Pro B - SLUC NANCY - QUIMPER

Le SLUC doit mettre du super dans l’ordinaire
À partir de la semaine prochaine, le SLUC va retrouver le rythme classique d’un match par semaine. La cadence va ralentir, mais les victoires en championnat doivent désormais s’enchaîner. Pour commencer, il s’agit de confirmer dès ce samedi le succès obtenu à Saint-Quentin.

Retour à Gentilly et changement de décor ! Les basketteurs du SLUC ont disputé dix-sept matches officiels lors des deux premiers mois de compétition. Dans les deux mois qui viennent, ils n’en auront « que » dix au programme (8e de finale de Coupe de France compris). L’horizon est désormais dégagé, le rythme et le contenu des entraînements vont changer dès la semaine prochaine et Williams Narace, qui ressent encore quelques douleurs au pied, attend le feu vert imminent pour remonter sur scène avec ses copains. Pour ce qui est du contrecoup de l’élimination en demi-finale de la Leaders Cup, mardi dernier à Antibes (8685 ; 65-75), on peut être à peu près rassuré. La déception ne durera pas aussi longtemps que les impôts. Heureusement, d’ailleurs. « Il ne faut pas que cette élimination nous affecte de trop », prévenait Enzo Goudou-Sinha, mardi soir à Antibes, sans paraître excessivement inquiet.
Cherche régularité
Même s’ils ont échoué dans la conquête d’une finale qui, au vu des deux rencontres, semblait largement à leur portée, les joueurs nancéiens sont conscients que l’enjeu majeur de la saison est ailleurs. Or - et c’est sans doute l’aspect le moins rassurant de l’histoire - l’équipe de Christian Monschau va vite devoir trouver une (autre) forme de régularité dans la performance si elle veut désormais enchaîner les victoires en championnat. « Aujourd’hui, la question numéro un, c’est notre énergie », estime l’entraîneur, « en matière d’intensité défensive notamment, nous devons faire mieux sur l’ensemble du match ». Une remarque qui fait sans doute allusion aux deux quatrièmes quart-temps galvaudés contre Antibes (39 à 18 pour Antibes, sur ces deux périodes !). C’est un problème. Il y en a forcément d’autres.
Piqûre de rappel
L’adresse à trois trop fluctuante, l’inconstance de l’impact offensif du secteur intérieur, sans oublier la tâche qui saute le plus facilement aux yeux : les vendanges répétées aux lancers-francs. Autant de scories qui doivent s’estomper. Sans trop de délais, si possible. D’ailleurs, si tant est que certains avaient envisagé de prendre leur temps, les dirigeants du club n’ont pas hésité à abattre rapidement la carte de la piqûre de rappel, par la voix du directeur sportif Sylvain Lautié (lire notre édition de ce vendredi). Gageons que l’avertissement, qui sera du reste renouvelé dans les jours à venir, a déjà été reçu cinq sur cinq. Et que les joueurs apporteront leur réponse dès ce samedi soir, sur le terrain, face à une formation de Quimper qui surfe sur un début de saison convaincant (4v - 2d). Et qui vient de dénicher un meneur américain (voir par ailleurs) habitué aux spécificités de la Pro B. Messieurs, à vous la parole ! Thomas SIMON

Torey Thomas a rejoint Quimper
Rapidement débarrassée de la Leaders Cup, l’UJAP Quimper fréquente en revanche la première moitié du classement de Pro B depuis le coup d’envoi (4v - 2d). Or, la seule lecture des statistiques collectives de l’équipe dirigée par Laurent Foirest ne suffit pas à expliquer ce bon début de saison. Par exemple, Quimper n’affiche que la 14e attaque de la division (73,2 points) et ne domine pas le secteur du rebond, loin s’en faut (18e ; 32,3 par match). En revanche, les coéquipiers de l’ancien Nancéien Ryan Reid ont souvent su s’arranger pour que la pièce tombe du bon côté : trois de leurs quatre succès en championnat ont été arrachés avec une marge inférieure ou égale à cinq points. À l’arrivée, la balance points marqués - points encaissés frôle l’horlogerie de précision (73,2 contre 73). Pour remplacer le meneur bulgare Stanimir Marinov, qui a quitté le club après s’être blessé, et épaule Charly Pontens au poste 1, l’UJAP vient de faire appel à un habitué de la Pro B : l’Américain au passeport italien Torey Thomas, champion avec Blois en 2018.

Qu'est ce qu'il apporte Aboudou dans la raquette quand il n'a pas les 2 fils qui se touchent!

pistolpit23 a écrit:

Qu'est ce qu'il apporte Aboudou dans la raquette quand il n'a pas les 2 fils qui se touchent!

C'est clair! Au vu du 2ème quart temps, ça devrait le faire sauf fautes techniques impromptues

Les arbitres ne semblent pas très décidés à siffler des passages en force, 2 nancéiens se sont pris des bons tampons de face alors qu'ils semblaient immobiles et se sont fait siffler la faute contre eux ...

Mon dieu que ce fut laborieux, on pioche encire dans le dernier quart.
Gros match de Lewis, Aboudou précieux dans la raquette (comme Adala Moto). Houmounou pas très heureux en attaque mais grosse défense.

Par contre le coaching encore une fois ...
Quasiment aucun remplacement dans le dernier quart .
Enzo qui joue a peine 20min alors qu’il encore le plus gros +/-
Et surtout on attend de prendre 10pions a 0 pour premier le premier et seul temps mort du match côté SLUC .
Dernier quart temps il revienne à -2 on prend pas de temps mort c’est dingue .

Une belle victoire du sluc , et c’est surtout ça qui compte , qui permet de se rapprocher de la tête du classement. Pas mal pour une saison de transition.

Wedj a écrit:

Par contre le coaching encore une fois ...
Quasiment aucun remplacement dans le dernier quart .
Enzo qui joue a peine 20min alors qu’il encore le plus gros +/-
Et surtout on attend de prendre 10pions a 0 pour premier le premier et seul temps mort du match côté SLUC .
Dernier quart temps il revienne à -2 on prend pas de temps mort c’est dingue .

je te rejoins totalement .
je commence a trouver suspect l utilisation de ENZO qui a franchi un cap pour moi cette année ... il est clairement sous utilisé et tres vite penalisé par le coach qui est, par contre, lui a la ramasse complete ...
J ai bien aimé aboudou ce match , quelle belle energie quand il la canalise

Comme tous les derniers quarts temps cette année, CM s'est reposé sur Ron, et dans le money time encore plus.
Aujourd'hui ça passe, ça n'a pas toujours été le cas et ça ne sera pas plus un gage de sécurité à l'avenir.
Quand est-ce que CM comprendra que le danger peut venir d'autres joueurs (ce soir Arnaud, Anthony ou Enzo).

La victoire est là, on prend.
D'accord avec vous sur Enzo, sans lui on ne voit pas beaucoup de basket sur le terrain. Physiquement il est encore un peu léger parfois, mais il est dépositaire du jeu collectif du sluc, un vrai meneur.
On peut aussi parler de Vautier benché alors qu' Odiakosa apporte si peu...
Ron Lewis hyper important, qui nous maintient en vie sur son talent. Impatient de voir le retour de Narace.

On peut surtout constater que le 5 qui creuse l'écart en 1ère mi-temps (enzo, houmounou, lewis, adala moto, aboudou) ne rejoue pas en seconde mi-temps...

Cougnews a écrit:

On peut surtout constater que le 5 qui creuse l'écart en 1ère mi-temps (enzo, houmounou, lewis, adala moto, aboudou) ne rejoue pas en seconde mi-temps...

Comme trop souvent. On privilégie le maintien d'un écart alors qu'il reste beaucoup de temps, au lieu de jouer sur notre force malgré les inconstances : notre profondeur de banc qui devrait permettre de mieux finir au lieu de laisser l'adversaire y croire.