[Play-Offs - 1/2 #1] ASVEL 69 (43) - (33) 70 SLUC Nancy

L'Asvel a les crocs



le 04.06.2009 04h00

Strasbourg écarté, les Villeurbannais, affamés, ne veulent pas en rester là et rêvent de Bercy

Il n'y a donc pas eu de surprises. Comme l'an dernier (1-Le Mans, 2-Nancy, 3-Asvel, 4-Roanne) les quatre premières équipes de la saison régulière (1-Asvel, 2-Orléans, 3-Le Mans, 4-Nancy) ont fait respecter la logique, Roanne (5), Gravelines (6), Chalon (7) et Strasbourg (8) ayant connu le même sort que Le Havre, Hyères-Toulon, Vichy et Cholet il y a un an.

C'est donc un carré d'as attendu qui se disputera le titre 2009, dont rêve Vincent Collet, qui n'a pas attendu longtemps, mardi soir, avant de mettre les points sur les « I ». « Je voudrais que tout le monde mesure bien à quel point nous avons envie d'aller au bout. Comme je n'avais pas trop aimé le discours de Jean-Luc Monschau, quand il avait quitté l'Astroballe, il y a trois semaines, je veux que tout le monde sache bien que nous ne sommes pas satisfaits d'avoir quasiment acquis l'Euroligue (1). Notre objectif est clairement d'être champions. Nous en parlons depuis huit mois avec les joueurs. Je ne veux pas qu'on nous écarte de cette course-là. Que cela se fasse à la loyale ! » expliqua très vite le coach d'une Asvel qui a donc gagné le droit de retrouver le champion après avoir rapidement étouffé Strasbourg.

« Les Villeurbannais ont dirigé le match et contrôlé leur basket, nous ont amenés là où ils voulaient. Ils ont été adroits à l'extérieur, et ce avec plusieurs joueurs différents, percutants à l'intérieur et ont pu développer leur jeu de passes, comme à l'occasion du premier match. Sur la série, ils nous ont été très supérieurs » analysa, avec un très bel esprit sportif, Frédéric Sarre, à la tête d'une Sig trop dépendante du rendement de Brion Rush et qui a rapidement été domptée par le lauréat de la saison régulière.

Animé des meilleures intentions, il a parfaitement répondu à l'attente de son coach, pour le moins déçu après le « Match 2 » du Rhénus. « Même si nous avons encore eu des petits moments où nous étions moins bien nous avons été présents et vaillants. Nous avons eu une implication tout autre que celle du deuxième match et, dès l'entame, nous leur avons vraiment rendu les choses difficiles. Et puis, cela nous a surtout permis d'obtenir des paniers faciles. C'était le meilleur moyen de se mettre en confiance. »

Et quand l'Asvel, qui récite un basket « académique » selon Jacques Monclar, peut surfer sur cette vague-là (24 passes de moyenne à domicile lors de ce quart de finale, 13 seulement en Alsace), ses adversaires n'ont qu'à bien se tenir… Champion en titre et contraint de passer par Bercy pour retrouver l'Euroligue le prochain se présentera demain avec l'ardent désir de récupérer d'entrée l'avantage du terrain, laissé à son grand rival le 13 mai dernier lors de la dernière journée de la saison régulière. « Ce premier match va être très important. Il est essentiel de bien commencer vendredi. » L'Astroballe, qui accueillera pour la première Tony et Eva Parker, en tremble déjà !

Luc Paganon

(1) : L'Asvel ne sera assurée de disputer le Tour principal de l'Euroligue 2009-2010 qu'à l'issue de tous les championnats européens, le nombre de tickets attribués à chaque pays dépendant d'un classement par nations.

Le progrés

> http://www.asvel.com/news.php?n=1642
La présentation vue sur le Site Officiel de l'ASVEL.

Thanks James.

L'Astroballe ne pèse pas !

Ca vient de là la réaction du speaker et le tralala, mon dieu , une tempête dans un verre d'eau

Merci James

L'astroballe plein c'est déjà assez calme, alors si en plus (à cause de l'horaire) c'est pas rempli... c'est notre "chance" faut absolument gagner demain >8<

En plus, selon le site off de l'ASVEL, Eva sera là, donc nancy ne pourra que gagner !

GREERS brothers a écrit:

[b]bonjour a tous ! ma question n'a rien à voir dans ce sujet mais j'aurais voulu savoir si quelqu'un pouvait me donner le site où on voit toute les photos du sluc svp ?? je crois que le photographe s'appel patrick je ne sais plus comment ! merci d'avance !

Sur le site du Club des Supporter:

http://www.couguars.fr/index.php?Itemid=49&option=com_ebygallery&limitstart=0

Si on gagne le match 1, on passera. Sinon, adieu Bercy. Je ne vois pas en effet les Couguars remporter la belle à l'Astroballe. En gagnant demain soir, on met un coup de massue sur la tête des Villeurbannais et on plie l'affaire à Gentilly mercredi soir dans une ambiance de folie pure que je vous laisse deviner.
Demain soir, c'est le moment ou jamais. Surtout rentrer tout de suite dans le vif du sujet et ne pas laisser le trio Campbell, Troutman, Traoré s'en donner à coeur joie dans la raquette, comme il y a 3 semaines. En espérant que le facteur X ne se nommera pas Dewar. Lui il peut nous faire très mal à l'extérieur !

Le facteur X, ce sera Michel Morandais.

C'est vraiment dommage de ne pas pouvoir compter sur Samnick. On aurait envoyé Zaki à son tournoi et permis à N'Joya de venir seconder Tchicamboud pour défendre dur. Car Cox, on l'a vu mardi soir, est plus qu'à l'aise en position d'arrière, que ce soit en attaque ou en défense.

zaki ira a son tournoi malgré l'absence de V-sam merci JLM!!!

sinon comme le dit benoit adam si on gagne demain la pression chnage de camps et on pourra passer. Si notre poste 2 est consistant avec un bon morandais et un bon jeff greer ça pourra peut etre le faire en sachant que l'ASVEL a la parade anti ricardo ( on l'avait bien vu lors de la dernière journée... )

Mwouhaha

Ya pas à dire, sont très forts

Effectivement

Ya un épisode de Desperate Housewives qui se tourne demain à l'Astroballe? Je croyais qu'il y avait basket moi.
Ou alors c'est un épisode de Desperate Housewives qui se tourne pendant un match de basket?

Du coup, Sport+, ils diffuseront quoi?

Et le facteur X, c'est le fait où oui ou non Eva s'habillera en vert demain ou choissira une couleur neutre? et pas Michel Morandais donc.

...

La clé est à l'extérieur


SLUC - ASVEL, c'est le classique des trois dernières années en demi. Mais sans l'avantage du terrain cette fois, les Nancéiens devront gagner au moins une fois à l'Astroballe. Difficile... mais pas impossible.




NANCY._ Sur la page d'accueil du site de l'ASVEL, leurs sourires s'affichent en grand. Pour annoncer la demi-finale contre le SLUC, le club rhodanien a choisi de mettre en avant Tony Parker et Eva Longoria. Le meneur des Spurs, qui est aussi le vice-président de l''ASVEL, sera assis dans les tribunes aux côtés de madame comme lors du match ASVEL - SLUC du mois dernier. « Ils seront là pour la demi-finale. Et vous, où serez-vous ? » peut-on lire sur le site.
L'ASVEL a battu le rappel pour que ce soir, l'Astroballe soit pleine et que le public fasse du bruit. Car si la salle rhodanienne ne passe pas pour être un chaudron brûlant ce qui a d'ailleurs entraîné une mini-polémique cette semaine (voir par ailleurs) et si Vincent Collet, le coach rhodanien, reconnaissait il y a quelque temps que l'ambiance n'était pas encore aussi chaude qu'à... Gentilly, le club du président Moretton veut se servir de l'avantage du terrain qu'il a obtenu grâce à sa première place en saison régulière. Car à Villeurbanne, on n'a pas oublié à quel point il avait été important la saison dernière en demi face au SLUC. Souvenez-vous, Nancy qui gagne à Gentilly, Villeurbanne qui réplique dans le Rhône, et la belle disputée en Lorraine qui bascule dans l'escarcelle nancéienne au terme d'un match épique. A l'époque, tous les acteurs avaient reconnu que l'avantage du terrain avait bien porté son nom.

« Pas d'esprit de revanche »


L'avantage du terrain, le SLUC l'a eu en quart de finale, mais ne l'a pas en demi puisqu'il a fini quatrième. Du coup, le voilà confronté à une situation nouvelle à ce stade de la compétition : s'il veut aller en finale, il sera dans l'obligation de gagner au moins une fois à Villeurbanne.
Compliqué ? Assurément. L'ASVEL a le meilleur bilan à domicile avec seulement deux défaites (Rouen et Strasbourg) dans sa salle en dix-sept rencontres de championnat et si le SLUC Nancy a un bilan victoires - défaites équilibré cette saison en championnat (8-8), il n'a pas réussi à gagner chez une des autres équipes du Top quatre (ASVEL, Le Mans, Orléans).
Le coup n'était pourtant pas passé si loin le mois dernier dans cette même salle lors de la « finale » de la saison régulière. Nancy s'était incliné (65-76) mais en ayant le sentiment qu'il y avait la place pour passer.
A chaud, le coach nancéien et le capitaine Ricardo Greer avaient pointé du doigt l'arbitrage. Mais depuis, la page a été visiblement tournée. « Il n'y aura pas d'esprit de revanche », assure le Dominicain, « Si on veut s'imposer, c'est uniquement parce qu'on veut gagner le championnat et que cela passe par battre l'ASVEL. On est uniquement concentrés là-dessus. »
Alors, le SLUC a planché studieusement dès mercredi pour préparer ce choc, a épluché les vidéos des matches, a révisé ses systèmes pour essayer de gripper la mécanique rhodanienne. « C'est une équipe complète qui a des qualités partout », détaille Jean-Luc Monschau, « Il faudra essayer de limiter leur impact, mais pas question de faire des impasses. »
Trop de dangers en face. Le SLUC devra donc résoudre une multitude d'équations, relever évidemment le défi physique qu'on retrouve immanquablement à ce stade des play-offs, tenir le choc sous les panneaux malgré l'absence de Victor Samnick, et essayer d'imposer ses idées face à une équipe qui fera tout pour l'en empêcher.
C'est un gros challenge évidemment face au numéro un de la Ligue, mais cette équipe nancéienne a les armes pour le relever et réussir l'exploit dans un « match 1 » dont l'importance n'aura échappé à personne des deux côtés. « Ce premier match est quasi-vital », remarquait ainsi Vincent Collet, « Car je nous vois difficilement l'emporter à Gentilly si nous venions à perdre vendredi soir. »
Si l'exploit était au bout, Nancy aurait la possibilité de jouer sa qualification mercredi à Gentilly dans une ambiance de feu. Avouez que ce serait beau...

Anthony GUILLE


5/06/09



Est républicain

« La pression est sur nous »






NANCY._ Les duels en play-offs avec le SLUC, il connaît, merci bien... Avec Strasbourg puis l'ASVEL, Aymeric Jeanneau a affronté le club nancéien ces cinq dernières années ! Et depuis la victoire en finale du championnat 2004-2005 avec la SIG, il n'a connu que des éliminations face au SLUC Nancy. A l'heure de vivre une nouvelle demi-finale face aux Nancéiens, l'international rappelle l'importance du premier match de la série...
- Aymeric Jeanneau, vous n'en avez pas un peu marre de retrouver toujours le SLUC en play-offs ?
- (Rires) Pas du tout. C'est normal qu'on se rencontre en fin de saison puisque ce sont des grosses équipes du championnat. C'est vrai que ces deux dernières années, on n'est pas passés avec l'ASVEL, mais on ne s'arrête pas à ce genre de chiffres.
- Surtout que contrairement aux deux dernières années, votre équipe aura l'avantage du terrain. C'est un facteur primordial ?
- C'est clair que jouer à domicile, c'est important. Cela nous avait manqué les années précédentes et il est évident que si on devait jouer cette demi-finale en trois manches, on préfère jouer la belle chez nous qu'à Nancy. Mais le premier match sera déjà très important pour les deux équipes. Si le SLUC réussit un coup d'entrée chez nous, cela nous mettra une grosse pression avant le retour à Gentilly où Nancy est très difficile à battre. Mais si on gagne ce premier match, on renvoit la pression sur le SLUC.

« L'intensité, c'est un des critères »


- Mais avec le fait de jouer à domicile et votre statut de favori puisque vous avez fini premiers de la saison régulière, la pression est plutôt sur les épaules de l'ASVEL avant cette première manche...
- Oui, forcément... On sait que c'est un match très important pour nous. Mais nous les joueurs, nous ressentons moins cette pression car on ne pense pas à la série, mais juste au premier match. Je pense que chez les autres équipes, il y a un peu le même état d'esprit. Chaque match se suffit à lui-même.
- Les deux équipes se sont affrontées le mois dernier à l'Astroballe. Qu'avez-vous tiré de cette victoire (76-65) ?
- Que c'était un match de haut niveau, entre deux grosses équipes qui justifient largement leur place dans le dernier carré du championnat, un match de niveau Euroligue. Il faudra aborder ce match avec une grosse intensité, une grosse dureté en espérant que les arbitres aillent dans le sens d'un jeu pratiqué en demi-finale de play-offs.
- C'est-à-dire ?
- En autorisant un minimum de contacts pour qu'il y ait une grosse intensité et qu'on se retrouve dans des schémas de jeu d'Euroligue plus que de championnat. L'intensité, c'est un des critères d'une demi-finale de play-offs. C'est rare que cela se joue à 110 points de chaque côté. Mais il y aura quand même des points car Nancy et l'ASVEL ont un bon jeu d'attaque...

Recueilli par A.G.


5/06/09


Est republicain

Villeurbanne embarrassée




NANCY._ C'est au grand complet que l'ASVEL recevra le SLUC ce soir et dans une salle qui devrait être pleine. Le club rhodanien a appelé les spectateurs à venir en vert (la couleur du club) et a préparé quelques animations. Mais il se gardera bien de ressortir celle qu'il avait utilisée mardi lors du match d'appui de son quart de finale face à Strasbourg.
A plusieurs reprises, des commentaires télé enregistrés de David Cozette et Jacques Monclar, les deux commentateurs de Sport +, sur le manque d'impact du public rhodanien par rapport à celui de Nancy avaient notamment été utilisés afin de piquer l'orgueil du public rhodanien.
Alors que ce duo de commentateurs sera à l'antenne ce soir pour commenter le match, l'ASVEL a dû, embarrassée, se fendre d'un communiqué pour s'excuser auprès des différents représentants des médias concernés. « L'ASVEL Basket confirme n'avoir voulu que se faire l'écho, sans esprit de polémique, d'un état de fait constaté par tous en espérant susciter une réaction de son public, dans l'esprit du trophée du fair-play délivré cette saison à l'ASVEL » explique ainsi le club dans le communiqué.
Est republicain

Collet : «On respecte le SLUC sans qu’il nous fasse peur»

L’entraîneur de Villeurbanne et de l’équipe de France l’avoue sans ambages : cette demi-finale contre Nancy sera brûlante. Et indécise.

Votre troisième match, excellent, contre Strasbourg, en quart de finale, vous a mis sur orbite pour ce sprint !
«Ah, oui, cette rencontre (mardi) s’est très bien passée. On a effectué un démarrage intéressant, créé l’écart au troisième quart-temps que l’on a su gérer ensuite. Impeccable.»
De quoi oublier le match 2 et cette défaite étonnante concédée en Alsace ?
«En play-offs, ce n’est pas un match ou l’autre mais une série. C’est vrai, l’écart entre le premier et le deuxième était important. Il ne fallait pas s’arrêter à ça. Strasbourg s’est montré performant et on savait à quoi s’attendre.»
L’ASVEL et le SLUC ont bataillé pendant trois rencontres au lieu de deux mais, finalement, on se retrouve avec un duel Villeurbanne-Nancy qui était prévisible !
«On ne peut pas tout le temps avoir des surprises. En France, on aime ça… Et effectivement, le passé prouve que l’on en a eues pas mal. Cette année, le constat est clair : nous avons les quatre meilleurs de la saison régulière dans le dernier carré.»
On ne va pas céder au jeu des favoris, mais le coach des Bleus a-t-il une intuition ?
«Les quatre meilleurs sont là, chacun peut donc aller au bout. Franchement, nous sommes sur la même ligne. Tout le monde parle du Mans, en ce moment. Ce serait mésestimé Orléans qui est revenu à son niveau et oublié qu’en finale Le Mans aura un match très difficile, soit contre Nancy ou nous.»
Le duel entre Rhodaniens et Lorrains, étant donné le passé récent (match décisif pour la première place du championnat et perdu par le SLUC), revêt-il un caractère particulier ?
«Nous avons la volonté de confirmer ce qu’il s’est passé ces temps-ci : notre victoire sur Nancy à la Semaine des As et lors de l’ultime journée en championnat.»

«Les propos de Jean-Luc Monschau m’ont déçu»

Rien de plus ?
«J’avoue que j’ai été un peu surpris par Jean-Luc Monschau (l’entraîneur du SLUC avait accusé les arbitres d’avoir avantagé l’ASVEL) dont les déclarations après la victoire en phase régulière, m’ont déçu pour être sincère. Nous méritions ce succès qui a confirmé celui de la Semaine des As.»
Vous vous attendez donc à une vive réaction des Nancéiens…
«Les play-offs se prêtent à ça. Villeurbanne sera l’équipe à battre. L’envie du SLUC n’en sera que plus forte. On se méfiera par rapport à une telle attitude. On ne se pose même pas de question : la réaction d’orgueil de Nancy aura lieu. Il y a des champions dans cette équipe, des champions qui ont du cœur, au sens propre et figuré.»
Le SLUC vous fait-il peur ?
«J’ai l’impression qu’il se sent mieux, qu’il a retrouvé du jus, de la fraîcheur. La peur ? Non ! Aucun adversaire ne nous fait peur. On n’en est plus là. Mais Nancy est un rival que nous respectons et que nous craignons car pour vaincre, il est nécessaire de craindre.»
Si Vincent Collet, entraîneur de l’équipe de France, s’incline contre le champion sortant ?
«C’est une bonne chose que tous les joueurs soient sur pied, cela n’a pas toujours été le cas. On a du gaz, on est prêt… Nancy et Villeurbanne se connaissent. Il s’agira de trouver plus de solutions que l’autre, avoir de la réussite, de l’engagement. En play-off, je m’attends à un tout autre match. On sera opposé à un SLUC revigoré car lors de notre précédente confrontation, le SLUC venait de prendre un coup sur la tête en finale de la Coupe de France.»
Oui, mais votre conviction profonde !
«Ce serait sympa que le premier de la saison régulière (Villeurbanne) soit champion. Ce qui n’est pas non plus arrivé au SLUC. Il faut remonter à six ans en arrière pour faire ce constat avec Pau-Orthez.»
Alain THIÉBAUT.
Republicain lorrain

Vaincre pour garder la main
Le progrès

Devant Tony et Eva Parker l'Asvel doit s'imposer ce soir pour conserver l'avantage du terrain dans cette demi-finale

Mercredi 13 mai. La saison régulière vient de s'achever il y a quelques minutes. En battant Nancy l'Asvel l'a conclue à la première place, que briguaient également les Nancéiens, finalement quatrièmes. Ils devront donc atteindre la finale de Bercy pour s'ouvrir de nouveau les portes de l'Euroligue, où ils ont tant souffert cette saison (2-8). Jean-Luc Monschau fait un passage éclair en salle de presse où il lâche, très amer : « Tout est clair. Tout le monde veut que l'Asvel soit en Euroligue. Ils se sont fait offrir un ticket, c'est bien, mais on aurait pu prévenir les arbitres. Ce sont les seuls, a priori, qui ne savaient pas que l'Asvel avait déjà son ticket. Ils en ont donné un deuxième, ça fait doublon. Je crois que tout le monde est content… »

À l'Astroballe, où Antony Thiodet avait été suspendu huit mois, il y a un an, pour des écrits, beaucoup moins vitriolés, publiés sur le site du club, ces flèches empoisonnées, lancées pour choquer, ont ému. Notamment Vincent Collet. « Jean-Luc est très intelligent. En avançant ces propos, injustifiés, il avait déjà les demi-finales en tête… »

Les voilà ! Avant qu'Orléans ne reçoive demain Le Mans (les deux équipes se retrouveront dès mardi alors que Lyonnais et Lorrains auront deux jours de repos supplémentaires !) l'Asvel et le Sluc ouvriront ce soir un Carré d'As qui les a déjà réunis ces deux dernières saisons, Cyril Julian et ses coéquipiers ayant à chaque fois décroché la timbale.

Mais les données ont changé. Contrairement aux deux précédents exercices le tenant du titre ne bénéficiera pas, en effet, de l'avantage du terrain, immense dans son cas, et serait amené à disputer le match d'appui à l'Astroballe en cas d'égalité après deux rounds. « Cela change beaucoup de choses » note Frédéric Sarre au moment d'évoquer une série explosive.

Elle débutera donc ce soir, devant Tony Parker et Eva Longoria (à Roland-Garros dans l'après-midi, aller-retour en avion privé !) et une Astroballe qui promet d'être incandescente, consciente qu'elle a un rôle à jouer sur la route de Bercy et d'une finale que les Villeurbannais rêvent de disputer.

Pour ce faire, ils devront donc écarter une équipe nancéienne qui sera certes privée de Victor Samnick mais présente encore un effectif qui, sur le plan quantitatif, n'a pas d'égal en France.

« Et sur le plan qualitatif, c'est également très bien, avec une plaque tournante, Ricardo Greer, mais aussi beaucoup de talents et de joueurs capables de scorer. Il va vraiment falloir que nous haussions notre niveau de jeu par rapport à nos précédents duels avec eux (1). Parce que je suis convaincu que Nancy sera meilleur sur cette demi-finale qu'il y a trois semaines ou lors des As » avance Collet, persuadé que ce « Match 1 » sera, sinon décisif, du moins très important.

Sujette à certaines sautes d'humeur l'Asvel a parfaitement réagi, mercredi, après son écart de conduite à Strasbourg. À elle d'être sans cesse dans l'action, et non dans la réaction, pour atteindre son Graal. Et valider en apothéose son grand retour en Euroligue, gagné sur le terrain lors de la saison régulière.

Luc Paganon

(1) : Nancy-Asvel 76-73 le 3/10/2008, Asvel-Nancy 62-55 (Semaine des As) le 20/2/2009 au Havre, Asvel-Nancy 76-65 le 13/5/09.

Benoit ADAM a écrit:

Si on gagne le match 1, on passera. Sinon, adieu Bercy.

Franchement, à 1 partout tout serait encore possible.
Une série qui dure c'est aussi intéressant pour nous car on a plus de rotations et la fatigue pourrait jouer.
Je suis plutôt de ton avis, le sweep serait vraiment la situation rêvée... avec Eva qui nous applaudit ce soir en gros plans sur toutes les tvs après cette victoire à l'astroballe.

Une victoire ce soir serait énorme mais je n'y crois pas trop..je sens un match conforme à celui de la derniere journée de la saison régulière...

Jul54 a écrit:

Une victoire ce soir serait énorme mais je n'y crois pas trop..je sens un match conforme à celui de la derniere journée de la saison régulière...

Ouais... J'ai plus ou moins la même crainte (même si le coeur me dicte un tout autre scenario... )
Ce que je craint c'est que l'on retombe dans nos travers individualistes si la défense Villeurbannaise cadenasse notre jeu offensif en début de match. Ce que j'espère c'est qu'on aura un SLUC un peu à l'image du match 3 contre Roanne : malgré une défense engagée en face, le SLUC avait engagé un jeu de passe intéressant (Monclar avait rappelé à plusieurs fois dans le match le nombre import de passe dec') et avait réussi par séquence à imposer un jeu rapide basé entres autres sur des paniers en contre attaque (comme le rappelais Cozette : ce SLUC là adore cavaler).

J'espère qu'on ne revivra pas le match frustrant de la dernière journée de championnat - dont la défaite n'est absolument pas à mettre au crédit des hommes en gris

Il faudra surtout repondre à l'impact physique proposé par les villeurbannais . Si en ce qui concerne Akinbala je n'ai aucun doute pour contrer Troutman, je suis plus reservé sur la match up Wilson -Troutman, et encore plus en ouverture de banc, Brun Julian dans sa condition physique actuelle opposé à Traoré voir Sy .

James a écrit:

Benoit ADAM a écrit:

Si on gagne le match 1, on passera. Sinon, adieu Bercy.

avec Eva qui nous applaudit ce soir en gros plans sur toutes les tvs après cette victoire à l'astroballe.

Je pense aussi qu'elle va pas percuter qu'ils sont à l'Astroballe. elle va voir des gens, TJ Parker, et va resortir sa pancarte Allez Nancy

j'y pensais à ca...mdr je me disais si seulement sur un gros plan elle pouvait péter à la cam la pancarte ALLEZ NANCY !! de l année dernière pis d'facon quand l'astro va chanter (enfin si ils chantent à un moment ) au lieu de dire Allez l'ASVEL on pourra lire sur ses lèvres ALLEZ NANCY bah oui hein les vieux reflexes ca s oublient pas !!!