[ProA - J2] SLUC Nancy bat Strasbourg IG, 65-75 (38-36)

Et Obasohan a effectivement (re)pris la place de top scoreur au HTV laissée vacante par Nichols. Deuxième carton de suite (35pts à 15/22) et 38 d'eval.

Est-ce qu'il sait, JLM, que Cyril lui balance tous ses systèmes en direct Live ? C'est bien la peine de refuser le micro pendant les temps morts !
Remarquez, vu qu'il coache toujours de la même façon depuis le siècle dernier, les autres entraineurs dignes de ce nom sont dans les petits secrets de JLM depuis longtemps.
J'ai pas aimé Cyril au micro ... mais je le vénère dans la raquette ...

C'est bien payé !


Le SLUC a très mal démarré avant de revenir dans le second quart temps pour retomber dans ses travers jusqu'au money-time. Subitement métamorphosés, les Nancéiens ont appuyé là, où ça fait mal.



STRASBOURG._ Dans la plaine d'Alsace où résistent encore quelques grappes lourdes aux couleurs d'or, le SLUC, c'est un comble, aura donc voyagé hier sur les montagnes russes. Tantôt brouillon, parfois agaçant, trop souvent inconstant, subitement déterminé, le SLUC est rentré hier soir d'un derby bizarre où les renversements au score se multiplièrent (25-11, 8è; 33-36, 19è; 58-49, 31è et 62-75, 40è), avec le sublime sentiment de s'en être bien tiré et que cette victoire interminable à se dessiner, est bien payée, très bien payée, peut-être même trop bien payée : « on s'en tire bien même si globalement laisser la SIG à 65 pts, est une bonne performance. Mais pas question de sortir les drapeaux. On a encore beaucoup de travail, notamment pour intégrer nos nouveaux joueurs qui souffrent actuellement même si Marcus (Slaugther) a été important dans les aides défensives en fin de match » dira lucide Jean-Luc Monschau qui eut la bonne idée de se reposer sur son brelan d'as Akingbala puis Cox et enfin bien sûr Ricardo Greer pour rafler la mise : « l'apport de John (Cox) a été infiniment précieux. Ils nous a tellement manqué face à Poitiers » ajoutera l'entraîneur nancéien qui montra au cours du match, plusieurs fois des signes de nervosité et même de colère. Comme s'il sentait son SLUC plus fort, mieux outillé mais incapable d'imposer sa loi.
Notamment lorsque son équipe qui prit en pleine tête une rafale à trois points (4/9), ne fut défensivement que l'ombre d'elle-même dans le premier quart temps (25-17). Il en jeta même de rage son feutre lorsque le SLUC se mit à balbutier son jeu dans le troisième quart temps. La SIG pourtant surclassée au rebond en première mi-temps (10-23), s'était mise à cueillir de bon cœur comme on cueille les mirabelles dans le Lunévillois.
Tchicamboud loin d'être inspiré au Rhénus, avait aussi multiplié les mauvais choix jusqu'à ce shoot prit en dépit du bon sens (airball) à l'entrée du dernier quart temps (58-49, 31è). Remplacé sur le champ par John Cox qui allait être déterminant, il ne réapparut pas du match. Steed et son éternelle inconstance...

Ricardo en vieux singe...


Mais si le SLUC s'est finalement imposé en costaud, s'il a vite rectifié le tir après un premier match manqué à domicile contre Poitiers, c'est aussi grâce à sa densité physique et surtout son expérience. Ce n'est pas au vieux singe Ricardo qui tient sans doute du célèbre Jojo de la Pépinière, qu'on apprend à faire la grimace.
Comme par hasard, l'aîné des Greer retrouva sa force d'impact dans le money-time, ces paniers qui pèsent des tonnes (8 pts dans les cinq dernières minutes) et qui apportèrent de l'eau au moulin nancéien bien gardé par John Cox étincelant hier soir comme à ses plus beaux jours havrais (18 pts, 8 rbds).
Et le SLUC qui avait laissé filer trop longtemps Darden pour aligner les paniers faciles, décida enfin que la récréation avait trop duré. La défense nancéienne boucla sa raquette, repoussa loin du cercle des Strasbourgeois subitement émoussés. Le jeu rapide du SLUC put alors se mettre en place, Jeff Greer retrouva la mire et Nancy son standing.
Epuisé et surtout saoulé de coups (halley-oop et dunk de Slaughter), Strasbourg jeta l'éponge, la SIG demanda grâce. C'est bien l'essentiel même si...
Est republicain

La tortue finit au sprint


Strasbourg avait démarré en trombe. Mais elle ne s'est pas remise du 26 à 3 que lui a infligé le SLUC en fin de match.


STRASBOURG._ Et si ce match était le remake d'une illustre fable de La Fontaine... Avec Strasbourg dans la peau du lièvre, qui part comme une bombe et se fait griller la politesse sur la ligne, et le SLUC dans le rôle de la tortue. Rien ne sert de courir, disait l'auteur. Sauf que cette fois, la bestiole à la carapace s'en est très, très bien tirée et qu'elle a plutôt intérêt à ne plus trop jouer avec le feu de cette façon.
Mais commençons d'abord par étudier le cas du malheureux mammifère. A sept minutes et des poussières de la fin, Strasbourg s'était offert un petit matelas de sécurité (59-49). Six minutes plus tard, l'équipe de Frédéric Sarre était à l'agonie (59-66), avant de rendre son dernier souffle sur un deuxième lancer de Ricardo Greer (62-75, 40e). L'addition, svp ? 26 à 3 pour Nancy en à peine plus de sept minutes. Grosse fatigue ? Il y a peut-être un peu de cela pour une équipe qui manque encore de rythme (le SIG disputait hier son premier match officiel).
Mais coach Sarre avançait une explication plus technique : « ce match est à l'image de notre préparation. Nous sommes capables de faire de bonnes choses et d'un seul coup, nous avons des grands trous noirs. En fin de match, nous n'avons plus développé notre jeu, nous n'avions plus de fixation intérieure, le ballon restait trop dans les mains... et nous sommes venus nous empaler sur le bloc défensif de Nancy ».

Slaughter vient en aide


Pendant cette période de grande famine, seul Darden (un tir à trois points) a apporté de l'eau au moulin alsacien. Le lièvre se serait donc tiré une balle dans le pied. Mais ce n'est pas la seule explication de sa perte. Notre tortue nancéienne, bien mollassonne pendant les trois quarts du parcours, a tout de même quelques mérites.
Notamment celui d'avoir fermé les vannes au moment opportun.
Même si ce match n'a pas été un grand match d'attaque, il a carrément pris une tournure défensive dans le dernier quart-temps, lorsque Cox, Slaughter, Brun et les frangins Greer ont bien voulu se retrousser les manches.
« Nous sommes devenus plus durs en défense », expliquait Stephen Brun, « nous avons essayé de repousser Strasbourg loin du cercle. On a senti une vraie envie de bien défendre. Tout le monde est d'ailleurs devenu plus démonstratif après chaque stop ». « Slaughter a apporté à ce moment des aides défensives précieuses. En matière de dureté, c'est la direction dans laquelle nous souhaitons aller », enchaînait Jean-Luc Monschau, « c'est ce que j'ai dit aux joueurs après le match : une équipe, c'est un groupe de personnes qui a envie de se battre ensemble quand ça ne va pas bien ». Il fallait bien une morale à cette fable...
Est republicain

Eurocup : 23 équipes connues





• EUROCUP. Sur les trente-deux équipes qui participeront à la phase régulière de l'Eurocup, on en connaît désormais vingt-trois. En plus des dix-huit formations qualifiées directement, cinq éliminés de l'Euroligue viennent d'obtenir leur ticket bien malgré eux (Trévise, Charleroi, Aris Salonique, Ventspils, Le Mans).On connaîtra ce soir le nom de la sixième équipe à rejoindre l'Eurocup, après le match retour entre l'Alba Berlin et Maroussi. Rappelons que le tirage au sort de la compétition aura lieu au lendemain du tour préliminaire (aller-retour) disputé les 20 et 27 octobre.
• ESPOIRS. Il faut parfois se contenter du résultat brut. C'est peut-être ce qu'à fini par se dire Pierre Verdière, apparemment peu enthousiasmé par la copie rendue par ses jeunes joueurs, hier. Reste que les Nancéiens ont décroché à Strasbourg leur deuxième succès de la saison (75-70), en grande partie grâce à un grand Gaétan Clerc.
Les marqueurs nancéiens : Clerc 23 points (8 rebonds, 6 passes), Tshikaya, Talbot 13 (9 rebonds), Emanuely 16 (8 rebonds), Wachowiak, puis Pintiaux 9, Pinda 13, Kurtic, Thalien 1.
• PASSAGER. Il a sans doute apprécié le confort de la voiture présidentielle. Passager de dernière minute, Edouard Rossinot, fils du maire de Nancy et supporter du SLUC, a trouvé place dans la grosse berline de Christian Fra pour venir encourager Ricardo Greer et ses copains. Par ailleurs, une cinquantaine de supporters nancéiens avaient effectué le déplacement en Alsace.
• MICRO. Après avoir effectué ses grands débuts de consultant au micro de Sport+ lors de l'Euro, puis la semaine dernière pour l'affiche de Pro B entre Pau et Limoges, Cyril Julian a commenté pour la première fois une rencontre de Pro A, hier soir. Hasard du calendrier, c'est le SLUC qui a accompagné ses premiers pas au sein de l'élite.
• DOUBLE DÉPLACEMENT. Le moins que l'on puisse dire c'est que le club parisien n'a pas été très arrangeant sur le coup. Le match des pros entre Paris-Levallois ayant lieu vendredi prochain (à 19h30, pour cause de retransmission), Nancy avait demandé à ce que la rencontre des espoirs soit programmée juste avant. Paris ayant répondu par la négative, les espoirs nancéiens joueront donc le samedi (à 15h30) à Levallois. Les Pros, eux, affronteront Paris la veille... à Coubertin.

T. S. (Thomas SIMON)


Est republicain

« Encore apprendre à se connaître »






Stephen Brun : « Nous avions à cœur de remporter notre premier match, après la défaite subie contre Poitiers. C'est une belle victoire. Collectivement, il y a encore des choses à affiner, tant sur le plan défensif qu'offensif. Mais c'est le cas pour toutes les équipes à ce stade de la saison. Nous n'avons que huit semaines de basket en commun, il faut encore apprendre à se connaître ».
Tremmell Darden : « Nous avons eu l'opportunité de gagner ce match. Nous n'avons pas su la saisir. Dans le dernier quart- temps, nous avons arrêté de bien jouer des deux côtés du terrain. C'est une expérience qui va nous permettre d'apprendre ».
Christian Fra : « L'essentiel, c'est la victoire.
Il a fallu se battre pour gagner, d'autant que, comme la semaine dernière contre Poitiers, nous avons mis beaucoup de temps à démarrer. Il fallait gagner, c'est fait ! »
Frédéric Sarre : « Notre première mi-temps a été cohérente. Mais nous sommes encore un peu tendres et nous devons progresser là-dessus. Dans le quatrième quart-temps, l'opposition plus dense et plus intense de Nancy nous a fait mal ».
Est republicain

Mourir de jeunesse


Pas loin d'accrocher le scalp du SLUC, la SIG peut nourrir quelques regrets ce matin, au lendemain d'une défaite initiale dans sa saison. En manque d'expérience, légère dans la raquette, elle a échoué sans se renier, mais elle a échoué.





Elle l'a eue en main. Elle s'est échappée, envolée, est tombée dans l'escarcelle d'un Nancy plus costaud, plus expérimenté, plus puissant.
La victoire était peut-être au bout d'un nouvel effort, d'une accélération effrénée supplémentaire pour empêcher un ballon de sortir ou de tomber dans les bras de l'adversaire.
Il y a de la vie derrière les courses

Pendant une trentaine de minutes, le champion 2005 a dominé le champion 2007. Mais Ricardo Greer, John Cox et Akin Akingbala, déjà couguars la saison passée (tiens !, tiens !), ont fini par mettre leurs grosses paluches sur la rencontre.
Et la jeunesse strasbourgeoise a bigrement fait son inexpérience quand la rencontre s'est décidée. Elle s'est enferrée dans les chausse-trapes organisées par quelques briscards.
Et voilà que le sport collectif de haut niveau strasbourgeois continue de perdre. Pas plus au Rhenus hier, qu'à la Meinau depuis trois mois, le supporteur alsacien n'a pu lever les bras au plafond.
Mais en dépit de coulisses sensiblement agitées (lire page suivante), le tableau sur le terrain n'est pas aussi consternant.
Il y a de la vie derrière les courses répétées à l'envi. Il y a de la réflexion et de l'envie de faire mieux derrière le discours d'un coach à la chevelure aussi désordonnée, mais aux verbes moins désuets. Il y avait, hier, et c'est bien là le problème, une adversité qui a su se remettre d'équerre in extremis.
La SIG a peut-être fini par s'essouffler

Nancy, sur la carte du basket français, c'est autre chose qu'Istres, Châteauroux ou Arles-Avignon sur celle de l'Hexagone du ballon rond. « On a affronté une grosse armada, a expliqué Frédéric Sarre, l'entraîneur strasbourgeois. On est encore un peu tendres. Pour garder de l'oxygène, on aurait dû mettre les tirs ouverts dans le quatrième quart temps. On ne l'a pas fait. »
La porte s'est donc refermée sur une victoire qui aurait été du plus bel effet. Elle aurait un peu plus convaincu que le pari de la jeunesse mérite d'être tenté. Car, au-delà de l'échec, les partisans d'un basket un peu particulier ont eu droit à leur lot de régalades.
Les amateurs de barbelés n'en auront peut-être pas pour leur argent cette saison. En revanche, ceux d'un jeu échevelé, où ça dézingue dans tous les sens, peuvent prendre leur abonnement à la SIG. La démarche n'est pas sans risque.
Pour quatorze passes décisives, pas toujours orthodoxes, on a compté dix-huit ballons perdus dont quelques-uns pas loin d'estourbir un spectateur. C'est souvent décousu. En l'absence ou presque d'Essart, ça l'était encore plus sous la baguette de Heurtel, avec les ruades d'un prometteur Mc Cauley.
Parfois, il y a de quoi y perdre son latin, comme en cette fin de 3e quart temps, quand la victoire, paradoxalement, a pris le chemin de la Lorraine. Le SLUC était mûr pour tomber, McCauley a conclu un mouvement ponctué de trois passes de... volley (54-47). Dans le sillage, plutôt que de faire mal, dans une veine plus classique, la bande de jeunes a continué dans le tout feu tout flamme.
Raquette abandonnée...

Plus tôt, c'est un bel effort collectif et une jolie avance (45-38) qui avaient été réduits à néant sur des oublis d'Akingbala ou de Tchicamboud, puis sur une remise en jeu directement en direction de mains nancéiennes. Source d'espoir, la SIG s'est toujours refusée à céder. Elle n'a cessé de courir, elle a peut-être fini par s'essouffler.
« On a essayé de fighter, retient encore Sarre. Mais on a souffert dans l'impact physique, dans une opposition plus dense. »
En filigrane a émergé la grosse ombre au tableau, cette raquette abandonnée à la voracité visiteuse. Sans focaliser toutes les faiblesses de l'ensemble, puisque Harris a été transparent, Simon demeure une énigme. Introuvable, jamais trouvé, il constitue assurément un énorme chantier.


François Namur


Les DNA

Trop d'inconstances


A l'instar de son meneur virevoltant, voire tout fou, Thomas Heurtel, les individualités strasbourgeoises sont apparues inconstantes. Essart, visiblement handicapé, et Simon, aux abonnés absents, ont manqué.





DIGBEU. - 24'30" de temps de jeu ; 7 points ; 1/4 aux tirs (25 %), dont 1/3 à 3 pts (33 %) ; 4 LF sur 5, 2 rebonds, 2 passes décisives, 2 balles perdues, 1 contre, 3 fautes. Évaluation : 6.
Capitaine de route bien présent quand tout va bien, il a un peu disparu quand le vent a tourné. Tendance à l'intermittence.
HEURTEL. - 26' de tps de jeu ; 13 pts ; 4/8 aux tirs (50 %), dont 3/7 à 3 pts (43 %) ; 2 LF sur 2, 2 rbds, 3 pd, 5 bp, 4 int, 3 ftes. Éval. : 13.
Essart dans l'impossibilité de donner plus, il fait la pluie et le beau temps, frise le génie pour enchaîner sur du grand n'importe quoi. Quasiment seul aux manettes, le prêté de l'ASVEL a plié sous le poids du match, quand les ballons et les points ont vraiment compté.
MENDY. - 3' de tps de jeu ; 2 pts ; 1/1 aux tirs (100%) ; 3 ftes. Éval. : 2.
Trois fautes en trois minutes ont placé sa soirée sous les pires auspices : il n'est plus réapparu après cette entame ratée.
ESSART. - 14' de tps de jeu ; 2 pts ; 1/3 aux tirs (33 %), dont 0/2 à 3 pts ; 2 rbds, 2 pd, 1 bp, 1 fte. Éval. : 3.
L'homme lige de Sarre avait l'adducteur qui sifflait. Il n'a pas pu passer complètement outre la douleur et cela a joué un vilain tour à la SIG, contrainte de ne s'appuyer que sur une cylindrée au poste 1.
Mc CAULEY. - 24'45" de tps de jeu ; 14 pts ; 6/11 aux tirs (55 %), dont 1/2 à 3 pts (50 %) ; 1 LF sur 2, 6 rbds, 1 pd, 1 bp, 3 int. Éval. : 17.
Le trouillomètre à zéro, le grand blanc a sorti les crocs dans le 2e quart temps, et son écot a été intéressant tout le reste du temps. Son profil d'intérieur qui s'écarte ne lui interdit pas de tenter de s'imposer dans le trafic. Avec Akingabala, Ricardo Greer ou Slaughter, et surtout sans Simon à ses côtés, il a parfois été un peu seul.
HARRIS. - 21'45" de tps de jeu ; 0 pt ; 0/9 aux tirs, dont 0/2 à 3 pts ; 5 rbds, 2 pd, 2 bp, 1 int, 2 ftes. Éval. : -3.
Pour son premier match en pro, il a raté presque tout ce qu'il a tenté. « Il aurait dû laisser le match venir à lui au lieu d'espérer s'illustrer tout de suite en scorant », a commenté un Sarre plein d'édulcorant.
DARDEN. - 33'45" de tps de jeu ; 16 pts ; 6/16 aux tirs (38 %), dont 1/4 à 3 pts (25 %) ; 3 LF sur 4, 5 rbds, 3 bp, 1 ctre, 1 fte. Éval. : 8.
En recherche d'intervalle, l'ailier donne parfois l'impression de fuir le combat. Doté d'un jump intéressant, Darden a le profil de l'électron libre, pas celui du tueur patenté.
GIFFA. - 23'15" de tps de jeu ; 9 pts ; 3/4 aux tirs (75 %), dont 3/4 à 3 pts ; 1 rbd, 4 pd, 1 bp, 4 ftes. Éval. : 12.
Le taulier de la SIG n'aime jamais plus que ces classiques dont on a vécu la 19e édition en quatre ans. Efficace en attaque, dur en défense, Giffa a bien fait le job, sauf dans la dernière ligne droite où les impasses empruntées ont conduit les siens à la défaite.
SIMON. - 29' de tps de jeu ; 2 pts ; 1/5 aux tirs (20 %) ; 7 rbds, 2 bp, 2 int, 2 ctres, 1 fte. Éval. : 7.
Le gros nounours a fait un gros dodo pendant la première mi-temps. Il a ensuite bougé (un peu) sa grande carcasse pour tenter de participer au combat dans la raquette. Mais deux points au final s'avèrent largement insuffisants.


Fr.N.


Les DNA

SIG 65 SLUC 75




Rhenus Sport. 3 900 spectateurs. Arbitres : MM. Bichon, Karaquillo et Dubois. Quart-temps : 25-17, 13-19 (mi-temps : 38-36), 16-13 (54-49), 11-26 (65-75).
- SIG : 23 paniers sur 61 tirs (38 %), dont 9 sur 24 à trois points (38 %), 10 LF sur 13 (77 %), 35 rebonds (Simon 7) dont 13 offensifs, 14 PD (Giffa 4), 10 interceptions, 18 BP, 18 fautes. Heurtel 13, Digbeu 7, Darden 16, Giffa 9, Simon 2, puis Mc Cauley 14, Essart 2, Mendy 2, Harris.
- NANCY : 29 paniers sur 63 tirs (46 %), dont 5 sur 24 à trois points (21 %), 12 LF sur 15 (80 %), 40 rebonds (Akingbala 10) dont 13 offensifs, 11 PD (Brun 3), 8 interceptions, 16 BP, 18 fautes. Tchicamboud 5, J. Greer 6, R. Greer 21, Brun 2, Slaughter 4, puis Akingbala 13, Dickens 6, Cox 18, Bengaber.
Heurtel inscrit le premier panier strasbourgeois de la saison à longue distance et la SIG prend ses aises à la faveur d'un festival à 3 points (12-3). Nancy marque trois points en quatre minutes et ne se décide à réagir qu'à l'entrée d'Akingbala. Le Nigérian, tout en puissance, contribue à maintenir l'écart à une dizaine de points (19-9, 21-11). Fin du 1er quart : 25-17.
Cox prend le relais à la périphérie et, comme les hommes de Sarre sont victimes d'une énorme panne d'électricité - aucun panier pendant plus de cinq minutes -, les Couguars sont de retour dans le sillage d'un 14-0 (de 25-11 à 25-25). Mc Cauley réplique à Cox et Heurtel clôture la première mi-temps d'un énorme shoot au buzzer. Mi-temps : 38-36.
Simon marque son panier, Giffa dégaine de loin, la SIG reprend de l'air (45-38). Mais une collection de ballon perdus, arrachés, rendus, interceptés, permet au SLUC de recoller dans une ruade de Ricardo Greer (45-45). A l'énergie, Mc Cauley et Darden redémarrent la mécanique. Nancy semble à deux doigts de couler, mais Ricardo Greer porte ses copains pour les maintenir dans le coup. Fin du 3e quart : 54-49.
Les dix points d'avance bientôt accumulés à la faveur du panier d'Essart et d'un effort de Mc Cauley se révèlent finalement insuffisants. Ricardo Greer et Cox sont efficaces, la défense lorraine met le couvercle de l'autre côté du terrain. Le 17-0 encaissé est rédhibitoire (de 59-49 à 59-66), les deux dernières minutes sont sans effet. Fin du match : 65-75.


Fr. N.


Les DNA

Basket-ball
Le courage n’a pas suffi






Pour son entrée dans la compétition, la SIG a été battue par le SLUC Nancy (65-75) hier soir au Rhénus. Courageux, les Strasbourgeois se sont complètement effondrés en fin de rencontre pour laisser la victoire au voisin lorrain lors de ce derby de l’Est.


La scène, peu habituelle, se passe en salle de presse à l’issue du match. Assis l’un à côté de l’autre, les deux coaches viennent de répondre aux questions des journalistes et refont tranquillement, en tête à tête, le film d’une rencontre qui a vu la SIG s’incliner face à Nancy (65-75) après un dernier quart-temps catastrophique.
« On s’en sort bien puisque vous avez mené pendant presque toute la partie », souligne Jean-Luc Monschau, l’entraîneur mulhousien du SLUC. « Oui, mais le problème est qu’un match, ça dure quarante minutes », rétorque immédiatement le Strasbourgeois Frédéric Sarre, déçu du scénario incroyable de la fin de partie durant laquelle son équipe a encaissé un cinglant 26-6 pour terminer ce premier match de la saison.
Dominateur en début de rencontre (25-17, 10 ^e), la SIG pourra longtemps regretter son manque de constance, déjà vu lors des matches de préparation.
En encaissant un 14-0 à cheval sur les deux premiers quarts, ils ont laissé Nancy revenir dans le match et même prendre les commandes pour la première fois (26-27, 15 ^e).

« Ce match est à l’image de notre préparation »
Heureusement, la SIG retrouve de l’allant pour entamer tambour battant la seconde période avec un bon Thomas Heurtel (10 points, 4 interceptions) à la baguette (43-36, 22 ^e).
Malgré quelques pertes de balle, les Strasbourgeois parviennent une nouvelle fois à faire la course en tête jusqu’à la 32 ^e minute de jeu. À ce moment, les hommes de Fred Sarre, dans le sillage de Ben Mc Cauley au four et au moulin (14 points et 6 rebonds en tout) prennent une avance intéressante, qu’on pouvait penser suffisante, avant de rentrer dans le money-time (59-49).
« Ce match est à l’image de notre préparation, explique le coach alsacien. On est capable d’être cohérents pendant une partie de la rencontre puis on a eu deux trous noirs, un en début de deuxième quart-temps puis l’autre en fin de match où l’on a plus été capable de développer du jeu, la balle est trop restée dans les mains et on s’est emballé dans le rideau défensif de Nancy. »

« Encore un peu tendre »
La fin de match va être un véritable calvaire pour ces jeunes joueurs. L’ancien Strasbourgeois Ricardo Greer, meilleur marqueur du match avec 21 points, va prendre les choses en main pour permettre à Nancy de revenir (59-58, 34e) puis de passer devant sans que les Strasbourgeois ne puissent réagir (59-66, 38 ^e).
« Tout n’est pas à jeter, on peut s’appuyer sur ce qu’on a fait pour progresser. Mais contre une grosse armada comme Nancy, on est encore un peu tendre », précise Fred Sarre.
Malgré un match courageux, les Alsaciens débutent la saison par une défaite à domicile face à l’un des favoris de la Pro A. Comme l’an passé – ils avaient été battus par Orléans, futur finaliste du championnat, au Rhénus lors du premier match de la saison -, ils devront aller chercher les points perdus à l’extérieur.
La tâche va s’avérer compliquée puisque dès mardi, la SIG se déplacera au Mans avant d’aller défier ce samedi, dans sa salle, le champion de France villeurbannais qui compte déjà deux défaites en deux matches.
En espérant que les Strasbourgeois pourront aller grappiller un petit quelque chose pour que cette semaine ne se termine pas aussi mal qu’elle a commencé
.Olivier Arnal

L'Alsace

...personnellement j'ai envie de dire merci a John Cox qui nous a fait réagir quand sa commencait a aller mal et qui en l'absence de N'joya et du match plutôt mauvais de Steed (...un de plus... ) a bien assuré la mène

L'équipe du jour, crédit à Mick d'infrarouge
https://2img.net/r/ihimizer/img65/8914/sanstitrell.jpg

James a écrit:

Rasheed Wallace a écrit:

moi67 a écrit:

Vous avez potentiellement une sacrée équipe

Aux postes 2, 3, 4 et 5 oui. ^^ Dommage que le poste de meneur soit le plus important au basket.

ça vire vraiment à l'acharnement stupide.
La seule finale gagnée c'était avec deux combos guards, et pas les plus talentueux...

On met 10 pts à la sig chez elle, personne n'est content. Sur le forum de la sig ils sont moins critique vis à vis de leur équipe que nous, un comble! On a quand même une raquette énorme physiquement et on gagne avec un vilan 5/24 à 3 points, je vois un gros motif de satisfaction la défense ce soir.

Je crains qu'à tous les matchs on ai droit à ces remarques... même en cas de victoire !
Après Poitiers où Tchicamboud s'est fait lyncher... c'est maintenant le match de la SIG !!!
Ca va quoi !!! On peut passer à autre chose non ?


Quand on lit l'article de l'équipe sur Ricardo "la Captain tranquille" on voit bien la relation privilégiée entre JLM et L'ailier Nancéien.
C'est lui le pilier et (comme certain ici l'avaient prédit) son rôle cette saison va changer un peu.
Le coach (qui n'est pas totalement abruti comme d'autres voudrait faire passer JLM) a tenu compte des difficultés qu'à connu Ricardo la saison passée et l'explication du capitaine dans l'interview est intéressante... son rôle va être celui de TP (toute proportion gardée) avec l'EDF... C'est lui notre vrai meneur !
Aux autres joueurs de prendre aussi des responsabilités.
Alors OK Tchi n'a pas été très bon... mais il y a eu Cox qui était là dans un rôle de 2 qui peut jouer 1. Et John a été décisif hier, très sobre, très à l'aise et bien en jambe il a été très facile... pour finir à 18pts en 24 minutes avec un bon 6/10 sans forcer au shoot !
J'ai beaucoup d'espoir sur Cox cette année. S'il retrouve son niveau du Havre on aura un gros poste 2 avec John et Jeff.
On a pu compter aussi sur un grand Akin qui a démarré sa saison (car la semaine dernière, il avait été poussif). Akin a réussi la meilleure eval du match avec un double double à la clé (13pts à 83% de réussite, 10 rebonds et 3 contres). En plus il a terminé à 3/3 aux lancers
Ricardo on le sait a pris le match en main quand il le fallait (6pts à la mi-temps, mais 21 à la fin avec 60% de réussite.
J'ai bien aimé aussi le dernier passage de Marcus Slaughter. En difficulté en début de match, il a super bien terminé, grosse défense, très rapide , il ne lui reste qu'à bien comprendre son rôle au sein de l'équipe... Ca va venir !
Jeff a été décevant mais, mais, mais... il marque un panier à 3pts (ses premiers points dans le match) tout de suite après que la SIG ne mème 59-49 et ce sera le début de la folle série 17-0 !!!.
Dickens est encore passé à travers et c'est assez bizarre... que vaut réellement ce joueur ? Il doit lui aussi bien comprendre ce que l'on attend de lui.

On peut mieux faire, c'est évident, mais je vous en prie arrêtez de tirer à vue sur notre ou nos meneurs !

7 millions en 2015 pour Strasbourg .... faut voir l'état financier des autres clubs à cette période lointaine ......

James a écrit:

Rasheed Wallace a écrit:

moi67 a écrit:

Vous avez potentiellement une sacrée équipe

Aux postes 2, 3, 4 et 5 oui. ^^ Dommage que le poste de meneur soit le plus important au basket.

ça vire vraiment à l'acharnement stupide.
La seule finale gagnée c'était avec deux combos guards, et pas les plus talentueux...

On met 10 pts à la sig chez elle, personne n'est content.

Ah mais moi je suis content de la victoire d'hier soir, d'autant que je me suis moins fait chier devant ce match que devant tous ceux de l'année dernière réunis (j'éxagère à peine). Il y avait du jeu, un peu plus de circulation de balle que d'habitude, du jeu rapide... Correct à voir, même si on s'entête encore beaucoup trop à shooter de loin et qu'on n'arrive pas à rentrer un shoot ouvert. Mention à John Cox qui prouve bien que lorsqu'il joue à son vrai poste d'arrière et qu'il est délesté de la montée de balle, il redevient un joueur très facile et élégant à voir jouer.

Seulement je serai encore plus ravi lorsque je verrai Tchicamboud faire un vrai bon match. Hier soir, eh bien... les stats sont là. D'autant que l'équipe est revenue dès lors qu'il est sorti du terrain après son airball. Voilà pour mon "acharnement stupide".

Quant à l'année du titre, personnellement j'ai toujours soutenu bec et ongles Dowdell, et Amagou a fait une grosse deuxième partie de saison.

Vivement le retour de N'Joya, voilà ce qu'on en est "reduit" à dire. ^^

Reste le cas Kaniel Dickens. Fort joueur, de grosses qualités évidentes, mais qui force beaucoup d'actions individuelles, hors système ou en première intention. Ses shoots ouverts à 3pts ne sont pas rentrés non plus.

Il faudra rapidement qu'il comprenne qu'il fait parti d'une équipe et que ce n'est pas le "Dickens Show". Mais Monschau va le recadrer, je ne me fais pas de souci ; c'est un fort joueur, il ne restera pas neutre comme ça bien longtemps.

Rasheed Wallace a écrit:

Reste le cas Kaniel Dickens. Fort joueur, de grosses qualités évidentes, mais qui force beaucoup d'actions individuelles, hors système ou en première intention. Ses shoots ouverts à 3pts ne sont pas rentrés non plus.

Il faudra rapidement qu'il comprenne qu'il fait parti d'une équipe et que ce n'est pas le "Dickens Show". Mais Monschau va le recadrer, je ne me fais pas de souci ; c'est un fort joueur, il ne restera pas neutre comme ça bien longtemps.

J'espère bien... et je le pense aussi.

Pour le moment, le SLUC joue sans ses recrues...
Dickens hors sujet depuis deux matchs : 20' de moyenne à 7pts avec un 0/8 à 3pts au totel il est très loin d'apporter ce qu'on lui demande ! Mais ça viendra sûrement.
Bengaber lui commence à voir ce que c'est que jouer dans l'ombre d'un Ricardo omniprésent (2 matchs à 40' !). Lesly n'a joué que 15' au total et n'a pas encore réussi le moindre point !
Quand à Marcus Slaughter, aux abonnés absent contre Poitiers, il s'est montré dans la fin de match face à la SIG.

Même si tout ne fut pas parfait, cette victoire va faire un bien fou au moral. Si le SLUC pouvait s'inspirer de ses 7 dernières minutes pour ramener la victoire de Coubertin... Mais gare à l'inconsistance de l'équipe, loin d'être au top collectivement.

Attention, peinture fraîche


Marcus Slaughter, Kaniel Dickens et Lesly Bengaber n'ont pas encore trouvé leur place dans le collectif nancéien. Pas très rassurant.




NANCY._ Attention, peinture fraîche ! Le SLUC reste en chantier. Ça saute aux yeux. Et ses recrues Slaughter, Dickens et Bengaber souffrent, manquent de repères, peinent à retrouver leurs marques et cherchent désespérément le match déclic même si l'apport défensif de Slaughter dans le money-time à Strasbourg, a fait mal aux intérieurs strasbourgeois et fait réagir Fred Sarre après la rencontre. « Je voudrais dire que Marcus Slaughter a été précieux dans le final en repoussant loin du cercle nos intérieurs. » Il faudra aussi ajouter pour la petite histoire que si Slaughter a terminé le match et participé au très bon passage du SLUC, c'est d'abord parce qu'Akin Akingbala a demandé à souffler.
Comme quoi...
Reste, chiffres à l'appui, cette inquiétante impression d'ensemble donnée par les trois nouveaux joueurs du SLUC, surtout pour Marcus Slaughter trop malheureux en début de match (moins 1 d'évaluation à la pause) pour qu'on ne reparle pas d'accident. Quant à Kaniel Dickens, qui a pourtant montré son talent en préparation, il n'y arrive pas. Que ce soit en attaque (3 sur 13 en deux matches dont 0/8 à trois points) ou en défense où il manque de dureté tout comme d'ailleurs Bengaber, joueur de rotation, certes, mais qui n'a pas encore mis un seul point en deux matches.
Mais on dit bien qu'il faut se méfier des matches amicaux. Parlez-en au rookie strasbourgeois Terrel Harris auteur, souvenez-vous, d'un 6/6 à trois points à Gentilly en amical le 15 septembre dernier et d'un 0/9 aux tirs samedi soir au Rhénus.

13/55 à trois points...


Seulement voilà, le SLUC a sérieusement besoin de Slaughter et de Dickens pour monter d'un ton, pour monter d'un cran, pour monter en puissance et faire oublier Julian, Samnick et Wilson : « On a essayé de terminer avec notre vécu, nos joueurs cadres. L'apport de Cox a été déterminant mais il faut qu'on arrive à intégrer nos nouveaux joueurs dans l'équipe » répétera plusieurs fois Jean-Luc Monschau, fervent adepte de la continuité d'une équipe, et qui faisait souvent remarquer au cœur de l'été : « On va pouvoir s'appuyer sur du vécu, sur du solide ».
Samedi soir, pour revenir au score, le coach du SLUC a donné carte blanche à Akingbala en première période puis à Cox après le repos et enfin à Ricardo Greer pour faire sauter la banque. Trois hommes de base de la maison Monschau qui a besoin de consolider ses fondations pour éviter ses trous d'air comme en début de match ou en début de deuxième mi-temps. L'intégration plus ou moins rapide de Slaughter et Dickens passe par là...Autre sujet qui donnait matière à s'inquiéter samedi soir, c'est bien le pourcentage d'adresse à trois points de l'équipe (23,6 %) depuis le début du championnat. Des formations ayant déjà joué deux matches en Pro A cette saison, c'est la plus faible moyenne. Avec un terrifiant 13 shoots réussis sur...55 tentés, le SLUC est en panne d'adresse : « J'espère vraiment que dans ce domaine on va s'améliorer » ajoutait Monschau, qui songeait sans doute aux shoots ouverts manqués par ses deux postes 4, à savoir Stephen Brun (0/5) et Kaniel Dickens (0/3). Une panne qui faillit coûter cher notamment lorsque l'ancien joueur de l'ASVEL et de Gravelines, en position favorable, ne put trouver la hausse dans le money-time sur deux actions collectives huilées. Ça reste heureusement très rare chez Stephen surtout lorsqu'il a les deux pieds dans le ciment. Et qui sait s'il ne va pas faire feu à Paris vendredi ? Avec l'adresse, allez savoir...

Gilles GAIHIER


Est republicain

Le SLUC à la faute






Le micro de Sport+ a-t-il été autorisé pendant les temps-mort du SLUC ?
Toujours pas. Jean-Luc Monschau refuse toujours de dévoiler aux téléspectateurs la teneur des propos qu'il tient à ses joueurs pendant les temps-mort. Caprice ou veto justifié ? Chacun se fera son idée. Toujours est-il que, en raison du non respect du nouveau cahier des charges co-signé par le détenteur des droits télé (Canal+) et la ligue nationale, le SLUC s'est mis à la faute. Il est donc censé payer une amende de 1.000 euros. Une position qui, à terme, pourrait coûter cher au club nancéien. Rappelons cependant que l'entraîneur du SLUC a déposé une requête auprès du CNOSF, afin qu'il statue sur l'obligation d'accepter le micro pendant les temps-morts.
Affaire à suivre...
Depuis quand Nancy ne s'était plus imposé à Strasbourg en championnat ?
Ces derniers temps, les déplacements chez le voisin alsacien n'ont pas été franchement propices au SLUC. Lors des deux dernières saisons, l'équipe nancéienne était même revenue de son court déplacement avec deux belles valises dans la soute (-15 la saison dernière et -25 en 07-08). En championnat, le dernier succès en date remonte à la saison 2006-07. Le SLUC s'était imposé de six points au Rhénus, grâce notamment aux 36 points (dont 7 sur 12 à trois points) d'un certain Cedrick Banks.
Depuis qu'il avait quitté Strasbourg, en 2006, Ricardo Greer n'était jamais parvenu à gagner en Alsace, ni avec Pau, ni avec Nancy. C'est désormais chose faite.
Depuis quand le SLUC n 'a plus disputé un match de Pro A au complet ?
Longtemps, trop longtemps ! La dernière fois que Nancy a aligné tous ses joueurs pros au départ d'une rencontre de championnat, c'était le... 18 avril dernier, à Vichy. Dans la foulée, Cyril Julian, Victor Samnick, John Cox et désormais Seidou N'Joya ont manqué à l'appel. Ce dernier étant d'ores et déjà forfait pour le déplacement à Paris, vendredi, le SLUC disputera son onzième match consécutif sans l'intégralité de son effectif.
Ricardo Greer est-il le joueur de Pro A le plus utilisé depuis le début de saison ?
Oui. Le capitaine nancéien est le seul joueur à n'avoir pas quitté le parquet une seule seconde lors des deux premières journées. Le SLUC est-il à ce point dépendant de son ailier dominicain ?

Thomas SIMON


Est republicain

On a aimé


•La réaction de Marcus Slaughter dans le dernier quart-temps, du reste relevée par les deux coaches. Discret et maladroit en attaque, l'ancien Havrais a donné un vrai coup de mains défensif au SLUC dans le money-time.
•La présence et l'enthousiasme de la cinquantaine de supporters nancéiens. Les joueurs sont d'ailleurs venus les remercier à la fin de la rencontre.
•L'attitude des joueurs du SLUC dans le dernier quart-temps. Sur et en dehors du terrain, les visages sont devenus plus expressifs, les gestes plus rageurs. On aurait aimé que ce soit le cas dès l'entame.

On n'a pas aimé


•Les entames de mi-temps poussives du SLUC. Cela avait déjà été le cas notamment en début de match contre Poitiers. Samedi, Nancy a encore connu deux pannes de réveil. Intriguant
•Voir le Rhénus coincé en dessous de la barre des 4.000 spectateurs pour le traditionnel derby de l'Est
•Voir que Paris-Levallois s'est nettement imposé à Poitiers (63-79), tombeur du SLUC lors de la première journée. Le club parisien compte deux victoires en deux matches et le déplacement des Nancéiens à Coubertin pourrait ressembler à un joli traquenard.
Est republicain

Le chiffre 61


C'est le nombre de tirs à trois points tentés par Villeurbanne lors des deux premières journées de championnat (soit 47,2% du total des shoots tentés). Vendredi à Roanne, l'équipe de Vincent Collet a encore largement abusé du shoot longue distance, avec une réussite bien médiocre (7 sur 32). De puis le début de saison, l'ASVEL est de loin l'équipe qui tente le plus de tirs derrière la ligne. Pas certain que le coach villeurbannais apprécie ce jeu à risque...

Points


1. Obasohan (Hyères-Toulon) 34 points de moyenne ; 2. Tillman (Chalon) 28 ; 3. Marshall (Dijon) 24 ; 4. Miller (Le Havre), Woodside (Gravelines) 19,5 ; 6. Terrell (Hyères-Toulon), Robinson (Cholet) 19 ; 8. R. Greer (Nancy), Edwards (Gravelines), Bradlet (Dijon) 18,5... Le carton du jour : Derrick Obasohan 35 points.

Rebonds


1. Issa (Vichy) 12,5 rebonds de moyenne ; 2. Edwards (Gravelines), Sene (Hyères-Toulon) 11,5 ; 4. Falker (Cholet), Fazekas (Dijon) 9,5 ; 6. Tillman (Chalon) 9 ; 7. Borchardt (ASVEL), Vassallo (Paris) 8,5 ; 9. Cox (Nancy) 8 ; 10. Nsonwu (Roanne), Guillard (Poitiers), Pierce (Hyères-Toulon), Akingbala (Nancy) 7,5... La cueillette du jour : J.K. Edwards (Gravelines) 14 rebonds.

Passes


1. Pierce (Hyères-Toulon), Reid (Vichy), Neitzel (Chalon) 7 passes de moyenne ; 4. Bradley (Dijon) 5,5 ; 5. Pellin (Roanne), Linehan (Cholet), Karangwa (Paris), R. Greer (Nancy), Miller (Le Havre) 5 ; 10. Bokolo (Gravelines), Gomez (Poitiers), Horton (Hyères-Toulon) 4,5... Le total du jour : Drew Neitzel (Chalon), Kareem Reid (Vichy) et Ramel Bradley (Dijon) 7 passes.

Evaluation


1. Obasohan (Hyères-Toulon) 33 de moyenne ; 2. Issa (Vichy) 27 ; 3. Edwards (Gravelines), Tillman (Chalon) 26 ; 5. R. Greer (Nancy) 22 ; 6. Vassalo (Paris), Cox (Nancy) 21 ; 8. Marshall (Dijon) 20 ; 9. Pierce (Hyères-Toulon), Fazekas (Dijon) 19,5... L'évaluation du jour : Derrick Obasohan (Hyères-Toulon) 38.

La prochaine journée


Mardi 13 octobre (20h) : Chalon - Orléans et Le Mans - Strasbourg (matches en retard de la 1ère journée).
Vendredi 16 : Paris-Levallois - Nancy (19h30, Sport+).
Samedi 17 (20h) : Rouen - Dijon ; Hyères-Toulon - Vichy ; Chalon - Poitiers ; Le Mans - Gravelines ; ASVEL - Strasbourg ; Le Havre - Roanne. 20h45 (Sport+) : Cholet - Orléans.




12/10/09


Est republicain

Un collectif à huiler






Le Sluc a gagné sans gloire à Strasbourg. Et sans trop de collectif. La valeur intrinsèque des joueurs et l’influence de Ricardo Greer ont suffi.


Quand le bateau tangue, le capitaine est là ! Ricardo Greer, longtemps éteint, a lui-même rallumé la lumière au moment opportun, dans le hall Rhénus. Parfois détestable à vouloir trop en faire, le Dominicain a finalement rendu une feuille de statistiques impressionnante.
Alors, est-ce un bien, est-ce un mal de voir le Sluc si dépendant de ce trentenaire ? Faut-il se poser la question au sujet d’un joueur dont l’évaluation générale (22) met en exergue ses 21 points (9 tirs sur 16, soit 60 % de réussite), ses trois fautes provoquées, ses six rebonds et ses deux passes décisives…
L’interrogation peut paraître incongrue. Pourtant, cet "aspirateur à ballons" comme il est surnommé par ses détracteurs, ne doit pas faciliter la tâche d’un meneur de jeu puisqu’il est dépositaire du jeu, et des systèmes, ni celle des intérieurs obligés de jouer pour lui (8/11 en ce domaine) tout en restant dans l’ombre au cœur d’une raquette encombrée.
Envahissant Ricardo Greer ? Sans doute. Par son temps de jeu (40 minutes) et sa façon d’imposer son rythme à l’équipe entière. D’un autre côté, comment un entraîneur peut-il ne pas céder à la tentation ? Jean-Luc Monschau a préféré assurer en ces débuts chaotiques : « C’était mieux de terminer majoritairement le match avec des gars qui se connaissaient. »
Le capitaine a donc joué les sauveurs sans avoir pu faire briller les stars recrutées que sont Dickens et Slaughter. A l’évidence, les nouveaux ne sont pas intégrés. Stephen Brun enfile la toge d’avocat : « Il ne faut pas juger notre collectif en le comparant avec celui que nous avons en fin de saison précédente. Là, nous en sommes qu’à huit semaines ensemble. Mais il est certain que nous avons encore besoin d’affiner notre relationnel défensif et offensif. »
Ce manque de liant devrait se gommer avec le temps et la valeur de ce Sluc s’étalonnera peut-être à partir de victoires obtenues avec un Ricardo Greer à trente minutes… Ce serait un évident signe extérieur de richesse si John Cox, décevant lors du dernier exercice, maintient le niveau étalé à Strasbourg. Bref, moins le fameux Ricardo Greer sera mis en valeur, mieux ce sera. Car le danger est grand de se reposer sur seulement deux épaules.
Alain THIÉBAUT.
Republicain lorrain

Merci Bacou
Comme d'hab c'est un régal de lire la revue de presse