Coupe du monde de rugby

Tiroir-caisse

Des Bleus bien payés


En atteignant les demi-finales, les joueurs du XV de France étaient déjà assurés de toucher 80.000 euros. Bien plus que la prime de 6.000 euros accordée aux Argentins pour le même résultat...






PARIS. _ évidement, ce ne sont pas les primes qui les font courir. D'ailleurs, ils auraient payer pour battre les All Blacks. Mais en atteignant les demi-finales de leur coupe du Monde, les Bleus étaient déjà assurés d'être les grands vainqueurs financiers de la compétition avec un cachet de 80.000 euros. Le barème de primes négocié par les joueurs du XV de France est en effet le plus élevé du tournoi. éliminés en poule, les Bleus auraient empoché un forfait de 45.740 euros. Le tarif serait grimpé à 53.360 euros pour un échec en quarts de finale. Ensuite, la pyramide s'établit ainsi : 80.000 euros pour une quatrième place, 110.000 euros pour une troisième place, 140.000 euros pour une finale et 180.000 euros pour le titre de champion du Monde.
Un jackpot comparé aux défraiements négociés par les autres grandes nations avant le début du Mondial. Pour une couronne planétaire, les Springboks avaient obtenu l'assurance de toucher 120.000 euros de leur fédération. Puis dans un ordre décroissant, 98.433 euros pour les Anglais, 88.245 pour les Australiens et surtout 50.418 pour les All Blacks qui pouvaient toutefois cumuler cette prime avec leur défraiement hebdomadaire (3.781 euros). Contraints de tenir compte des moyens très limités de leur fédération, l'UAR, les Argentins n'avaient pas pu obtenir plus de 2.000 euros pour un quart, 4.000 euros pour une demi-finale et 5.000 pour la finale, soit 11.000 euros cumulables. Mais rien n'a été prévu en cas de titre...


Moins de 1.000 euros pour les Portugais


Des tarifs qui font déjà rêver les petites nations. Eliminés au premier tour, les Portugais ont par exemple touché de la FPR 1.200 euros s'ils été salariés et 750 euros s'ils étaient étudiants. D'autres équipes qualifiées avaient négocié des défraiements quotidiens : 100 euros par jour pour les Roumains, 50 euros par jour pour les Géorgiens. Les Fidjiens sont les joueurs les mieux payés des îles : 7.500 euros pour les onze semaines passées avec leur sélection, 450 euros de prime de victoire, plus une prime de 2.294 euros pour leur qualification en quart de finale.
Comme on peut le voir, la FFR a donc été généreuse. Mais elle avait également pris soin de garantir le surcoût de dépenses généré par un titre mondial des Bleus. Surcoût s'élevant à 40.000 euros entre la prime de 140.000 euros pour une finale et celle de 180.000 euros pour la première place. La Fédération avait répondu à l'offre d'une compagnie d'assurance britannique qui proposait de payer la dépense supplémentaire. Soit une économie de 835.000 euros pour la FFR...


P.-H. W. (Pierre-Henry WEXLER)


est republicain

30 000 euros de + donc si on termine à la 3ème place...

ça vaut le coup de continuer à plaquer pendant 80 mn pour cette somme!

Mouais, hier soir je me suis forcé (et le mot est faible) à regarder pour la première fois de ma vie un match de rugby...Eh bien devant le pathétique spectacle offert je me suis bien vite souvenu pourquoi je n'avais jamais pu regarder plus de 5 minutes de rugby d'affilée avant!
Que c'est laid à regarder! Surtout quand il n'y a que des dégagements au pied comme hier...Plus efficace qu'un somnifère le rugby, je préfère pour ma part largement le foot américain.

Eh bien on s'est bien fait chi.... pendant un match ou l'on a l'impression que les joueurs auraient pu mieux faire et courrir un peu plus.
Mais quand on voit les primes.... c'est tout simplement ECOEURANT.
Certainement que pour beaucoup les 80000 euros étaient déjà suffisant.
Et après on me dira que le rugby ne paie pas, que c'est un monde d'amateur.
Sans compter les coûts liés aux hotels, à la préparation, au déplacement de cardiff.

Et dire que Chabal réclame 200.000 euros pour une pub ...
Ca n'atteint pas les sommes pharaoniques du foot mais ça commence déjà à causer. Que Chabal veuille se faire du pognon sur son image de brute, ça ne me dérange pas spécialement (il a bien raison). Mais c'est vrai que cette image d'amateurisme, loin des paillettes du foot, que veut véhiculer le rugby, ça fait un peu sourire quand même ...

Pour comparer avec le basket, faudrait savoir combien a touché Boris Diaw pour se faire piquer son Kinder dans un l'aéroport

A-Sir a écrit:

Et dire que Chabal réclame 200.000 euros pour une pub ...
Ca n'atteint pas les sommes pharaoniques du foot mais ça commence déjà à causer. Que Chabal veuille se faire du pognon sur son image de brute, ça ne me dérange pas spécialement (il a bien raison). Mais c'est vrai que cette image d'amateurisme, loin des paillettes du foot, que veut véhiculer le rugby, ça fait un peu sourire quand même ...

Pour comparer avec le basket, faudrait savoir combien a touché Boris Diaw pour se faire piquer son Kinder dans un l'aéroport

Je ne pense pas que le rugby veuille véhiculer une image d'amateurisme. Ce sport est professionnel depuis le milieu des années 80 je crois, donc forcément, même si ce n'est pas comparable avec le foot, l'argent a gagné du terrain et en gagnera encore. Mais on atteindra pas les sommets du foot... A moins que de grandes nations se déclarent comme l'Espagne, l'Allemagne, la Russie, la Grèce... alors là, oui, il y aura davantage de dollars... Mais le ballon ovale ne touche que peu de contrées.

Benoit ADAM a écrit:

A-Sir a écrit:

Et dire que Chabal réclame 200.000 euros pour une pub ...
Ca n'atteint pas les sommes pharaoniques du foot mais ça commence déjà à causer. Que Chabal veuille se faire du pognon sur son image de brute, ça ne me dérange pas spécialement (il a bien raison). Mais c'est vrai que cette image d'amateurisme, loin des paillettes du foot, que veut véhiculer le rugby, ça fait un peu sourire quand même ...

Pour comparer avec le basket, faudrait savoir combien a touché Boris Diaw pour se faire piquer son Kinder dans un l'aéroport

Je ne pense pas que le rugby veuille véhiculer une image d'amateurisme. Ce sport est professionnel depuis le milieu des années 80 je crois, donc forcément, même si ce n'est pas comparable avec le foot, l'argent a gagné du terrain et en gagnera encore. Mais on atteindra pas les sommets du foot... A moins que de grandes nations se déclarent comme l'Espagne, l'Allemagne, la Russie, la Grèce... alors là, oui, il y aura davantage de dollars... Mais le ballon ovale ne touche que peu de contrées.

Le terme "amateurisme" est mal choisi. Mais c'est cette image "ouais, nous, on est pas pourri par l'argent comme le foot" qui me gonfle. Dans ce cas-là, la Pro A non plus n'est pas corrompue par le pognon (les salaires du Top 14 et de Pro A sont quasiment les mêmes, l'Equipe Magazine avait sorti une étude fort intéressante à ce sujet). Et pourtant, il n'y a pas de quoi se vanter.

Ce qui m'énerve aussi, c'est que les grands responsables du rugby français (ou toutes les personnalités publiques liées à ce sport) balançent un peu partout que ce sport prône de superbes valeurs, qu'après le match, tout le monde redevient gentil-joli ...
Au final, hormis quelques troisièmes mi-temps (beuveries ?) dans le Sud-Ouest, je ne vois vraiment pas en quoi ce sport est plus convivial qu'un autre (le basket ou le handball par exemple).
Et puis quand j'entends Thierry Lacroix répèter sans arrêt "oh regardez cette belle poignée de mains entre le français et l'anglais, il n'y a qu'en rugby qu'on voit ça", qu'est-ce que ça m'énerve. Comme si ce sport était un exemple, le seul qui draine encore de belles valeurs. Pfff ...

Tu me diras, c'est de la communication (la LNB doit se demander ce que ça veut dire), ils vendent leur sport. Mais pour moi, ce sont vraiment des bobards pour embobiner les familles afin qu'elles collent leurs gosses dans des clubs de rugby.
Jalousie de ma part par rapport au basket français qui reste scotché dans son trou ? Y'a un peu de ça, c'est vrai.

Afrique du Sud 24 points, 3 essais remplis d'opportunisme et pourtant les Argentins font le max...

A-Sir a écrit:

Benoit ADAM a écrit:

A-Sir a écrit:

Et dire que Chabal réclame 200.000 euros pour une pub ...
Ca n'atteint pas les sommes pharaoniques du foot mais ça commence déjà à causer. Que Chabal veuille se faire du pognon sur son image de brute, ça ne me dérange pas spécialement (il a bien raison). Mais c'est vrai que cette image d'amateurisme, loin des paillettes du foot, que veut véhiculer le rugby, ça fait un peu sourire quand même ...

Pour comparer avec le basket, faudrait savoir combien a touché Boris Diaw pour se faire piquer son Kinder dans un l'aéroport

Je ne pense pas que le rugby veuille véhiculer une image d'amateurisme. Ce sport est professionnel depuis le milieu des années 80 je crois, donc forcément, même si ce n'est pas comparable avec le foot, l'argent a gagné du terrain et en gagnera encore. Mais on atteindra pas les sommets du foot... A moins que de grandes nations se déclarent comme l'Espagne, l'Allemagne, la Russie, la Grèce... alors là, oui, il y aura davantage de dollars... Mais le ballon ovale ne touche que peu de contrées.

Le terme "amateurisme" est mal choisi. Mais c'est cette image "ouais, nous, on est pas pourri par l'argent comme le foot" qui me gonfle. Dans ce cas-là, la Pro A non plus n'est pas corrompue par le pognon (les salaires du Top 14 et de Pro A sont quasiment les mêmes, l'Equipe Magazine avait sorti une étude fort intéressante à ce sujet). Et pourtant, il n'y a pas de quoi se vanter.

Ce qui m'énerve aussi, c'est que les grands responsables du rugby français (ou toutes les personnalités publiques liées à ce sport) balançent un peu partout que ce sport prône de superbes valeurs, qu'après le match, tout le monde redevient gentil-joli ...
Au final, hormis quelques troisièmes mi-temps (beuveries ?) dans le Sud-Ouest, je ne vois vraiment pas en quoi ce sport est plus convivial qu'un autre (le basket ou le handball par exemple).
Et puis quand j'entends Thierry Lacroix répèter sans arrêt "oh regardez cette belle poignée de mains entre le français et l'anglais, il n'y a qu'en rugby qu'on voit ça", qu'est-ce que ça m'énerve. Comme si ce sport était un exemple, le seul qui draine encore de belles valeurs. Pfff ...

Tu me diras, c'est de la communication (la LNB doit se demander ce que ça veut dire), ils vendent leur sport. Mais pour moi, ce sont vraiment des bobards pour embobiner les familles afin qu'elles collent leurs gosses dans des clubs de rugby.
Jalousie de ma part par rapport au basket français qui reste scotché dans son trou ? Y'a un peu de ça, c'est vrai.

Question communication, c'est clair que les responsables du basket français ont beaucoup à apprendre.
Maintenant, et on ne voit ça qu'au rugby, il faut souligner le fair-play à la fin des matches avec la haie d'honneur des vaincus. Et puis par rapport au foot, ça ne "gueule" pas après l'arbitrage sinon on recule de 10 m. Quand on voit comment les arbitres au foot se font "incendier" sur certaines décisions !!! Au rugby on ne voit jamais ces situations. Il y a le respect du coup de sifflet.

Benoit ADAM a écrit:

Question communication, c'est clair que les responsables du basket français ont beaucoup à apprendre.
Maintenant, et on ne voit ça qu'au rugby, il faut souligner le fair-play à la fin des matches avec la haie d'honneur des vaincus. Et puis par rapport au foot, ça ne "gueule" pas après l'arbitrage sinon on recule de 10 m. Quand on voit comment les arbitres au foot se font "incendier" sur certaines décisions !!! Au rugby on ne voit jamais ces situations. Il y a le respect du coup de sifflet.

Je pense que c'est pareil au basket (ou au handball, au volley-ball ...). Bon évidemment, notre cher JLM ne peut s'empêcher de contester chaque décision arbitrale mais ça fait partie du personnage
Et en rugby, force est de constater que les coups de sifflet sont bien moins nombreux. Statistiquement, ça fait moins de décisions à contester
Bref, le basket est, selon moi, tout aussi respectueux de l'adversaire et de l'arbitre que le rugby.

Evidemment, le foot est le pire exemple qui soit. Au delà des comportements des sportifs, il y a aussi le triste spectacle des tribunes ... mais c'est presque devenu un sport à part tant les dérives sont nombreuses (violence, dopage, argent ...).

Bon, eh bien on rejouera contre les Argentins pour la 3 ème place vendredi...
Pour ma part, mon choix sera Gentilly pour notre match contre Strasbourg.

bacou a écrit:

Tiroir-caisse

Des Bleus bien payés


En atteignant les demi-finales, les joueurs du XV de France étaient déjà assurés de toucher 80.000 euros. Bien plus que la prime de 6.000 euros accordée aux Argentins pour le même résultat...








PARIS. _ évidement, ce ne sont pas les primes qui les font courir. D'ailleurs, ils auraient payer pour battre les All Blacks. Mais en atteignant les demi-finales de leur coupe du Monde, les Bleus étaient déjà assurés d'être les grands vainqueurs financiers de la compétition avec un cachet de 80.000 euros. Le barème de primes négocié par les joueurs du XV de France est en effet le plus élevé du tournoi. éliminés en poule, les Bleus auraient empoché un forfait de 45.740 euros. Le tarif serait grimpé à 53.360 euros pour un échec en quarts de finale. Ensuite, la pyramide s'établit ainsi : 80.000 euros pour une quatrième place, 110.000 euros pour une troisième place, 140.000 euros pour une finale et 180.000 euros pour le titre de champion du Monde.
Un jackpot comparé aux défraiements négociés par les autres grandes nations avant le début du Mondial. Pour une couronne planétaire, les Springboks avaient obtenu l'assurance de toucher 120.000 euros de leur fédération. Puis dans un ordre décroissant, 98.433 euros pour les Anglais, 88.245 pour les Australiens et surtout 50.418 pour les All Blacks qui pouvaient toutefois cumuler cette prime avec leur défraiement hebdomadaire (3.781 euros). Contraints de tenir compte des moyens très limités de leur fédération, l'UAR, les Argentins n'avaient pas pu obtenir plus de 2.000 euros pour un quart, 4.000 euros pour une demi-finale et 5.000 pour la finale, soit 11.000 euros cumulables. Mais rien n'a été prévu en cas de titre...


Moins de 1.000 euros pour les Portugais


Des tarifs qui font déjà rêver les petites nations. Eliminés au premier tour, les Portugais ont par exemple touché de la FPR 1.200 euros s'ils été salariés et 750 euros s'ils étaient étudiants. D'autres équipes qualifiées avaient négocié des défraiements quotidiens : 100 euros par jour pour les Roumains, 50 euros par jour pour les Géorgiens. Les Fidjiens sont les joueurs les mieux payés des îles : 7.500 euros pour les onze semaines passées avec leur sélection, 450 euros de prime de victoire, plus une prime de 2.294 euros pour leur qualification en quart de finale.
Comme on peut le voir, la FFR a donc été généreuse. Mais elle avait également pris soin de garantir le surcoût de dépenses généré par un titre mondial des Bleus. Surcoût s'élevant à 40.000 euros entre la prime de 140.000 euros pour une finale et celle de 180.000 euros pour la première place. La Fédération avait répondu à l'offre d'une compagnie d'assurance britannique qui proposait de payer la dépense supplémentaire. Soit une économie de 835.000 euros pour la FFR...


P.-H. W. (Pierre-Henry WEXLER)


est republicain

Voilà bien un article qui ne sert strictement à rien, si ce n'est à faire parler les gens et sortir des inepties "80 000 leur suffisaient, pour ca qu'ils n'ont pas courus...", ils auraient gagnés personne n'en aurait parlé, mais là, ils ont perdu donc on parle de ce qu'ils vont touchés.
C typiquement FR, ce genre d'article (ou torchon).

Supporter Couguars a écrit:

Bon, eh bien on rejouera contre les Argentins pour la 3 ème place vendredi...
Pour ma part, mon choix sera Gentilly pour notre match contre Strasbourg.

Moi aussi, sans aucune hésitation. Les duels face à la SIG, c'est toujours chaud. Et puis j'ai encore en travers de la gorge les deux défaites concédées la saison dernière à Gentilly en ULEB puis en championnat.
Alors pas de quartiers vendredi soir... en espérant que ce retour en Lorraine ne donne pas des idées aux hommes de Girard.

Benoit ADAM a écrit:

Supporter Couguars a écrit:

Bon, eh bien on rejouera contre les Argentins pour la 3 ème place vendredi...
Pour ma part, mon choix sera Gentilly pour notre match contre Strasbourg.

Moi aussi, sans aucune hésitation. Les duels face à la SIG, c'est toujours chaud. Et puis j'ai encore en travers de la gorge les deux défaites concédées la saison dernière à Gentilly en ULEB puis en championnat.
Alors pas de quartiers vendredi soir... en espérant que ce retour en Lorraine ne donne pas des idées aux hommes de Girard.

ou qu'il donne des idées aux hommes de JLM pour les enfoncer... d'ailleurs je connais deux gaillard inconnu du bataillon ( ps : nommé les frères greer pour les connaisseurs ) qui vont vouloir se montrer et seront motivés face a la SIG...

« Ne pas en faire un fromage »


Le futur secrétaire d'Etat aux Sports évoque avec pudeur son 98e et dernier match à la tête du XV de France.






PARIS. _ Bernard Laporte reconnaît que la remise des maillots sera « un peu particulière » avant le match pour la 3e place du Mondial contre l'Argentine (ce soir au Parc des Princes) qui sera son 98e et dernier comme entraîneur du XV de France, mais il ne veut pas en « faire un fromage ».
- N'est-il pas difficile de se motiver pour cette rencontre, après l'élimination en demi-finales ?
- On a perdu de peu contre l'Angleterre. C'est une déception, mais il faut rebondir. C'est un match de rugby qui octroie la 3e place. Il faut l'attaquer à fond, avec de la fierté et l'envie de gagner, ne pas le prendre par-dessus la jambe.
- A part une médaille de bronze, quel est l'enjeu de ce match ?
- Ce n'est pas la fin du rugby. Dans trois mois, il y a le Tournoi des six nations. Ce sera la fin de la carrière internationale pour quatre ou cinq joueurs, mais 80 % du groupe repostulera pour le Tournoi. C'est une rencontre pour bien clore la compétition et marquer des points en vue du Tournoi. Le nouveau sélectionneur tiendra compte de ce match.
- Ressentez-vous une émotion particulière à l'idée qu'il s'agit de votre dernier match comme entraîneur du XV de France ?
- Ce sera certainement un peu particulier lors de la remise des maillots. J'aurai certainement une pensée, mais on s'en fout ! Ce sera aussi la dernière de certains joueurs : Raphaël (Ibanez), Fabien (Pelous), même s'il ne joue pas. Je ne vais pas faire un fromage de mon dernier match. J'ai du respect pour les joueurs. Je m'exprimerai certainement la veille, mais la remise des maillots sera une remise des maillots normale. J'ai surtout envie de gagner un match.
est republicain

17-3 pour les argentins!!!!!!

ben la coupe du monde se termine comme elle a commencé par une humiliation face a de forts argentins... ben voila, on ferme, pu rien a voir...

22-3 .....pour l'Argentine...!!! un sursaut d'orgueil svp!!!!!

27-3 après un essai et blessure de Marty

Edit: à noter que cet essai a été encaissé alors que la France était en supériorité numérique

aircraft a écrit:

ben la coupe du monde se termine comme elle a commencé par une humiliation face a de forts argentins... ben voila, on ferme, pu rien a voir...

Comme ça, la boucle est bouclée, merci d'être venu...

Et bien, entre le match médiocre du SLUC et cette bouille de rugby, difficile de déterminer quel était le pire des maux de cette soirée

Sport




Volontaires, mais d'une rare inefficacité, les Bleus ont reçu une nouvelle leçon de leur bête noire argentine. Cinq essais à un pour des Pumas qui ont bien mérité leur médaille de bronze. Pour les Bleus, le Mondial se termine comme il avait commencé : par un fiasco. Triste épilogue.






De notre envoyé spécial Pierre-Henry WEXLER
PARIS. _ Sortie ratée pour le XV de France, hier soir au Parc des Princes. Alors qu'ils espéraient dissiper le malentendu du match d'ouverture et finir leur Mondial sur une note positive, les Bleus, naïfs et d'une rare inefficacité offensive, ont subi une cuisante défaite. Triste retour à la case départ...
Décidément, cette équipe d'Argentine est une équation insoluble pour les Bleus. Le XV de France a eu beau passer 35 minutes dans le camp des Pumas en première période, les acculer, tout essayer, le jeu au large, des combinaisons au pied, l'épreuve de force, rien n'y fit. C'est bel et bien ces incroyables Sud-Américains qui donnèrent encore la leçon. Un cours d'efficacité, de réalisme et d'embrouille à la sauce argentine.
Pourtant, les Bleus avaient vraiment entamé cette finale de bronze par le bon bout. S'installant, campant même dans la partie de terrain des Pumas. Avec à la clé beaucoup, énormément d'intentions de jeu. Cela faillit passer à trois reprises. D'autant que les Coqs avaient de la dynamite dans les jambes, à l'image du futur retraité Christophe Dominici et du percutant Yannick Nyanga. Le Toulousain fut à l'origine d'une superbe relance qui se poursuivit jusque dans l'en-but. Mais l'arbitre néo-zélandais Paul Honiss vit un petit en-avant de passe entre Harinordoquy et Rougerie. Sur une touche rapidement jouée, ce fut ensuite Marty qui fila à l'essai. Pas du goût de M. Honiss qui l'annula également.
Les Argentins étaient beaucoup pénalisés, ce qui permit à Elissalde d'ouvrir le score. Maigre récompense pour des Bleus ultra-dominateurs. Mais sur leur première incursion, les Pumas obtinrent une pénalité transformée par Felipe Contepomi. Retour à la case départ (3-3, 20').
Le XV de France vendangea ensuite un sept contre deux. Les Argentins étaient toujours sur le reculoir. Mais la défense des Gauchos était royale. C'est là que se produisit l'impensable. En quatre minutes, la bête noire des Français, avec un Juan Martin Hernandez d'une insolente précision dans le jeu au pied, inscrivit deux essais à une défense tricolore bien passive et bien naïve. Le premier en coin par F. Contepomi, le deuxième au milieu des poteaux et en force par le pilier toulousain Omar Hasan (3-17, 31').


Le mur de l'Atlantique


Les Bleus mirent quelques minutes à se remettre de ce KO magistral. Mais ils reprirent ensuite leur travail de sape. Acculant de nouveau les Pumas sur leur ligne d'en-but. L'affrontement dura de longues minutes. Mais les avants tricolores se heurtèrent constamment à l'infranchissable mur de l'Atlantique dressé par des Argentins aussi féroces que marioles. Un terrible combat qui entraîna quelques échauffourées à l'ancienne, tandis que Jean-Baptiste Elissalde ne cachait pas son dégoût envers les méthodes peu orthodoxes et répréhensibles selon lui employées par Pichot et ses hommes.
Une énorme débauche d'énergie pour rien ! Les Pumas rejoignirent les vestiaires nantis d'une confortable avance. Tout juste Longo avait-il écopé d'un carton jaune pour antijeu répété, sanction annulée en raison du carton jaune reçu par Ibanez pour piétinement. Le XV de France n'était donc guère plus avancé. Il était même dans de sales draps. Car remonter un tel écart à des Argentins aussi intelligents dans la gestion du score s'apparentait à une mission impossible.
Les Bleus essayèrent bien de forcer de nouveau le verrou du coffre-fort argentin. Mais les attaques tricolores étaient bien trop stéréotypées, voire prévisibles, pour surprendre la parfaite organisation des Sud-Américains. Pire, sur un magnifique contre, avec Corleto à la baguette, les Pumas allèrent planter un troisième essai par Agulla, le seul joueur amateur du XV argentin. La Berezina ! (3-22, 53').
Complice, le public du Parc des Princes continua d'encourager ce XV de France d'une inefficacité rare. Et qui se fit encore piéger sur un ballon de récupération à 60 mètres de son en-but. Nouveau contre assassin des Pumas conclu par Corleto alors que les Bleus jouaient à 15 contre 14 après l'expulsion temporaire de Leguizamon. Dur ! (3-27, 65').
Le XV de France trouva enfin la faille à dix minutes du terme. Mais l'essai de Poitrenaud releva évidement de l'anecdote. D'autant que Felipe Contepomi en rajouta une petite couche. Histoire d'enfoncer encore plus un XV de France humilié. . Triste fin.