PROA J20 Sluc - Paris Levallois

C'est bien triste cette déchéance ! On aura quand même bien foiré les virages qui auraient pu, éventuellement, maintenir le club dans les sommets du classement et conserver son rang ... Certains dirigeants devraient avoir honte de ne pas avoir été au niveau qu'ils auraient du être pour tenir les rênes d'un club pro !!!
Quid des salariés en cas de Pro B ? Si j'ai bien compris on perd irrémédiablement le centre de formation alors que l'équipe espoirs caracole en tête de son championnat ? Quel beau gâchis !!!

Je crois que le centre de formation est perdu au bout de 2 années en proB, non?

foutu pour foutu, on devrait faire jouer les espoirs, et en profiter pour en signer un ou deux avant qu'ils ne partent. Je suis sûr que les résultats ne seraient pas pire qu'avec nos retraités

Quelle abomination ce match! Cette équipe qui n'en est pas une n'a aucun orgueil. Pas de hiérarchie sur le terrain tout simplement parce qu'il n'y a pas de talent sur le terrain. C'est triste à pleurer. Je suis parti au début du 4e quart tellement je m'ennuyais. Ca ne m'était pas arrivé depuis des années... Je ne suis même plus en colère contre ces gars pour le mauvais classement. Ils sont tellement médiocres en fait qu'ils ne peuvent pas rivaliser. Mais au moins qu'ils fassent preuve du minimum de respect indispensable. Siège vide samedi pour moi, pas envie d'assister à une énième boucherie.

Paris et Strasbourg, vu notre niveau, c'était joué d'avance.
Déjà, on a battu Monaco et Chalon par accident, donc Paris et Strasbourg, faut pas rêver.
Les matchs importants seront Cholet, Dijon et Orléans, respectivement, 15ème, 14ème et 17ème.
Ca sert à rien de se flageller sur ce genre de match.
A la limite, ça peut servir à voir la limite de certain joueur.

muggsy54 a écrit:

Paris et Strasbourg, vu notre niveau, c'était joué d'avance.
Déjà, on a battu Monaco et Chalon par accident, donc Paris et Strasbourg, faut pas rêver.
Les matchs importants seront Cholet, Dijon et Orléans, respectivement, 15ème, 14ème et 17ème.
Ca sert à rien de se flageller sur ce genre de match.
A la limite, ça peut servir à voir la limite de certain joueur.

Et encore faut-il les battre les Cholet, les Dijon et les Orléans.... Et quand bien même on y parviendrait, ça ne serait évidemment pas suffisant. Au delà de la défaite, car oui, Paris était clairement plus fort que nous, la manière est un indicateur précieux sur les capacités de cette équipe. Et vu le constat généralisé, quand le coach lui-même parle de sa honte....Après un match annoncé comme "Do or Die".... C'est qu'on est face à un immense problème...

On prend un éclat au 2è QT et l'équipe s'effondre.... Comme toujours, on arrive à faire de bonnes choses, et paf, un éclat, et tout déraille. C'est pas un joueur US qu'il aurait fallu recruter, mais un psy.

Maintenant, la ProB devient inéluctable. On repousse l'idée, on s'accroche aux mathématiques, mais comment cette équipe peut-elle être capable de renverser une situation comme celle qu'on traverse ?

Le Projet "B" a intérêt à être très très travaillé. On a intérêt à aller très très loin dans l'analyse des causes de cette déchéance, entamée depuis le départ de JLM. Parce que sans ça, on risque d'y rester un bail en ProB...

http://www.estrepublicain.fr/sport-lorrain/2017/02/28/veillee-funebre-a-gentilly

basket-ball - SLUC - Paris Levallois : 59-78 Veillée funèbre à Gentilly
Après un bon premier quart-temps, le SLUC, dominé dans tous les compartiments du jeu et trop limité offensivement après la blessure de Rush a sombré. Qui peut encore y croire ?

À l’image de Rush, le SLUC a été dépassé dans tous les domaines par Rich et les Parisiens. Photo Patrice SAUCOURT
Photo HD
SLUC - Paris Levallois : 59-78

Si en plus, Rush se blesse, il faut admettre que cette fois, c’est définitivement trop dur pour une équipe nancéienne largement dominée et à nouveau trahie par ses recrues Malett, M’Baye et Brown, décidément pas au niveau de la Pro A cette saison.

Franchement, on ne voit pas comment cette équipe va pouvoir sauver sa peau, trop limitée offensivement aux paniers d’Urtasun et surtout de Trasolini, en l’absence de Rush, la cheville en vrac…

Poirier a surclassé Hunt et Brown à l’intérieur, Labeyrie a tué le match en réussissant deux paniers primés consécutifs (40-54, 29’) alors que Malett, de son seul shoot à trois points, venait de rallumer la flamme des 4.975 supporters nancéiens (40-46, 27’). Quant à… papa Campbell, tranquille, il a joué au petit trot.

Et on ne parlera pas des rotations parisiennes qui, contrairement à celles du SLUC, ont apporté défensivement comme offensivement. Que ce soit Sané, Labeyrie bien sûr - il finira à 17 pts - ou même le meneur du Sud-Ouest Lesca, trop heureux d’avoir retrouvé dans la capitale un certain Fred Fauthoux.

C’est à se demander comment Paris a pu monter une armada pareille alors qu’il a sensiblement le même budget que le SLUC et qu’il a perdu à l’intersaison presque un million de subvention de la Ville de Paris.
Le SLUC sans meneur

Il faut reconnaître qu’à la pause, le SLUC, à l’image d’un Benjamin Sène plus que jamais dans le trou, faisait peine à voir (29-38). Rush était sorti pour tenter de soigner une entorse à la cheville et quatre joueurs nancéiens, auteurs d’un second quart-temps catastrophique, affichaient une évaluation négative : Mallet, Sène, M’Baye et Brown. Rien que ça ! Les deux meneurs, Mallet (0/5) et Sène (0/4), avaient copieusement arrosé. Et sur le pas de tir des lancers francs, l’équipe n’avait même pas atteint les 50 % (5/11). Elle finira à… 17/30.

Si bien que malgré un bon départ grâce à Rush, Urtasun et Trasolini, le SLUC avait vite dilapidé son avance (17-11,8’), perdant le contrôle de la rencontre lors du second quart-temps. Sané s’était régalé et Harris avait montré son talent malgré les tentatives de dissuasion de Dario Hunt, réussissant deux paniers d’acrobate avant la pause.

Pour ne rien arranger, le trio d’arbitre MM. Collin, Lubienski et El Faiz, pas au niveau de la Pro A - sans doute comme le SLUC -, avait multiplié les incohérences. Gentilly avait hurlé sa colère, mais le mal était fait. Et Nancy, qui venait de perdre le second quart-temps 22-11, se trouvait à la traîne (29-38).

La suite fut facile à deviner, surtout après les deux paniers primés de Labeyrie. On aurait alors aimé, au moins, plus de dureté défensive…

Les douze dernières minutes tournèrent à la démonstration. Gentilly tomba dans un silence de veillée funèbre. Le public, déçu, terriblement déçu, quitta la salle avant l’heure. Rideau !

Le cougar
Marc Trasolini

Gilles GAIHIER

Corpus Christi a écrit:

Maintenant, la ProB devient inéluctable. On repousse l'idée, on s'accroche aux mathématiques, mais comment cette équipe peut-elle être capable de renverser une situation comme celle qu'on traverse ?

Le Projet "B" a intérêt à être très très travaillé. On a intérêt à aller très très loin dans l'analyse des causes de cette déchéance, entamée depuis le départ de JLM. Parce que sans ça, on risque d'y rester un bail en ProB...

La PRO B c'est près d'1 million d'€ de masse salariale pour jouer les premiers rôles.
mais pas que!

C'est savoir recruter les profils de joueurs adaptés à ce niveau et constituer une équipe, un collectif.

Il y a des champions de la remontée: Girard, Borg

N'oublions pas que nous repartirons sans doute avec ZERO joueur de cette année hormis quelques espoirs. Nous aurons donc des joueurs qui n'auront aucun vécu collectif.

Nous connaîtrons une concurrence rude, des collectifs huilés. Gentilly va se vider, croyez moi! Blois, Denain, Saint Quentin... ça va pas attirer les foules.

Et quels financeurs accepteront de nous suivre?

Non, la descente est catastrophique et malheureusement inéluctable. Nous sommes très très faibles il faut le reconnaître.

Quelle invraisemblable déception!

Je ne crois pas que la pro B videra le public de Gentilly
La victoire avec panache est toujours belle a voir.
Pour les anciens qui ont connu la montée (et l'ambiance) avec James Bank, il n'y a pas photo.
Entre un public de connaisseur et amoureux du beau jeu quelque soit l'adversaire et le public de spectateurs actuel souvent plus intéressé a recevoir ou envoyer des tweets et a finir leur repas pendant le match il n'y a pas non plus photo, mème si se sont les coutumes actuelles.

jtexc a écrit:

Je ne crois pas que la pro B videra le public de Gentilly
La victoire avec panache est toujours belle a voir.
Pour les anciens qui ont connu la montée (et l'ambiance) avec James Bank, il n'y a pas photo.
Entre un public de connaisseur et amoureux du beau jeu quelque soit l'adversaire et le public de spectateurs actuel souvent plus intéressé a recevoir ou envoyer des tweets et a finir leur repas pendant le match il n'y a pas non plus photo, mème si se sont les coutumes actuelles.

je fais partie des anciens!!!

La différence c'est que le SLUC a l'époque n(avait plus connus la PRO A (nationale 1) depuis 1974 et avait connu les affres de la nationale 2. Je me rappelle tout de même qu'en 1985-1986 et les années suivantes, on avait 800 spectateurs de moyenne pour monter progressivement en puissance.

MAIS je te rejoins sur le fait que 3000 personnes bien chauffées ça fait plus de bruit que 6000 blasés.

je pense que la réussite de cette équipe version Pro B résidera dans la mise en place d'un projet à moyen terme qui sera de fait porteur de dynamique.

Et ce projet à moyen terme et bien il faut bien le constater n'existe plus depuis quelques années.

C'est fou de devoir attendre d'être dans la merde pour commencer à parler de projet quand même.....

muggsy54 a écrit:

Paris et Strasbourg, vu notre niveau, c'était joué d'avance.
Déjà, on a battu Monaco et Chalon par accident, donc Paris et Strasbourg, faut pas rêver.
Les matchs importants seront Cholet, Dijon et Orléans, respectivement, 15ème, 14ème et 17ème.
Ca sert à rien de se flageller sur ce genre de match.
A la limite, ça peut servir à voir la limite de certain joueur.

Au vu du niveau affiché hier il n'y a objectivement AUCUNE chance que ces gars arrivent à s'imposer à l'extérieur, donc Cholet et Orléans c'est cuit pour moi. Dijon est au dessus selon moi. Déjà en prenant une énorme rouste au Portel, cela laissait présager de la mentalité de cette équipe. Là on peut dire que c'est une confirmation de plus que la Pro B est la seule issue de cette saison pourrie. C'est bel et bien terminé.

jtexc a écrit:

Je ne crois pas que la pro B videra le public de Gentilly
La victoire avec panache est toujours belle a voir.
Pour les anciens qui ont connu la montée (et l'ambiance) avec James Bank, il n'y a pas photo.
Entre un public de connaisseur et amoureux du beau jeu quelque soit l'adversaire et le public de spectateurs actuel souvent plus intéressé a recevoir ou envoyer des tweets et a finir leur repas pendant le match il n'y a pas non plus photo, mème si se sont les coutumes actuelles.

Tout à fait d'accord. Gentilly ne se videra pas tant que ça. Ca fait deux ans qu'on n'assiste qu'à des défaites (3 fois sur 4 disons), et malgré cette misère là, la salle est encore bien garnie. Malgré la valse incessante de joueurs américains sur le retour, de vieilles stars finies, bref de joueurs en qui le public ne s'identifie pas, il y a toujours beaucoup de monde...pour jouer le maintien.
Donc, à la condition qu'une équipe compétitive pour la ProB soit construite, avec des joueurs motivés cette fois, des battants, des jeunes, je pense que Gentilly ne sera pas vide, loin de là, et même qu'il vibrera à nouveau. Moi j'y serai en tout cas.

Le mot clé : passion
Voilà ce qu'il faut dans une équipe, chez ses supporters et ses dirigeants.
Il n'y en a plus beaucoup dans l'équipe ni chez les dirigeants mais le public continue d'être là.
La ProB sera un nouveau cycle comme pour Limoges, Pau, Dijon, Antibes, Toulon, Reims...
Se reconstruire tout simplement

Jefferson DARCY a écrit:

jtexc a écrit:

Je ne crois pas que la pro B videra le public de Gentilly
La victoire avec panache est toujours belle a voir.
Pour les anciens qui ont connu la montée (et l'ambiance) avec James Bank, il n'y a pas photo.
Entre un public de connaisseur et amoureux du beau jeu quelque soit l'adversaire et le public de spectateurs actuel souvent plus intéressé a recevoir ou envoyer des tweets et a finir leur repas pendant le match il n'y a pas non plus photo, mème si se sont les coutumes actuelles.

Tout à fait d'accord. Gentilly ne se videra pas tant que ça. Ca fait deux ans qu'on n'assiste qu'à des défaites (3 fois sur 4 disons), et malgré cette misère là, la salle est encore bien garnie. Malgré la valse incessante de joueurs américains sur le retour, de vieilles stars finies, bref de joueurs en qui le public ne s'identifie pas, il y a toujours beaucoup de monde...pour jouer le maintien.
Donc, à la condition qu'une équipe compétitive pour la ProB soit construite, avec des joueurs motivés cette fois, des battants, des jeunes, je pense que Gentilly ne sera pas vide, loin de là, et même qu'il vibrera à nouveau. Moi j'y serai en tout cas.

Moi aussi je suis entièrement d'accord, je l'avais déjà évoqué avant même que la descente soit quasi certaine.
Quand on sait que le public réclame un tour d'honneur après le match contre Chalon-Reims et malgré une saison pitoyable, on peut légitiment penser que si les résultats suivent en Pro B, Gentilly sera toujours dans sa jauge de 4500-5000 spectateurs.

assez d'accord, il y a une base solide de spectateurs. Le plancher est élevé. En même temps, le plafond est bas. Une salle de 8 000 - 10 000 n'aurait pas servi à grand chose à mon avis parce qu'elle n'aurait pas été souvent remplie.

Le problème n'est pas que dans les résultats. GB a annoncé qu'il recrutait des baroudeurs pour une improbable mission sauvetage. OK mais, pour des matchs décisifs, on sent mal les joueurs électrisés par l'enjeu. En plus, on sait qu'ils ne seront plus là l'an prochain et eux le savent aussi. Difficile pour le public de s'identifier à ces joueurs qui auront oublié dans 10 ans qu'ils ont passé quelques mois de leur vie à Nancy.

L'an prochain, une équipe à la Levallois, avec des jeunes prometteurs qui en veulent et qui sont encadrés par des 2-3 ricains qui ont de la bouteille pourrait susciter l'adhésion du public, qu'elle joue ou pas la montée.

James a écrit:

http://france3-regions.francetvinfo.fr/grand-est/meurthe-et-moselle/nancy/gregor-beugnot-ce-soir-j-ai-honte-ce-que-j-ai-1204885.html

Waou... Pas content du tout Gregor...

J'ai grandi avec le SLUC. J'ai vibré en proB, j'ai chialé quand on est monté en ProA, j'ai mangé avidement ces rencontres contre les Cholet, Antibes, Pau-Orhtez, comme un affamé qui découvrait des saveurs nouvelles, inédites, magiques : mon premier SLUC-Limoges, c'était un jour de fête. On avait des gars qui se dépouillaient sur le parquet. Certes, pas tous, on a connu des déconvenues, mais j'ai grandi avec un SLUC qui avait des valeurs, de famille, de coeur, d'abnégation.

J'ai grandi avec le SLUC et découvert les playoffs, la Korac - j'ai re-chialé là aussi !!! - les finales, l'Euroligue, Batum ! Ce SLUC intraitable, avec une éthique de jeu, avec des noms ronflants, des joueurs à carrière qui partageaient ces valeurs de famille, de coeur, d'abnégation. J'ai grandi en voyant défiler des noms, des CV, des gars qui m'ont fait rêver. Des mecs à jamais gravés dans le panthéon de ce SLUC, qui est un peu une part de moi.
J'ai grandi avec ce SLUC, j'ai souffert avec lui au cours de ces finales, de ces matches au couteau, perdus, gagnés. Ces derbys magiques, ces ambiances de playoffs...

J'ai grandi avec le SLUC et je sais que le sport, le basket, est un fragile équilibre et que peu de choses peuvent venir tout abîmer. Depuis quelques saisons, je m'y fais, et même la ProB devient une issue à laquelle on peut encore arriver à se faire. Nul n'est éternel pas même mon SLUC. Le vôtre... C'est comme ça.

Par contre, il y a une chose qui est inadmissible. Une chose inacceptable. Que ces joueurs qui portent aujourd'hui le maillot, qui font partie de mon histoire, de celle du SLUC, que ces gens qui pour certains ont aussi grandi avec le SLUC, puissent démissionner de leurs responsabilités. L'abnégation, le coeur, la volonté, ça ne demande aucune adresse, aucune caractéristique basket particulière. C'est juste de l'envie, du respect de soi-même, du respect pour ses coéquipiers, du respect pour ces gens qui viennent, de ces gens qui comme moi, on grandi avec ce club et en ont fait, à leur mesure, ce qu'il est : un pilier - comme d'autres - du basket français de très haut niveau.

Alors, merci de prendre conscience de cet héritage que vos prédécesseurs se sont battus pour vous le transmettre. Merci de respecter l'amour que des milliers de gens, depuis des années, donnent à ce club. Merci de faire honneur à ce maillot, à ce Couguar, qui chaque jour vous permet de vivre votre vie, votre passion.

Samedi je vais venir vous voir et j'espère que je verrai une équipe de professionnels qui se battra pour défendre tout ce que je viens de dire. Parce que l'honneur ne se paie pas avec des billets verts, parce que demain vous irez dans d'autres clubs qui vibrent avec d'autres gens comme moi, et qu'il vous faudra encore une fois porter et défendre les valeurs de ces clubs, faites votre boulot. Et faites le avec vos tripes. Avec vos couilles. Avec votre coeur !

Un bien beau cri du cœur Christi !

Corpus Christi a écrit:

J'ai grandi avec le SLUC. J'ai vibré en proB, j'ai chialé quand on est monté en ProA, j'ai mangé avidement ces rencontres contre les Cholet, Antibes, Pau-Orhtez, comme un affamé qui découvrait des saveurs nouvelles, inédites, magiques : mon premier SLUC-Limoges, c'était un jour de fête. On avait des gars qui se dépouillaient sur le parquet. Certes, pas tous, on a connu des déconvenues, mais j'ai grandi avec un SLUC qui avait des valeurs, de famille, de coeur, d'abnégation.

J'ai grandi avec le SLUC et découvert les playoffs, la Korac - j'ai re-chialé là aussi !!! - les finales, l'Euroligue, Batum ! Ce SLUC intraitable, avec une éthique de jeu, avec des noms ronflants, des joueurs à carrière qui partageaient ces valeurs de famille, de coeur, d'abnégation. J'ai grandi en voyant défiler des noms, des CV, des gars qui m'ont fait rêver. Des mecs à jamais gravés dans le panthéon de ce SLUC, qui est un peu une part de moi.
J'ai grandi avec ce SLUC, j'ai souffert avec lui au cours de ces finales, de ces matches au couteau, perdus, gagnés. Ces derbys magiques, ces ambiances de playoffs...

J'ai grandi avec le SLUC et je sais que le sport, le basket, est un fragile équilibre et que peu de choses peuvent venir tout abîmer. Depuis quelques saisons, je m'y fais, et même la ProB devient une issue à laquelle on peut encore arriver à se faire. Nul n'est éternel pas même mon SLUC. Le vôtre... C'est comme ça.

Par contre, il y a une chose qui est inadmissible. Une chose inacceptable. Que ces joueurs qui portent aujourd'hui le maillot, qui font partie de mon histoire, de celle du SLUC, que ces gens qui pour certains ont aussi grandi avec le SLUC, puissent démissionner de leurs responsabilités. L'abnégation, le coeur, la volonté, ça ne demande aucune adresse, aucune caractéristique basket particulière. C'est juste de l'envie, du respect de soi-même, du respect pour ses coéquipiers, du respect pour ces gens qui viennent, de ces gens qui comme moi, on grandi avec ce club et en ont fait, à leur mesure, ce qu'il est : un pilier - comme d'autres - du basket français de très haut niveau.

Alors, merci de prendre conscience de cet héritage que vos prédécesseurs se sont battus pour vous le transmettre. Merci de respecter l'amour que des milliers de gens, depuis des années, donnent à ce club. Merci de faire honneur à ce maillot, à ce Couguar, qui chaque jour vous permet de vivre votre vie, votre passion.

Samedi je vais venir vous voir et j'espère que je verrai une équipe de professionnels qui se battra pour défendre tout ce que je viens de dire. Parce que l'honneur ne se paie pas avec des billets verts, parce que demain vous irez dans d'autres clubs qui vibrent avec d'autres gens comme moi, et qu'il vous faudra encore une fois porter et défendre les valeurs de ces clubs, faites votre boulot. Et faites le avec vos tripes. Avec vos couilles. Avec votre coeur !

 c'est pour cela que lundi au début du dernier quart temps, j'ai hurler "un peu de fierté", et que tout le monde m'a regardé avec un sentiment d'abattement qui semblait me dire "tu rêves".

Par honneur, fierté, loyauté, dévouement, respect, passion, ou même par simple obligation contractuelle, la seule chose que je leur demande c'est de se bouger le c.l

Corpus Christi a écrit:

J'ai grandi avec le SLUC. J'ai vibré en proB, j'ai chialé quand on est monté en ProA, j'ai mangé avidement ces rencontres contre les Cholet, Antibes, Pau-Orhtez, comme un affamé qui découvrait des saveurs nouvelles, inédites, magiques : mon premier SLUC-Limoges, c'était un jour de fête. On avait des gars qui se dépouillaient sur le parquet. Certes, pas tous, on a connu des déconvenues, mais j'ai grandi avec un SLUC qui avait des valeurs, de famille, de coeur, d'abnégation.

J'ai grandi avec le SLUC et découvert les playoffs, la Korac - j'ai re-chialé là aussi !!! - les finales, l'Euroligue, Batum ! Ce SLUC intraitable, avec une éthique de jeu, avec des noms ronflants, des joueurs à carrière qui partageaient ces valeurs de famille, de coeur, d'abnégation. J'ai grandi en voyant défiler des noms, des CV, des gars qui m'ont fait rêver. Des mecs à jamais gravés dans le panthéon de ce SLUC, qui est un peu une part de moi.
J'ai grandi avec ce SLUC, j'ai souffert avec lui au cours de ces finales, de ces matches au couteau, perdus, gagnés. Ces derbys magiques, ces ambiances de playoffs...

J'ai grandi avec le SLUC et je sais que le sport, le basket, est un fragile équilibre et que peu de choses peuvent venir tout abîmer. Depuis quelques saisons, je m'y fais, et même la ProB devient une issue à laquelle on peut encore arriver à se faire. Nul n'est éternel pas même mon SLUC. Le vôtre... C'est comme ça.

Par contre, il y a une chose qui est inadmissible. Une chose inacceptable. Que ces joueurs qui portent aujourd'hui le maillot, qui font partie de mon histoire, de celle du SLUC, que ces gens qui pour certains ont aussi grandi avec le SLUC, puissent démissionner de leurs responsabilités. L'abnégation, le coeur, la volonté, ça ne demande aucune adresse, aucune caractéristique basket particulière. C'est juste de l'envie, du respect de soi-même, du respect pour ses coéquipiers, du respect pour ces gens qui viennent, de ces gens qui comme moi, on grandi avec ce club et en ont fait, à leur mesure, ce qu'il est : un pilier - comme d'autres - du basket français de très haut niveau.

Alors, merci de prendre conscience de cet héritage que vos prédécesseurs se sont battus pour vous le transmettre. Merci de respecter l'amour que des milliers de gens, depuis des années, donnent à ce club. Merci de faire honneur à ce maillot, à ce Couguar, qui chaque jour vous permet de vivre votre vie, votre passion.

Samedi je vais venir vous voir et j'espère que je verrai une équipe de professionnels qui se battra pour défendre tout ce que je viens de dire. Parce que l'honneur ne se paie pas avec des billets verts, parce que demain vous irez dans d'autres clubs qui vibrent avec d'autres gens comme moi, et qu'il vous faudra encore une fois porter et défendre les valeurs de ces clubs, faites votre boulot. Et faites le avec vos tripes. Avec vos couilles. Avec votre coeur !

que de souvenirs ensemble en F10.....putain j'en chialerais quand je vois cette équipe et que je repense à toutes celles d'avant

qwyz a écrit:

Corpus Christi a écrit:

J'ai grandi avec le SLUC. J'ai vibré en proB, j'ai chialé quand on est monté en ProA, j'ai mangé avidement ces rencontres contre les Cholet, Antibes, Pau-Orhtez, comme un affamé qui découvrait des saveurs nouvelles, inédites, magiques : mon premier SLUC-Limoges, c'était un jour de fête. On avait des gars qui se dépouillaient sur le parquet. Certes, pas tous, on a connu des déconvenues, mais j'ai grandi avec un SLUC qui avait des valeurs, de famille, de coeur, d'abnégation.

J'ai grandi avec le SLUC et découvert les playoffs, la Korac - j'ai re-chialé là aussi !!! - les finales, l'Euroligue, Batum ! Ce SLUC intraitable, avec une éthique de jeu, avec des noms ronflants, des joueurs à carrière qui partageaient ces valeurs de famille, de coeur, d'abnégation. J'ai grandi en voyant défiler des noms, des CV, des gars qui m'ont fait rêver. Des mecs à jamais gravés dans le panthéon de ce SLUC, qui est un peu une part de moi.
J'ai grandi avec ce SLUC, j'ai souffert avec lui au cours de ces finales, de ces matches au couteau, perdus, gagnés. Ces derbys magiques, ces ambiances de playoffs...

J'ai grandi avec le SLUC et je sais que le sport, le basket, est un fragile équilibre et que peu de choses peuvent venir tout abîmer. Depuis quelques saisons, je m'y fais, et même la ProB devient une issue à laquelle on peut encore arriver à se faire. Nul n'est éternel pas même mon SLUC. Le vôtre... C'est comme ça.

Par contre, il y a une chose qui est inadmissible. Une chose inacceptable. Que ces joueurs qui portent aujourd'hui le maillot, qui font partie de mon histoire, de celle du SLUC, que ces gens qui pour certains ont aussi grandi avec le SLUC, puissent démissionner de leurs responsabilités. L'abnégation, le coeur, la volonté, ça ne demande aucune adresse, aucune caractéristique basket particulière. C'est juste de l'envie, du respect de soi-même, du respect pour ses coéquipiers, du respect pour ces gens qui viennent, de ces gens qui comme moi, on grandi avec ce club et en ont fait, à leur mesure, ce qu'il est : un pilier - comme d'autres - du basket français de très haut niveau.

Alors, merci de prendre conscience de cet héritage que vos prédécesseurs se sont battus pour vous le transmettre. Merci de respecter l'amour que des milliers de gens, depuis des années, donnent à ce club. Merci de faire honneur à ce maillot, à ce Couguar, qui chaque jour vous permet de vivre votre vie, votre passion.

Samedi je vais venir vous voir et j'espère que je verrai une équipe de professionnels qui se battra pour défendre tout ce que je viens de dire. Parce que l'honneur ne se paie pas avec des billets verts, parce que demain vous irez dans d'autres clubs qui vibrent avec d'autres gens comme moi, et qu'il vous faudra encore une fois porter et défendre les valeurs de ces clubs, faites votre boulot. Et faites le avec vos tripes. Avec vos couilles. Avec votre coeur !

 c'est pour cela que lundi au début du dernier quart temps, j'ai hurler "un peu de fierté", et que tout le monde m'a regardé avec un sentiment d'abattement qui semblait me dire "tu rêves".

Par honneur, fierté, loyauté, dévouement, respect, passion, ou même par simple obligation contractuelle, la seule chose que je leur demande c'est de se bouger le c.l

1000 fois d'accord avec ça. C'est aussi la seule chose que j'exige de voir. J'exige ça, car dans le cas contraire je me demande bien pourquoi je paie un abonnement à voir des mecs qui n'ont rien à foutre de la prestation qu'ils offrent au public. C'est comme si je payais pour voir un concert où le groupe de rock jouerait "au clair de la lune" pendant 1h30 car ça les gonflerait de faire autre chose de plus fatiguant. il y aurait des sifflets, des insultes, des "remboursez!!". Là on assiste hébétés à une mascarade jouée par des mecs qui touchent leur salaire sans soucis et se foutent de notre gueule. J'aimerais qu'on réduise l'effectif. Ou au moins qu'on sanctionne. Car si on ne respecte plus le public, on n'a plus rien.

James a écrit:

L'autre question est : ces américains en fin de carrière ont-ils vraiment l'envie de sauver un club qu'ils connaissent à peine et qui ne représente sans doute rien pour eux ?

Non.

Cette équipe est juste beaucoup, beaucoup trop faible.

Le SLUC va descendre en Pro B les amis, il faut se rendre à l'évidence, même si c'est à peine croyable vu les succès auxquels on a été habitués. Ce putain de club va descendre. C'est dramatique. J'ai mal à mon SLUC. La tristesse est infinie. Et tous les blaireaux qui ont rendu ça possible, je ne vous remercie pas. Le SLUC va couler en Pro B.