[Playoffs - 1/4 #1] SLUC Nancy bat HTV, 68-64 (32-33)

Basket: battu à Poitiers le HTV se retrouvera à Nancy pour les play-offs



Luc Boutria

La sentence est tombée. Au bout d’un haletant suspense. D’une prolongation fatale à Chalon. À Vichy aussi, relégué en dépit de son héroïque succès (93-91 a.p.). Jusqu’à la dernière seconde, le HTV, battu à Poitiers (85-73), se voyait désigner les Chalonnais comme adversaire. Mais finalement, c’est Nancy qui a tiré les marrons du feu de la soirée. Terminant donc deuxième de la phase régulière.
Les Varois, eux, à la faveur du couac manceau au Havre (68-63), ont préservé leur septième place. Évitant ainsi le champion de France choletais. Un bien? Un mal? À chaud, Alain Weisz ne tournait pas autour du pot : « Toutes les équipes des play-offs sont plus fortes que nous. Il faut être réaliste. On devra se surpasser pour espérer créer une surprise...»
Énorme déficit sur les extérieurs
Au vu des derniers résultats de son groupe, la mission s’annonce quasi impossible. Au compteur, un cinglant 0-5 qui coïncide avec la blessure de Damir Krupalija. Depuis son absence, le HTV n’est plus que l’ombre de lui-même. Le titre de meilleur marqueur, attribué à Rick Hughes – à 38 ans! – n’est dans ces conditions qu’un maigre lot de consolation. « On a encore effectué un bon match à Saint-Éloi. Seulement, on a un énorme déficit d’adresse extérieure. On ne parvient plus à étirer le jeu et à rentrer ses paniers importants », constate le sphinx.
Privé de cette variation, l’équipe évolue toujours sur le même thème. S’en remet à ses intérieurs, et en particulier à Big apple. Une tactique facile à lire, et à contrer, pour ses adversaires. Quel que soit leur calibre. Ce ne sont d’ailleurs pas que des ténors qui ont, ces dernières semaines, mouché les Sudistes...
«Le problème, c’est qu’avec le forfait de Damir, les joueurs montrent leur vraie valeur. Depuis qu’il n’est plus là, les Fein, Boungou-Colo ne parviennent plus à s’exprimer. Ceux qui n’ont pas besoin du collectif pour briller sont rares...»
« Un honneur d’être là »
L’apport de Dane Watts, joker médical du Bosnien, n’a pas changé la donne. L’Américain, en dix jours, ne peut faire des miracles. « Il a été correct. Mais il a besoin de s’adapter. C’est néanmoins un joueur sérieux. Qui est dans d’excellentes dispositions. Cela dit, il ne changera pas le visage de notre équipe » poursuit un coach en quête de solutions. Déjà le dos au mur...
C’est en effet mardi 17 mai que débuteront les play-offs (le HTV jouera lui le mercredi 18 mai à 20 heures). Ces fameux play-offs où le HTV fait figure d’intrus. « On va y aller. Sans rien lâcher. On va se battre car c’est un honneur d’être là », assène Alain Weisz.
Les joueurs en ont conscience. À commencer par le capitaine Masingue, ravi de revenir en terre de connaissance. Chez ces Couguars qui n’ont rien oublié du divin chauve. Cette fois, il sera l’ennemi. Le petit, un paradoxe, à renvoyer à ses chères études.
En championnat, on se rappellera que le HTV n’a jamais existé contre le Sluc. Deux duels pour deux défaites (88-67 et 72-83). Sans discussion aucune. Mais le sport est tout sauf une science exacte. Et peut-être que pour le retour, samedi 21 mai à Toulon (20 heures) enfin, le public se mobilisera derrière ses basketteurs. Seuls qualifiés pour des phases finales depuis l’échec du RCT.
Si d’aventure le palais se transformait en chaudron, l’exploit serait peut-être envisageable. Rien n’est écrit. Tout est à coucher sur la feuille vierge. Surtout qu’une occasion pareille ne se présente pas tous les jours. Alors...



Var Matin

C'était le 8 avril au soir et j'écrivais :
"Bon, je crois que le top 2 c'est fini ! Va falloir s'accrocher pour le top 4 maintenant !!!"
C'était après la défaite à Paris. Qqs jours plus tard, la douche allait encore être plus froide. Thanks Cedrick !
Un mois après, c quasi la résurrection :cheers:
Bref, quand on voit les moments difficiles que le SLUC a connu, c'est d'autant plus méritoire de finir à cette 2e place. Les Couguars ont du coeur et ils ne gâcheront pas mercredi soir.

Benoit ADAM a écrit:

Les Couguars ont du coeur et ils ne gâcheront pas mercredi soir.

J'espere que ta prédiction sera meilleur que celle du 8 avril au soir...

Soyons nombreux et encourageons le SLUC dès mercredi!
Mobilisation!

Dans l'histoire du Sluc, si l'on ouvre à nouveau le livre des PlayOff (livre qui n'a rien à voir avec celui de la Saison régulière), il était une fois le Cougard 2006-2007.

C'était un bien beau Cougard, aimant jouer de sa vitesse, solide sur ses pattes près du cercle et habile longue distance.
Ayant fini 1er de la saison régulière avec un beau bilan de 25v-9d (c'est à dire le même nombre de défaites que cette saison), il partait avec une bonne grosse étiquette peinte en rouge et blanc de favori dans le dos au moment d'entrer dans l'arène des PlayOff affronter Gravelines-Dunkerque qui avait fini avec 7 victoires de moins au compteur que lui en fin de saison régulière.

Pourtant, après une courte défaite en terre Gravelinoise puis une victoire logique à la maison, il ne dut son salut en 1/4 de finale qu'à un miracle grâce au couteau suisse qu'il avait toujours autour du cou, lors d'une belle irrespirable (79-77) où l'ensemble des spectateurs de Gentilly ont probablement fait une centaine de mini-arrêts cardiaques sans s'en rendre compte durant le 4QT.


J'espère que Père JLM ou capt'ain John (qui en était) n'oublieront pas de conter cette petite histoire autour d'un feu de bois loin des repères de Gentilly cette semaine (Holiday on Ice=Préparation en bois?), avant de débuter cette série face au HTV.

rotceridle a écrit:

Dans l'histoire du Sluc, si l'on ouvre à nouveau le livre des PlayOff (livre qui n'a rien à voir avec celui de la Saison régulière), il était une fois le Cougard 2006-2007.

C'était un bien beau Cougard, aimant jouer de sa vitesse, solide sur ses pattes près du cercle et habile longue distance.
Ayant fini 1er de la saison régulière avec un beau bilan de 25v-9d (c'est à dire le même nombre de défaites que cette saison), il partait avec une bonne grosse étiquette peinte en rouge et blanc de favori dans le dos au moment d'entrer dans l'arène des PlayOff affronter Gravelines-Dunkerque qui avait fini avec 7 victoires de moins au compteur que lui en fin de saison régulière.

Pourtant, après une courte défaite en terre Gravelinoise puis une victoire logique à la maison, il ne dut son salut en 1/4 de finale qu'à un miracle grâce au couteau suisse qu'il avait toujours autour du cou, lors d'une belle irrespirable (79-77) où l'ensemble des spectateurs de Gentilly ont probablement fait une centaine de mini-arrêts cardiaques sans s'en rendre compte durant le 4QT.


J'espère que Père JLM ou capt'ain John (qui en était) n'oublieront pas de conter cette petite histoire autour d'un feu de bois loin des repères de Gentilly cette semaine (Holiday on Ice=Préparation en bois?), avant de débuter cette série face au HTV.

Début des play-offs - SLUC — Hyères/Toulon mercredi (20h) à Gentilly

«Le SLUC a un standing à conserver»


« Je sais que cette équipe a une folle envie d’aller jusqu’au bout », clame Christian Fra à l’aube des play-offs. Photo Alexandre MARCHI

Basket-ball

Fier de ses joueurs, de son staff, de son club et excité à l’idée de se lancer dans les play-offs avec l’avantage du terrain, le président Christian Fra persiste et signe en lettres XXL. Confidences du patron

Nancy. Il n’est pas du genre à faire du tape à l’œil, le « Prési ». Mais dans le chaudron du Sportica à Gravelines, à l’heure où son intendant Julien Marbouré tapotait encore fiévreusement sur son clavier pour lire et relire les stats d’une folle et dernière soirée, il a resserré le nœud de sa cravate aux couleurs de la Lorraine, rajusté le costard, et discrètement s’est glissé dans le vestiaire de ses joueurs pour les féliciter et pour galvaniser leur envie à l’aube des play-offs : « J’aime cette équipe. Depuis le début de la saison, je l’ai vite senti orgueilleuse, fière, combattante. Mon équipe se bat pour le maillot du club. Lorsque je vois Stephen Brun se jeter par terre pour récupérer une balle, je sais que cette équipe a une folle envie d’aller jusqu’au bout. Après, vous savez aussi bien que moi qu’en sport, tout peut arriver ».

Deuxième de la saison régulière, c’est un classement inespéré alors que le SLUC possède cette année, le septième budget et la huitième masse salariale de la Pro A ?

On a baissé notre masse salariale de 700.000 euros en deux ans pour faire des économies. Et pourtant, on est là, bien là, et toujours là. On termine pour la quatrième fois en six ans dans les deux premiers de la saison régulière. C’est le fruit du travail, du sérieux, de la continuité de toute l’équipe qui m’entoure, que ce soit les joueurs, le staff technique ou le personnel administratif.

« On partira ensemble… »
Le résultat aussi d’un recrutement malin signé Jean - Luc Monschau ?

Qui connaissait Kenny Grant avant qu’il vienne chez nous ? Qui pensait que Tremmell Darden, bon joueur à Strasbourg, allait devenir un des deux ou trois meilleurs étrangers du championnat. C’est incontestable. Le coach a le nez…

Et pourtant, la saison a débuté par la très grave blessure de Ralph Mims, meilleur scoreur de l’équipe et élément de base du cinq majeur…

Jean-Luc (Monschau) a eu l’intelligence de ne pas se précipiter pour trouver un remplaçant type à Ralph (Mims) au même profil de shooteur-scoreur. Il a choisi Willie Deane, arrière-meneur, bon défenseur pour soulager John (Linehan) sachant qu’il avait dans sa manche Kenny Grant. On peut dire là encore qu’il a eu le nez creux lorsqu’on a perdu Linehan pour six semaines. Une fois de plus, il a vu juste.

Sept ans de vie commune, et pas une ride dans votre relation ?

Parce qu’il a conscience d’avoir passé à Nancy sept années exceptionnelles dans sa carrière de coach, Jean-Luc m’a proposé dernièrement, les yeux dans les yeux, de quitter le club à la fin de la saison sans la moindre indemnité alors qu’il lui reste deux années de contrat, si ça pouvait arranger les finances du SLUC. N’oubliez pas qu’il peut officiellement obtenir ses droits à la retraite. Mais il connaissait ma réponse. On est arrivé ensemble, on partira ensemble…

« On est passé à la DNCCG »
Voilà une réponse claire et nette à ceux qui pensent que vous commencez à fatiguer au bout de sept ans à toujours vouloir vous battre pour le SLUC ?

Les résultats parlent pour nous. Au niveau sportif, la démonstration est éclatante. J’ai un contrat moral avec le club, le coach, les partenaires. J’ai été réélu pour trois ans en mars 2010. Il nous reste encore au minimum deux ans.

Mais financièrement, le club souffre. La suppression de la DIC, le procès perdu contre Correy Carr, la crise économique, ont pesé lourd dans la balance ?

On est passé lundi dernier à la DNCCG. Tout s’est bien passé. On a présenté des comptes équilibrés.

Mais on parle d’un tour de vis de 20 % la saison prochaine sur la masse salariale ?

On ne peut pas dépenser l’argent qu’on n’a pas. Il faut donc aller en chercher. Encore et encore. C’est pourquoi j’insiste souvent auprès de mes partenaires et notamment notre plus fidèle, la CUGN, qui doivent tous être les premiers fiers et heureux de nos résultats. Il faut que les réseaux s’activent. On doit conserver notre rang, notre standing, garder un effectif performant pour notre public qui est pour le moins gâté depuis 7 ans. Si on baisse notre masse salariale, on s’expose dangereusement. Je vous le répète, Strasbourg et Orléans ont failli plonger. Et Le Mans avec le troisième budget de la Ligue, termine avec seize défaites en trente matchs.

« Venir à la noce, pas à la messe »
Où en êtes-vous dans votre procès contre la Ligue et la Fédération qui vous ont refusé le droit de jouer trois ans en Euroligue grâce au ranking, comme le stipulait le règlement en vigueur ?

On attend. Les avocats de la FFBB et de la LNB demandent des reports pour complément d’informations mais le procès aura bien lieu au tribunal administratif de Nancy. On ne peut pas changer les règlements à huit jours de la fin d’un championnat. Je sais que Jean-Luc (Monschau) a été très affecté, très peiné par ce qui est du vol qualifié. Le sport, ce n’est pas ça. On avait gagné sur le terrain le billet Euroligue, ce qui nous offrait des perspectives sportives et économiques alléchantes.

Avec les play-offs, une autre compétition commence. Le SLUC a la chance de bénéficier de l’avantage du terrain jusqu’à la finale ?

Si on gagne en play-offs nos matchs à la maison, on va en finale. Le reste, c’est pour les techniciens. C’est dire si Gentilly va devoir monter en température. On va finaliser des opérations pour aider notre public à venir au match malgré la crise. Il faut qu’à Gentilly, on n’aille pas à la messe mais à la noce. Gentilly doit être chaud bouillant comme les salles de Cholet, Gravelines, Vichy ou Roanne. Mardi, au Sportica, c’était indescriptible. On a vraiment besoin de tous les Nancéiens, tous les Lorrains. Cette fin de saison s’annonce tellement excitante… »

Recueilli par

Gilles GAIHIER

C'est tout à fait vrai...
Et Alain Weisz en bon vieux sorcier... a déjà sorti ses arguments minimisant la qualité de son équipe.

Soyons concentrés et réaliste. La seconde place est magnifique... mais aussi un peu miraculeuse.
D'autant qu'à Gentilly, depuis la victoire face à la SIG, nous sommes nettement moins à l'aise !

Nous pouvons être cependant optimistes évidemment, car notre seconde place ne doit rien non plus au hasard.
Nous avons été constant cette saison perdant 3 matchs de suite après la blessure de Mims puis trois autres (Poitiers, ASVEL en SdA puis ASVEL encore) en février, puis enfin deux autres de suite face aux mal classés (Paris et Limoges).

Cette dernière défaite a visiblement été un révélateur pour notre équipe. Linehan revient beaucoup mieux depuis sa blessure et retrouve tout son mordant. Darden a eu un coup de moins bien (après Le Mans et sa blessure au pied). Lui aussi revient très bien. Sans parler de Victor Samnick qui a semble-t-il bien géré sa saison pour arriver en forme au moment voulu ?
Le reste est solide (Grant, Deane, Akingbala et même Badiane très rentable désormais, voire Brun qui a été longtemps dans le trou)... tout cela nous incite à l'optimisme.

Attention donc à très bien gérer ce premier match. En le remportant, nous augmentons sérieusement nos chances de passer rapidement en 2-0. En le perdant, cela compliquerai notre tâche et l'on prendrait un coup au moral, c'est sûr !

Monschau est quand même un spécialiste des P.O et nous avons pas mal de joueurs expérimentés qui devraient savoir contrôler tout cela.

Le but est de retrouver Chalon ou l'ASVEL... et là ce sera évidemment beaucoup plus dur !

Jo L'incruste a écrit:

rotceridle a écrit:

Dans l'histoire du Sluc, si l'on ouvre à nouveau le livre des PlayOff (livre qui n'a rien à voir avec celui de la Saison régulière), il était une fois le Cougard 2006-2007.

C'était un bien beau Cougard, aimant jouer de sa vitesse, solide sur ses pattes près du cercle et habile longue distance.
Ayant fini 1er de la saison régulière avec un beau bilan de 25v-9d (c'est à dire le même nombre de défaites que cette saison), il partait avec une bonne grosse étiquette peinte en rouge et blanc de favori dans le dos au moment d'entrer dans l'arène des PlayOff affronter Gravelines-Dunkerque qui avait fini avec 7 victoires de moins au compteur que lui en fin de saison régulière.

Pourtant, après une courte défaite en terre Gravelinoise puis une victoire logique à la maison, il ne dut son salut en 1/4 de finale qu'à un miracle grâce au couteau suisse qu'il avait toujours autour du cou, lors d'une belle irrespirable (79-77) où l'ensemble des spectateurs de Gentilly ont probablement fait une centaine de mini-arrêts cardiaques sans s'en rendre compte durant le 4QT.


J'espère que Père JLM ou capt'ain John (qui en était) n'oublieront pas de conter cette petite histoire autour d'un feu de bois loin des repères de Gentilly cette semaine (Holiday on Ice=Préparation en bois?), avant de débuter cette série face au HTV.

Je préfère l'histoire de 2007-2008. En plus, le parcours pourrait drôlement s'en rapprocher. En saison régulière, nous ne sommes déjà pas mal sur les similitudes (21-9).

Hahaha , dépucelage a Gentilly pour moi mercredi afin de soutenir les Couguars. J'ai pris une permission en accord avec mon régiment, j'espère ,ne pas être déçu !

Si vous voyez un mec perdu qui trouve même pas sa place , c'est moi !

PS : NancyBoy54 viens aussi , je te payerais un coup a la mi-temps
PPS : Pour allez en D9 faut partir a droite ou a gauche quand on rentre ? (la honte)

D comme... Droite


G-Gauche, E-Entrée, F-Fond

JC a écrit:

D comme... Droite


G-Gauche, E-Entrée, F-Fond

Merci ! T'aura le droit a un coup (a boire je précise) aussi si tu veux !

Sluc= Stade Lorrain Université Club, un coca pour moi merci

J'aime bien cette interview. Il va falloir que Gentilly soit chaud, et ce dès mercredi. En espérant que les opérations mises en place par le club marchent...

Ce serait pas mal que Willie Deane sorte enfin un vrai bon match, quand même. Ca fait un petit moment qu'il rame. 1 d'éval encore le week-end dernier, c'est pas ça.

Galstorm voici l'adresse de Gentilly pour que tu ne te perdes pas
Palais des Sports de Gentilly "Jean Weille"
rue du Capitaine Guynemer
BP 62012 - 54000 Nancy

Coordonnees GPS
Latitude (Décimal) 48.699801
Longitude (Décimal) 6.140008899999998

Latitude (Sexagésimal) N 48° 41' 59.2836'' (+48° 41' 59.2836'')
Longitude (Sexagésimal) E 6° 8' 24.0324'' (+6° 8' 24.0324'')



Une binouze pour moi merci

Non c'est bon en voiture, je connais le chemin vu que pendant ma scolarité au lycée, j'étais pas très loin de Gentilly pendant 5 ans ! Ça revient cher toutes ces propositions pour boire en fait. J'ai peut être fait une connerie

En plus j'ai imprimé mon billet chez moi, je me vois déjà me faire refoulé avec le bout de papier ^^

N'empêche si l'un d'entre vous veut me voir amicalement, y a pas de soucis, ce sera avec plaisir. Faudra juste penser a me laisser un numéro de tél portable en message privé parce que je risque de pas reconnaitre grande monde moi

PS : et avant ca un petit tour au stade Marcel-Picot dimanche pour faire chauffer la voix, haha !

J'aime bien CF : il faut que les gens aillent à la noce, pas à la messe

Bacou si tu le veux bien, je t'invite toi aussi a boire une mousse d'avant-match Mercredi ! Et oui tu es la seule femme sur ce forum et notre rdv de "forumeurs" de mercredi ne peux pas être parfait sans femmes !

(allez je dis plus rien, sinon je m'enfonce )

10 jours pour préparer un match de playoff ! Sans blessé, au complet, vivement demain soir pour entamer cette série la couteau entre les dents, et marquer psychologiquement le HTV.

The Glove a écrit:

10 jours pour préparer un match de playoff ! Sans blessé, au complet, vivement demain soir pour entamer cette série la couteau entre les dents, et marquer psychologiquement le HTV.

j'aimerai bien être déjà mardi mais le match aura lieu mercredi donc après-demain ;-)


Espérons qu'ils n'aient pas perdu le rythme défensif des trois derniers matchs!

Tremmell, avec deux ailes
L’aérien et athlétique ailier du SLUC a réalisé une saison pleine. Nominé parmi les candidats au titre de MVP étranger, il rêve désormais d’une récompense collective. Play-offs (quarts de finale) Avant SLUC - Hyères-Toulon, mercredi (20 h) Pour Tremmell Darden...


Tremmell Darden : « Quoiqu’ii arrive, j’aurai vécu à Nancy une saison spéciale. Peut-être la plus belle de ma carrière.» Photo d’archives Patrice SAUCOURT


L’aérien et athlétique ailier du SLUC a réalisé une saison pleine. Nominé parmi les candidats au titre de MVP étranger, il rêve désormais d’une récompense collective.

Play-offs (quarts de finale) Avant SLUC - Hyères-Toulon, mercredi (20 h)

Pour Tremmell Darden, la religion est une affaire personnelle et le prosélytisme n’a pas lieu d’être. En revanche, il n’est pas question pour lui de dissimuler sa foi. Il l’affiche fièrement, naturellement, régulièrement. Si le pieux ailier du SLUC est aujourd’hui nominé parmi les candidats au titre de MVP étranger de Pro A, il le doit à son coach, à ses coéquipiers et à Dieu. Tremmell Darden cultive au quotidien le savoir-vivre et le respect des autres. Une règle de base. Lorsqu’il dérape au cours de la discussion, il corrige immédiatement : « Moi et mes coéquipiers… Pardon, mes coéquipiers et moi. »

Sur le parquet, le Californien de naissance n’a pas connu souvent de sortie de route cette saison (17,1 points, 6,6 rebonds, 2,3 passes et 19,7 d’évaluation en moyenne) et le SLUC, dauphin de Cholet, sait ce qu’il lui doit. La reconnaissance est d’ailleurs réciproque : « Quoi qu’il arrive, j’aurai vécu ici une saison… spéciale. Peut-être la plus belle de ma carrière. Même si ma deuxième saison à Charleroi reste un très bon souvenir également… Avant de venir à Nancy, j’avais beaucoup discuté avec Ric (Ndlr : Ricardo Greer). Je savais que dans la philosophie du coach, le poste trois était primordial. Je savais donc que j’aurais plus de temps de jeu, de responsabilités qu’à Strasbourg (Ndlr : la saison dernière). C’était une chance pour moi et je ne regrette pas de l’avoir saisie. »

Avant lui, ses prédécesseurs Tariq Kirksay et Ricardo Greer ont tour à tour marqué leur époque, embrassant chacun un règne de trois ans. La durée du mandat tente-t-elle leur successeur ? « Tariq et Ric étaient un peu plus jeunes que moi lorsqu’ils sont arrivés à Nancy… (Ndlr : Tremmell aura 30 ans en décembre). Mais pour l’instant, je ne pense pas à la saison prochaine. Je suis concentré sur les play-offs. Il nous reste cinq matches à gagner… ». On imagine cependant qu’un titre de champion pourrait peser dans le choix du garçon. « Je ne peux pas cacher que je rêve maintenant de jouer l’Euroligue », avoue-t-il, « c’est le seul niveau européen auquel je n’ai jamais évolué. Mais la route est encore tellement longue… »

« Le quatrième quart-temps de la saison »
Le premier obstacle à franchir s’appelle Hyères-Toulon. Là encore, Tremmell Darden est trop respectueux de son prochain pour admettre que le SLUC ne pouvait tomber mieux : « Personne n’est invincible et en play-offs, tout est possible. En NBA, qui pensait que les Lakers, les Spurs ou les Celtics allaient se faire sortir ? Toulon n’est pas favori et n’aura rien à perdre. Personne ne les attendait à ce niveau. Ils vont juste vouloir prendre du plaisir. Mais nous allons entamer le quatrième quart-temps de la saison et nous avons l’intention de faire une grosse fin de match… »

A l’image de Hyères-Toulon, Tremmell Darden savait lui aussi, en montant dans le train samedi, qu’il n’était pas favori pour le titre de MVP. Pour lui, la récompense attribuée au Choletais Sammy Mejia est méritée : « C’est un formidable joueur de un contre un. Il ne s’agit pas de manquer de respect aux autres, mais Sammy, Blake (Schilb) et Ric (Ricardo Greer) ont été les trois adversaires les plus difficiles à jouer pour moi cette saison. Quand tu joues contre eux, il faut être au top. Et il faut défendre dur, car ce sont des joueurs qui ont beaucoup la balle dans les mains ». On prend peu de risques en supposant que ses trois meilleurs « ennemis » pensent la même chose de lui.

Malgré sa superbe saison, Tremmell Darden n’a pas eu droit à la récompense individuelle. « Je suis déjà très reconnaissant vis-à-vis des personnes qui m’ont permis d’être nominé », sourit-il en toute sincérité. Comme tous les fans du SLUC, Tremmell pense désormais à une autre distinction, collective celle-là… Pour lui, rien ne vaut une tranche de bonheur à partager.

Thomas SIMON

« On est relâchés »
Vincent Masingue : « On sait qu’on est les petits poucets de ces play-offs et qu’aller gagner à Nancy serait un exploit. Mais c’est une situation assez confortable mentalement ».





zoom



Vincent
Masingue : « On sait qu’on est les petits poucets de ces play-offs et
qu’aller gagner à Nancy serait un exploit. Mais c’est une situation
assez confortable mentalement ».






Basket-ball

Alors que Hyères-Toulon est l’invité surprise de ces play-offs, Vincent Masingue savoure ce supplément de programme. Pour l’ancien Nancéien, la pression sera clairement dans le camp lorrain demain…

Nancy. Le temps qui passe ne lui a pas enlevé sa dureté défensive. A 35 ans, Vincent Masingue est toujours un roc dans une raquette, un pivot dur au mal qui aime jouer des biscottos sous les panneaux. Alors demain, l’ancien nancéien ne manquera pas d’imposer un gros défi physique aux intérieurs du SLUC…

Vincent, vous attendiez-vous à ne pas vous retrouver en vacances mi-mai ?

Si vous m’aviez dit cela au début du mois d’août, c’est vrai que je vous aurai traité de menteur. Quand Rick Hugues s’est blessé (l’Américain a été absent de la 6e à la 14e journée, NDLR), on s’est dit qu’on allait jouer le maintien. Mais on a trouvé un nouvel équilibre, engrangé les victoires et on s’est qualifié pour les As. À partir de là, on s’est dit que ce serait bien de confirmer et d’aller en play-offs.

Quelle est la recette pour finir dans le Top huit malgré le plus petit budget de Pro A (2,1 millions d’euros) ?

La recette ? Vous prenez quinze victoires, vous mettez dans un shaker, vous mélangez et vous y êtes (rires). Non, sérieusement, la qualité d’une équipe se fait de plus en plus au niveau du recrutement. 80 % du travail se fait là. Alain (Weisz) a fait un recrutement judicieux et a été très malin par rapport au budget du club.

Mais Hyères-Toulon a tout de même terminé la saison régulière sur les rotules avec cinq défaites de rang. La blessure de Damir Krupalija, qui a raté les sept derniers matches, est-elle l’explication principale à cette fin de parcours grimaçante ?

C’est vrai que Damir était peut-être le seul véritable joueur indispensable à notre jeu car il apportait beaucoup en terme de scoring, de rebond, de créativité, de menace extérieure aussi. Même si on a pris un joker (Dane Watts, N.D.L.R.) qui va nous faire du bien dans les rotations, on n’a pas deux joueurs comme Damir dans l’effectif. Je joue au poste ‘’quatre’’ (intérieur) depuis un mois et demi mais je n’ai pas du tout les mêmes qualités que lui. Ca a déséquilibré notre jeu et on n’a pas su trouver le ou les joueurs pour hausser leur niveau de jeu et palier à cette absence.

« La saison prochaine ? A Hyères-Toulon ou à la plage »

Du coup, dans quel état d’esprit abordez-vous ces play-offs ?

On est tout à fait relâchés. On y va sans pression. On sait qu’on est les petits poucets de ces play-offs et qu’aller gagner à Nancy serait un exploit. Mais c’est une situation assez confortable mentalement car on a fait le travail qui nous était demandé à savoir se maintenir et même un peu plus. Les play-offs, c’est du bonus. On les aborde avec humilité mais aussi ambition. On a à cœur de montrer qu’on n’est pas là par hasard.

Vous pensez que le fait d’être ‘’relâché’’ est votre meilleur atout dans cette série ?

Bien sûr. C’est le SLUC qui a clairement la pression. Nous, on n’a rien à perdre. Si le SLUC venait à être éliminé, ce serait une catastrophe pour lui alors que si on sortait, ce ne serait pas le cas.

Vous avez passé quatre saisons à Nancy entre 2001 et 2004. C’est toujours particulier de revenir en Lorraine ?

Oui. C’est toujours agréable de revoir tous les gens, cette ville, ce palais des sports. Et puis, ma fille Lola habite à Nancy et cela me donne l’occasion de passer du temps avec elle. C’est une double ration de plaisir.

Un mot sur votre avenir personnel. Vous êtes en fin de contrat et avez laissé entendre il y a quelques semaines que vous ne continueriez qu’à Hyères-Toulon. Etes-vous fixé ?

Je n’ai pas de nouvelles de mes dirigeants. Je sais que le club attend des certitudes sur le plan financier, il y a eu un changement de président (NDLR : Roland Palacios a pris ses fonctions en mars) et la priorité n’est pas de renouveler les contrats. Je n’en sais pas plus aujourd’hui. Mais je confirme, ce sera Hyères-Toulon ou la plage la saison prochaine ! Mercredi, cela pourrait donc bien être un de mes derniers matches…

Recueilli par Anthony GUILLE

Basket | playoffs de pro a Alain Weisz : « Et si l’on jouait le futur champion ? »
L’ancien entraîneur de l’équipe de France fait les beaux jours de Hyères-Toulon, l’équipe surprise des playoffs. Cet incroyable faiseur de miracles ne se donne pas beaucoup de chances face à Nancy.





Alain Weisz, un homme écouté dans le basket français. Photo A. PICORE






Vous voilà dans le top 8, c’est une victoire en soi ! « Franchement, oui. Ce n’était pas évident pour nous de terminer 7 e d’un championnat où la hiérarchie des quatre ou cinq premiers ne nous autorisait pas à espérer aller beaucoup plus haut. On devance Le Mans, Orléans était attendu en meilleure situation. »

• Une saison quasi exemplaire pourtant ternie par une fin vérolée (cinq défaites) ! « On avait très vite assuré notre maintien et après huit journées dans la phase retour, nous étions la 2 e équipe mais Damir (Krupalija) s’est blessé. La machine, alors, s’est déréglée. Nous avions un plan A qui a magnifiquement fonctionné. Visiblement, nous n’avions pas de plan B. je ne suis pas surpris, ce joueur représentait beaucoup de choses. Sans lui, cela n’aurait pas été cinq défaites de suite mais trente ! »

• Doit-on en déduire que Hyères-Toulon constitue maintenant une proie facile ? « Les défaites sont là mais l’équipe n’est pas détruite. Si nous n’avons battu que Limoges le dernier sans Krupalija, on a bien figuré à Poitiers ou Vichy. On ne s’est tout de même pas décomposé. »

• Que vaut Powel, son remplaçant ? « Il faudrait qu’il passe plus de temps avec nous parce que c’est avant tout notre collectif qui a apporté un plus. On ne peut pas intégrer quelqu’un comme ça. Des plus illustres, tel Davis (Roanne, NBA) ont mis du temps à s’adapter à notre Pro A très physique et très dure. »

• Vous ne serez pas favoris face au SLUC… « C’est un euphémisme. Nancy est la meilleure équipe du moment, celle qui a gagné à Cholet et Gravelines, décrochant de haute lutte la 2 e place ! Demain, nous jouerons peut-être contre le futur champion de France. Etre opposé au SLUC est tout sauf un cadeau. »

• Auriez-vous préféré un adversaire différent ? « Sincèrement, aucune des formations du top 4 (Nancy, Cholet, Gravelines, Chalon) que l’on ne peut pas envisager de sortir des playoffs. Je souhaite surtout que l’on réponde présent, que l’on donne une image correcte. Ce serait cruel d’être ridicule en playoffs après une très belle saison. »

• Partez-vous battu d’avance ? « Non, on se livrera à fond, on cherchera à faire douter Nancy. Mais vous me connaissez, je suis réaliste. Ce ne serait pas un objectif sérieux que de prétendre : on va éliminer le SLUC ! On devra se surpasser pour offrir une opposition. Je ne joue pas la victime, c’est simplement ce que je ressens. La blessure de Krupalija nous enlève 30 % de notre valeur »

• Sera-ce le dernier match professionnel de Vincent Masingue, ancien pilier du SLUC, aujourd’hui magnifique guerrier sur la Côte ? « Honnêtement, je n’en sais rien. Personne n’a discuté de la saison prochaine afin de ne pas démobiliser le groupe. Je souhaite que non. Il a encore une bonne petite saison à donner. Vincent finit fort physiquement. je le trouve rayonnant, en pleine forme. En plus, c’est un vrai et bon capitaine. Une équipe comme la nôtre a besoin d’un homme pareil. Pour notre effectif, Masingue est une chance. S’il rempile, il sera le bienvenu. »
Alain THIÉBAUT.
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James a écrit:

Basket | playoffs de pro a Alain Weisz : « Et si l’on jouait le futur champion ? »
L’ancien entraîneur de l’équipe de France fait les beaux jours de Hyères-Toulon, l’équipe surprise des playoffs. Cet incroyable faiseur de miracles ne se donne pas beaucoup de chances face à Nancy.


• Vous ne serez pas favoris face au SLUC… « C’est un euphémisme. Nancy est la meilleure équipe du moment, celle qui a gagné à Cholet et Gravelines, décrochant de haute lutte la 2 e place ! Demain, nous jouerons peut-être contre le futur champion de France. Etre opposé au SLUC est tout sauf un cadeau. »

(Que le Bon Dieu entende Alain Weisz...!!)