[Playoffs - 1/2 #1] SLUC Nancy bat ASVEL 109-93 (47-49)

Mickaël gelabale, capitaine abandonné. « Ne pas tout gâcher »




Les 28 points de Gelabale (ici à la lutte avec Akingbala) n’ont pas suffi à l’ASVEL à Nancy / Joël Philippon






>> Mickaël, comment jugez-vous la prestation de l’ASVEL à Nancy ?

Nous avons coulé dans le troisième quart-temps et c’est catastrophique de faire ça en play offs. Ce soir, nous avons abandonné après la mi-temps.

>> Pourtant, votre équipe paraissait sur de bons rails avant la pause...

Effectivement. Mais je pense qu’il y a des joueurs qui ont tout donné en première période et, après, ils ne voulaient plus jouer, n’étaient plus motivés. Maintenant, il faut arriver à se ressouder lors des deux ou trois jours qui nous restent avant le prochain match et retrouver l’énergie que nous avions contre Chalon.

>> Avez-vous manqué de fraîcheur à Nancy ?

Peut-être. Cela fait une semaine et demie que nous nous battons «à la vie, à la mort». Maintenant, il faut continuer. Cela fait dix mois que nous nous battons ensemble et il ne faut pas tout gâcher sous prétexte que nous sommes fatigués. Il faut se dire qu’il reste deux semaines et que c’est bientôt les vacances.

>> Comment expliquer les deux visages que votre équipe a présentés samedi soir ?

Ca, cest nous! Nous avons joué comme cela toute l’année. Et puis, je pense que Nancy était un peu revanchard dans la mesure où ils ne nous avaient jamais battus cette saison (3-0 pour l’ASVEL avant cette demi-finale). Ils ont très bien joué lors du troisième quart-temps et ont bien géré la fin du match, ce qu’ils n’avaient pas su faire à la Semaine des As (108-107 pour l’ASVEL après prolongation).

>> Vous n’avez pas su répondre à l’impact physique de Nancy. Sera-ce la clé du prochain match ?

Oui. Il faut que nous arrivions à contrôler Akingbala et à limiter leur nombre de rebonds offensifs, beaucoup trop important lors du premier match (quinze). Il faut que nous soyons beaucoup plus durs.

>> L’ombre de Pops a-t-elle plané sur «Gentilly» ?

Tout à fait. Il nous a manqué. Nous avions su gérer le troisième match à Chalon mais il faut que tout le monde se remotive et absolument que nous arrivions à intégrer Bangaly (Fofana) dans le jeu le plus rapidement possible. C’est lui le plus grand et nous aurons besoin de lui...

>> Le plus grand et, normalement, le meilleur défenseur...

Normalement. Mais il faut qu’il soit prêt...

>> Vous êtes de nouveau dos au mur et avez souvent dit que l’ASVEL était une équipe à «réaction». Y croyez-vous encore après cette sévère défaite ?

Oui. Je crois en mes gars. Toute l’année ils ne m’ont pas lâché et, même si, à Nancy, certains ont pu abandonner, je sais qu’ils vont réfléchir et que, mercredi, ils seront prêts.
Recueilli par L.P.

Pro A: le SLUC retrouve le mode d’emploi !

Après trois échecs cette saison, le SLUC a trouvé les bonnes clés pour battre l’ASVEL. En espérant qu’elles servent également à forcer les serrures de l’Astroballe, mercredi… Pro A Demi-finale aller : Après SLUC Nancy - Villeurbanne (109-93) Allez, avouons-le...



Al’image de Willie Deane, le SLUC s’est envolé en deuxième période, sous les yeux du Villeurbannais Davon Jefferson. Photos Patrice SAUCOURT

Allez, avouons-le, au même titre que les dirigeants du SLUC Nancy, on a craint un instant que cette soirée ressemble à un pique-nique un jour de pluie…

La concurrence de la finale de la Ligue des champions à la télé, celle du chanteur Christophe Maé au Zénith, l’enchaînement des matches à Gentilly, sans parler de l’incontestable phénomène d’érosion constaté tout au long de cette saison : le contexte était défavorable et, avant la rencontre, il se murmurait dans les bureaux du club que l’assistance ne passerait pas la barre des 4.500 spectateurs. Maigre pour une telle affiche !

Finalement, le pire a été évité (près de 5.000 personnes présentes). Le spectacle et le scénario tricoté par les deux équipes ont bien conféré à cette demi-finale aller une ambiance digne des épopées précédentes. Tant mieux !

62 points après la pause

Et on imagine que si le SLUC devait jouer sa qualification pour Bercy sur un troisième match à domicile samedi prochain, le volume monterait encore d’un cran… Il faut dire que pour faire vibrer les foules, le SLUC a largement fait sa part, samedi soir. En particulier au cours d’une deuxième période durant laquelle Kenny Grant et ses coéquipiers ont inscrit la bagatelle de… 62 points, dont 33 dans un troisième quart-temps de rêve.

On savait Villeurbanne et ses talents individuels capables de faire exploser n’importe quelle défense. On a désormais la confirmation que le SLUC peut lui aussi connaître des coups de folie mortels pour l’adversaire. Pour cela, il faut que tous les ingrédients soient réunis en même temps. Ce qui fût le cas cette fois. En changeant de camp, l’adresse à trois points a évidemment fait pencher la balance. Mais la belle série nancéienne dans le troisième acte n’explique pas à elle seule la fantasia lorraine.

La défense, meilleur second rôle

Pour rejeter l’ASVEL à vingt longueurs (82-62, 31’), il a aussi fallu que Nancy gagne son combat à l’intérieur, sous l’impulsion d’un Akin Akingbala enfin en mode play-offs et qui a largement contribué à faire dévisser Davon Jefferson. « Le secteur intérieur du SLUC a été dominateur et efficace. Mais il ne faut pas oublier que, de notre côté, Pops (Mensah-Bonsu) regardait le match devant sa télé », rappelait le coach villeurbannais Nordine Ghrib, « Akingbala et Samnick ont mis de l’intensité, de la dureté et je ne peux pas être satisfait de notre défense sur les intérieurs nancéiens. J’espère également que l’on verra un meilleur Jefferson au match retour… »

En l’absence de Mensah-Bonsu, le SLUC avait logiquement opté pour la tactique du pilonnage à l’intérieur. Stratégie payante à l’arrivée (44 points pour le trio Akingbala-Samnick-Badiane).

Même si cela ne saute pas aux yeux à la lecture de ce score fleuve, les défenses ont elles aussi tenu un rôle important dans cette opposition entre deux des attaques les plus prolifiques de Pro A cette saison. « Bien défendre, cela ne signifie pas forcément ne pas prendre de points », précisait Jean-Luc Monschau, « Nous avons offert quelques tirs ouverts en première période. Il fallait impérativement régler ce problème. » Là encore, le SLUC a fonctionné à l’unisson en deuxième période. Les extérieurs ont sauté au cou des shooteurs villeurbannais. Quant aux « grands », ils ont verrouillé l’accès au cercle.

Le SLUC qui, au passage, reste sur une jolie série (sept victoires lors des huit derniers matches) a trouvé samedi le mode d’emploi pour battre l’ASVEL.

On saura mercredi s’il est capable d’exporter son savoir-faire en terrain hostile, comme il avait su le faire à Cholet ou à Gravelines ces dernières semaines…

Thomas SIMON

Basket-ball | pro a Nancy frappe fort
Le Sluc a pris une option sur la finale du championnat de France en battant Villeurbanne. Il peut valider son billet dès mercredi à l’Astroballe.




Vainqueurs
de Villerbanne à l’aller, Deane et ses coéquipiers peuvent valider leur
ticket pour la finale dès mercredi. Photo Anthony PICORÉ






Jean-Luc Monschau n’a pas son pareil pour refroidir les ardeurs. Dans une salle de Gentilly encore bercée par la douce euphorie d’un succès autoritaire contre Villeurbanne (109-93), l’entraîneur est d’emblée venu rappeler que son équipe n’avait accompli qu’une partie du travail. Sur laquelle « il ne sert à rien d’épiloguer ». « On ne peut pas oublier, a-t-il ajouté, que l’Asvel a été dans la même configuration contre Chalon », avant de passer l’obstacle et de se qualifier en demi-finale. Moralité ? « Villeurbanne reste notre bête noire. Le bilan est toujours défavorable (trois victoires à une) et ce n’est pas parce qu’on a gagné un match qu’on va sortir les drapeaux. » Dont acte.

La bête noire est toutefois repartie la queue entre les jambes, déconfite, de Lorraine. Avec de copieuses révisions en perspective puisque le mal est clairement identifié du côté de la maison verte. « Avec Samnick et Akingbala, Nancy a une vraie grosse doublette d’intérieurs, constatait Nordine Ghrib. Ce secteur a vraiment été dominateur, d’autant que notre premier intérieur (Pops Mensah-Bonsu, blessé) était devant sa télé. » C’est une clef de ce duel. Le Sluc savait son hôte diminué et il a appuyé sur cette faiblesse. La tactique s’est voulue d’autant plus payante que Tillie a terminé la première mi-temps avec trois fautes et que les remplaçants ont raté le rendez-vous. « La qualité de nos rotations m’inquiète, admet Ghrib. Quand je vois Fofana qui rentre et donne un ballon à l’adversaire avec deux de tension… »

Le score final peut malgré tout paraître trompeur. Nancy n’a survolé les débats que dans le troisième quart-temps (33-13) de cette partie ultra-serrée. Auparavant, les coéquipiers de Linehan avaient négligé la pression sur les shooteurs villeurbannais, abandonné trop de rebonds et éprouvé toutes les peines du monde à poser leurs offensives.
« Un effort collectif »

Lorsque le vent a tourné en revanche, l’Asvel a essuyé un raz-de-marée et tous les Nancéiens ont su surfer sur cette vague. « C’était un effort collectif total, a apprécié Akingbala. Nous avons beaucoup de gars (6) qui ont inscrit au moins dix points. » Encore une fois, c’est surtout la défense lorraine qui a fait la différence. Car, sans elle, le Sluc perd la notice de son rouleau-compresseur.

Alors, naturellement, le souvenir du sursaut villeurbannais contre Chalon était dans tous les esprits samedi soir. Interrogé sur une possible réaction des siens, Mickaël Gelabale confiait « y croire à fond ».

« J’espère moi aussi, complétait Ghrib. On va se raccrocher à ça mais Nancy est costaud. L’histoire n’est pas la même. Ils peuvent refaire la même chose chez nous » ce mercredi. Ce serait le plus sûr moyen d’atteindre la finale, sans repasser par la case Gentilly, samedi, pour un match d’appui incertain. L’avantage du terrain n’est pourtant pas anodin à ce stade de la compétition. Et le public saurait donner de la voix en cas de belle. Le week-end passé, il a assisté à l’un des plus beaux matchs de la saison du Sluc. Riche en émotions et spectaculaire à souhait.

On ne voit pas 17 dunks tous les jours dans une demi-finale de Pro A.
Christian JOUGLEUX.
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Nancy veut retrouver Bercy



Vainqueur de l'ASVEL à domicile samedi, Nancy tentera mercredi de s'imposer à l'Astroballe pour se qualifier pour la finale de Pro A à Bercy. Un match à suivre à 20h30 en direct sur Sport+.

Après avoir disputé quatre finales consécutives entre 2005 et 2008, Nancy ne pointe plus qu'à une victoire d'un retour à Bercy suite à sa victoire à domicile samedi. Mais l'ASVEL a démontré en quart de finale face à Chalon qu'elle était capable de rebondir, s'étant imposée deux fois face aux Bourguignons après avoir perdu le match aller.

Mais pour cela, les Villeurbannais devront trouver le moyen de contrer le secteur intérieur nancéien, et notamment Akin Akingbala, auteur de 20 points et 10 rebonds à l'aller. En l'absence de Pops Mensah-Bonsu, blessé à l'épaule et indisponible jusqu'à la fin des playoffs, cette tâche reviendra aux jeunes Kim Tillie et Bangaly Fofana.
Le duel : Mickaël Gelabale vs. Tremmell Darden

MVP français de Pro A cette saison, Mickaël Gelabale a réalisé un match plein à l'aller, cumulant 28 points, 6 rebonds et 3 passes, insuffisant toutefois pour l'ASVEL. Pour permettre aux Villeurbannais de décrocher une belle en Lorraine, leur capitaine devra à nouveau prendre le dessus sur Tremmell Darden, qui a terminé samedi à 18 points, 6 rebonds et 5 passes.

Même constat pour Cliff Hammonds. Le meneur de l'ASVEL a totalisé 24 points et 7 passes à l'aller malgré la défense de John Linehan, et devra réitérer le même genre de performance. Auteur de 30 points dans la belle à Chalon, Edwin Jackson n'a pas eu samedi la même réussite, terminant à 5 points à 2/7 aux tirs. Il aura à nouveau un rôle clé à jouer sur le parquet de l'Astroballe face à Willie Deane. L'ASVEL aura également besoin d'un Matt Walsh à son meilleur niveau en sortie de banc pour gagner son duel contre Kenny Grant, qui a marqué 21 points à l'aller.

Inarrêtable depuis le début des playoffs, Davon Jefferson s'est contenté de 13 points et 4 rebonds à l'aller, et devra trouver le moyen de prendre le dessus sur Victor Samnick, auteur de 16 points et 7 rebonds samedi.


http://www.lnb.fr/fr/Finales/400011/Article/9239/Nancy-veut-retrouver-Bercy

Un petit "hors sujet" !

J'ai posté une message sur le facebook de Darden et un certain Steeve Essart a aimé !