est marqué. « On est extrêmement déçus. On comptait beaucoup sur cette entame de coupe du Monde. Mais on a été fébriles et fragiles. On n'a pas su s'ôter cette pression qui montait... », dit-il.
Les questions se font insistantes. Pourquoi les Bleus n'ont pas su se libérer ? « C'était un match qualificatif. Il était très important. Il faut ajouter la grandeur de l'événement. Tout cela a engendré de la fébrilité », poursuit le futur secrétaire d'Etat aux sports, « peut-être qu'on n'a pas fait ce qu'il fallait. Peut-être qu'on n'a pas su trouver les mots pour leur enlever cette pression ».


« Compliqué pour certains »


Les avants sont dédouanés. « Ils ont été performants. C'est d'ailleurs regrettable car on a fait ce qu'il fallait en conquête. C'est derrière qu'on a été fragiles. On n'est pas parvenu à se faire des passes, à enchaîner », souligne encore Bernard Laporte. « On avait préparé ce match de la meilleure des manières. L'attente était immense. Et on n'a pas été à la hauteur de l'événement », embraye Raphaël Ibanez, « l'encadrement a fait de son mieux. Mais manifestement, c'est compliqué pour certains d'entre nous ». En clair, les « gros » ont été exacts au rendez-vous. Les arrières beaucoup moins.
« On va assumer en grand garçon. Le challenge est encore plus grand. Immense même. On va devoir travailler l'utilisation du ballon », ajoute le capitaine tricolore. « Le point de bonus est une maigre consolation. Mais c'est toujours ça. On ne va pas baisser la tête. Le challenge est encore plus beau et encore plus difficile. Mais je crois dans ce groupe. On va faire en sorte qu'il relève la tête ».
On en saura pas plus sur le mal qui a paralysé une partie des joueurs français. Juste que l'Argentine a « mérité sa victoire », sans surprendre, « mais ce qu'ils ont fait, ils l'ont bien fait », constate Raphaël Ibanez.


Pichot : « Ils étaient pétrifiés »


Sur le chemin de la sortie, Laporte croise Marcelo Loffreda qui lui glisse un « good luck », l'air de dire que le XV de France est bien mal embarqué. Le sélectionneur tricolore s'échappe.
Augustin Pichot a pris place sur l'estrade. Et confie : « j'ai vu les visages des Français quand ils sont entrés sur le terrain. Ils étaient pétrifiés ». C'est confirmé. Les Bleus n'ont pas réussi à évacuer le trop plein de stress qui accompagnait cette ouverture du mondial, ni à transformer cette pression en force positive. Problème de mental assurément.
Les Pumas ont en revanche été forts dans leurs têtes. Mais le demi de mêlée des Pumas est un peu triste : « C'est spécial. Car c'est la France qui nous a tout donné pour battre la France. C'est le seul pays qui nous a aidé. J'ai donc un énorme respect pour le rugby français ».
Les Pumas en en tout cas gagné leur pari. Ils voulaient marquer les esprits. Montrer qu'ils méritent plus de considération et qu'ils ont certainement leur place dans le Tri-nations ou le Tournoi des VI Nations. « Aujourd'hui, le message qu'on a envoyé, c'est qu'on existe. On n'est pas les meilleurs. Mais on est fier », ajoute Pichot. On lui demande si l'Argentine sera championne du Monde. « T'es fou toi ! », lance-t-il, heureux comme un enfant. Non loin, en zone mixte, les Bleus se font encore attendre...


P.-H. W. (Pierre-Henry WEXLER)


est republicain

en tant que joueur de rugby j'ai été très décu du match d'hier par les approximations dans le jeu francias surtout sur le nombre de balles perdus c'est quand même important sans parler du manque de réalisme en tout acs les argentins ont su profité de nos faiblesses avec leur jeu au pied

dedemax54 a écrit:

Encore une défaite contre l'IRLANDE et on sera tranquille avec tout ce tapage médiatique pour un sport de bourrins C.Q.F.D.

PAS MIEUX!! :cheers:

Sérieux, pour moi c'est tant mieux qu'ils aient perdu. Qu'ils nous fichent la paix avec ce rugby à la c**, qui envahit les journaux, plateaux et chaines de télé. Les mecs ont dû oublier avec toute cette pub qu'il fallait aussi accessoirement jouer au rugby sur le terrain, je suis pas mécontent, ça me permettra de savourer l'Eurobasket plus tranquille.

Sans compter que c'est tout ce tapage et cette starisation médiatiques qui ont sans doute mis un trop-plein de pression sur les joueurs et qui explique le fait qu'ils se soient, pardonnez moi l'expression, pissés dessus!

Rasheed Wallace a écrit:

dedemax54 a écrit:

Encore une défaite contre l'IRLANDE et on sera tranquille avec tout ce tapage médiatique pour un sport de bourrins C.Q.F.D.

PAS MIEUX!! :cheers:

Sérieux, pour moi c'est tant mieux qu'ils aient perdu. Qu'ils nous fichent la paix avec ce rugby à la c**, qui envahit les journaux, plateaux et chaines de télé. Les mecs ont dû oublier avec toute cette pub qu'il fallait aussi accessoirement jouer au rugby sur le terrain, je suis pas mécontent, ça me permettra de savourer l'Eurobasket plus tranquille.

Sans compter que c'est tout ce tapage et cette starisation médiatiques qui ont sans doute mis un trop-plein de pression sur les joueurs et qui explique le fait qu'ils se soient, pardonnez moi l'expression, pissés dessus!

Moi j'aime ce sport de voyou joué par des gentlemen...désolé!

Des gentlemen qui passent leur temps à se piétiner et se taper dessus (cf. O'Driscoll)...Non merci.

L'Equipe qui sort tous les jours un supplément dédié au rugby, ce même canard qui ouvre un site spécialement pour la Coupe du Monde, les journaux télévisés qui nous balancent des reportages pour nous dire que Dominici court vite, les pubs dérivées pour nous informer que Dominici a en plus de beaux cheveux (vous aurez sans doute remarqué le nombre incalculable de pubs sur le thème du rugby en ce moment) ... bref, c'est l'overdose.

Au delà du fait que ce sport ne me passionne pas, c'est le tappage médiatique qui est fait autour de cette Coupe du Monde qui me fatigue, tout comme vous. Et cela au détriment de l'EuroBasket et de l'Euro de volley bien évidemment.
Et ne parlons pas de l'énorme pression que cela a mis sur l'épaule des rubgymen français.

honnètement vous êtes sévère avec ce sport. c'est avant tout un évènement planétaire une coupe du monde , donc forcément un tapage médiatique. c'est l'occasion de rassembler le peuple francais autour d'un même évènement on ne va pas s'en plaindre. rappelez vous les images de la coupe du monde 98 où tous les francais étaient dans la rue c'est tout de même beau à voir
imaginez la france qui passe en quart et qui bat les all-blacks (on a le droit de rêver) . avouez que ce serait une belle image que l'on aime ou non ce sport.

et pour ce qui est de gentleman , je peux vous dire pour cotoyer un rugbyman en "devenir" que ces mecs ont beau se marcher dessus , se defoncer les couilles à coup de pied mal placé , mais à la fin d'un match c'est une bonne bière les 2 équipes ensemble.on est pas près de voir ca au foot

Je ne les ai pas reconnus »
Pour Bernard Lapasset, les Bleus ne se sont pas montrés sous leur vrai visage. Une réaction d'urgence s'impose...






- Bernard Lapasset, quel sentiment vous anime au lendemain du match d'ouverture ?
- C'est une grande déception, d'autant plus grande que 14 millions de personnes ont regardé le match à la télévision, ce qui constitue un record d'audience, et que le public du Stade de France ne nous a jamais lâchés. Il y avait vraiment une ambiance chaleureuse. Il faut rester là-dessus. Des gens sont venus vers nous et nous avons perdu. Maintenant, il faut repartir au combat. Et nous avons besoin de ce soutien populaire pour aller plus loin.
- Votre déception concerne-t-elle surtout le jeu du XV de France ?
- Oui, c'est une déception. On est tombés dans le piège des Argentins, auxquels il faut rendre hommage. Ils ont été excessivement intelligents dans leur approche tactique. C'est une équipe très forte qui a réalisé un grand match et qui s'est donné les moyens de réussir. Pour nous, c'est le scénario évoqué, que l'on redoutait depuis trois ans, depuis le tirage au sort en mai 2004. On a retrouvé tout ce que l'on craignait !
- A quoi attribuez-vous la mauvaise prestation du XV de France ?
- L'équipe de France a confondu la détermination et la pression inhérente à la dimension de l'événement. La pression était palpable avant le match. Quand j'ai vu les visages avant le match, j'ai vu la pression que ressentaient les joueurs. Pourtant, j'avais partagé le déjeuner du midi avec eux. Ils étaient bien, à l'aise, calmes. Mais je n'ai pas reconnu cette équipe sur le terrain. Elle s'est laissée envahir par l'émotion. Elle s'est mise en danger toute seule. Elle n'a jamais été en mesure de conduire le jeu.
- Est-ce que cette défaite du XV de France « plombe » la Coupe du monde ?
- Plombe ? non... Disons que cette défaite met un coup d'arrêt à ce que l'on ambitionnait en terme de continuité de l'événement. Tout ce public qui s'était mobilisé pour le match d'ouverture va garder en mémoire le match de vendredi soir. Mais la Coupe du monde, ce sont aussi de nombreux visiteurs étrangers qui vont assurer l'ambiance de la compétition, même si, c'est vrai, le public français a pris un coup de massue. Cela va jouer pendant huit jours, jusqu'au prochain match face à la Namibie. C'est pour cela qu'il est très important de montrer que l'on est capables de rebondir après cette déception.
est republicain

reymist a écrit:

honnètement vous êtes sévère avec ce sport. c'est avant tout un évènement planétaire une coupe du monde , donc forcément un tapage médiatique. c'est l'occasion de rassembler le peuple francais autour d'un même évènement on ne va pas s'en plaindre. rappelez vous les images de la coupe du monde 98 où tous les francais étaient dans la rue c'est tout de même beau à voir
imaginez la france qui passe en quart et qui bat les all-blacks (on a le droit de rêver) . avouez que ce serait une belle image que l'on aime ou non ce sport.

et pour ce qui est de gentleman , je peux vous dire pour cotoyer un rugbyman en "devenir" que ces mecs ont beau se marcher dessus , se defoncer les couilles à coup de pied mal placé , mais à la fin d'un match c'est une bonne bière les 2 équipes ensemble.on est pas près de voir ca au foot

oui mais c'est en train de changer, tout ce tapage médiatique, ces pubs... font évoluer ce sport qui est en train de vraiment se professionaliser a vitesse grand V a l'image du foot d'antan. Biento le fric pourira ce sport comme le foot et ça risque de faire perdre cette âme unique qui caractérisait ce sport...

Superbe Afrique du Sud ce soir!

Coupe du monde 2007 : France - Namibie, ce soir (21 h), au Stadium de Toulouse

Retrouver des couleurs


Pour aborder dans les meilleures conditions le quitte ou double face à l'Irlande, le XV de France doit se libérer et mater la modeste Namibie avec la manière. Point de bonus obligatoire en prime.






NANCY. _ Durant neuf jours, les Bleus ont pansé leurs plaies, physique et psychologique. Il y avait du boulot. Le fiasco du match d'ouverture face aux Pumas avait laissé des traces. D'immenses balafres même. Surtout dans les têtes. Marcoussis a donc été le théâtre d'une vaste opération à coeur ouvert. Pour débusquer le mal qui a transformé le 7 septembre en journée noire. Et pour l'exorciser. Ce virus aurait donc plusieurs visages. La lettre de Guy Môquet, un trop plein d'émotions, un manque d'humilité, une caméra indiscrète, fébrilité, pression et tout le tremblement. Refermons le catalogue.
Les Bleus ont pris l'air et une bonne cuite dans un pub de Marcoussis. Ils se sont expliqués. Entre eux. Avec le staff. De nombreux recadrages, mais pas trop de débordement. On a appris que quelques joueurs, comme Jauzion et Dominici, avaient été grondés. Que Bernard Laporte s'était fait reprendre par Fabien Pelous pour avoir mis la défaite face aux Pumas sur le dos des seuls arrières. « On gagne et on perd à 45 », a précisé Raphaël Ibanez, incluant l'encadrement. En résumé, une bonne semaine mêlant mises au point, analyses, mea culpa, bla-bla et compagnie.
Avec au milieu l'annonce des 22 pour la Namibie. Il y a ceux qui étaient favorables à la solution commando, consistant à relancer les revanchards visages pâles de vendredi dernier. Il y a les autres qui ont trouvé logique que le staff tricolore n'ait pas changé ses plans, optant pour un large turn-over (douze changements) qui permet de ménager les tauliers en prévision du match face à l'Irlande. N'entrons pas dans ce débat sans fin. Même si Ibanez, Pelous, Jauzion, Betsen et d'autres ne seront pas sur le terrain, le XV de France entrera sur la pelouse du Stadium avec un armement nettement suffisant pour torpiller la Namibie. S'il prend ce match par le bon bout, évidemment.


Pas de panique


Ce deuxième match ne devait être qu'une simple formalité sur le chemin d'un quart de finale programmé face à l'Italie ou l'Ecosse. Il revêt une tout autre importance après le scénario catastrophe du match d'ouverture. Mais pas de panique. Les Namibiens ont certes mené la vie dure aux Irlandais (défaite 32-17). Mais O'Driscoll et le XV du Trèfle ne sont pas au mieux, comme toutes les nations de l'hémisphère Nord, à l'image des champions du monde anglais, laminés par les Springboks vendredi, ou des Gallois, dominés par l'Australie hier à Cardiff. Des résultats qui atténuent au passage les performances de l'équipe de France durant le mois d'août...
Mais revenons à ces amateurs namibiens. Des fonctionnaires, des étudiants, un garagiste, un dentiste... Franchement, si les Bleus font les choses dans le bon ordre, il n'y aura pas de problème. Il faudra simplement que leur envie de bien faire ne les amène pas à se lancer aveuglément dans la bataille, ni à se précipiter. Ce match face à un plus petit que soi exigera patience, lucidité et intelligence. « On ne sera pas là pour faire le spectacle. Il faudra prendre les points. Si on doit attendre la 50e minute pour marquer des essais, on attendra », dit Elissalde, promu aboyeur de service en l'absence d'Ibanez, et qui ne veut plus entendre parler d'inhibition : « la pression, on la boira après le match ! ».


Les commandes aux Toulousains


Ce duel face à la moins bonne équipe du mondial au classement IRB (25e) va en tout cas permettre de savoir si le XV de France s'est refait une santé et a digéré la défaite face aux Argentins. En clair, s'il peut repartir du bon pied, à nouveau « marquer les esprits » dixit Dimitri Szarzewski, et redevenir un candidat au titre mondial. Car aujourd'hui, Néo-Zélandais, Sud-Africains et Australiens semblent être sur une autre planète.
Pour relancer la machine et aller cueillir ce précieux point de bonus (quatre essais minimum) qui pourrait compter double en cas d'égalité finale avec l'Irlande ou/et l'Argentine, le staff tricolore a volontairement misé sur une ossature à l'accent très toulousain. Au duo Elissalde - Michalak à la manoeuvre, Clément Poitrenaud à l'arrière, Clerc et Heymans aux ailes, de transformer le brouillon offensif de la semaine dernière en copie convaincante. Les boys de Guy Novès joueront à la maison. ça peut aider. Mentalement surtout.


Pierre-Henry WEXLER


est republicain

oui, la France a un gros besoin de retrouver des couleurs pour conserver un mince espoir d'aller se frotter aux 3 ténors de l'hémispère Sud qui eux eux bien joué.