[ProA - J24] SLUC Nancy bat Cholet Basket, 78-72 (38-36)

Elle fait du bien celle la ! J'espere que cela va permettre de remettre la machine en match ! Avec un peu de confiance, je pense qu'on peut prétendre terminer "tranquillement" dans le top4. Par contre va tout de même falloir monter un peu en régime pour les PO, car ce n'était pas non plus le match de l'année !


Enfin, il y a du mieux ... c'est déja ca

Je viens de voir le match. Pas mal la défense, surtout sur les quart temps 1 et 3. Agressive, incisive, intelligente sur les picks. Après, il y a encore trop de sauts de concentration, notamment lorsque le score est bien à notre avantage. Et puis ces rebonds défensifs non contrôlés, tout comme notre replis sur transitions sont perfectibles.

Bref, on a encore fait un peu de bouillie sur la zone adverse lors du quatrième quart temps. Nos meneurs de jeu s'obstinent à vouloir mettre en place des systèmes classiques sur une zone... Je ne vois pas l'intérêt. D'ailleurs, faut arrêter de laisser Akin Akingbala sur le terrain face à une zone. Il encombre la raquette et ne bouge pas assez sans le ballon, sans parler de ses pertes de balles à la c** lorsqu'il est en possession du cuir.

Bernard King n'a pas été mauvais ce soir, même en défense. Il a d'ailleurs débuté le match au poste 2, avec Pape-Philippe Amagou sur le poste 1 et Jamal Shuler sur le poste 3. King face au cercle, à la passe, ou au shoot après dribbles, puis Shuler à la finition, après démarquage sans ballon, c'est le must. Si ces deux là veulent bien jouer lorsqu'ils sont ensemble sur le parquet, il faut que ce soit dans cette configuration, et non avec King sur le poste 3 et Shuler sur le 2.

Ensuite, King est repassé sur le poste 3, lorsque Grant est revenu en jeu (à la place de Shuler), juste avant que Linehan ne fasse de même (à la place de PPA). Là, ce fût moins bien. Il a certes marqué un panier à trois points dans le corner gauche, mais il a moins eu le cuir dans les mains. Et King en simple finisseur, cela ne marche pas. Mais lors de nos cafouillages offensifs dans ce deuxième quart (puis dans le quatrième), ce sont surtout nos intérieurs qui ont pêchés. D'où, aussi, le faible total de passes décisives (10), même si j'en ai compté 12 ou 13 (7 à la MT, 11 après 3 quart temps).

Je ne reviendrai pas sur les lancers francs... On fait le boulot pour provoquer les fautes et aller sur la ligne, mais non... Heureusement que CB n'a pas été meilleur dans le domaine.

J'ai bien aimé Samnick ce soir. Saignant, percutant, vif, entreprenant. De jolis contres, de belles passes, quelques dunks bien sentis. Bien. C'est bien de retrouver un vrai 4, qui ne passe pas sa vie à shooter de loin ou à garder le cuir pour scorer tout seul. Sylla aussi, il a été plutôt bon. Son association avec Akingbala a été intéressante. Notamment en défense.

Par contre, c'est quoi cet arbitrage dans le money time !?! Samnick qui se voit refuser un panier alors qu'il y a contre illégal de Rudy Gobert. V-Sam nous fait une sorte de air-dunk (comme le air-guitarre ) en shootant au dessus du cercle mais à 3/4 mètres, ce qui fait que le cuir n'a fait que descendre. Cela aurait dû faire, à ce moment du match, 65-73. Au lieu de ça, CB revient 68-71. Sans parler de la faute imaginaire de PPA sur Fabien Causeur, qui glisse tout seul... Mais bon, c'est le futur MVP. Et ce marcher de Samnick... L'arbitre siffle sur le contact, donc Samnick ne tente pas le tir après son saut, et l'arbitre, qui réfléchit (...), indique marcher... Bien sûr...

Du mieux, mais vivement le retour de King, à 100%.

Basket-ball - Pro A (24 e journée) SLUC Nancy bat Cholet : 78-72 En champion de France...

Nancy a remporté sa plus belle victoire à l’extérieur de la saison. Les Nancéiens ont défendu le plomb, parfaitement alterné le jeu intérieur et le jeu extérieur. On a retrouvé à la Meilleraie, le SLUC, champion de France en titre.









Si Victor Samnick semble ici sur le point de se faire contrer par à Randal Falker, c’est bien le SLUC qui a pris le meilleur sur Cholet. Y ajoutant la manière... Photo PQR/Le Courrier de l’Ouest/E. Lizambard

Cholet. Deux fois, Cholet est revenu dans cette première période pourtant dominée par le SLUC. Deux fois, Fabien Causeur a ramené ses troupes pour mener à la pause et plonger la Meilleraie dans l’euphorie (38-36) et les Nancéiens dans l’expectative.


Défensivement présent et incisif sur le jeu rapide signé Shuler et Amagou, le SLUC avait pourtant remarquablement démarré (5-11, 6’). Un panier primé de Bernard King avait redonné encore onze points d’avance à quatre minutes de la mi-temps (22-31, 16’) mais inlassablement, Falker, Gradit et Embo d’un « drive » percutant, avaient redonné du bonheur à une salle excitée comme une puce. On avait vraiment l’impression que le CB jouait sa saison sur cette rencontre, qu’en battant Nancy, les play-offs étaient à l’horizon. Bonjour l’ambiance !

Se nourrissant de l’univers hostile, de l’adversité et bien décidé cette fois à répondre du tac au tac, le SLUC, fier, orgueilleux, impassible malgré cette soirée de corrida, repartit de plus belle, après le repos.

Linehan en fit voir de toutes les couleurs à Demarcus Nelson. Amagou, chien de berger infatigable, s’accrocha aux basques de Causeur. Pape-Philippe, excellent aussi en attaque (12 points), ne le lâchera pas du match. Bernard King, pris en flagrant délit sur deux replis défensifs oubliés, en subira les conséquences et ne jouera que neuf minutes malgré un bon 2/3 aux shoots : « Il fallait défendre sur Causeur. Encore et encore… » lâchera dans un soupir Jean-Luc Monschau

Quant à Jamal Shuler, sobre, excellent dans ses choix, ses initiatives (7/9 dont 2/3 à trois points), il rayonnera en attaque, marquant notamment un panier extraordinaire ô combien précieux (68-73, 38’) alors qu’il était à terre et qu’il y avait une énorme faute sur lui.

Le SLUC s’envola cette fois pour la troisième fois (42-52, 26’; 49-62, 29’), alternant parfaitement jeu extérieur et jeu intérieur avec Samnick, Akingbala et même Kurz et Sylla, qui se transformèrent pour la patrie, en ferrailleurs de devoir. Le rebond redevint propriété nancéienne d’autant que Falker, blessé aux cervicales, quitta le terrain après vingt-quatre minutes de jeu.

Le « Virus » de retour


Un nouveau lay-up de Shuler donna même dix-sept points d’avance (49-66) après que Luc Vebobe ait manqué deux lancers-francs sous les sifflets de la Meilleraie qui commençait à bouillir mais qui n’attendait qu’une réaction de ses favoris, pour faire sauter la marmite.

Erman Kunter passa en défense de zone. Le SLUC perdit de sa fluidité en attaque. Et comme l’équipe nancéienne fut victime alors d’un arbitrage d’une incroyable incohérence, Cholet se lança dans une folle course-poursuite.

Gradit se mit à aligner panier sur panier pour allumer le feu et passer un 19-5 à des Nancéiens évidemment en émoi mais répétons-le, sanctionnés honteusement par des mauvaises décisions de Hughes Thepenier et Philippe Creton, jeunes arbitres en Pro A, visiblement pas encore au niveau (68-71, 37’ puis 70-73, 38’) : « La rencontre a failli basculer. On a plutôt bien géré la fin de match malgré un contexte difficile. Elle aurait pu nous filer entre les doigts, ce qui aurait été une injustice, si on se mettait à examiner le dernier quart-temps. N’en parlons plus. Je suis si content pour les garçons. Cette victoire à l’extérieur est très importante » reconnaîtra sans fanfaronner Jean-Luc Monschau, intérieurement heureux et fier d’avoir retrouvé un John Linehan comme on l’aime.

Le « Virus » qui aura donc plombé Demarcus Nelson comme l’ambiance à la Meilleraie en gérant parfaitement le final et en alignant ses quatre lancers-francs successifs, dans un silence de cathédrale. Jusque-là, le SLUC avait eu la tremblotte, toute la rencontre sur le pas de tir (12/22).

Un John Linehan, capitaine exemplaire, ovationné avant le match à Cholet et si regretté après…

Car c’est bien, en champion de France, que le SLUC a de nouveau battu Cholet. On ne s’enflammera pas. Mais, franchement, on a aimé…

De notre envoyé spécial

Gilles GAIHIER

Est republicain

La loi des séries

ESPOIRS. Troisième défaite consécutive (81-70) pour les Espoirs nancéiens qui pleurent leur pivot lorrain, le géant Pourchot, actuellement blessé. Les Nancéiens, qui n’étaient menés que d’un point à la pause (38-37), ont sombré dans le troisième quart-temps prenant un rédhibitoire… 31-13. Autant dire que le titre de champion de France Espoirs s’envole un peu plus chaque week-end.


Les marqueurs nancéiens : Kurtic 15, Pintiaux 14, Pinda 14, Thalien 11, Sene 8, Noizet 4 et Vespuce 4.

CINQ. C’est la cinquième défaite consécutive de Cholet face à Nancy, si on compte la rencontre en match amical lors du tournoi d’avant-saison à Bourges. Les Nancéiens, qui s’étaient imposés à Cholet en avril 2011 (retour de la saison régulière), ont gagné ensuite la finale à Bercy, le match aller de la saison en cours à Gentilly et le quart de finale de la Semaine des As.

TGV. Les Nancéiens ont dormi à Cholet. Un bus les a acheminés à Angers de bonne heure ce matin pour prendre le TGV direct jusqu’à la gare Lorraine de Louvigny.

DUPORT. Même s’il n’a joué que sept minutes lors des cinq derniers matchs de Cholet, le pivot du CB Romain Duport, blessé à la cheville mardi dernier à l’entraînement, n’était pas hier sur la feuille de match.

COMPLET. C’est une habitude cette saison à la Meilleraie - même si l’équipe présente un piteux bilan à domicile de 7 défaites, 4 victoires - la rencontre s’est jouée à guichets fermés. G. G.



Est republicain

« Il faut répéter ça... »

Pape-Philippe Amagou : « Voilà une victoire extrêmement précieuse et très importante à l’extérieur

Pape-Philippe Amagou : « Voilà une victoire extrêmement précieuse et très importante à l’extérieur. On a un calendrier difficile. Il faudra donc répéter ça. On a trouvé une bonne alternance entre jeu intérieur et jeu extérieur. Cette victoire est excellente pour la cohésion de l’équipe ».


Christian Fra : « Je suis vraiment content pour mes joueurs qui ont tenu leur rang, leur standing. J’ai vraiment aimé leur comportement. C’était pourtant chaud devant une équipe extrêmement motivée ».

Jean-Luc Monschau : « On a su finir cet excellent match par une victoire malgré un contexte difficile, ce qu’on n’avait pas réussi à faire à Paris et à Strasbourg. C’était important de gagner ce soir... »

Erman Kunter (coach choletais) : « On essaye, on essaye mais on y arrive pas. Lorsqu’on n’est pas bon en attaque, on se met à mal défendre. C’est une grosse déception ce soir ».

William Gradit (joueur choletais) : « On n’arrive pas à développer notre jeu. On stresse, on manque de régularité lorsqu’on joue à la maison. Ça devient très difficile à vivre ».

Recueilli par G. G.



Est republicain

Le Sluc voyage mieux
Nancy n’a pas traversé la France d’est en ouest pour rien ! À Cholet, les Lorrains ont décroché leur premier succès de l’année 2012 loin de leur base.Notez cet article

Deux balles perdues en une minute. Puis quatre après quatre minutes de jeu… Les Choletais sont littéralement étouffés par la défense nancéienne dès le premier quart-temps. Akingbala contre Causeur et de l’autre côté du parquet Shuler et Linehan aiguisent leurs armes.

Bref, Nancy déroule (2-12, 4 e). Il faut deux tirs lointains de Gradit et Causeur pour redonner vie au collectif des Mauges (12-12, 7 e). Mais très vite, les Lorrains, plus entreprenants et diablement plus adroits (73 % de réussite contre 38 %), reprennent la main (12-19, 9 e)

Avec King, Kurz, Amagou et Shuler, les Nancéiens profitent des portes ouvertes choletaises pour prendre la poudre d’escampette (17-28, 12 e). Erman Kunter est en colère. Temps mort. Le remède choletais ? S’en remettre à Causeur. Aussi adroit qu’insaisissable, le leader de CB est épaulé par Vebobe pour lancer le 19-5 qui permet à CB de prendre les devants pour la première fois de la partie (36-33, 19 e).

À leur tour, les Lorrains se cassent les dents sur la défense adverse, mais Amagou est toutefois là pour rappeler que le Sluc Nancy est loin d’avoir dit son dernier mot (38-36, 20 e).

Linehan, maître de ses nerfs
On prend les mêmes ingrédients et ça recommence très mal pour CB dans le troisième quart-temps. Des balles perdues, Amagou, Shuler et Akingbala qui s’amusent de la défense passive, Falker qui se blesse aux cervicales (22 e)…. CB encaisse un 10-0 (38-46, 23 e).

Bien conscients de la fragilité choletaise, Linehan et Amagou appuient sur l’accélérateur. Samnick et Akingbala se chargent du reste (49-64, 30 e).

Des ratés tous plus impensables les uns que les autres (air-ball sur lancer franc pour Vebobe, lay-up manqué pour Nelson…) et quelques rares exploits individuels à se mettre sous la dent en ce début de dernier quart-temps. La Meilleraie gronde devant le spectacle proposé (51-67, 32 e).

Mais comme par magie, Cholet reprend (encore) vie. Un 19-6 plus tard, initié par un Gradit en feu (dix pts en six minutes, dix-huit au final), les Lorrains n’en mènent plus très large (70-73, 38 e). Linehan, dans une salle qu’il connaît par cœur, reste maître de ses nerfs et ficelle le premier (et logique) succès lorrain à l’extérieur en 2012.

Tristan BLAISONNEAU.

Republicain lorrain

Victoire qui fait du bien. Belle intensité défensive dans les premier et troisième quart temps. L'équipe ne s'est pas entêtée a shooter a 3 pts et a bcp joué a l'intérieur. J'ai trouve Akin extrement limite en attaque. Il passe tout en force. Quand Falker était la il n'a rien fait d'ailleurs. Pas sur qu'on gagne le match s'il ne se blesse pas. John bien en jambe hier a qd même loupé un lay up tout seul en dessous et quelle gabegie au lf!!! Une fin de match ou les deux équipes ne semble plus jouer alors qu'on est qu'a +6. Si Nelson n'essaie pas de claquer un gros dunk et le rate ça peut mettre une grosse pression sur les dernières possessions.

Cote choletais, quelle manque d'agressivite défensive! Ils attendaient toutes les situations! Inexplicable.

Voila. Finalement on gagne et c'est bien l'essentiel pour le moment

d'accord avec Superfaktor, avec Falker, ça aurait sûrement été encore plus douloureux... enfin, on prend la victoire... pas les moyens de battre le Miami Heat au complet en ce moment

sinon, dans l'intensité défensive et parfois l'alternance intérieur-extérieur, c'était réconfortant

l'attaque de zone a été, en revanche, en dessous de tout ... chacun voulait sauver le navire tout seul... merci tout de même à Shuler, sobre dans l'ensemble, pour ses deux paniers salvateurs (le 3 points quasiment en première intention avec personne au rebond et la pénétration en déséquilibre)

L'équipe:

https://2img.net/r/ihimg/photo/my-images/207/sluccholet.jpg/

Superbe la photo !
Et la légende : "Jamal Shuler tente de réussir un shoot acrobatique...." Qu'il réussira
Fallait le mettre celui-là. Surtout quand on sait que CB était revenu à 3 longueurs !!!

Très belle photo de Jamal
Et panier superbe de Jamal, plus c'est difficile plus il aime Jamal
Il est sur la vidéo de la LNB :
http://www.lnb.fr/fr/LNB-TV/1000002/Video/2606/Pro-A-24eme-journee-Cholet-vs-Nancy

TROIS MOIS SANS ENCHAÎNER



POURQUOI ADRIEN MOERMAN N’A-T-IL PAS ACCOMPAGNÉ SES COÉQUIPIERS À CHOLET ?
Blessé au pouce (entorse), Adrien Moerman est resté à la maison ce week-end à Nancy, pendant que ses copains étaient en déplacement du côté de Cholet. Comme l’a évoqué le duo de commentateurs de Sport+ pendant la rencontre, la raison répond principalement à un principe de précaution. En effet, du point de vue de la sécurité sociale, il n’y a aucune raison de faire effectuer un trajet professionnel à un joueur en arrêt de travail. Logique, la règle s’appliquant d’ailleurs à n’importe quel citoyen. Il faut savoir qu’en cas d’abus, un club peut être, le cas échéant, contraint de rembourser à la sécurité sociale, la somme qu’elle a prise en charge lors de l’arrêt de travail du joueur.

Quant aux perspectives de retour d’Adrien Moerman, Jean-Luc Monschau précisait ce week-end qu’il ne s’attendait pas à pouvoir compter sur son intérieur avant la réception d’Orléans, le 28 avril.

DEPUIS QUAND LE SLUC N’AVAIT PLUS GAGNÉ UN MATCH À L’EXTÉRIEUR EN CHAMPIONNAT ?
Bien sûr, il y avait eu cette victoire à Bourg-en-Bresse en Coupe de France, le 10 janvier. Puis l’élimination de Cholet en quart de finale de la Semaine des As, à Roanne. Mais en championnat, la dernière victoire des Nancéiens remontait tout de même au 27 décembre (à Hyères-Toulon), soit trois mois. John Linehan et ses coéquipiers s’étaient consécutivement inclinés à Orléans, Paris-Levallois, Le Havre et Strasbourg. Accessoirement, c’est également la première fois depuis trois mois que le SLUC enchaîne deux victoires en Pro A.

LA RÉUSSITE AUX LANCERS-FRANCS CONSTITUE-T-ELLE UNE NOUVELLE FOIS LA TACHE SUR LE TABLEAU ?
Une fois encore, le SLUC a rendu une copie bien moyenne sur la ligne des lancers-francs (12 sur 22). Cela aurait même pu être pire, puisqu’à la mi-temps les Nancéiens n’avaient transformé que trois de leurs dix tentatives. Heureusement, ils ont été plus efficaces en seconde période (9 sur 12) et dans le « money time ». Il n’en reste pas moins que le SLUC a affiché à Cholet son troisième plus faible pourcentage de la saison aux lancers (après les 38 % contre Nanterre et les 53 % à Chalon). Le SLUC qui n’est que douzième de Pro A au classement de l’adresse sur la ligne de réparation (70,2 %), tout en étant la troisième qui en tente le plus (derrière Chalon et Le Havre).

POURQUOI BERNARD KING N’A-T-IL PAS JOUÉ PLUS LONGTEMPS À CHOLET ?
Jean-Luc Monschau le confiait encore ce week-end : Bernard King va mieux, à l’entraînement ses progrès sont palpables. Offensivement, il a d’ailleurs été précieux lors de son entrée en jeu à Cholet (5 points, 2/3 aux tirs dont 1/1 à trois points). Pourtant, il a dû se contenter de dix petites minutes de jeu. L’explication saute aux yeux. Bourré de talent sur le plan offensif, Bernard King n’est pas un grand défenseur et son investissement dans ce domaine est parfois… à la limite. Coupable de passivité sur deux replis défensifs, King n’était pas l’homme de la situation. « Nous avions de l’avance au score et il fallait d’abord défendre notre avantage », a expliqué Jean-Luc Monschau, qui a logiquement préféré confier les tâches défensives à Jamal Shuler ou Pape-Philippe Amagou.

LE SLUC EST-IL DÉSORMAIS CERTAIN DE DISPUTER LES PLAY-OFFS ?
Mathématiquement, pas encore. Mais sauf catastrophe, le SLUC disputera les play-offs, c’est évident. Aujourd’hui, on distingue nettement trois groupes dans la première partie de tableau. Gravelines et Chalon composeront le top 2. Derrière, Orléans, Le Mans, Nancy et Paris-Levallois vont se disputer les deux autres places du top 4. A noter qu’en cas d’une égalité à trois ou quatre, c’est Orléans qui raflerait la mise (la troisième place), devant le SLUC.

Enfin, la lutte pour les deux dernière places qualificatives va être acharnée entre six équipes qui se tiennent en deux victoires : Roanne, Dijon, Cholet, Strasboug, Nanterre et Villeurbanne. Le tout, à six journées de la fin…

Thomas SIMON

UN SLUC MÉTAMORPHOSÉ

Depuis le 27 décembre, le SLUC prenait 87,8 points de moyenne à l’extérieur. Samedi soir, il a laissé Cholet à 72 points. Ceci explique cela…




Hier matin, gare d’Angers, en attendant le TGV pour la Lorraine, John Linehan traînait dans la maison de la presse. En feuilletant les magazines et les gazettes, John, loin d’être incognito, passait le temps, tranquille mais les traits tirés avant de monter dans le train : « Ce matin, le réveil a été dur. Je suis fatigué mais on a fait du bon job hier à Cholet ».

John Linehan est une star dans les Mauges. À la Meilleraie, il a été ovationné. Au « Smash », l’incontournable rendez-vous des supporters du Cholet Basket, son poster trône avec ceux des fameux enfants du CB : Antoine Rigaudeau, Nando De Colo ou Kevin Seraphin.

Samedi soir, John Linehan, défenseur héroïque, meilleur défenseur de Pro A depuis deux ans, a repoussé sans cesse Demarcus Nelson, dans sa montée de balle. Il a aussi géré la fin de match, signé de ses griffes, une passe décisive à Akingbala et trois lancers-francs gagnants : « Lorsque John impose une telle densité défensive, il met toute son équipe sur orbite. Sa hargne est exceptionnelle. Et comme Pape (Amagou) avait les jambes pour ralentir Causeur qui trouvait en deuxième rideau Samnick et Akingbala, on a globalement très bien défendu. Il fallait laisser Cholet à 70 points… », répétait Jean-Luc Monschau, hier matin, après une nuit appréciée dans le Maine-et-Loire où le SLUC a pu récupérer.

IL Y A UN AN…
Une équipe nancéienne qu’on n’avait pas vue depuis longtemps, aussi déterminée à combattre, capable d’abandonner Cholet, finaliste du dernier championnat, à son triste sort.

Depuis le 17 décembre dernier, le SLUC qui restait sur cinq matchs à l’extérieur à 87,8 points d’encaissés (Toulon, Orléans, Paris, Le Havre et Strasbourg), a bloqué le compteur de Cholet à 72 points. Et si Nancy, métamorphosé, a encore souffert aux rebonds, surtout aux rebonds offensifs (11 contre 6), Akingbala et Samnick ont dominé à l’intérieur : « Akin et Victor ont été présents. Physiquement, ils étaient opérationnels » dira le coach du SLUC.

Or, on sait très bien que lorsque Samnick, véritable baromètre de l’équipe, et Akingbala sont dans le coup, le SLUC prend une toute autre dimension.

Pape-Philippe Amagou disait samedi soir en conférence de presse qu’il « fallait maintenant répéter ça » en prévision des prochains déplacements à Gravelines vendredi chez le leader et mardi 10 avril au Havre en quarts de finale de la Coupe de France. Que son appel soit entendu…

À l’image de Jean-Luc Monschau, les Nancéiens ne se sont d’ailleurs pas enflammés après ce probant succès. Comme s’ils étaient déjà déterminés à engranger le maximum de victoires dans le long sprint final jusqu’au 16 mai et espérons-le, une place dans le Top 4 avant les play-offs puisque Gravelines et Chalon, qui font un parcours exceptionnel, se partageront les deux premières places de la saison régulière. Le SLUC lui va finir très vraisemblablement entre la troisième et la sixième place. La lutte avec Orléans, Le Mans qui a le calendrier le plus facile et Paris, s’annonce palpitante. Il y a un an, presque jour pour jour, c’est à Cholet que le SLUC avait entamé son irrésistible marche en avant pour finir au septième ciel et sous les sunlights du Lido.

On ose encore rêver d’un tel scénario. Le SLUC part de loin. Et Gravelines et Chalon, auront cette fois, l’avantage du terrain. Mais, sur ce qu’on a vu à Cholet, le SLUC, celui de la Meilleraie qui s’applique, qui fait front, qui se nourrit dans l’adversité, a sa place dans le top 4. À la fin du mois, on saura…

De notre envoyé spécial

Gilles GAIHIER

Je n'ai pas vu voir le match mais bravo à vous pour cette victoire, la 5ème de suite...

Bonne chance pour le TOP 4 , on va essayer de vous aider en gagnant au Mans.

Quand à Cholet Basket, j'espère que la coupe de France nous permettra de sauver notre saison.