[ProA - J1] :: SLUC Nancy bat JDA Dijon, 70-76 (26-36)

Et oui, il y a un match vendredi !

Revenons au terrain !

ENTRETIEN. L’ENTRAÎNEUR DIJONNAIS JEAN-LOUIS BORG ÉVOQUE LA SAISON À VENIR.
« Vivre une belle aventure »

Selon Jean-Louis Borg, « ce sera compliqué d’en laisser deux derrière nous ». Photo Philippe Bruchot
Pour le coach de la JDA, l’objectif est avant tout de pérenniser à nouveau le club en Pro A. Mais il ne s’interdit pas de regarder aussi un peu plus haut.

Quelles idées directrices vous ont guidé dans le recrutement ?

« On avait d’abord une volonté de garder l’ossature de l’année dernière. Ensuite, on savait qu’il fallait renforcer l’équipe dans sa démarche défensive sur certains postes, mais aussi, par rapport aux exigences de la Pro A, ajouter une certaine somme de talents. On peut gagner beaucoup de matches grâce à la défense, mais il faut aussi trouver les joueurs capables de faire la différence offensivement dans les moments importants, chose qu’on n’avait pas forcément l’année dernière. »

Est-ce un challenge de faire adopter votre philosophie, plutôt défensive, à des joueurs comme Bobby Dixon et Sean Marshall ?

« Mon challenge, c’est de gagner des matches et de laisser la JDA en Pro A. Mais c’est vrai qu’il faudra passer par là. On aura besoin du petit plus offensivement pour faire la différence. Mais si c’est au détriment de notre défense d’une manière importante, ça sera difficile pour nous. Les signes sont encourageants, mais ça demande énormément de travail, parce que je suis obligé d’amener des joueurs qui n’ont vraiment pas l’habitude d’être dans ce registre-là. »

« Des intérieurs petits mais mobiles »
L’équipe de cette année n’est pas très grande, avec des intérieurs culminant tous à 2,01 m…

« Oui et dans l’absolu, c’est un handicap. Dans la mesure où on n’a pas la possibilité d’avoir un joueur majeur de grande taille au niveau souhaité, on s’oriente vers autre chose, des joueurs plus petits, mais qui ont plus de mobilité et qui, défensivement, ont aussi une capacité à apporter un plus. Et ça a été compensé aussi par le fait qu’on a plus de taille sur le poste 3. »

Après avoir réussi à remonter au bout d’une seule saison en Pro B, on sent un climat apaisé à la JDA…

« Il y a clairement une volonté de partir sur de nouvelles bases. C’est quelque chose que l’on sent dans notre quotidien, même s’il y a encore beaucoup de choses à voir, dans notre organisation, dans le fonctionnement. Il y a quelque chose qui m’a fait sentir qu’il y avait vraiment une évolution, c’est l’attitude du président l’année dernière dans les moments difficiles. Je lui tire mon chapeau, car il y avait une situation délicate qui aurait pu mettre en péril l’avenir sportif du club. Le fait qu’il ait eu cette sérénité, c’est un des éléments importants qui nous ont permis de changer la physionomie de notre championnat. »

Le couple entraîneur-président fonctionne donc bien…

« Oui, on est à l’écoute l’un de l’autre avec un objectif commun qui est de pérenniser le club en Pro A. Il y a un potentiel énorme. Et puis historiquement, il y a quelque chose qui s’est passé ici et qui continue à se passer. On a envie de vivre une belle aventure tous ensemble. Ça a amené une réorganisation avec Olivier Meunier comme directeur exécutif qui a mis en place sa structure. On essaye chacun de trouver nos marques pour le bien de ce club. »

« Je ne suis pas un pigeon voyageur »
Vous voyez-vous parti pour un long bail avec la JDA ?

« Ça ne dépend pas que de moi. Mais quand vous regardez mon parcours, vous voyez bien que je ne suis pas un pigeon voyageur. J’aime travailler dans le long terme, car ça permet de mettre en place certaines choses, une organisation pédagogique, technique qui doit amener les joueurs vers le haut niveau. Vingt-sept ans à Hyères/Toulon, cinq ans à Vichy… Combien de temps à Dijon ? On verra, je n’ai pas la réponse aujourd’hui… »

Le président Michel Renault a évoqué des objectifs plutôt ambitieux. Y souscrivez-vous ?

« L’objectif à mes yeux est d’abord de se maintenir car on a besoin de continuer à se réorganiser, à gagner en sérénité pour faire en sorte que la JDA puisse perdurer sur du long terme à ce niveau-là. Si on brûle les étapes, on peut aller vers de désagréables surprises. C’est mettre une pression supplémentaire à tout le monde qui n’est pas nécessaire. »

On sent malgré tout une envie et une possibilité de regarder un peu plus haut que le maintien…

« Avant de l’entendre de qui que ce soit, on l’entend dans le vestiaire. On ne recrute pas des joueurs en leur disant : “ Les gars, on veut finir quatorzièmes ”. Etre compétitif, c’est être ambitieux. Après, il faut être cohérent par rapport à tout ça. Ce sera déjà compliqué d’en laisser deux derrière nous, ça c’est sûr et certain. Maintenant, si ça veut bien tourner, si les signes encourageants que l’on a aujourd’hui sont concrétisés par nos premiers matches de championnat, si on a l’opportunité d’avoir des certitudes sur le maintien assez rapidement, c’est sûr qu’il faudra aller chercher autre chose. »

Vous débutez le championnat vendredi avec la réception de Nancy, champion en titre renforcé par Nicolas Batum. Que vous inspire ce premier match ?

« C’est une très belle affiche. On sera vraiment le petit poucet, on sera chez nous, on aura envie de bien faire. On n’a pas les mêmes armes, c’est une équipe impressionnante. Mais ça doit amener de l’excitation, de l’envie de faire plaisir à notre public. Il faut qu’on montre une belle image de la JDA, au-delà du résultat. Mais on est des compétiteurs et on aura envie de faire une performance contre Nancy. »

Bien Public

CHAMPIONNAT. SEIZE ÉQUIPES SONT SUR LA LIGNE DE DÉPART.
Le favori, c’est Nancy

Comme l’a confirmé sa victoire face à Chalon-sur-Saône, dimanche lors du Match des Champions, le SLUC semble un cran au-dessus de ses adversaires.

Les Nancéiens ont passé un très bon week-end. Car pendant que Nicolas Batum donnait l’impression de faire partie des meubles lors du Match des Champions, Cholet, Gravelines et l’ASVEL restaient sur le palier de l’Euroligue.

Conséquence : Nancy est l’unique bénéficiaire des droits télévisuels de la compétition. Une manne (environ 700 000 €) qui a dessiné un large sourire sur le visage du président nancéien, Christian Fra : « Je ne perds pas espoir de recruter un autre Français de NBA », indiquait-il dans les colonnes de l’Équipe, lundi. « Je suis en contact avec l’un d’eux (Mahinmi?). » De quoi rendre un peu plus effrayant un roster qui a conservé une base solide (Linehan, Grant, Samnick, Akingbala, M. Badiane) renforcée par le retour d’Amagou et les arrivées de Schuler et Moerman sans oublier Batum.

LES PRÉTENDANTS

L’ASVEL aussi a mis une touche NBA avec le pivot Hilton Armstrong (277 matches) à un recrutement une nouvelle fois affolant (Goss, Skeen, Thompson) sur le papier, mais pas encore fondu dans un collectif sur le parquet. Après avoir tout gagné ou presque dans le basket féminin, Pierre Vincent sait donc ce qui l’attend.

Battu par Villeurbanne au premier tour du Tournoi de qualification de l’Euroligue, Gravelines, avec son marché bleu-blanc-rouge (Albicy, P. Sy, Vaty) et le retour de son petit taureau (J. K. Edwards), peut envisager un parcours similaire à celui de la saison dernière (4 e puis demi-finaliste) si Bokolo et Albicy parviennent à faire oublier Ben Woodside.

Accablé par les blessures (Hite, Dozier), le moteur de Cholet risque de toussoter en début de saison mais le talent (Causeur, Parsons), les valeurs sûres (Falker, Vebobe, Gradit) et la maestria d’Erman Kunter font du club des Mauges un sérieux outsider. Au même titre que Chalon-sur-Saône, qui tentera de surfer sur la vague qui l’a hissé à la 3 e place de la phase régulière la saison dernière (voir page 12).

LES OUTSIDERS

Le Mans et Roanne auraient pu tout aussi bien être rangé au rayon des prétendants. En particulier la formation de Jean-Denys Choulet, redoutable du poste 1 (Barrett) au 5 (Nsonwu) et assise sur un banc confortable.

Refroidi par une saison délicate (8 e), Le Mans s’appuiera sur la stabilité d’un effectif bonifié par l’expérimenté Marcellus Sommerville tout en espérant que le cap franchi par Lombahé-Kahudi avec les Bleus se répercute en club.

PLAY-OFFS : UN FAUTEUIL POUR QUATRE

Derrière ces sept clubs, quatre peuvent légitimement lorgner le dernier ticket pour les play-offs. Convaincant pour son retour en Pro A (9 e), Pau/Orthez présente un cocktail d’expérience et de jeunesse prometteur à condition que le collectif se montre à la hauteur du potentiel de ses individualités (Gipson, Shakur, Mendy).

À Orléans, Philippe Hervé devra trouver le compromis entre un régiment d’extérieurs qui déborde et une raquette qui sonnera creux surtout si Monds ne digère pas le passage de la Pro B à la Pro A.

Pas de problème de ce côté-là pour Paris/Levallois, qui s’est musclé en accueillant le vétéran Vincent Masingue, Jawad Williams et en conservant Lamont Hamilton.

Malgré la prudence imposée par sa récente promotion, Dijon semble lui aussi capable de se mêler à cette lutte.

ÇA RISQUE D’ÊTRE DUR

Avec une équipe très jeune qui n’a pas trouvé la bonne carburation en préparation, Strasbourg part de plus loin. À peu près sur la même ligne que Poitiers et Le Havre, aux moyens financiers limités.

CHAUD DERRIÈRE

Surprise du dernier exercice (7 e), Hyères/Toulon s’est encore emmêlé les baskets dans des carences budgétaires aussi récurrentes que les problèmes de dos de son intérieur Damir Krupalija.

Enfin, après une saison épatante en Pro B, Nanterre, déficient sur les postes arrières, devra multiplier les exploits pour rester en Pro A. C’est pas gagné.

Bien Public

LELOUP. GROS PLAN SUR LE MEILLEUR MARQUEUR DIJONNAIS DE LA SAISON DERNIÈRE.
« Faire mieux qu’à Vichy »

Élément essentiel de la remontée, le longiligne ailier revient sur le pari qu’il a choisi de relever avec la JDA.

Q u’avez-vous envie de dire à ceux qui ont stigmatisé votre choix de venir en Pro B, il y a un an ?

« Rien en particulier. Que l’on conteste ou pas mon choix, ça ne change rien. Mais beaucoup de raisons m’ont poussé à le faire. »

Lesquelles ?

« D’abord, le seul club qui était prêt à racheter mon contrat (avec Le Mans), c’était Dijon. Je savais qu’il me voulait absolument, c’était un pari, un challenge et il a été réussi. »

La présence de Jean-Louis Borg a été déterminante…

« Bien sûr, c’est lui qui a fait le forcing pour que je vienne. Je l’avais au téléphone tous les jours. Je savais comment il allait m’utiliser et il y a une confiance mutuelle depuis Vichy (saison 2009-2010). »

Seriez-vous resté si la JDA n’était pas remontée ?

« Je ne pense pas. »

L’an dernier, avec l’objectif de la remontée immédiate, vous aviez tous une grosse pression, ressentez-vous la même chose cette année ?

« Maintenant, il y a la pression du maintien. À nous de faire le job pour l’acquérir dans un premier temps et, après, pourquoi pas aller chercher autre chose. »

Cette année, avec les arrivées de Dixon, Marshall, Harris et Moss, le scoring sera plus réparti. Cela vous enlèvera des responsabilités, de la pression...

« La pression, je n’y suis pas trop sensible. Quant au scoring, il va être partagé et c’est peut-être ce qui nous manquait l’année dernière où on s’appuyait sur deux-trois joueurs. Là, ça peut venir de partout, c’est bon pour l’équipe mais il va falloir savoir l’utiliser tous ensemble. »

Justement, comment trouvez-vous l’équipe après un mois et demi de préparation ?

« Au début, on a eu un peu de mal car il fallait retrouver les automatismes, ce qui est normal avec cinq nouveaux joueurs. Il faut réapprendre le schéma défensif, les systèmes de jeu… Mais depuis deux-trois semaines, on est bien comme le prouvent nos résultats. On voit des belles choses en défense même s’il y a toujours quelques petits détails à régler. Le but, c’est d’être prêt contre Nancy, faire le meilleur match possible et lancer enfin cette saison. »

Vous avez beaucoup été utilisé en sortie de banc en préparation, allez-vous être 6 e homme cette saison ?

« Ça ne me dérange pas de sortir du banc . En plus je m’y retrouve au niveau du temps de jeu. C’est bien car ça m’oblige à être productif tout de suite. Le but, c’est de finir les matches. À Vichy, j’ai débuté sur le banc et j’ai fini dans le cinq avant la moitié de la saison. À partir du moment où je joue et je suis productif, je ne me focalise pas là-dessus. »

Vous êtes-vous fixé des objectifs chiffrés en termes de temps de jeu ou de points ?

« Non, non. Pour l’instant, je veux continuer à jouer 20-25 minutes. De toute façon, maintenant, dans les gros clubs, tu ne joues pas plus. Et avec le jeu défensif de Jean-Louis, jouer 35 minutes, c’est difficile. Parfois, l’année dernière, les joueurs du cinq n’en pouvaient plus en fin de match. Après, comme je retrouve la Pro A, je vais essayer de faire mieux qu’à Vichy (10 e, demi-finaliste de la Semaine des As ; 8,9 pts en 24’, 7,9 d’éval.). À moi de travailler et de prouver… »

Que peut-on attendre de la JDA, cette saison ?

« D’abord, on doit enlever la pression du maintien le plus tôt possible et pourquoi pas aller chercher autre chose comme les play-offs, la Semaine des As ou la Coupe de France. C’est toujours bien de ramener un trophée. Il va falloir essayer de taper les grosses équipes dès le début. Nancy, c’est peut-être le moment où on pourra les prendre même s’ils sont déjà très présents. Mais les grosses équipes ont aussi des échéances européennes sur lesquelles elles vont se concentrer. Derrière, ça sera le combat. »

BP

MENEUR. GROS PLAN SUR BOBBY DIXON, RECRUE PHARE DE L’INTERSAISON.
Du talent à la baguette

En signant Bobby Dixon, la JDA a réalisé un joli coup. D’autant que l’Américain semble plutôt se plaire en Côte-d’Or.


Pour Jean-Louis Borg, ça a été « la surprise du chef ». Début août, alors que l’entraîneur dijonnais est aux Etats-Unis, le président Michel Renault lui apprend qu’il y a une possibilité de faire signer Bobby Dixon à la JDA. « Ce n’était pas prévu au départ, car financièrement ce n’était pas envisageable, mais ça a été une agréable surprise de pouvoir s’aligner pour avoir ce type de joueur », raconte le coach côte-d’orien.

Car le meneur américain est une grosse prise pour le club dijonnais. Un talent offensif indéniable et un joueur capable de vous gagner un match dans le money-time. Ce sont ces capacités qu’il avait démontrées au Mans en 2009, tournant à 15,4 points et 6,2 passes décisives (en 12 matches). Surtout, son arrivée avait permis au MSB de remporter coup sur coup la Semaine des As puis la Coupe de France. Passé auparavant furtivement par Saint-Etienne puis Gravelines, Dixon se fait alors définitivement un nom en Pro A.

Au point de taper dans l’œil de l’ASVEL, alors au sommet de sa puissance financière. C’est l’année des Curtis Borchardt, Ali Traoré, Mindaugas Lukauskis... Mais l’aventure tourne court. Dixon ne trouve pas sa place et n’évoluera jamais à son niveau manceau. Villeurbanne s’en sépare au mois de février 2010, l’expérience demeure amère pour le meneur US.

« Au Mans, il y avait une atmosphère plus confortable, c’était plus détendu et c’était facile de jouer dans cette ambiance », raconte-t-il. « A l’ASVEL, je n’ai pris aucun plaisir à jouer au basket. Il y avait de bons joueurs, mais pas énormément de talent. Ce n’était pas mon style de jeu, les systèmes n’étaient pas faits pour moi. »

Une grosse motivation
Dixon a alors tenté de rebondir en Italie, du côté du Benetton Trévise puis de Brindisi, aux côtés notamment de Yakhouba Diawara. Là aussi, la saison s’est avérée compliquée : « On n’avait pas fait le nécessaire pour se préparer au mieux en présaison et cela s’est ressenti par la suite », explique le néo-Dijonnais. Alors c’est avec une grosse motivation que Bobby Dixon a débarqué dans la cité des Ducs. « Je n’ai pas vraiment de sentiment de revanche », explique-t-il toutefois. « Je sais que je suis un bon joueur, je ne pense pas avoir des choses à prouver. Ma motivation, c’est de faire une bonne saison avec Dijon. »

Il a déjà fait preuve de ses qualités de scoreur en présaison, mais aussi de sa capacité à faire jouer ses partenaires au sein d’un effectif dans lequel il se sent plutôt à l’aise. « Nous avons une bonne équipe et j’aime la manière dont nous jouons ensemble », confie-t-il. « J’aime notre équipe, le coach, l’ambiance... »

Son défi est cette année de prouver qu’il peut s’adapter à la philosophie de jeu de Jean-Louis Borg. « Bobby est un joueur très talentueux offensivement et qui a besoin de se mettre à l’unisson du point de vue défensif », explique son entraîneur, qui sait aussi qu’il doit lui octroyer quelques latitudes en attaque : « Il faut laisser à Bobby une plage de liberté, et à Sean (Marshall) aussi d’ailleurs. Mais elle est structurée, dans un cadre précis. Dès les premiers jours, j’ai été très rigoureux par rapport à ça pour qu’ils comprennent bien ce que l’on attend d’eux. »

Jusqu’ici, le message semble être bien passé. Ce sera en tout cas une des clés de la réussite dijonnaise cette saison.

BP

Basket-ball - Pro A - Questions pour un champion Le SLUC partage la lumière
A quelques heures du coup d’envoi de la saison, tour d’horizon (non-exaustif) des interrogations qui planent au-dessus des têtes du champion de France.



Sur et en dehors du terrain, Akin Akingbala et John Linehan devraient s’assurer le leadership de la formation nancéienne. Photo Patrice SAUCOURT
L’arrivée de Tony Parker à l’ASVEL va-t-elle déplacer les projecteurs ?

Jusqu’à mardi soir, tout le monde était à peu près d’accord pour faire du SLUC le principal favori sur la ligne de départ. La signature de « TP » à Villeurbanne change un peu la donne et propulse l’ASVEL au même niveau que le club nancéien dans les pronostics. Reste à savoir comment ces deux équipes digéreront le départ de leur star NBA lorsque le lock-out sera levé. On l’a constaté lors du match des champions, dimanche dernier, la présence de Nicolas Batum a généré un réel engouement et une exposition qui sort de l’ordinaire. Aujourd’hui, le SLUC n’est plus seul. La notoriété de Tony Parker étant un cran au-dessus de celle de Nicolas Batum, les projecteurs devraient changer de direction dans les jours qui viennent. Au moins pour une partie…
Le SLUC espère-t-il réellement se renforcer ?

Ce qui paraissait plutôt farfelu il y a encore quelques jours l’est nettement moins depuis que l’on connaît l’indisponibilité minimum d’Abdel Sylla (six semaines). Même si le jeune intérieur n’est pas un joueur majeur, Jean-Luc Monschau ne cache pas son souhait de pouvoir compter sur un groupe de dix joueurs pros. Il n’a pas échappé au coach que, dans six semaines, le SLUC aura déjà disputé neuf matches, dont quatre en Euroligue… Les dirigeants restant très discrets sur leurs intentions, la porte est ouverte à toutes les suppositions : un renfort intérieur ou une rotation au poste de Batum ? Un simple pigiste médical ou une solution longue durée ? Un joueur bloqué par le lock-out NBA ? Les inconnues sont aussi nombreuses que les rumeurs (Gelabale, Mahinmi, Turiaf…).
L’Euroligue peut-elle devenir un cadeau empoisonné ?

Difficile d’avoir un avis tranché. Pau-Orthez est la dernière équipe française à avoir atteint le top 16. C’était en 2007 et cette saison-là, l’équipe de Ricardo Greer n’était pas montée dans le train des play-offs en Pro A (9 e). La saison dernière, en revanche, la double vie de Cholet ne l’a pas empêché de terminer premier de la saison régulière et d’aller jusqu’en finale. Dans sa configuration actuelle, l’effectif du SLUC doit pouvoir enchaîner les matches sans trop en souffrir physiquement. Et puis il y a l’aspect économique. Même s’il attend toujours un chiffre officiel, le SLUC devrait toucher environ 700.000 euros pour sa participation au tour principal. Une qualification pour le top 16 pourrait, elle, rapporter un million d’euros supplémentaire…
Qui sont les leaders de cette équipe nancéienne ?

On prend les mêmes et on recommence. Parti en Espagne, Tremmell Darden était un leader en matière de scoring, mais pas particulièrement un patron dans le vestiaire. Chef d’orchestre sur le terrain, John Linehan va à nouveau assumer naturellement le rôle. En dehors du terrain, Akin Akingbala semble s’investir de plus en plus en matière de leadership. Quant à Nicolas Batum, son tempérament et le fait qu’il est arrivé sur le tard, ne l’inciteront sans doute pas à jouer les aboyeurs.
Le lock-out NBA va-t-il durer ?

Si aucun accord n’est trouvé avant lundi prochain, les deux premières semaines de la saison régulière (qui doit débuter le 1 er novembre) seront annulées. Telle est l’information principale communiquée par le patron de la NBA David Stern, à l’issue de la dernière réunion en date (mardi, aux Etats-Unis). Manifestement, le conflit qui oppose les joueurs aux franchises NBA n’avance pas d’un pouce, à défaut de véritablement s’enliser. Qui plus est, de nombreux agents influents sont dernièrement entrés dans la danse. Cela n’offre aucune garantie, mais on peut supposer que le fait que les joueurs commencent massivement à s’engager en Europe ou ailleurs laisse augurer une situation qui pourrait durer.

Thomas SIMON

objectif TOP 16, si on y arrive c'est les €€€€€€€

Cela vaut vraiement le coup d'y aller à fond en plus du coté sportif

Une qualification pour le top 16 pourrait, elle, rapporter un million d’euros supplémentaire…

Aprés Schilb voici Marshall pour Batman puis ensuite ce sera Ricardo

On le gâte notre Nico!
Je me fais pas spécialement de soucis pour les défis mais les ricains vont vouloir briller face à lui et des coups sur l'épaule droite il risque de s'en prendre

bubu54 a écrit:

objectif TOP 16, si on y arrive c'est les €€€€€€€

Cela vaut vraiement le coup d'y aller à fond en plus du coté sportif

Une qualification pour le top 16 pourrait, elle, rapporter un million d’euros supplémentaire…

Oui, pour ça que ça vaut le coup de prendre un joueur supplémentaire

machin00 a écrit:

bubu54 a écrit:

objectif TOP 16, si on y arrive c'est les €€€€€€€

Cela vaut vraiement le coup d'y aller à fond en plus du coté sportif

Une qualification pour le top 16 pourrait, elle, rapporter un million d’euros supplémentaire…

Oui, pour ça que ça vaut le coup de prendre un joueur supplémentaire

Ou 2 joueurs :cheers:

Faut jouer à fond le TOP16, et hop 1 million € pour le SLUC . De quoi préparer la saison 2012-2013 et on continue d'être la place forte du basket en France :cheers:

bubu54 a écrit:

machin00 a écrit:

bubu54 a écrit:

objectif TOP 16, si on y arrive c'est les €€€€€€€

Cela vaut vraiement le coup d'y aller à fond en plus du coté sportif

Une qualification pour le top 16 pourrait, elle, rapporter un million d’euros supplémentaire…

Oui, pour ça que ça vaut le coup de prendre un joueur supplémentaire

Ou 2 joueurs :cheers:

Faut jouer à fond le TOP16, et hop 1 million € pour le SLUC . De quoi préparer la saison 2012-2013 et on continue d'être la place forte du basket en France :cheers:

T'enflammes pas c'est 300.000 euros de plus pour le top 16 soit 1 million avec les 700.000.
Pas 1 million en plus !

James a écrit:

bubu54 a écrit:

machin00 a écrit:

bubu54 a écrit:

objectif TOP 16, si on y arrive c'est les €€€€€€€

Cela vaut vraiement le coup d'y aller à fond en plus du coté sportif

Une qualification pour le top 16 pourrait, elle, rapporter un million d’euros supplémentaire…

Oui, pour ça que ça vaut le coup de prendre un joueur supplémentaire

Ou 2 joueurs :cheers:

Faut jouer à fond le TOP16, et hop 1 million € pour le SLUC . De quoi préparer la saison 2012-2013 et on continue d'être la place forte du basket en France :cheers:

T'enflammes pas c'est 300.000 euros de plus pour le top 16 soit 1 million avec les 700.000.
Pas 1 million en plus !

L'article est mal tourné alors, il est indiqué supplémentaire

"Une qualification pour le top 16 pourrait, elle, rapporter un million d’euros supplémentaire…"

[quote="James"]T'enflammes pas c'est 300.000 euros de plus pour le top 16 soit 1 million avec les 700.000.
Pas 1 million en plus ![/quote]

Je vuex bien te croire mais c'est pas ce qu'écrit l'Est: "Une qualification pour le top 16 pourrait, elle, rapporter un million d’euros supplémentaire…"

James a écrit:

T'enflammes pas c'est 300.000 euros de plus pour le top 16 soit 1 million avec les 700.000.
Pas 1 million en plus !

T'es sûr ?

machin00 a écrit:

James a écrit:

T'enflammes pas c'est 300.000 euros de plus pour le top 16 soit 1 million avec les 700.000.
Pas 1 million en plus !

T'es sûr ?

Je suis persuadé de l'avoir lu mais je n'arrive pas à mettre la main sur l'article. Donc nan pas sur à 100%.

Je suis plutot d'accord avec James, ça ferait 1 millions au total donc 700 000 (seul club français) + 300 000 (Top 16). C'est l'article de l'est republicain qui est mal tourné je pense.
La question avait été posé sur le forum de Cholet l'année dernière lorsqu'ils étaient à 2 doigts de se qualifier pour le top 16 et la réponse était qu'ils auraient 250 000€ en plus si ils se qualifient au top 16. Cette année ce serait 300 000€ en plus... Tout augmente! :cheers:

Bon alors on crache pas sur 300.000 € même si on préfère le million
Pour revenir à demain une petite photo de notre Batman sur LNB.fr
source
http://www.lnb.fr/fr/Accueil/100003/Article/10276/Pro-A-1ere-journee-Le-promu-defie-le-champion

Pro A – 1ère journée : Le promu défie le champion

PRO A - 1ère journée – 06.10.2011 – 19:00
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Vainqueur du Match des Champions dimanche dernier, Nancy débute la défense de son titre de Champion de France vendredi à Dijon, promu en Pro A, avec dans ses rangs Nicolas Batum, médaillé d’argent à l’Euro avec les Bleus. Un match à suivre en direct à 19h30 sur Sport+.
Le clin d’œil est forcément savoureux : pour son grand retour en Pro A, Nicolas Batum va débuter face à Dijon, contre qui il avait disputé, et perdu, son premier match professionnel en 2006 avec Le Mans à l’occasion du Match des champions (70-69). Mais désormais la Bourgogne lui réussit plutôt bien. À l’image de son excellent premier match sous les couleurs du SLUC face à Chalon dimanche dernier (22 pts, 9 rbds), où il a largement contribué à la victoire de Nancy (89-83) dans le Match des champions. Leader des matches de préparation avec dix victoires pour seulement deux défaites, Nancy semble donc déjà bien en place avec un Akin Akingbala diablement efficace en présaison (16,7 pts de moyenne). Mais attention à ne pas sous-estimer la séduisante équipe dijonnaise qui pourra compter sur le soutien sans faille de son public pour son retour en Pro A. Souvenons également qu’en 2009-10, la JDA avait débuté sa saison, déjà devant les caméras de Sport+, en faisant chuter l’ASVEL, alors champion en titre. Avec une philosophie défensive chère à Jean-Louis Borg, l’équipe bourguignonne possède désormais avec sa triplette américaine (Bobby Dixon, Sean Marshall et Andre Harris) davantage d’opportunités offensives et un jeu plus diversifié que l’an dernier.
Gravelines-Dunkerque et Chalon revanchards

Éliminés respectivement de l’Euroleague et de l’Eurocup, Gravelines-Dunkerque et l’Elan Chalon, deux sérieux candidats au titre de champion de France, ont besoin de se rattraper très vite en Pro A. L’Elan peut s’appuyer sur son pivot américain Alade Aminu, actuellement en pleine forme (17,8 pts de moyenne en préparation), dans une équipe résolument tournée vers l’offensive (meilleure attaque des matches amicaux avec 90 pts de moyenne). Du côté de Gravelines, on misera sur une défense bien en place et une grosse présence dans la raquette avec le quatuor d’intérieurs formés par les fidèles Cyril Akpomedah et Dounia Issa, le revenant J.K. Edwards, et la recrue Ludovic Vaty. On suivra également le duel opposant à la mène le Gravelinois Andrew Albicy et le Chalonnais Steed Tchicamboud, tous deux médaillés d’argent avec les Bleus à l’Euro.
Vincent Collet retrouve la Pro A avec la SIG

Après la belle campagne des Bleus en Lituanie, leur entraîneur Vincent Collet retrouve les bancs de la Pro A avec Strasbourg. Une équipe qui a souffert en préparation avec seulement deux succès, mais qui présente un fort potentiel avec notamment l’ailier fort Justin Harper (17,5 pts en présaison), le Dominicain Ricardo Greer – MVP étranger de Pro A en 2010 – et le prometteur Abdou M’Baye. Erman Kunter, sacré meilleur entraîneur de Pro A en 2011, fait face à une situation comparable à la tête d’une équipe choletaise handicapée par de nombreuses blessures, mais qui peut compter sur un Fabien Causeur qui a retrouvé la grande forme.
Programme de la 1ère journée de Pro A

Vendredi 7 octobre
Dijon - Nancy, à 19h30 en direct sur Sport+
Hyères-Toulon - Pau-Lacq-Orthez, à 20h
Paris Levallois - Le Havre, à 20h
Samedi 8 octobre
Roanne - ASVEL, à 19h en direct sur Sport+
Chalon - Gravelines-Dunkerque, à 20h
Strasbourg - Cholet, à 20h
Poitiers - Orléans, à 20h
Le Mans - Nanterre, à 20h

par LNB

le bien public
basket. Pro A (1 re journée).La JDA Dijon reçoit Nancy en ouverture du championnat.
Un gros gâteau en entrée



Sean Marshall et la JDA vont retrouver l’ambiance des grands matches ce soir. Photo Philippe Bruchot






Pour la JDA, la saison démarre ce soir par la réception du Nancy de Nicolas Batum au palais des Sports. Rien que ça !
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Pour son retour en Pro A, la JDA ne pouvait rêver plus belle affiche : un match de gala au palais des Sports face à Nancy, champion de France en titre, avec Nicolas Batum en invité vedette. Le tout devant les caméras de Sport . Mais derrière cet afflux de paillettes, les préoccupations dijonnaises sont bien plus terre à terre. Il s’agit de débuter de la meilleure des manières et de confirmer les promesses entrevues en présaison. « C’est l’ouverture du bal et c’est un honneur de la faire chez nous face à Nancy », souligne le coach dijonnais Jean-Louis Borg, qui précise : « C’est une tâche plus que difficile, mais cela ne doit pas nous effrayer. »

Il est vrai que l’armada nancéienne a tout pour impressionner. Renforcée par Batum, l’équipe de Jean-Luc Monschau est désormais taillée pour l’Euroligue et évolue dans un autre monde que le promu dijonnais. Mais la JDA possède également quelques arguments à faire valoir. « Sur le papier, cette équipe nous est supérieure dans tous les compartiments du jeu », constate l’entraîneur bourguignon. « Mais il faut se dire qu’on n’a rien à perdre et ne pas se mettre la pression du résultat sur ce match-là. »

Les Dijonnais enfileront ainsi volontiers le costume d’outsiders et tenteront de gêner le SLUC au maximum avec une défense qui est déjà leur marque de fabrique. « Il y a une volonté défensive indéniable, mais elle ne sera pas suffisante. On aura aussi besoin de talent offensif », nuance toutefois Jean-Louis Borg. Ça tombe bien, le recrutement a été effectué en ce sens. Ce match est la première occasion de voir ce peuvent apporter les Dixon, Marshall ou Harris à l’attaque dijonnaise. Mais attention à ne pas se tromper de registre : « Si on joue un match d’attaque contre Nancy... On a vu ce que ça pouvait donner face à Chalon. Ils excellent dans le jeu rapide, il faudra essayer de les contrôler. » Le repli défensif dijonnais sera ainsi primordial pour ne pas se laisser emporter par les vagues lorraines.
Un duel Dixon-Linehan

La rencontre recèle par ailleurs de duels à tous les postes, qui seront autant de clés du match. A commencer par l’opposition Dixon-Linehan à la mène, mais aussi le combat dans la raquette où Moss et Lewin devront se coltiner Akingbala, Samnick ou encore Badiane. Enfin, sur les ailes, on imagine bien voir des Leloup et Marshall surmotivés à l’idée de faire face au nouveau lieutenant de Tony Parker en équipe de France.

Tous les éléments sont donc réunis pour vivre une belle soirée de basket à l’occasion de ces retrouvailles avec l’élite. Et comme le dit Jean-Louis Borg : « Maintenant on n’a qu’une envie, c’est d’en découdre ! »

publié le 07/10/2011 à 05:00
pro a
Jean-Luc Monschau la loi du nombre
L’entraîneur du Sluc accumule les années et les victoires. La vérité par les chiffres.

Jean-Luc Monschau. Photo Anthony PICORE
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« Cela doit être mon âge, ça…. L’âge de la retraite, je l’ai depuis un bout de temps ! Je le vis très bien parce que je suis habitué à avoir 60 ans et à être le plus vieux de la pro A. Depuis le départ de Jean Galle, je crois (1997). Mais en Europe, ça va, Ivkovic a bien 67 ans. Voilà qui m’ouvre un avenir intéressant. »
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Sa 24 e saison en pro A. « Longévité exceptionnelle dites-vous ? Faire plusieurs clubs permet de durer. Changer est tout le contraire d’un obstacle dans ce sens-là (il a coaché Mulhouse, Le Mans, Dijon, Gravelines et Nancy). Y penser me fatigue tout à coup. J’ai vécu des bons moments partout. Parfois, on m’a payé pour ne pas rester… »
5

Le Sluc a participé à cinq finales. « Cinq de championnat, en sept ans. Car il y a aussi une finale de playoff pour la montée avec Le Havre, deux finales de coupe de France, deux finales de Semaine des As. Cette réussite ? Une question d’endurance ! »
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Cinq rangs dans le top 5 de pro A. « Cinq lors des cinq dernières saisons. Il faut avoir des joueurs qui permettent de le faire. Une saison se joue à trois niveaux : le recrutement, le boulot, la réussite comme touche finale, celle que l’on ne maîtrise pas toujours. »
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Deux titres pour le club lorrain en 2008 et 2011. « Et n’oublions pas deux Semaines des As, deux trophées des champions, ce qui est une première française. »
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Le palais des sports de Gentilly détient la 2 e affluence en 2011. « Normal puisque Pau (8 000 places) est revenu. Nous étions premiers avant. Avoir autant de public était notre objectif quand le président Christian Fra m’a proposé la place de coach. Donc, on a opté pour un jeu qui donne envie aux gens d’assister à un match avec des règles précises : 1: mouiller le maillot. 2: proposer le basket le plus rapide possible, notre équipe est celle qui joue avec le plus de possessions de balles dans un match. 3: marquer des points et accessoirement gagner quand même ! 4: que les joueurs se partagent la balle, que personne ne joue pour sa pomme. Nous avons réussi malgré des effectifs différents. »
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C’est la 8 e saison de Jean-Luc Monschau en Lorraine. « Je le dois au président qui a dit très vite : s’il part, je m’en vais aussi. Or, le club ne peut pas se passer de lui. Ses déclarations ont coupé l’envie de changer à mes détracteurs, à ceux qui pensent que l’on a trop vu ma tête… »
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Comme le nombre des rivaux en pro A. « On retrouvera les habituels (Roanne, Gravelines, Chalon, Cholet), des équipes qui vont se refaire (Villeurbanne, Le Mans, Orléans, Strasbourg). Au total, nous aurons quinze adversaires. »
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Le Top 16 européen, il en rêve. « Ce serait vraiment la cerise sur le gâteau mais la qualification reste très aléatoire. Cantu, Vitoria, Bilbao viennent de briller face aux plus grands de leurs pays tels que Sienne ou Barcelone. Dans notre groupe figurent également les monstres Olympiakos Athènes et Fenerbahce. On doit laisser deux équipes derrière nous… »
A. T.
répu lorrain

BASKET-BALL - PRO A (1 ÈRE JOURNÉE) - DIJON - SLUC, CE SOIR (19 H 30)
UNE NOUVELLE AVENTURE
Sacré champion de France en juin dernier le SLUC part en reconquête d’un titre qu’aucune équipe n’a réussi à gagner deux fois de suite depuis sept ans. La route sera longue. Et la première étape ce soir, déjà piégeuse.



Nancy. Le temps a passé mais les images restent indélébiles. C’était le 11 juin dernier, dans la chaleur de Bercy. Grâce à un panier de John Linehan à trois secondes du gong, le SLUC Nancy dominait Cholet au terme d’un match extraordinaire pour décrocher un deuxième titre de champion de France.

Quatre mois plus tard, le trophée brille d’un bel éclat dans le bureau du président Fra et les bannières du titre sont suspendues sous les cintres de Gentilly, mais le SLUC Nancy a tourné la page. L’histoire fut belle, mais une autre est à écrire, celle de la défense du titre. Depuis que la finale de Pro A se joue sur un match sec à Bercy, aucune équipe n’a réussi à conserver son trophée. Le dernier à avoir fait bégayer l’histoire est Pau-Orthez, champion en 2003 et 2004, à une époque où les finales se jouaient sous forme de séries, sur les terrains des deux finalistes…

C’est dire si, sur la ligne de départ, cette équipe nancéienne aura un challenge aussi passionnant qu’ardu à relever.

Même si, sur le papier, le SLUC a rarement - jamais ? - été aussi armé pour attaquer une saison, surtout avec l’arrivée de Nicolas Batum, s’il a affiché de belles promesses dimanche lors du Match des Champions en dominant avec la manière l’Elan Chalon (89-83), il sait aussi qu’il sera attendu partout comme l’équipe à battre et que les rudes batailles d’Euroligue risquent de peser sur les organismes en championnat… « Rien n’est acquis », concède Jean-Luc Monschau. « On remet les compteurs à zéro. Mais il faut repartir avec un esprit de reconquête. »

LE GENOU DE BATUM
Mais sans surprise, le chemin qui mène vers Bercy sera long et sinueux. Et la première étape aura déjà tout du bon petit piège… Dijon a beau être un promu, il possède un effectif qui devrait le mettre à l’abri de mauvaises surprises. Le club bourguignon a notamment réussi un très joli coup en faisant revenir en Pro A Bobby Dixon (lire « L’adversaire »). « C’est une belle équipe », abonde Pape-Philippe Amagou. « Il y a pas mal de joueurs qui ont l’expérience de Pro A et on sait ce que le coach Jean-Louis Borg a réussi à faire avec Vichy. J’ai parlé du match à quelques joueurs, ils sont prêts et ne feront aucun complexe. »

Prêt ? Le SLUC l’est aussi et il l’a montré dimanche dernier. Pour sa première sortie, Nicolas Batum a crevé l’écran (22 pts, 30 d’évaluation et le trophée de meilleur joueur du match) malgré une petite semaine d’entraînement avec Nancy dans les jambes. Cinq jours plus tard, il aura forcément un peu plus d’automatismes, même si sa semaine a été un tantinet perturbée par une douleur au genou. Mais cela ne l’empêchera pas de monter dans le bus pour Dijon, ce matin à 8 h, et de tenir sa place ce soir pour les trois coups du championnat.

L’attente est grande. Quatre mois après Bercy, Nancy est prêt pour une nouvelle aventure. Et la rêve belle…

Anthony GUILLE

JEAN-LOUIS BORG, ENTRAÎNEUR DE DIJON
« POUR L’OUVERTURE DU BAL, ON EST GÂTÉ »



Jean-Louis Borg, dans quel état d’esprit abordez-vous ce retour en Pro A ?

On est promu, donc on doit se comporter comme tel. L’avantage que l’on a, c’est qu’il y a une structure en place et on ne perdra pas de temps sur ce point. Mais sportivement, on a tout à prouver.

Votre équipe semble tout de même assez solide, sur le papier, pour qu’on vous prête des ambitions un peu plus élevées que le maintien…

Qu’on me prête des choses, cela me va très bien (rires)… Mais sans remonter trop loin, je vais juste prendre le cas de Limoges la saison dernière. Le CSP avait la même masse salariale que la nôtre, mais il est descendu. Ça prouve bien qu’il faut se réadapter rapidement et que ce n’est pas évident. Tant mieux si on nous prête des ambitions plus élevées que le maintien. Quand on aura maintenu la JDA en Pro A, la mission sera accomplie et seulement après, on pourra aller chercher autre chose.

« LE SLUC FAIT PARTIE DES TROIS-QUATRE FAVORIS »
Commencer par le champion, ce n’est pas forcément le moyen le plus simple de se mettre dans le bain…

(Rires) C’est vrai que pour l’ouverture du bal, on est gâté… Après, que l’on joue Nancy maintenant ou dans six journées, cela sera le même problème pour nous. Le SLUC nous est supérieur dans tous les domaines et on ne tire pas dans la même catégorie. Mais on ne va se mettre du stress dès la première journée parce qu’on joue le champion de France. C’est le retour de la JDA en Pro A, devant notre public, devant les caméras de Sport +… A nous de prendre du plaisir et de concrétiser ce qu’on a fait d’intéressant pendant les rencontres de préparation pour livrer le meilleur match possible. Même si je suis conscient que cette équipe de Nancy va mettre en exergue toutes nos lacunes et imperfections.

Cette équipe du SLUC, c’est votre favori du championnat ?

En tout cas, elle fait partie des trois-quatre favoris, avec Gravelines, Chalon, Cholet. Mais on sait très bien que les effectifs vont encore changer. C’est un peu tôt.

Avec le lock-out NBA, plusieurs Tricolores sont revenus ou pourraient revenir en France. Est-ce que vous pensez que cela peut fausser le championnat ?

Avant tout, c’est une très bonne chose pour le basket français. On n’était pas dans une situation critique, mais disons qu’elle n’était pas très favorable. Ce qui s’est passé cet été (la médaille d’argent des Bleus à l’Euro, NDLR) et avec les arrivées de Batum, Parker, Diaw voire d’autres à venir, ça ne peut qu’être une bonne nouvelle en terme de reconnaissance, mais aussi sportivement, économiquement, médiatiquement… Après, ils ne resteront peut-être que trois mois, mais personne ne le sait. Il faut prendre leur arrivée comme une chance et être capable de surfer dessus.

Recueilli par A.G.

Attention à l'excès de confiance dans ce genre de match de 1ère journée. Etant donné qu'on est largement favori sur ce match...
Je me souviens qu'il y a 2 ans on avait perdu notre 1er match de saison contre Poitiers qui était promu.
Mais bon quand on voit nos match de prépa + le match des champions, y a pas nature à s'inquiéter outre-mesure.

Rapelons-nous aussi que la JDA, déjà avec Sean Marshall, avait tapé l'ultime favoris de la saison il y a deux saisons lors de la première journée : l'ASVEL Lyon-Villeurbanne.

En effet prudence.
La JDA c'est comme si ils avaient pas quitté la Pro A
Ils ont deux revanchards qui vont vouloir plus que briller pour le match d'ouverture: Dixon-Marshall
Et avec Lewin et Moss ils ont pas à rougir de leur secteur intérieur
ça va jouer dur